The Smiths – The Queen is Dead – 1986

the-smithsJe me suis mis à la guitare électrique en Avril 1987 et ma première guitare fut une magnifique Takamine GX 200 couleur crème. Mon ami Pat qui m’avait vendu cette guitare m’avait aussi vendu un ampli Premier des années 60 et c’est avec cet arsenal que j’ai fait mes premiers pas dans le rock, j’avais été violoniste et pianiste classique auparavant. Vers le début Juin, ma mère m’avait parlé d’un étudiant travaillant avec elle qui recherchait un guitariste pour son groupe.

Le type en question m’avait téléphoné et après quelques échanges sur nos styles de musique respectifs, il a été convenu que je serais à la pratique du groupe la fin de semaine suivant l’échange téléphonique. En arrivant dans le local, j’ai réalisé que j’avais vu ce groupe en spectacle quelques mois plus tôt à l’auditorium de mon école secondaire. Les 3 membres étant plus âgés de 2 à 3 ans que moi, n’ayant aucune expérience de band et grattant de la six cordes depuis moins de 3 mois, je n’étais pas gros dans mes « shorts ».

Once or Twice jouait des reprises de New Wave moelleux et doux ainsi que quelques compositions avec des paroles dans un Anglais vraiment épouvantable. Une des premières pièces que j’ai eu à apprendre fut Some Girls are Bigger than Others du groupe Britannique The Smiths. Je n’aimais vraiment pas cette pièce mais je voulais jouer dans un groupe à tout prix. J’ai appris à aimer The Smiths par la suite en découvrant leur répertoire varié et musicalement très bien composé et interprété. Le jeu de basse de Andy Rourke m’a grandement influencé et a contribué à définir le son de basse caractéristique de ce qui allait devenir Poète Maudit.

La Chronosphère: Dimanche 31 Mai 2015
The Smiths – Some Girls are Bigger than Others – 1986

The Sisters of Mercy – Alice – 1982

the-sisters-of-mercyAprès avoir pris conscience que l’Alternatif était vaste et n’était pas toujours du New Wave rose bonbon à la Thompson Twins, je me suis lié d’amitié avec certains des corbeaux présents au spectacle de Haunting Today. Ces bibites noires fréquentaient régulièrement le Studio 84 et rapidement j’ai penché vers le côté sombre. Un soir de veillée hebdomadaire, le DJ avait fait jouer une pièce qui se trouvait sur la compilation de l’Ombre Jaune que j’affectionnais particulièrement.

Tous les corbeaux se sont précipités sur la piste de danse pour entrer dans leur transe, hypnotisés par la sonorité froide de cette pièce. En moins de deux, je suis allé me renseigner auprès de Jean Claude pour enfin savoir le nom de cette pièce et surtout le nom du groupe qui avait cette sonorité unique. Sa réponse fut:  » Ça, c’est un classique mon ami. C’est Alice des Sisters of Mercy ». Je suis allé rejoindre les corbeaux sur la piste de danse pour ma première transe à vie.

The Sisters of Mercy a été une grosse étape musicale pour moi, j’étais tellement fasciné et obsédé par ce groupe qu’un « running gag » a circulé à l’école pendant le restant de l’année scolaire. J’étais l’animateur de radio étudiante qui faisait un spécial Sisters of Mercy à chaque émission… Ma transformation en corbeau avait commencé et ma mutation complète était sur le point d’aboutir. La sonorité et la façon de jouer de Sisters of Mercy se reflétera plus tard dans mes compositions, surtout au niveau des lignes de basse.

La Chonosphère: Samedi 30 Mai 2015 – Le corbeau en moi se manifeste.
The Sisters of Mercy – Alice – 1982

Haunting Today – Haunting Today – 1986

haunting-todayLe Studio 84 avait organisé un spectacle en faisant venir un groupe de Québec totalement inconnu. Mes amis Yvan et Phano m’avaient traîné là en insistant sur le fait que ce spectacle serait mémorable. Mes connaissances en matière de musique Alternative étaient encore très limitées et ma tenue vestimentaire encore des plus ordinaires. J’en était à ma 4e ou 5e incursion au Studio et en arrivant le soir du spectacle, ce qui m’a frappé le plus a été la rangée de chaises vides sur la piste de danse face à une simili scène remplie d’instruments et d’amplificateurs. Le reste du bar était rempli de gens habillés en noir et personne ne semblait vouloir prendre les chaises. Alors, ados innocents que nous étions, nous sommes allés nous assoir à la première rangée. Un drôle de type grassouillet avec les cheveux longs ébouriffés, lui aussi habillé en noir, est venu nous dire de ne pas rester là car les chaises vont « revoler » assez vite.

