Metallica – Kill’em All – 1983

metallicaUn midi de Janvier 1984 l’ami Bob me traîne à la hâte à la bibliothèque. Ayant emprunté une table tournante « portative », nous allons dans un petit local. C’est à ce moment que cet énergumène me présente non pas une mais deux nouveautés qui allaient plus tard révolutionner la façon de faire du Heavy Metal. A voir les pochettes, les noms de groupes et leur logo respectif, l’allure des musiciens mais surtout les titres d’albums et de chansons, je sentais que je serais transporté dans un niveau beaucoup plus élevé de musique pas très gentille.

Dès les premières notes de « The Four Horsemen » avec ses guitares tranchantes et sa sonorité crue et sèche, j’ai compris que je venais de m’enfoncer plus loin dans les profondeurs de la musique « underground ». J’ai aussi compris que cet album qui résonnait dans mes oreilles allait diviser les amateurs de musique forte. Metallica, tout comme Def Leppard, s’est mérité ma théorie des 3 premiers albums. Suite au décès de Cliff Burton, cette formation allait changer au point de devenir le groupe le plus « vendu » de l’histoire du métal. Autant j’ai pu aimer les trois premiers albums qui m’ont énormément influencé, autant je peux détester ce que ces larrons sont devenus. Dans les années 80, Metallica était détesté par la majorité. Au tournant des années 90, cette majorité est tombée en amour avec l’album noir…

La Chronosphère: Jeudi 30 Avril 2015 – Riffs ’em All!
Metallica – The Four Horsemen – 1983

Autre texte écrit en 2012:

Kill ‘Em All a été pour moi, et vraisemblablement pour plusieurs autres Métalloïdes de cette époque, un album clé et surtout culte qui a fait évoluer le Métal de façon drastique avec sa rapidité et sa sonorité très crue et sèche. Les guitares incisives et la basse en avant plan ont carrément changé la façon de jouer et il est indéniable que Kill ‘Em All est l’album qui a révolutionné la musique puissante en devenant un pionnier du Thrash Metal.

Ma découverte de Metallica s’est faite le même midi où j’avais découvert Slayer, au début de Janvier 1984. C’est avec les premiers riffs de « The Four Horsemen » que mon initiation eu lieu et c’est cette même pièce qui solidifia mon allégeance pour la musique rapide et destructrice. Nous étions à une époque de grands bouleversements dans la manière de jouer et de composer, la scène Métal étant, contrairement à aujourd’hui, une scène à l’échelle mondiale avec ses groupes venant des quatre coins de la planète avec leurs sonorités distinctes.

Cette période de bouleversements a également eu un effet sur les amateurs. Lorsque le métal a commencé à changer pour devenir plus méchant et rapide, nous avons assisté à une séparation au sein de la communauté métallique. Certains ont préféré évoluer vers les profondeurs des abîmes, d’autre ont préféré stagner et rester conservateurs au Métal « mou » comme Scorpions. Il est d’autant plus ironique de constater que Metallica à cette période de sa carrière restait intègre de par sa conduite et sa musique et allait chercher les vrais fans de Métal pur et dur. Il a été plutôt triste de constater par la suite que les vrais fans de Metallica ont été abandonnés au profit des amateurs de Métal « mou ».

Reste que Kill ‘Em All ainsi que les deux parutions suivantes de Metallica demeurent encore aujourd’hui des incontournables du Métal qui ont influencé bon nombre de musiciens. La fin tragique de Cliff Burton en 1986 aurait dû mettre fin au groupe mais l’histoire en a décidé autrement.

