Darkthrone – Hate Them – 2003

L’Évolution Métallique selon Sinistros #835
Darkthrone – Hate Them – 2003
Norvège

Darkthrone. Rendus à presque la mi-2000, ce nom n’értait plus à faire ni à présenter. Plusieurs reprocheront au duo de ne pas du tout évoluer et ils ont raison. Le but ultime de Darkthrone n’a jamais été d’évoluer musicalement mais de perpétuer la flamme du Black Metal et de faire ce que Fenriz et Norcturno Culto aiment faire. Pas de compromis et surtout pas de tentative d’aller vers la facilité commerciale. Hate Them nous montre un Darkthrone comme sur tous ses autres albums, en pleine forme et inspiré à sa façon, nous répétant la même formule puissante et sombre, signe que le groupe ne s’épuise aucunement. Que demander de plus de la part d’un des pionniers du Black Metal?

Moonsorrow – Kivenkantaja – 2003

L’Évolution Métallique selon Sinistros #834
Moonsorrow – Kivenkantaja – 2003
Finlande

Après avoir sorti deux albums en l’espace de quelques mois en 2001, la formation Finlandaise Moonsorrow avait récidivé avec son troisième album et ce qui devait être au départ un projet connexe de Henri Sorvali de Finntroll et de son cousin Ville Sorvali s’est rapidement transformé en un projet beaucoup plus sérieux qui prendrait de l’ampleur au fil des sorties d’albums. Moonsorrow misait sur la qualité des compositions et ne s’aventurait pas souvent dans la vitesse excessive, préférant de loin les longs hymnes guerriers à saveur plus progressive tout en gardant son petit côté sombre qui cdrait fort bien avec le Black Metal. Contrairement à Finntroll qui optait pour une musique festive et plus en jouée, Moonsorrow misait plus sur la tristesse et la mélancolie pour parfaire ses pièces dignes de génies de la musique. Kivenkantaja était un autre exemple de perfection musicale dans laquelle les membres du groupe ne craignaient pas d’explorer diverses avenues tout en gardant le cap vers le passé glorieux des ancêtres. Un chef d’œuvre monumental pour le métal hors normes qu’il nous faut écouter sans attendre!

Cradle of Filth – Damnation and a Day – 2003

L’Évolution Métallique selon Sinistros #833
Cradle of Filth – Damnation and a Day – 2003
Angleterre

Avec Damnation and a Day, Cradle of Filth embrassait pleinement sa sonorité plus Gothique en délaissant complètement le Black Metal qui avait fait sa renommée. C’est aussi à partir de cet album que certains fans ont commencé à critiquer la troupe de Dani Filth en trouvant que ce dernier se ramollissait et commençait à manquer d’inspiration. Pourtant, Damnation and a Day renferme de superbes pièces dignes de mention et des arrangements symphoniques à couper le souffle apportant ainsi une touche horrifique aux compositions du groupe. Le changement était une fois de plus la bête noire des détracteurs mais ce qu’il faut retenir c’est que ce changement est allé chercher plus de fans dans la grande sphère métallique et a permis à démystifier le métal extrême et le présenter à plus d’adeptes. Damnation and a Day est une réussite sur toute la ligne et un des albums les plus influents de la discographie du groupe. N’en déplaise aux « trve kvlt », Cradle of Filth évoluait et c’était possiblement mieux comme ça. À écouter sans réserve!

Candlemass – Sweet Evil Sun – 2022

Candlemass – Epic Doom Metal – Suède
Sweet Evil Sun – 2022
Napalm Records
9,4/10

Il y a belle lurette que la formation Suédoise Candlemass n’a plus besoin de présentations. La troupe de Leif Edling roule sa bosse depuis 1982 et il y a fort longtemps que la formation est considérée comme étant pionnière d’un genre à part entière. En 2019, le retour de Johan Langquist comme chanteur permanent de Candlemass avait bouclé dans un certain sens la boucle et cette année, la suite de The Door to Doom nous est offerte en grande pompe.

Sweet Evil Sun poursuit la tradition d’excellence de Candlemass avec dix nouvelles pièces plus épiques les unes que les autres perpétuant ainsi la flamme Doom brillamment entamée en 1986 avec le majestueux Epicus Doomicus Metallicus. Leif Edling est un maître du riff et ses compatriotes ne tarissent pas d’éloges en ce sens pour le bonhomme tellement il est important pour le groupe et la communauté Métallique tout entière. Une fois de plus Edling surprends avec ses riffs incroyablement simples mais tellement efficaces et inspirés sur toutes les pièces de l’album signant ici un autre chef d’œuvre pour la formation. Pour citer Mappe Björkman : « Si vous n’aimez pas cet album, vous n’aimez pas Candlemass » ce qui est totalement véridique. Sweet Evil Sun c’est du Candlemass épique et pur à 100%, du pur Doom Metal dans toute sa gloire et splendeur.