Lorsque le groupe s’est finalement pointé sur scène, j’ai reconnu le type grassouillet, c’était le chanteur du groupe. Dès les premières notes ou plutôt feedback de la pièce Aquarius, les chaises ont effectivement revolé au grand désespoir des organisateurs. C’était la première fois que j’étais pris dans un « slam » et j’ai aimé ça en maudit! En regardant ce groupe dont les membres étaient tous en noir et en analysant la musique dégagée avec furie et énergie, j’ai compris qu’une facette de l’Alternatif n’était pas si loin du Métal finalement mais en beaucoup plus sombre. En regardant Haunting Today ce soir là, j’ai réalisé une chose: Je voulais être à leur place et c’est là que je m’en allais, ma décision était prise. Ce fut certes le premier spectacle « underground » auquel j’assistais et il demeure pour moi effectivement le plus mémorable. Haunting Today est plus tard apparu sur les ondes radiophoniques sous le nom de Notre Dame avec le succès « Cacher la Forêt ».

La Chronosphère: Vendredi 29 Mai 2015
Haunting Today – Aquarius -1986

New Model Army – The Ghost of Cain – 1986

new-model-armyEn commençant à fréquenter le Studio 84, j’ai eu accès à un vaste répertoire allant du New Wave bonbon à l’Industriel bruyant. Bien avant de devenir humoriste, Jean Claude Gélinas était un passionné de cette musique hors norme et était très réceptif à nos questionnements sur telle ou telle chanson ou tel ou tel groupe. Ma rencontre progressive avec des petits amis en noir a rapidement contribué à mon éducation. Il y avait une chanson d’un trio Anglais qui tournait régulièrement le Vendredi soir mélangeant le folk et le punk sur des paroles assez directes qui traitaient d’un « 51e État d’Amérique ». Étant un « maudit séparatiste », cette chanson m’interpellait beaucoup et m’a amené à découvrir un des groupes les plus influents sur ma musique et ma façon de jouer. New Model Army est une de ces formations méconnues et surtout sous évaluées comme je les aime. Une musique à l’état brut, directe, honnête et sans artifices.

La Chronosphère: Jeudi 28 Mai 2015
New Model Army – 51st State – 1986

Sex Pistols – Nevermind the Bollocks – 1977

sex-pistolsC’est en me remémorant le documentaire Urgh! A Music War que j’ai réalisé que j’avais cumulé plusieurs années de retard sur le monde Punk/Alternatif. Non pas que j’avais honte de mes années Métal, au contraire, je me sentais plus imbécile qu’autre chose d’avoir été entraîné a me fermer l’esprit. Pourtant, j’avais plusieurs amis alternos et punks durant ma passe métal et ceux-ci fiers témoins que je sois maintenant dans le droit chemin ( ! ) ont rapidement pallié à mon manque d’éducation en me gavant littéralement de l’histoire musicale underground des 10 années précédentes. C’est là que j’ai eu une révélation et que mon style vestimentaire très ordinaire a commencé à changer.

Je suis tombé en amour avec une formation Anglaise, pionnière du mouvement Punk, qui avait sorti un seul album en 1977. Du Rock and Roll totalement enragé, irrévérencieux et provocateur. Nevermind the Bollocks: Here’s the Sex Pistols a été un album marquant pour la musique marginale de tout style et cette découverte m’a fait comprendre que le monde musical underground était très vaste et que ses ramifications allaient très loin dans toutes les directions.

La Chronosphère: Mercredi 27 Mai 2015
Sex Pistols – Holidays in the Sun – 1977

The Chameleons – Strange Times – 1986

the-chameleonsL’écoute de la cassette de l’Ombre Jaune allait plus tard m’apporter son lot d’influences. Ayant aucun titre de chanson ou nom de groupe de disponible sur cette cassette il était quasi impossible de déterminer comment faire mes recherches pour retrouver les groupes présents sur la compilation. Il y avait une radio (dont j’oublie le nom) à Trois-Rivières avec une émission appelée Énergies Toutes Directions et son animateur était un certain Jean Claude Gélinas. Ce dernier était également DJ le Vendredi soir dans un bar de Nicolet.

J’avais 17 ans et mes premières sorties dans un bar furent au Studio 84. A ma première incursion j’ai été fort surpris d’entendre une pièce de Bérurier Noir et de constater qu’une bonne partie de la clientèle sur la piste de danse était habillée en noir de la tête aux pieds… C’est ce même Vendredi soir que Jean Claude avait passé Mad Jack du groupe Anglais The Chameleons et la même pièce avait joué au Studio 84 quelques heures plus tard. Je grattais de la guitare depuis peu et en moins de temps qu’il faut pour le dire, le « riff » principal de Mad Jack était maîtrisé. The Chameleons a été une énorme influence en m’apprenant à jouer de la guitare autrement qu’avec des accords barrés et jouer avec un coup de « pick » très différent. Les ambiances mélancoliques et les pièces complexes ont beaucoup contribué à ce que je commence vraiment à composer des pièces complètes.