Judas Priest – Defenders of the Faith – 1984

 

judas-priestDans le monde du Heavy Metal les pochettes et les logos ont toujours eu une importance capitale. L’image des musiciens aussi. Cheveux longs, cuir, clous, chaines et tout l’attirail qui rends un groupe imposant. Ajoutons à ça une scène monstrueuse avec lumières, fumigènes et pétards avec des guitaristes se relançant les solos sur une chorégraphie parfaitement synchronisée. Pour agrémenter le tout, il faut de la puissance, de la rapidité et un chanteur charismatique. Ma rencontre avec Rob, KK et Glenn s’est faite avec le magazine Québec Rock qui avait publié un article sur le satanisme dans le rock. Quelques jours plus tard, Bob, un voyou un peu dérangé me faisait écouter un nouvel album intitulé Defenders of the Faith. Cet album est un incontournable dans mon cheminement. Le côté sombre et occulte m’attirait naturellement.

La Chronosphère: Mercredi 29 Avril 2015 – Le côté obscur de la musique
Judas Priest – Freewheel Burning – 1984

Accept – Balls to the Wall – 1983

acceptAujourd’hui il est plus que facile de découvrir des albums car les nouveautés autant que les vieilleries nous sont offertes sur un plateau d’argent. Internet nous permet de télécharger sans recherche ardue l’album de notre choix. On l’aime, on l’achète, on aime pas, hop à la corbeille. Mais ceci, heureusement, n’a pas toujours été ainsi. Dans les années 80, nos découvertes étaient très risquées car il fallait acheter un album avant de l’écouter. On pouvait trouver de véritables trésors mais parfois notre investissement était une catastrophe.

Un jour en allant au disquaire des Galeries à Nicolet avec quelques copains, je suis tombé sur un disque avec une pochette pas trop attirante mais le logo et le nom du groupe étaient cools. Après quelques échanges entre nous au sujet de ce disque, le poilu propriétaire de la boutique nous a affirmé que cet album était très Heavy et par le fait même excellent. Mon risque a été payant ce jour là puisque Wolf Hoffmann est devenu un de mes guitaristes favoris et son groupe a eu une influence majeure sur moi. A partir de cet instant, mon idée de vouloir former un band commençait à germer dans mon esprit et ma passion pour les guitares était née.

La Chronosphère: Mardi 28 Avril 2015
Accept – Balls to the Wall – 1983

Quiet Riot – Metal Health – 1983

quiet-riotMon introduction au Heavy Metal étant chose faite, il me fallait maintenant partir à l’assaut de cette nouvelle entité bruyante et dérangeante pour le commun des mortels. A cette époque, une petite ville comme Nicolet comptait peu d’initiés à ce nouveau genre de Hard Rock. Nous avons appris rapidement à nous reconnaître et à fraterniser échangeant nos connaissances et nos découvertes au sein du minuscule cercle « d’adorateurs du diable ».

Quiet Riot fut une de ces premières découvertes avec l’album Metal Health. En plus de renfermer des virtuoses à la guitare et à la basse, la voix de Kevin DuBrow avait quelque chose de méchant et reflétait beaucoup l’image et le concept gravitant autour de la folie. Metal Health et Condition Critical ont été deux albums qui m’ont grandement influencé et qui m’ont permis de descendre plus creux dans les méandres des abîmes métalliques.

La Chronosphère: Lundi 27 Avril 2015
Quiet Riot – Metal Health – 1983

Def Leppard – Pyromania – 1983

def-leppardBien avant que Muchmusic et Musique Plus voient le jour alors que le vidéoclip était encore à ses premiers balbutiements, Terry David Mulligan animait Good Rockin’ Tonite à CBC et si mes souvenirs sont exacts l’émission passait le Jeudi soir à 22h. C’est à cette émission et également à CHOM que j’ai découvert une formation Anglaise qui allait grandement m’influencer de par sa puissance, ses guitares et ses harmonies vocales. C’est aussi la première formation qui s’est méritée ma théorie des 3 premiers albums.

Ayant découvert Def leppard avec le 3e album, Pyromania, j’ai ensuite reculé dans le temps et ainsi constater que les deux premiers étaient encore meilleurs. Suite à l’accident peu banal de Rick Allen qui avait perdu un bras, la formation a pris 4 ans pour revenir avec les résultats que l’on connait aujourd’hui. N’empêche que les trois premiers albums sont 3 albums de hard Rock/Heavy Metal pur et dur qui ont laissé leur marque, du moins pour ma part!