Je n’ai jamais été déçu par un album de Candlemass peu importe qui en était le chanteur et peu importe l’époque. Sweet Evil Sun ne déçoit aucunement, au contraire! Un album épqiue et solide qui se retrouvera haut dans les tops 2022!

Composition : 9,5
Exécution : 9,5
Arrangements : 9
Production : 9,5
Appréciation : 9,5

Voïvod – Voïvod – 2003

L’Évolution Métallique selon Sinistros #832
Voïvod – Voïvod – 2003
Canada

2003 a particulièrement été une année importante pour Voïvod. Cette année marque le retour de Snake à la voix sur un enregistrement et l’arrivée de Jason Newsted à la basse. C’était un retour en règle pour le groupe et musicalement parlant, c’était la suite logique de The Outer Limits, dernier album avec Snake. Plusieurs ont boudé cet album éponyme le qualifiant de trop mou et trop Alternatif. Pourtant, cet album regorge d’excellents riffs et de superbes idées signées Piggy et malgré les dires de ses détracteurs, ce dixième album est un exemple parfait de ce que Voïvod était capable de livrer sans suivre les standards. Ce sera le dernier album auquel Piggy prendra part en studio avec tous les membres du groupe avant que ce dernier ne succomber à un cancer en 2005.

Ruby the Hatchet – Fear is a Cruel Master – 2022

Ruby The Hatchet – Psychedelic Rock – États-Unis
Fear is a Cruel Master – 2022
Magnetic Eye Records
9/10

Il faut être complètement déconnecté pour affirmer que le Rock est mort. D’autant plus qu’affirmer que le Psychedelic Rock teinté de Stoner est un genre en voie de disparition relève de l’hérésie pure et simple qui mérite un châtiment digne de la grande inquisition. La formation Américaine Ruby the Hatchet nous prouve que le genre est toujours bien vivant avec son quatrième album, Fear is a Cruel Master paru il y a quelques semaines.

J’ai fait la découverte du groupe avec l’album précédent en 2017, album qui m’avait jeté en bas de ma chaise et m’avait mis en tête de découvreur le reste de la discographie. Cinq longues années plus tard, voici enfin arrivé ce nouvel album qui ne laissera pas de marbre l’amateur de vieilles sonorités issues des années 70. Encore une fois Ruby the Hatchet puise à la source ses riffs pour nous concocter des compositions dignes des plus grands de la glorieuse époque dans laquelle le psychédélique et les guitares grinçantes prédominaient. On revisite les Deep Purple et Thin Lizzy tout en s’appropriant des éléments qui semblaient révolus mais qui ont toujours leur place dans la grande scène de musique musclée. La production est très fluide et claire rendant justice aux pièces et su style musical proposé par le groupe qui n’a rien à prouver point de vue exécution.

Fear is a Cruel Master nous fait revivre une époque lointaine et donne une leçon de vrai Rock puissant. Leçon qui devrait être apprise par les jeunes et moins jeunes avide de musiques jetables sans saveur. Un album qui se placera dans mes tops de 2022!

Composition : 9
Exécution : 9
Arrangements : 9
Production : 9
Appréciation : 9

Hate – Awakening of the Liar – 2003

L’Évolution Métallique selon Sinistros #831
Hate – Awakening of the Liar – 2003
Pologne

Après un troisième album plus que décevant, Hate était revenu en force avec Awakening of the Liar. C’est à partir de cet album que nous avons pris connaissance que le projet Hate était en fait l’œuvre d’un seul et unique membre avec des musiciens interchangeables. Adam Buszko a toujours été le seul maître à bord à l’instar de son compatriote Piotr Pawel Wiwczarek de Vader. Hate était donc de retour avec des riffs mémorables et une incroyable puissance de frappe pour offrir à sesfans des compositions de pur Death Metal rapide et sauvage. Certains me diront que Hate est un groupe de Death Metal gras parmi tant d’autres et je leur donnerai raison. Cependant, c’est avec des formations comme Hate que l’on forge un genre qui se développera de manière spectaculaire et ce sont des groupes comme Hate qui dictent la façon dont les choses doivent être faites. Et dans le cas de Awakening the Liar, c’était plutôt réussi. Un excellent album bine gras et pas gentil qu’il faut écouter pour l’apprécier à sa juste valeur.

Septic Flesh – Sumerian Daemons – 2003

L’Évolution Métallique selon Sinistros #830
Septic Flesh – Sumerian Daemons – 2003
Grèce

Sumerian Daemons fut le dernier album de Septic Flesh avant sa séparation en 2003. Des raisons personnelles avaient forcé le groupe à mettre fin à ses activités laissant les fans avec un dernier album plus spectaculaire que jamais, éclipsant magistralement tout ce qui avait été fait auparavant. Les frères Antoniou et Sotiris Vayenas avaient mis les bouchées doubles pour sortir un album majestueux en guise de chant du cygne mais dans les faits, les membres du groupe ne se doutaient pas que Sumerian Daemon ouvrira la voie à un nouveau Septicflesh qui se réunira à nouveau en 2007 avec son nom en une seule et unique partie. La voie tracée par Sumerian Daemons donnera au groupe un second souffle qui le mettra sur la grande carte mondiale des meilleurs groupes de Métal Symphonique Extrême. Sumerian Daemons n’était pas une fin mais une ouverture pour un nouveau départ éclatant et puissant.