La Chronosphère: Mardi 26 Mai 2015
The Chameleons – Mad Jack – 1986

Love and Rockets – Express – 1986

love-and-rocketsL’année 1987 a été une année de grands changements et bouleversements pour ma part et le Métal était de plus en plus derrière moi. Mis à part Voïvod qui évoluait très différemment, je ne suivais plus la scène et je me tournais vers d’autres styles de musique underground. Un jour, un de mes grands amis avait mis la main sur une cassette de « mix » provenant de l’Ombre Jaune à Québec. Pour être en mesure de m’amadouer pour me faire écouter la dite cassette, il m’avait dit que c’était du « Heavy… New Wave ». 90 minutes de différents groupes qui tournaient dans ce bar Alternatif.

J’étais perplexe face à la majorité des pièces que j’entendais tant les sonorités étaient diversifiées et totalement différentes de ce que j’avais entendu auparavant. Une chanson avec des guitares lourdes et une ambiance très « Heavy » avait retenu mon attention mais les vocaux me laissaient toujours en interrogation. Oui ou non? Bon ou Mauvais? Après plusieurs écoutes répétées de la cassette. j’ai fini par apprivoiser bon nombre de chansons et Kundalini Express de Love and Rockets faisait partie de mes préférées. Ce n’est que plus tard que j’ai compris qui était en fait Love and Rockets mais ceci est une autre histoire qui sera racontée sous peu. Mon initiation à la musique Alternative venait de se faire et deviendra par la suite mon influence musicale majeure pour le nouveau guitariste que j’étais devenu.

La Chronosphère: Lundi 25 Mai 2015
Love and Rockets – Kundalini Express – 1986

The Exploited – Totally Exploited – 1984

the-ExploitedÉtant fasciné par la culture Punk et la sonorité de ce style musical non conformiste, je me suis mis à la tâche de découvrir d’autres groupes pour élargir mes connaissances en la matière. Un ami m’avait fait écouter une compilation de The Exploited et comme de raison, je suis tombé sous le charme de cet album. C’est avec la pièce Insanity que j’ai fais mes premiers accords sur une guitare, une Takamine GX200 crème achetée à un ami virtuose. Ayant rapidement compris la base de cet instrument, je suis rapidement passé au travers de Totally Exploited. Mon influence punk sur le manche provient directement de ce groupe Anglais qui a grandement contribué a façonner le guitariste que je suis aujourd’hui.

La Chronosphère: Dimanche 24 Mai 2015 – Guitar!
The Exploited – Fuck a Mod – 1980

Bérurier Noir – Joyeux Merdier! – 1985

bérurier-noir1986 a été une année de grands crus niveau albums Métal. Voïvod avec RRRÖÖÖAAARRR, Slayer avec Reign in Blood, Metallica avec Master of Puppets pour ne nommer que ces célèbres classiques. Cette année a aussi été ma dernière en tant que que « Metalhead » aguerri. J’ai certes fait la découverte de quelques groupes supplémentaires avec d’excellents albums comme Dark Angel et son Darkness Descend ou Game Over de Nuclear Assault mais mon changement de cap vers le punk m’amenait de plus en plus à indéniablement délaisser le Métal.

Ma rencontre avec une formation Française de punk 100% pur et très minimaliste présentée à Radio Canada à l’émission 7 Heures Bonhomme a allumé une grosse lumière dans mon esprit. La sonorité étrange de Vive le Feu avec une guitare, un « beatbox » et des paroles en français contrastait énormément avec le classique alignement guitare, basse, batterie. J’ai compris que même sans virtuoses et sans artifices, un message pouvait être livré solidement uniquement armé d’un riff incendiaire. Bérurier Noir était le symbole même de la rébellion et du pouvoir de la jeunesse et c’est à cause ( ou grâce? ) à ce groupe légendaire que ma cassure avec le Métal s’est faite: Franche et nette.

La Chronosphère: Samedi 23 Mai 2015
Bérurier Noir – Vive le Feu – 1985

Crumbsuckers – Life of Dreams – 1985

crumbsuckersLe Crossover commençait à prendre de l’ampleur aux Etats-Unis et il était intéressant de constater les différentes sonorités selon l’État d’où les formations provenaient. Issu de New York, Crumbsuckers avait poussé plus loin l’idée des mélanges de styles en incorporant le Punk Anglais, le Hardcore de la côte ouest, le Hard Rock et les solos de guitares typiques du Heavy Metal. Le premier album, Life of Dreams, est devenu rapidement un classique et une référence indéniable du genre et malgré une existence très courte, Crumbsuckers a eu une très grande influence sur bon nombre de groupes qui ont contribué à façonner le Métal par la suite.

