Candlemass – The Door to Doom – 2019

Candlemass – Epic Doom Metal – Suède
The Door to Doom – 2019
Napalm Records
9/10

Décidément, Candlemass est encore une fois plein de surprise et en sors une de taille de son sac! Après avoir congédié Robert Lowe tout juste avant la sortie de Psalms for the Dead, Leif Edling avait annoncé que c’était le dernier album du groupe. Puis, contre toute attente, Candlemass sort coup sur coup deux mini albums en 2016 et 2018 avec Mats Levén à la voix et en décembre 2018, annonce que le chanteur original de la formation, Johan Längquist était de retour 32 ans après la sortie de Epicus Doomicus Metallicus et qu’un nouvel album verrait le jour au début 2019.

Et bien, le voici ce nouvel album! Intitulé The Door to Doom, ce nouvel opus nous transporte près de 30 ans dans le passé comme si c’était la suite directe du premier album qui avait fait fait couler beaucoup d’encre à l’époque. On y retrouve le Doom épique granuleux et lourd qui avait pris le monde du Métal par surprise en 1986 et on y retrouve Längquist plus en forme que jamais! La production a également puisé ses sources dans les débuts du groupe avec des sonorités un peu moins léchées que sur les derniers albums, on y retrouve une chaleur et une texture sonore plus près de ce que le Doom originel sonnait et ceci apporte un certain charme au tout. Le groupe se paie même une ballade avec des guitares acoustiques qui contraste avec la puissance des pièces que le groupe nous a habitué au fil des albums. En tout huit pièces de pur Candlemass qui perpétuent la tradition Doom qui avait été implantée par le groupe en 1986 et ce nouvel album prouve une fois de plus que Leif Edling et sa bande sont les maîtres incontestés de Doom traditionnel.

The Door to Doom se hissera haut dans les tops de 2019 et est déjà un classique du genre. A écouter sans réserve avec un maximum de volume!

Composition: 9
Exécution: 9
Ambiance: 9
Production: 8,5
Appréciation Genérale : 9,5

Ewigheim – Irrlichter – 2019

Ewigheim – Gothic Metal – Allemagne
Irrlichter – 2019
Massacre Records
8,9/10

J’avais découvert Ewigheim en 2016 avec le sixième album, Schlaflieder. Étant un grand fan de The Vision Bleak, j’avais beaucoup d’attentes car justement, Ewigheim comporte dans sa formation le duo derrière The Vision Bleak. L’album m’avait beaucoup déplu, le trouvant trop mou et trop mélancolique et je dois dire que je n’étais pas certain de réitérer l’expérience avec ce nouvel album.

Et bien je dois dire que Ewigheim est revenu sur la bonne voie avec Irrlichter qui comprends dix pièces de pur Gothic Metal dans la veine de The Vision Bleak avec des relents à la Sisters of Mercy période Floodland avec des sonorités rappelant Type O Negative par moments. Donc un album un peu plus musclé que son prédécesseur avec des des riffs mordants arrosés de cette tristesse qui fait du Gothique une musique froide et mélancolique. Le piano est à l’honneur sur cet album apportant des éléments un peu plus classique aux compositions du groupe qui utilise l’allemand comme langue pour le chant. Cet aspect donne l’impression de déjà entendu, dans Rammstein ou Die Apokalyptischen Reiter pour ne nommer que ceux-là.

J’ai bien aimé cet album dans son ensemble, la production est au rendez-vous et le niveau de composition est à l’image de ce que le duo nous habitue avec The Vision Bleak, Empyrium ou Sun of the Sleepless. Une belle réussite pour les amateurs de musique Gothique de la vieille école.

Composition: 9
Exécution: 9
Ambiance: 9
Production: 9
Appréciation Genérale : 8,5

Die Klute – Planet Fear – 2019

Die Klute – EBM/Industrial Metal – International
Planet Fear – 2019
Cleopatra Records
7,3/10

Die Klute est un tout nouveau projet Industriel Métal dans lequel on retrouve Dino Cazares de Fear Factory, Jurgen Engler de Die Krupps et Claus Larsen de Leather Strip. Ce projet est totalement axé sur les claviers et le martèlement typique associé à la musique industrielle, donc une musique très mécanique et saccadée.

Dès les premières mesures de l’album, nous savons à quoi nous aurons affaire, le son de die Krupps est très présent et c’est un peu malheureux dans un sens car Die Klute est une copiè/collé de Die Krupps en moins percutant et moins original. La présence de Dino Cazares se perd complètement dans l’océan de claviers minimalistes ce qui enlève un intérêt total pour un Métalleux recherchant avant tout les sonorités à la Fear Factory. Bien que comportant de très bonnes idées, celles-ci ont été surexploitées par le passé et Planet Fear sonne le réchauffé sur la majeure partie de l’album.

Ce premier album comporte toutefois de bonnes pièces mais ce n,est pas suffisant pour crier au chef d’oeuvre. Planet Fear ne se hissera pas au sommet avec les pionniers du genre mais demeure tout de même écoutable du début à la fin.

Composition: 7,5
Exécution: 7
Ambiance: 7
Production: 8
Appréciation Genérale : 7