Ministry – Animositisomina – 2003

L’Évolution Métallique selon Sinistros #829
Ministry – Animositisomina – 2003
États-Unis

Avec son huitième album, Al Jourgensen poursuivait ce qu’il avait initié avec The Land of Rape and Honey en mélangeant habilement des éléments très Industriels avec des sonorités tirées du vaste univers métallique. Animositismina sera l’album le plus sous-estimé de la discographie du projet malgré un retour vers un son plus abrasif rappellent The Min dis a Terrible Thing to Taste. Cet album marquera également la dernière collaboration de Paul Barker avec Jourgensen et la fin du Ministry dit traditionnel avant qu’oncle Al ne décide de s’en prendre directement et ouvertement au gouvernement Américain avec une trilogie digne de ce nom. Animositisomina demeure un excellent album de Ministry qui prouvait une fois de plus que Al Jourgensen était le grand maître du Métal Industriel. Un atout dans une liste de lecture et dans sa collection d’albums en format physique.

Marduk – World Funeral – 2003

L’Évolution Métallique selon Sinistros #828
Marduk – World Funeral – 2003
Suède

Le monde du Black Metal n,aurait pas été le même sans l’apport de la formation Suédoise Marduk. Le groupe poursuivait sa suprématie avec son huitième album, World Funeral, avec toute la fougue de ses débuts et une production sans failles comparativement à certains groupes de Black Metal plus cru du début des années 2000. La musique de Marduk n,avait certes pas vraiment évolué au fil des albums mais demeurait constante sans baisser d’intensité. Le groupe avait trouvé sa recette depuis longtemps et comptait la garder encore pour de nombreuses années. Certains diront de World Funeral que ce n’est pas le meilleur de la discographie mais cet album demeurait fidèle à la mission du groupe : Faire un Black Metal puissant et de qualité sans se soucier de quoique ce soit. Un excellent album de pur Black Metal abrasif que l’On se doit de considérer dans notre liste d’écoute ou de découverte.

Strapping Young Lad – Strapping Young Lad – 2003

L’Évolution Métallique selon Sinistros #827
Strapping Young Lad – Strapping Young Lad – 2003
Canada

Devin Townsend menait une carrière multiple avec ses projets solos et Strapping Young Lad. Il va sans dire que le bonhomme était prolifique mais il était surtout un génie musical sans pareil. Devin Townsend est un auteur compositeur d’une autre trempe qui n,a pas peur de l’innovation au risque de déplaire à ses fans, chose qui n’est jamais arrivée. Avec le troisième album éponyme de Strapping Young Lad, Townsend, Jed Simon, Byron Stroud et Gene Hoglan avaient tout mis en œuvre pour sortir un autre album mémorable et la mission fut réussie. La folie musicale du quatuor était rendue à un autre niveau et le groupe se plaçait maintenant parmi les formations métal Canadiennes les plus intéressantes de l’époque. Le parfait mélange de Death Metal, de Thrash Metal et de musique plus mécanique à saveur Industrielle faisait de SYL un roupe à part et par le fait mettait une fois de plus Devin Townsend en avant plan des compositeurs les plus fous de sa génération. Une autre excellente offrande qui n’est pas passée inaperçue et un tremplin pour ce qui s’en venait.

Municipal Waste – Waste ‘Em All – 2003

L’Évolution Métallique selon Sinistros #826
Municipal Waste – Waste ‘Em All – 2003
États-Unis

Le tournant des années 2000 a apporté un regain de vitalité pour le Thrash Metal et le Crossover, deux genres issus des années 80 aux premiers jours du Métal extrême. La formation Américaine Municipal Waste est l,une de ces formations qui ont remis le mélange Thrash Metal/Crossover sur la grande carte métallique tant Américaine que mondiale. Son premier album sorti vingts après les premiers soubresauts du Speed et du Thrash Metal arrivait à point avec une toute nouvelle fraîcheur malgré les sonorités de la vieille école empruntés aux D.R.I et Nuclear Assault de l’époque. Notons un clin d’œil flagrant à Kill ‘Em All de Metallica avec le titre de l’album en guise d’hommage pour les racines du genre. Municipal Waste deviendra rapidement un chef de file de la nouvelle vague Thrash/Crossover perpétuant ainsi le modèle des albums courts et des pièces de moins de deux minutes. Un excellent premier album rempli d’espoir pour les années qui suivront!