La Chronosphère: Vendredi 22 Mai 2015
Crumbsuckers – Trapped – 1986

D.R.I. – Dealing with It – 1985

driMa soudaine prise de conscience sur le punk et le hardcore m’a amené à creuser plus loin pour découvrir ce monde rebelle et dénonciateur. Le côté sombre du métal avec ses allusions au diable et tout ce qui vient avec commençait à me lasser assez rapidement et la société, la contestation, la rébellion et le monde en général devenaient de plus en plus des sujets auxquels je m’identifiait. J’avais entendu parler d’une formation Américaine prometteuse qui donnait dans un style agressif tiré vers le punk, ce qui fut ma première incursion dans le monde du Hardcore pur et dur. Avec ses nombreuses pièces très courtes, Dealing with It avait la sonorité que je recherchais. Une nouvelle vision musicale s’offrait à moi et ma passion pour le métal venait d’en prendre un coup. C’est grâce à cet album que j’ai pu enlever mes œillères et enfin affronter la musique avec un regard plus large, un peu comme quand j’étais plus jeune.

La Chronosphère: Jeudi 21 Mai 2015
D.R.I. – I Don’t Need Society – 1985

Stromtroopers of Death – Speak English or Die – 1985

sodVers la fin de l’été 1985, il a été annoncé que deux membres et un ex-membre de Anthrax avaient formé un nouveau groupe offrant un style de métal fort différent de ce qui existait jusqu’alors. Il aura fallu quelques mois avant de pouvoir se procurer cet album, les autorités Canadiennes l’ayant interdit sur son territoire dû à son titre très dérangeant. C’est en importation via le Rock en Stock que j’ai finalement pu me procurer Speak English or Die. Mes parents n’étaient pas très en accord avec le titre de cet album, ce qui m’a valu une sévère critique à ce propos…

Possiblement l’album le plus irrévérencieux de l’époque, S.O.D. avait frappé très fort en mélangeant le Speed Metal et le Hardcore pour ainsi créer un nouveau genre, le Crossover. C’est grâce à cet album que je me suis aperçu que d’affirmer « Heavy Metal is the Best, Fuck the Rest » était totalement stupide et que de fermer la porte à d’autres genres était tout aussi stupide compte tenu que j’avais toujours été ouvert d’esprit avant de découvrir le Métal. Le monde du Punk et du Hardcore s’est ouvert à moi et mon intérêt pour cette culture contestatrice a dès lors pris de l’ampleur.

La Chronosphère: Mercredi 20 mai 2015
Stormtroopers of Death – United Forces – 1985

Nasty Savage – Nasty Savage – 1985

nasty-savageLe 30 Novembre 1985 est une date historique pour l’histoire du Métal plus extrême. Pour la première fois, un festival réunissait de très gros noms du genre et c’est à Montréal que ça se passait. Le World War III festival ralliait sur une même scène Voïvod, Celtic Frost, Destruction, Possessed et un nouveau groupe Américain pratiquement inconnu. Le chanteur était réputé pour ses performances hors du commun allant même jusqu’à briser des télévisions avec sa tête. Musicalement, Nasty Savage mélangeait le Speed et le Heavy Metal sur des pièces complexes et plus avant-gardistes. La voix de Nasty Ronnie n’était pas sans rappeler King Diamond avec ses similitudes de changements d’octave et sa voix de falsetto. Le premier album éponyme demeure un incontournable et le World War III auquel je n’ai malheureusement pu assister est le spectacle le plus marquant de l’histoire du Métal.

La Chronosphère: Mardi 19 Mai 2015
Nasty Savage – Fear Beyond the Vision – 1985

Razor – Evil Invaders – 1985

razorLors d’une émission du Power Hour, JD Roberts avait présenté en primeur un vidéoclip d’une formation Ontarienne que je ne connaissais aucunement. Ce quatuor de Guelph venait de sortir son deuxième album et la pièce titre était le « single ». Diantre! Ce fut un coup de coeur instantané, la vitesse, la puissance, le look, tout y était. Telle une division de guerriers menée par un chanteur charismatique avec une voix incroyable, Razor venait de prendre d’assaut le monde su Speed Metal avec le désormais classique et emblématique Evil Invaders. Cet album m’a grandement influencé au niveau des « riffs » et du « picking », un des meilleurs albums du genre toute époque confondue.

La Chronosphère: Lundi 18 Mai 2015
Razor – Evil Invaders – 1985

Kreator – Endless Pain – 1985

kreatorUn autre trio Allemand avait capté mon attention via divers petits articles dans les magazines spécialisés. Rares étaient les amateurs de Speed Metal à Nicolet et un chevelu inconnu arborant des t-shirts de Slayer ne passait pas inaperçu. C’est cet énergumène provenant de Roberval qui m’a fait écouter Endless Pain pour la première fois. Octobre 1985 a été un mois très important pour de nombreuses sorties toutes aussi importantes et ce premier album de Kreator fait indéniablement partie de ces sorties influentes. Sa pochette était géniale et ce qui sautait aux oreilles c’était la férocité à laquelle les pièces étaient livrées, l’agressivité des riffs et la voix de Mille Petrozza.