Dragonforce – Valley of the Damned – 2003

L’Évolution Métallique selon Sinistros #825
Dragonforce – Valley of the Damned – 2003
Angleterre

Ceux qui me reprochent de moins parler du Power Metal dans cette grande évolution métallique ont de quoi se réjouir ce matin. Comment passer à côté de Dragonforce et de son premier album? Dire que quelques années plus tôt, certains membres du groupe jouaient dans une obscure formation de pur Black Metal malsain appelée Demoniac! Demoniac s’est transformé en Dragonheart puis en Dragonforce avec une toute nouvelle orientation musicale. Valley of the Damned comporte tout ce que le Power Metal se doit de comporter : La rapidité des pièces, les solos de guitares et de claviers lancés en artifices et utilisés à outrance, la voix mielleuse du chanteur et les refrains à tête fromagée si chers à ce style musical métallique. Bon, le Power Metal, on aime ou on n’aime pas mais dans les deux cas, on ne peut aucunement rester indifférent à l’apport de Dragonforce sur la scène mondiale car avec le groupe, ce Power Metal s’est grandement développé dans les années 2000 et a fait exploser le genre à travers la planète. C’est bien évident que Dragonforce c’est probablement très quétaine et très bonbon mais que voulez-vous, ça en prend pour tous les goûts et la troupe de Herman Li a réussi l’exploit de se tailler une place tout en haut de la popularité métallique et a contribué à faire évoluer un genre pour le plaisir de ses fans!

The Antichrist Imperium – Volume III – Satan in His Original Glory – 2022

The Antichrist Imperium – Progressive Black / Death Metal – Angleterre
Volume III – Satan in His Original Glory – 2022
Apocalyptic Witchcraft Recordings
9.3/10

Le monde du Balck Metal a grandement évolué depuis ses premiers pas vers le milieu des années 80. De nos jours, nous assistons à ses mutations et un raffinement du genre qui n’était pas dans les plans initiaux. L’Angleterre est actuellement le berceau d’une nouvelle vague de métal extrême noirci et ultra technique et certains musiciens gravitent autour de cette nouvelle sphère musicale. C’est le cas notamment de David Gray et de Samuel Loynes qui sont tout deux fort actifs sur la grande scène Anglaise avec les formations Akercocke, Voices, Anaal Nathrakh et The Antichrist Imperium. Ce dernier a sorti plus tôt cet automne son troisième album et croyez-moi, le groupe ne fait pas dans la dentelle mais réussi à incorporer des éléments subtils dans une brutalité musicale sans pareil.

Bien évidemment, The Antichrist Imperium nage dans le thème du Satanisme pour et dur et Volume III – Satan in His Original Glory réitère le discours du groupe depuis ses tout débuts en 2010. Musicalement parlant, le groupe n’e sera pas pour l’amateur de Métal plus traditionnel, la musique de The Antichrist Imperium est éclatée, technique et très diversifiée. On n’hésite aucunement à mélanger les growls et les voix plus douces, les guitares abrasives et les cordes sans distorsion, les claviers atmosphériques et différentes façons d’amener les sonorités entre elles. Les compositions du groupe peuvent paraître un peu déroutantes pour un néophyte mais si on aime le moindrement sa musique un peu plus intelligente que la moyenne, on risque d’en prendre pour son rhume. Le mot d’ordre ici est la polyvalence des textures musicales à l’image de plusieurs groupes Progressifs Extrêmes, donc pas de riffs standards ni de structures banales ou déjà entendues. Le niveau de production est excellent tout comme le niveau des musiciens, c,est droit, riche en sonorités et c’est tout simplement brutal, un vrai coup de pelle dans la face.

The Antichrist Imperium signe ici son meilleur album de sa courte discographie, c’est une superbe évolution qui mérite amplement qu’on s’arrête durant les 52 minutes proposées afin d’en savourer chaque parcelle. Un album qui sera très haut dans mon top 2022!

Composition : 9.5
Exécution : 9.5
Arrangements : 9
Production : 9
Appréciation : 9.5

The Lord Weird Slough Feg – Traveller – 2003

L’Évolution Métallique selon Sinistros #824
The Lord Weird Slough Feg – Traveller – 2003
États-Unis

Avec son quatrième album, The Lord Weird Slough Feg délaissait on thème Celtique pour s’embarquer dans un album concept aux allures futuristes basées sur le jeu Traveller. Le cerveau derrière le groupe nous en mettait plein les oreilles avec des riffs glorieux et épiques bien ancrées sur une rythmique des plus solides, le tout formant des compositions de pur Heavy Metal digne des grands noms du genre. Bien sûr que The Lord Weird Slough Feg n’a jamais été et ne sera probablement jamais un groupe hyper connu mais c’est un détail sans importance car depuis le début de cette évolution métallique que je répète que ce sont les groupes plus méconnus qui ont forgé le Métal et pavé la voie à ceux qui sont devenus plus gros. La troupe de Scalzi a beaucoup apporté tant au Heavy Metal qu’au Prog Metal ou encore le Folk Metal. Il est intéressant de mentionner que durant cette période, Mike Scalzi et son compatriote John Cobett faisaient tous deux partie de Hammers of Misfortune. Les deux comparses finiront par se séparer et poursuivre leur carrière avec chacun son groupe respectif.

Old Man’s Child – In Defiance of Existence – 2003

L’Évolution Métallique selon Sinistros #823
Old Man’s Child – In Defiance of Existence – 2003
Norvège

De la soixantaine d’albums sortis pour l’année 1980, c’étaient plus de 3200 albums qui étaient sortis en 2003. Cette année 2003 fut marquée au fer rouge comme étant une excellente année de grands crus et en janvier, le bal avait été parti avec l’incontournable In Defiance of Existence de Old Man’s Child. Même si Galder avait joint Dimmu Borgir quelques années auparavant, son projet Old Man’s Child était toujours tout aussi vivant et plus en forme que jamais. Galder avait fait appel à Nicholas Barker pour la batterie de l’album donnant ainsi une force de frappe exceptionnelle aux compositions. Le côté symphonique avait été mis encore plus en avant plan et les riffs de Galder étaient encore plus mémorables et incisifs que par le passé faisant de cet album fort possiblement le summum de la carrière de Old Man’s Child. Une autre réussite musicale dans le monde du Black Metal et un album digne de ce nom. À écouter bien évidement avec un volume lus élevé pour en savourer chaque note et constater la toute puissance que Old Man’s Child pouvait relâcher!

Paganizer – Dead Unburied – 2002

L’Évolution Métallique selon Sinistros #822
Paganizer – Dead Unburied – 2002
Suède

Même si la formation Suédoise Paganizer n’est pas des plus connues dans le vaste monde du métal extrême, il faut tout de même souligner son apport important au son Death Metal Suédois, notamment grâce à l’utilisation de la fameuse pédale Boss HM-2. Certes, on pourrait qualifier Paganizer de groupe de seconde zone mais dans lesfaiys, c,est plustôt un groupe de la seconde vague du Death Metal en Suède. Après avoir sorit un premier album plus qu’ordinaire, la formation s’était remise d’aplomb avex son deuxième album et grâce à Dead Unburied, son troisième album, le groupe a pu se tailler une belle place dans l’univers Métallique Suédois. Depuis, la formation gravite autour de Rogga Johansoon, seul véritable maître à bord et personnage qui fait également partie d’innombrables groupes ou projets. Pas connu? Non mais assez influent pour avoir propagé la flamme du gros Death Metal gras et incisif!

Bloodbath – Resurrection Through Carnage – 2002

L’Évolution Métallique selon Sinistros #821
Bloodbath – Resurrection Through Carnage – 2002
Suède

Après un mini album explosif sorti deux ans plus tôt, le supergroupe Bloodbath avait offert un premier album complet qui avait pris le monde du Death Metal par surprise avec ses riffs granuleux et la voix d’outre-tombe de Mikael Akerfeldt. On parle de supergroupe dans le cas de Bloodbath car le groupe avait été formé par des membres de Katatonia en guise de projet connexe de pure tuerie musicale. Outre Akerfledt à la voix, Dan Swano, Anders Nystrom et Jonas Renkse formaient le cœur même de Bloodbath et ce premier album suivait exactement la direction que ses membres s’étaient fixés dès le mimi album. Ce sera le dernier enregistrement de Akerfeldt avec la formation avant son retour en 2008 pour un autre mini album et un album complet. Bloodbath fait partie de ces influenceurs du Death Metal qui ont été plus qu’importants pour le développement du genre en Scandinavie et partout sur la planète.

Amon Amarth – Versus the World – 2002

L’Évolution Métallique selon Sinistros #820
Amon Amarth – Versus the World – 2022
Suède

Versus the World est souvent considéré comme étant la pierre angulaire du Death Metal mélodique et fort possiblement le meilleur album de Amon Amarth, point. Le groupe Suédois a toujours eu ses défenseurs et ses détracteurs, on aime ou on n’aime pas. Quoiqu’il en soit, il est indéniable que Amon Amarth est un des pionniers du Death Metal plus mélodique et il est reconnu pour avait popularisé le terme Viking Metal même si dans les faits, il est très loin de cette étiquette épique et glorieuse. Il est vrai que la musique de Amon Amarth peut sembler générique et répétitive au fil des albums mais il ne serait pas le premier ni le dernier groupe à recevoir cette affirmation. Est-ce bien composé? Oui! Est-ce bien produit? Oui! Est-ce bien exécuté? Bien évidemment! Est-ce que le groupe a exercé une influence sur le monde métallique mondial? Sans aucun doute. Versus the World était la suite logique des précédents albums, le groupe livrait toujours la marchandise et aidait la scène métal à se développer, point final. Réécoutons attentivement cet album pour en savourer chaque note, aussi fraîches soient elles et tentons de l’apprécier à sa juste valeur!