Après quelques écoutes, ce qui frappait le plus c’était la production pauvre de l’album mais surtout que ce groupe n’était réellement pas « tight », en particulier Ventor le batteur. Mais, avec les moyens de l’époque, les albums étaient enregistrés généralement en une seule prise et le manque de connaissances des producteurs en matière de métal donnaient souvent des résultats un peu décevants. Tout ceci fait évidemment le charme de cette époque grandiose. Endless Pain demeure un excellent album qui a influencé bon nombre de musiciens et Kreator a su se réajuster avec son deuxième album Pleasure to Kill.

La Chronosphère: Dimanche 17 Mai 2015
Kreator – Endless Pain – 1985

Possessed – Seven Churches – 1985

possessedUn jour, discutant de notre sujet préféré, un des rares amis métalloïdes me parlait d’un groupe Californien qui, apparemment, était le groupe le plus rapide de la planète. Comment peut on jouer encore plus vite que ce qui existe déjà? C’est impensable disait-on. La même semaine mon rendez vous hebdomadaire avec The Metal Files me faisait découvrir le dit groupe plus rapide que tout. A mon grand étonnement, la première pièce à être jouée commençait par le thème d’ouverture de Tubular Bells de Mike Oldfield.

La suite était si rapide et intense que j’avais peine à comprendre ce qui se passait dans mes oreilles, ça n’avait aucun bon sens! Ces « ti-culs » de 16-17 ans ( mon âge en fait ), venaient non seulement de repousser les limites vraiment plus loin, ils venaient d’inventer un style à part entière: Le Death Metal. Possessed a eu une existence très courte avec deux albums. Le premier, Seven Churches, demeure un des albums les plus influents de l’histoire du métal et même en 2015, cet album ne se démode aucunement, il n’a pas pris une ride comme s’il était resté figé dans le temps. Le guitariste soliste Larry Lalonde s’est plus tard associé à Les Claypool pour fonder Primus.

La Chronosphère: Samedi 16 Mai 2015
Possessed – Holy Hell – 1985

Megadeth – Killing is my Business… and Business is Good! – 1985

megadethÉtant grandement informé et à l’affût des plus récentes nouvelles concernant le monde du Métal, un détail m’échappait à savoir qui était l’illustre inconnu dont le nom revenait sans cesse sur la majorité des pièces des deux premiers albums de Metallica? La réponse est arrivée un jour dans un magazine Américain qui affirmait qu’un dénommé Dave Mustaine. guitariste fondateur de Metallica, avait fondé un nouveau groupe et s’apprêtait à sortie un album. L’article faisait également mention que le dit groupe avait deux musiciens de Jazz dans ses rangs… Curiosité fortement piquée, Killing is my Business… And Business is Good est sorti et à ma première écoute j’ai réalisé que ce Mustaine était un sacré compositeur et que cet album offrait un Métal une grosse « coche » au dessus de ce qui se faisait. J’ai également compris en entendant The Mechanix que Kill ‘Em All et Ride the Lightning étaient en fait du Megadeth.

La Chronosphère: Vendredi 15 Mai 2015
Megadeth – Killing is my Business… And Business is good! – 1985

Anthrax – Fistful of Metal – 1984

anthraxPendant que la Californie se vantait d’être le berceau du Speed Metal Américain, a New York une révolution se préparait a partir à l’assaut de la planète avec un nouveau son et une façon différente de voir les choses. Avec des sujets orientés vers la société et l’humour, Scott Ian et sa bande de joyeux lurons nous présentait un premier album explosif qui allait orienter le métal vers d’autres horizons. Avec une pochette arborant un visage d’un individu se faisant casser la gueule par un poing entouré de chaînes, le ton était donné. L’attirance vers le punk, le hardcore et le skateboarding a préparé le terrain pour un autre projet qui combinera plus tard ces éléments. Le bassiste Danny Lilker quittera la formation après ce premier album pour se consacrer à d’autres groupes et deviendra un pionnier du Grindcore. Un changement de chanteur viendra compléter le « lienup » classique qui sortira par la suite plusieurs albums tous aussi classiques.

La Chronosphère: Jeudi 14 Mai 2015 – Not!
Anthrax – Deathrider – 1984

Venom – Black Metal – 1982

venomAyant eu accès à la télévision payante dans ses premiers soubresauts, j’ai vécu la naissance de Muchmusic et de sa célèbre émission « The Power Hour » avec J.D. Roberts. C’est lors d’une de ces émissions Métal que j’ai été frappé de plein fouet par un trio Anglais. J’avais certes eu connaissance de ce groupe auparavant via les magazines spécialisés sans vraiment y prêter une attention particulière. Le visionnement du vidéoclip de la chanson « Bloodlust » m’avait jeté en bas de ma chaise. L’énergie foudroyante et la sonorité ténébreuse de ce groupe m’a fait réaliser que j’étais passé à côté de quelque chose de puissant et c’est en lisant un article sur Voïvod citant Venom comme étant une grande influence que j’ai mis ce nom sur ma liste d’achats. Peu de temps après, en allant en banlieue de Montréal chez des amis de mes parents, je me suis rendu à Montréal pour entrer dans le temple du Métal pour la première fois: Le Rock en Stock sur Crescent. J’ai dépensé 75$ et je suis revenu avec 12 vinyles dont Black Metal de Venom. Cet album est toujours un pur plaisir à écouter 30 ans plus tard et ces pionniers du Metal Noir m’ont ouvert la voie vers des musiques encore plus obscures.