Opeth – Délivrance – 2002

Rock Down 13 ©
L’Évolution Métallique selon Sinistros #819
Opeth – Délivrance – 2002
Suède

Deliverance, sixième album studio de Opeth, était en tout point la suite logique de son prédécesseur Blackwater Park. L’évolution du groupe grandissait et les sonorités devenaient de plus en plus progressives tout en gardant la source même du Death Metal qui avait fait de Opeth sa renommée. Sur Deliverance, le groupe avait opté pour moins de pièces mais avait augmenté leur durée qui totalisait près de soixante-deux minutes pour seulement six pièces. Avec Deliverance, on sentait que Opeth commençait tranquillement à changer et à incorporer des éléments plus Hard Rock par moments, Michael Akerfeldt n’avait jamais caché son amour et ses influences issues des années soixante-dix et ces influences commençaient à transparaître au travers les pièces de cet album. C’est aussi à partir de cet album que Opeth a été reconnu mondialement en tant que tête d’affiche. La suite allait en laisser plusieurs perplexes mais n’en serait pas moins spectaculaire!

Malevolent Creation – The Will to Kill – 2002

L’Évolution Métallique selon Sinistros #818
Malevolent Creation – The Will to Kill – 2002
États-Unis

Dès ses premiers instants, nous savions que Malevolent Creation ne ferait pas dans la dentelle. Pour mieux servir la cause du Death Metal extrême, le groupe avait quitté Buffalo pour la Floride pour devenir un des pionniers du Death Metal Américain avec ses confrères de Cannibal Corpse et Morbid Angel. Huit albums plus tard, Malevolent Creation nous proposait toujours un Death Metal de qualité, brutal à souhait et toujours tout aussi influent. Certains diront du groupe qu’il ne se réinventait pas d’album en album, c’est vrai. Mais, quand tu es un pionnier et que tu livres toujours la marchandise, est-ce que se réinventer devient nécessaire? Aucunement! Le groupe est toujours demeuré intègre et fidèle à lui-même faisant de The Will to Kill un autre album mémorable de la discographie du groupe. Et le plus beau dans tout ça? C’est que Malevolent Creation continuera à livrer la marchandise jusqu’à nos jours sans broncher ni changer de cap en nous offrant toujours la même qualité musicale qu’à ses débuts. Un album incroyable que l’on doit impérativement écouter si on est un fan de Death Metal qui frappe fort!

Nachtmystium – Reign of the Malicious – 2002

L’Évolution Métallique selon Sinistros #817
Nachtmystium – Reign of the Malicious – 2002
États-Unis

Nachtmystium c’est le projet de Blake Judd, personnage qui se fera surtout connaître pour ses déboires avec la justice et sa consommation de drogues dures. Derrière ce personnage paumé se cache toutefois un génie musical sans pareil qui avait tout le talent pour aller loin dans le vaste monde métallique. Son premier album cachait des trésors de riffs et de structures musicales incroyables sous une production lamentable et une rythmique chancelante qui accélérait et décélérait au gré des notes tout au long de l’album. Le pourquoi je parle de cet album est fort simple : Reign of the Malicious est un avant-goût de ce que Blake Judd est capable de livrer, ce dernier corrigera le tir avec les parutions suivantes pour avoir une meilleure production et surtout une rythmique droite. Cet album n’est pas une horreur, loin de là mais il aurait gagné plus de points avec une production plus solide que celle proposée à l’image des groupes de Black Metal lo-fi de l’époque.

Asesino – Corridos de Muerte – 2002

L’Évolution Métallique selon Sinistros #816
Asesino – Corridos de Muerte – 2002
États-Unis

Le terme « supergroupe » est utilisé lorsque plusieurs musiciens relativement très connus unissent leurs forces pour créer une nouvelle entité, généralement en projet connexe de leurs projets respectifs. Le trio Asesino est un de ces « supergroupes » qui a vu le jour en 2001 et comportant Dino Casares et Raymond Herrera de Fear Factory et Tony Campos de Static X et qui jouera plus tard avec entre autres Fear Factory, Ministry et Prong. Le premier album du trio Californien en avait pris plusieurs par surprise avec ses riffs incisifs, ses coutres pièces concises et sa rythmique explosive. Outre le mélange brutal de Death Metal et de Grindcore qui se dégageait de la musique du groupe, c’est son humour noir caustique qui retenait le plus l’attention. On pourrait qualifier Asesino de S.O.D. des années 2000 dû au ton acerbe des pièces et des paroles extrêmement acide. Corridos de Muerte est un album méconnu qui mérite une plus ample reconnaissance tant son influence a été considérable pour la suite des choses. À écouter et à prendre avec un grain de sel, le trio ne se prend pas au sérieux, au contraire!