La Chronosphère: Mardi 13 Mai 2015 – Lay down your soul to the Gods rock’n roll.
Venom – Bloodlust – 1982

Exodus – Bonded by Blood – 1985

exodusLa Californie, spécialement le « Bay Area » de San Francisco, a été un bassin très dense et très prolifique en matière de Speed Metal. Plusieurs groupes forts connus et pionniers du genre y sont issus forgeant le son caractéristique de cette partie du globe. C’est en feuilletant les magazines spécialisés que j’ai pris connaissance d’un de ces groupes qui venait de sortir son premier album. Avec une pochette bleu ciel et deux bébés soudés l’un à l’autre représentant le bien et le mal, Bonded by Blood frappait fort, très fort. C’est avec des riffs incisifs et secs et une bonne vitesse de croisìère qu’Exodus a implanté ce son qui allait devenir un style à part entière: Le Thrash Metal. Cet excellent album m’a grandement influencé et m’a servi de modèle pour mon « picking » plusieurs années plus tard. Il est fort dommage cependant que le changement de chanteur au deuxième album ait tout gâché. La voix nasillarde de Souza m’a complètement rebuté que je n’ai plus suivi la progression du groupe par la suite. Néanmoins, Bonded by Blood demeure un de mes albums préférés de toute l’histoire du Métal.

La Chronosphère: Mardi 12 Mai 2015
Exodus – Bonded by Blood – 1985

Exciter – Long Live the Loud – 1985

exciterLa vitesse et la puissance étaient devenues ce que je préférais le plus et j’ai rapidement adopté le terme « Speed Metal » comme style identitaire. Dénigrant les pseudos métalleux à la coupe Longueuil et veste de cuir à franges, je recherchais de plus en plus les groupes qui me permettaient de tanguer sur une vague plus obscure et underground afin de m’éloigner des simili amateurs de métal qui préféraient les groupes mous et sirupeux pour avoir l’air durs devant leurs blondes crêpées. Ma découverte d’un power trio d’Ottawa n’a fait qu’augmenter mon désir de m’éloigner de ce troupeau de moutons. Armés de clous et de guitares tranchantes, ce groupe avait la particularité d’avoir son chanteur à l’arrière de la scène assis sur un banc à marteler sans ménagement sa batterie. Du jamais vu dans un groupe de métal. Dan Beehler et ses deux comparses m’ont appris qu’il n’était pas nécessaire d’avoir deux guitares pour sonner comme une tonne de briques et qu’un groupe pouvait se passer d’un « frontman » pour délivrer sa fureur et sa puissance.

La Chronosphère: Lundi 11 mai 2015
Exciter – Long Live the Loud – 1985

Helloween – Helloween – 1985

helloweenLe speed metal étant en pleine ébullition, le style s’est rapidement transformé et à pris plusieurs voies en peu de temps pour fonder les racines de 4 branches de la grande famille du métal. Une autre formation Allemande avait misé sur la virtuosité et la rapidité avec une voix moins agressive comparativement a certains de ses compatriotes de niveau international. Après un excellent mini album devenu un classique du speed et un album complet suivant le même chemin, un changement de chanteur est venu anéantir les espoirs que je plaçait en cette formation. Helloween a néanmoins été l’instigateur d’un autre mouvement, épique et plus gentil, qui ne fait toujours pas l’unanimité chez les amateurs de métal: Le Power Metal était né à mon grand désarroi.

La Chronosphère: Dimanche 10 Mai 2015
Helloween – Starlight – 1985

Destruction – Sentence of Death – 1984

destructionLa scène métal plus extrême à l’époque état plus petite et plus limitée qu’aujourd’hui. Le bastion de la dite scène n’était pas local mais bien mondial. Avec ses guerriers venant du Québec, de la Suisse, des USA ou de l’Allemagne, le speed métal a connu une croissance rapide et fulgurante. L’un des pionniers du genre est un jeune trio Allemand. Son nom est tout a fait indiqué pour décrire la musique pas toujours droite mais extrêmement puissante et rapide de ce trio vêtu de clous et de balles.

Son premier mini album est désormais un incontournable et un classique qui a influencé bon nombre de musiciens et qui a largement contribué à forger ce qui est devenu le Thrash Metal. J’ouvre une petite parenthèse pour mentionner que sans le journal Pop Rock avec Ron McGregor et Géo Giguère, bon nombre de découvertes me seraient passé sous le nez. Ce journal était une véritable mine d’or pour les amateurs de métal au Québec et a grandement contribué a me faire découvrir de nouveaux groupes à chaque parution.