Immolation – Unholy Cult – 2002

L’Évolution Métallique selon Sinistros #815
Immolation – Unholy Cult – 2002
États-Unis

Immolation fait partie des pionniers du Death Metal à l’échelle mondiale et son évolution musicale s’est effectuée rapidement et de manière spectaculaire. Chaque sortie était plus extrême et technique que la précédente et rendu à son cinquième album, le groupe avait ateint une maturité hors du commun. Le groupe New-Yorkais n,a jamais joué un Death Metal typique et standard, sur Unholy Cult on réitérait cette facette en augmentant la technicité et les structures complexes pour former un tout à la fois chaotique et très bien agencé. On pourrait qualifier Immolation comme étant du Death Metal un peu bizarre mais c,est tout là la beauté de la chose, le groupe a toujours exploré de nouvelles avenues sonores et n’a jamais hésité à composer des pièces complètement disjonctées avec des riffs inaccessibles aux oreilles du commun des mortels. Un excellent album qui a changé la face du Death Metal à sa façon!

Behemoth – Zos Kia Cultus (Here And Beyond) – 2002

L’Évolution Métallique selon Sinistros #814
Behemoth – Zos Kia Cultus (Here And Beyond) – 2002
Pologne

Le sixième album de Behemoth est probablement celui de toute la discographie qui aura fait couler le plus d’encre et fait parler de lui en bien tant qu’en mal. Du Black Metal des débuts ne subsistait que quelques parcelles noircies, la troupe de Nergal avait opté définitivement pour un Death Metal brutal et savamment bien concocté laissant les fans de la première heure pantois et déroutés. Zos Kia Cultus (Here And Beyond) fut le passage vers le « nouveau » Behemoth et ouvrira la porte à Demigod et les albums suivants qui laisseront une marque indélébile tant dans la carrière du groupe que dans toute la grande sphère du Métal extrême. Nous avions déjà eu vent de quelques incursions plus symphoniques sur de précédentes parutions du groupe mais cette fois-ci, Nergal en mettait beaucoup plus que par le passé en jonglant avec des sonorités et des styles forts différents de ce qu’il nous avait offert par le passé. Cet album est tout simplement un chef d’œuvre métallique dans lequel la brutalité et la finesse musicale se côtoient de façon magistrale. Un must pour les fans de musique complexe et bien structurée.

Satyricon – Volcano – 2002

L’Évolution Métallique selon Sinistros #813
Satyricon – Volcano – 2002
Norvège

À mon signal, déchainez l’enfer. C’est avec cette phrase que s’ouvre Volcano, cinquième album de Satyricon. Certains reprochaient au groupe de s’éloigner du Black Metal depuis un moment et plusieurs critiques négatives se faisaient entendre à propos du groupe. La raison? Eh bien oui, vous avez deviné, le changement! Satyricon ne stagnait pas dans la même formule d’album en album et tentait de se réinventer à chaque fois, optant pour des styles et sonorités différentes à chaque fois, ce que le groupe à magistralement réussi. Volcano était plus cru que son prédécesseur et avait une petit côté plus « Rock and Roll » mais la noirceur et les riffs incisifs étaient toujours au rendez-vous et même si cet album n’est peut-être pas le meilleur de la discographie du groupe, il n’en demeure pas moins intéressant et captivant pour autant. Satyricon jouait la carte de la finesse et de la complexité avec des éléments contrastants plus minimalistes donnant ainsi un superbe mélange de musique originale et incroyablement bien ficelée. Qu’on se le dise : Volcano était toute une réussite métallique et un classique intemporel qui aidait Satyricon à exercer son influence sur le vaste monde métallique.

Grave – Back From the Grave – 2002

L’Évolution Métallique selon Sinistros #812
Grave – Back From the Grave – 2002
Suède

Quant on connait un tant soit peu le Métal extrême et qu’on a réussi à creuser un peu plus profond dans nos recherches sonores, on connait forcément la sonorité caractéristique du fameux Death Metal Suédois. Armés d’un ampli, une guitare et la célèbre Boss HM-2, Grave, tout comme cette génération de groupes Suédois, ne faisait pas dans la dentelle avec ses riffs gras et Back From the Dead était un parfait exemple de graisse musicale à la sauce Suédoise. Bien que le groupe n’ait jamais changé de cap et ait toujours conservé la même formule, est-il nécessaire de focusser sur cet aspect? Non car Grave a toujours livré la marchandise en demeurant bien assis confortablement dans ce qu’il faisait le mieux : Un Death Metal entrainant et pas gentil mais surtout rassembleur. Donc, pourquoi changer une formule gagnante? Écoutons ce Back From the Grave et nous aurons toutes les réponses à ces questions. Grimpez le volume et laisser vous emporter par la vague qui déferle!