La Chronsophère: Samedi 9 mai 2015 – Les légions de Lucifer sont prêtes à l’attaque…
Destruction – Total Desaster – 1984

Voïvod – War and Pain – 1984

voivodUne rumeur circulait dans notre petit cercle d’initiés à l’effet qu’un groupe Québécois venait de sortir un album sur un « gros label ». La rumeur fut fondée lorsqu’un de nos acolytes ayant de la famille au Lac St-Jean arriva à l’école un Lundi matin avec une cassette de cet album. Arrivé chez moi, je mets la dite cassette dans mon baladeur et j’écoute la première pièce au complet. Je n’ai pas aimé ça et je ne comprenais tout simplement pas ce qui se passait, c’était trop bizarre et heavy, vraiment heavy…

La cassette est restée dans le baladeur durant toute la semaine. Le samedi matin j’ai décidé de donner une seconde et dernière chance à cette musique de malades. Le déclic s’est fait en entendant la sonorité de la batterie en ouverture de Warriors of Ice. Lorsque tout s’est enchaîné, j’ai compris que ce n’était pas de la musique de malades mais bel et bien du pur génie et que ce groupe de Jonquières venait de briser toutes les barrières existantes dans le petit monde du métal.

L’album sonnait exactement comme son titre, la guitare était à l’opposé de tout ce qui se faisait, la basse sonnait littéralement comme le souffle d’une explosion, la batterie comme un tank sur sa lancée et la voix de Snake tranchait dans ce chaos apocalyptique tel un guerrier partant à l’assaut de ses ennemis. Voivod a été et demeure encore mon influence majeure et figure dans mon top 3 à vie aux côtés des Beatles et Le Rêve du Diable. Mon fanatisme inconditionnel de ces pionniers du prog metal était tel qu’il m’a valu le surnom de Voïvod tout au long de mon secondaire.

La Chronosphère: Vendredi 8 Mai 2015 – Voïvoooooooood!
Voïvod – Warriors of Ice – 1984

Celtic Frost – Morbid Tales – 1984

celtic-frostJe me souviens des vendredis soirs de ma jeunesse à attendre patiemment l’entrée en ondes de The Metal Files à CHOM FM. Assis devant le système de son du salon, le « tape deck » prêt à enregister, je ne compte plus le nombre de belles et moins belles découvertes que j’ai pu faire grâce à cette émission de radio. Lors d’une de ces émissions, il y avait eu la présentation d’un trio Suisse qui m’avait littéralement abasourdi.

Premièrement le nom de ce groupe est possiblement le nom le plus « cool » jamais donné à un band mais l’ambiance glauque et froide mélangée à des riffs explosifs et puissants m’avait totalement hypnotisé. L’intro était glaciale et infernale en même temps, le son de la guitare était indescriptible, du jamais entendu. Que dire du la voix? Possiblement le meilleur vocal de toute l’histoire du métal extrême: Granuleux et torturé sans bon sens. A partir de ce jour, Morbid Tales a été ma référence, je n’avais jamais entendu quelque chose d’aussi Heavy et je savais que ma recherche de nouveautés s’orienterait vers ce nouveau type de métal.

La Chronosphère: Jeudi 7 Mai 2015 – La glace et le feu
Celtic Frost – Into the Crypts of Rays – 1984

Iron Maiden – Powerslave – 1984

iron-maidenLors de mon entrée au secondaire en 1981 j’ai été frappé par un poster géant dans la vitrine de la radio étudiante. La vue d’un mort vivant à cheveux blancs et longs brandissant une hache ensanglantée ne m’a certes pas rassuré pour entrer dans ce monde de grands. Quelques étudiants du secondaire 5 portaient parfois des chandails de style baseball avec ce même mort vivant. Durant les quelques années qui ont suivi, les couleurs de ce groupe Anglais avaient disparu de l’enceinte de l’école, possiblement dû au fait que le dernier bastion d’amateurs de Hard Rock et Heavy Metal avait disparu de l’environnement scolaire.

C’est à la sortie du 5e album de ce groupe que je me suis souvenu de ce fameux poster qui m’avait un tant soit peu effrayé quelques années auparavant. Powerslave avec sa fresque Égyptienne avait alors capté toute mon attention et le contenu du disque avait été une si grande révélation que dans les semaines qui ont suivi son écoute, je me suis procuré les quatre albums précédents afin de pallier à ce retard flagrant qu’à été ma découverte de Iron Maiden. Steve Harris demeure encore à ce jour un de mes musiciens préférés à vie et même si j’ai boudé Iron Maiden à partir de Somewhere in Time, il n’en demeure pas moins que cette formation a eu une influence majeure sur moi.

La Chronosphère: Mercredi 6 Mai 2015
Iron Maiden – 2 Minutes to Midnight – 1984

Trouble – Trouble – 1984

troubleL’explosion du Métal dans les années 80 m’ont conduit à mené une sorte de quête afin de trouver le Saint Graal. Comme la grande famille du Métal est en quelque sorte ce Saint Graal impossible à atteindre, plusieurs parties de cet artéfact ont été laissés ici et au fil du temps. Alors que la tendance s’orientait vers la vitesse et les thèmes infernaux et maléfiques, une formation Américaine a décidé de ne pas suivre cette voie en offrant une musique plus lourde et plus lente s’inspirant de Black Sabbath et du rock psychédélique des années 70. Les thèmes bibliques couronnaient l’ensemble de Psalm 9, premier album de cette formation qui allait devenir pionnière du Doom Metal. Encore aujourd’hui, Trouble est une grande référence pour ce style de Métal lent et puissant.

La Chronosphère: Mardi 5 mai 2015
Trouble – The Tempter – 1984

Mercyful Fate – Melissa – 1983

mercyful-fateAyant adopté le Heavy Metal comme principale source d’alimentation musicale, ma recherche vers de nouvelles sonorités allait bon train. Une connaissance m’avait fait écouter Ozzy Osbourne « Bark at the Moon » pensant m’emmener dans les recoins les plus obscurs des ténèbres. Bien qu’ayant apprécié certaines pièces de l’album, j’ai dû me rendre à l’évidence que ma réticence envers Ozzy était fondée depuis longtemps. Sa mascarade était fausse et à la limite de la quétainerie.

Quelques jours plus tard, un ami me faisait écouter le premier album d’une formation Danoise avec comme leader un chanteur maquillé et une voix qui devait faire peur à Satan lui-même. Le Roi Diamant avait un registre de plusieurs octaves et pouvait chanter des notes très hautes. Suivant le Satanisme de Anton Lavey, King Diamond reflétait très bien ses paroles dans la musique de Mercyful Fate. L’ambiance obscure de Melissa a ouvert la voie à plusieurs groupes par la suite et a redéfini les règles dans le Heavy Metal.

La Chronosphère: Lundi 4 Mai 2015
Mercyful Fate – Black Funeral – 1983

Twisted Sister – Stay Hungry – 1984

twisted-sisterLe capitalisme est imbriqué dans toutes les couches de la société Nord Américaine et Européenne et la musique n’y fait malheureusement pas exception. Durant la grande révolution Métallique, les grosses compagnies de disques ayant flairé les signes de piastre et les profits à engranger à la pelle ont délibérément créé un style qui allait faire mal pour le véritable Métal. Maquillés comme des filles chromées « bumper à bumper » et vêtus de dentelles et autres frivolités pas très masculines, des garçons se sont prostitués en formant d’innombrables groupes de glam métal dans le but de plaire à une clientèle féminine disait-on à l’époque.

En réponse à cette nouvelle mode, une formation Américaine a exagéré la chose pour parodier cette vague de rockers efféminés. Le leader de cette formation s’est un jour rendu en cour contre le PMRC avec Leslie Gore à sa tête pour défendre la musique Heavy Metal. Dee Snider et sa bande de tordus ont amené le Métal à un autre niveau et se sont tenus debout face aux détracteurs. Musicalement très Rock And Roll et offrant une musique et des textes intelligents, Twisted Sister a réussi à s’infiltrer dans le mainstream avec son hymne punk désormais célèbre et ainsi faire taire les mauvaises langues. Cette formation est un modèle inspirant pour son honnêteté et sa détermination.

La Chonosphère: Dimanche 3 Mai 2015
Twisted Sister – Burn in Hell – 1984

W.A.S.P. – W.A.S.P. – 1984

waspLa mascarade dans le vaste monde du Heavy Metal est à prendre avec un grain de sel, surtout si un groupe en met et beurre épais. La provocation n’est pas née de la dernière pluie et l’aspect théâtral morbide et largement teinté d’horreur non plus. En pleine inquisition métallique, Leslie Gore avait pris panique envers une formation Américaine qui justement avait poussé le théâtral, le péché ( possiblement les 7 en même temps ) et l’attitude rock star à l’extrême.

Le concept général du groupe en question reposait sur le sexe, l’alcool, l’horreur, la provocation pure et le rock and roll. Je dois dire un gros merci à Blackie Lawless et Chris Holmes pour ce premier album éponyme. Parfait au niveau musical et avec une imagerie flamboyante, cet album m’a influencé de par ses mélodies accrocheuses et ses riffs incendiaires ainsi que par la voix unique de Blackie Lawless. Ce dernier m’a appris qu’une bonne mise en scène pouvait être géniale et efficace. Il m’a aussi appris les choses à ne pas faire suite au succès. Surtout rester humble et honnête en tant que musicien et de ne pas tomber dans l’attitude de rock star.

La Chronosphère: Samedi 2 Mai 2015
W.A.S.P. – I Wanna be Somebody – 1984