Cathedral – The VIIth Coming – 2002

L’Évolution Métallique selon Sinistros #811
Cathedral – The VIIth Coming – 2002
Angleterre

Qu’on le veuille ou non, le Doom est un sous genre métallique tout aussi extrême que le Death Métal ou le Death Metal. Au lieu de la vitesse excessive et de la brutalité pure et dure, la lenteur et la finesse est à l’honneur et je ne le répèterai possiblement jamais assez, le Doom est véritablement un sous genre de musique extrême à sa manière. Cathedral a été l’un des piliers du Doom Metal pur et dur et Lee Dorian s’est fait un devoir de perpétuer le genre non seulement avec son propre groupe mais en créant Rise Above Records, un label majoritairement dédié à la musique lente au relents des années 70. La carrière de Cathedral a été longue et prolifique et continuait sur sa lancée de haute qualité musicale avec son septième album en 2002. Bien que le groupe n’ait jamais bifurqué de sa trajectoire initiale, il nous a toujours donné des albums mémorables et originaux avec des pièces brillamment bien construites sous les riffs riffs incroyables de Gaz Jennings. The VIIth coming est un autre chef d’œuvre du groupe Anglais et comme pour tous les albums précédents, il laissera sa marque tant dans la carrière de Cathedral que dans le monde métallique entier. À écouter immédiatement si on veut découvrir ou redécouvrir une musique bien faite et intemporelle.

Valborg – Der Alte – 2022

Valborg – Progressive Doom / Death Metal – Allemagne
Der Alte – 2022
Prophecy Productions
8.8/10

Fondé en 2002, Valborg est l’une de ces formations peu connues qui méritent toute notre attention, si on est un tant soit peu désireux de découvrir un Métal différent et une musique abrasive et plutôt minimaliste. J’ai connu la formation Allemande en 2017 avec son sixième album Endstrand et depuis J’attends chaque nouvelle sortie avec impatience.

D’entrée de jeu, Valborg ce n’est pas pour tout le monde et il faut avoir un esprit ouvert à la musique un peu plus mécanique et bizarre car de la bizarrerie mécanique, il y en a en masse sur Der Alte le plus récent album du trio. On utilise des riffs très minimalistes certes mais tellement caustiques que ça dilue le cerveau! Ces riffs un peu bizarroïdes sont bien assis sur une rythmique toute aussi minimaliste mais réglée comme une horloge et très mécanique, à la limite de la musique Industrielle par moments. Ajoutons à cela une forte dose de vocaux torturés et on obtient un parfait mélange de folie pure et de puissance musicale. Valborg nose pas entrer dans la vitesse pure, on se contente de jouer la carte de la lenteur plus dans le mid-tempo avec des éléments plus Doom. Certains seraient tentés de demander à quoi Valborg peut bien ressembler, je dirais à Valborg avec de fortes influences de Celtic Frost et Triptykon dans la manière d’aborder les structures musicales et l’intensité qui se dégage des pièces mais l’originalité du groupe est bel et bien au rendez-vous.

Si vous n’avez pas froid aux yuex et que vous aimez les défis sonores, Valborg est fortement conseillé pour vous sortir de votre zone de confort et pour découvrir une musique agressive unique en son genre. Moi, j’adore ça et ce nouvel album va forcément faire partie de mes tops 2022!

Composition : 9
Exécution : 9
Arrangements : 8.5
Production : 8.5
Appréciation : 9

Despised Icon – Consumed by Your Poison – 2002

L’Évolution Métallique selon Sinistros #810
Despised Icon – Consumed by Your Poison – 2002
Canda

Pour cette capsule je vais délibérément ouvrir une parenthèse que je M’étais juré de ne pas ouvrir dans cette évolution métallique. La raison est fort simple car les Québécois de Despised Icon sont des précurseurs qui ont forgé un genre à part entière, genre qui suscite bien des débats dans la grande famille métallique. Bien que Consumed by Your Poison soit un amalgame de Death Metal Brutal et de Grindcore, le son global du groupe oscillait vers une nouvelle entité qui deviendra indéniablement vers ce qu’on appelle maintenant le Deathcore et veut, veut pas, Despised Icon est un des premiers groupes du nouveau genre à l’échelle mondiale. L’alignement du premier album changera quelque peu par la suite avec Alex Erian qui prendra le poste de chanteur laissé vacant par Marie-Hélène Landry et le son du groupe migrera définitivement vers ce nouveau genre en pleine ébullition. Je sais, certains d’entre vous tout comme moi pensons que le Deathcore ne fait pas partie de la grande famille métallique et c’est la raison pour laquelle cette chronique sera la seule et unique à traiter de Deathcore. Je voulais souligner le fait que Despised Icon est un pionnier dans son genre et même si le Deathcore est à l’opposé de ce que le Métal devrait être, Consumed by Your Poison mérite sa place dans la grande évolution métallique.