La Chronosphère: Dimanche 26 Avril 2015 – Retour au Heavy pour de bon.
Def leppard – Rock! Rock! (Till You Drop) – 1983

The Police – Synchronicity – 1983

the-policeLe documentaire « Urgh! A Music War! » ouvrait avec un trio Anglais avec un nom autoritaire. A cette époque l’internet et Musique Plus n’existant pas, il nous fallait acheter des magazines en papier ( oui, ça existait ) pour trouver de l’information. L’un de ces magazines, très bien fait d’ailleurs, se nommait Québec Rock. Je me souviens avoir lu une entrevue avec Marjo qui affirmait qu’elle trouvait ce groupe Anglais « déprimant ». Ma curiosité était piquée car je voulais savoir ce qu’un groupe avec un nom comme The Police avait de si déprimant.

En les voyant performer dans le documentaire j’ai tout de suite compris que Marjo était complètement dans le champ. J’ai donc enfourché mon 10 vitesses CCM Or et je me suis rendu chez le petit disquaire du centre-ville à Nicolet. The Police venait tout juste de sortir ce qui allait devenir le meilleur album de sa carrière. Le son de la batterie et de la basse sont venus me chercher instantanément et la diversité des instrumentations et des pièces font de Synchronicity un des meilleurs albums dans mon cheminement musical.

La Chonosphère: Samedi 25 Avril 2015
The Police – Synchronicity – 1983

Klaus Nomi – Encore – 1983

klaus-nomiBien que le Hard Rock et la musique du Diable m’interpellaient, mon esprit curieux était également attiré vers d’autres musiques tout aussi étranges et parfois assez colorées. Les étiquettes musicales m’étaient totalement inconnues à cette époque et mon bas âge faisait que l’identification à un mouvement particulier n’était pas encore au rendez-vous. Lors des premiers balbutiements de la télé payante vers la fin 1982 début 1983, TVEC et Premier Choix étaient les alternatives francophones à First Choice. Il y a eu un documentaire fascinant sur l’émergence de la nouvelle musique intitulé « Urgh! A Music War » qui incluait bon nombre d’artistes de la scène New Wave et Punk de l’époque. Je me souviens avoir été totalement hypnotisé par un drôle de personnage avec un costume futuriste qui mélangeait le rock et l’opéra pour me rendre compte qu’un vinyle de ce dit personnage trainait dans la collection de mes parents. Mon intérêt pour les fusions musicales et l’étrangeté artistique ne datent donc pas d’hier…

La Chronosphère: Vendredi 24 Avril 2015 – Fusions et bizarreries
Klaus Nomi – Total Eclipse – 1981

AC/DC – Back in Black – 1980

ac-dcAu tournant des années 80 la grande famille du rock s’est métamorphosé avec de nouveaux styles forts différents les uns des autres. Alors que la tendance s’enlignait vers les synthétiseurs, le hard rock demeurait toujours fidèle à ses racines en gardant les guitares en avant plan. Un jour un ami d’enfance demeurant non loin de chez moi est arrivé avec une nouveauté qui allait attiser la flamme et ma passion pour le Heavy Metal. Une pochette toute noire, des guitares en furie, une rythmique sonnant comme le tonnerre, une voix éraillée et stridente, des cloches de l’enfer et un concept global gravitant autour d’un écolier hyperactif maltraitant à outrance une Gibson SG: Back in Black et AC/DC avaient tout pour épouvanter mon entourage et pour la première fois de ma vie une petite voix intérieure m’incitait à lever le volume et m’assoir devant les hauts parleurs afin de recevoir la puissance infernale. Le déclic suprême s’était enclenché à tout jamais…

La Chronosphère: Jeudi 23 Avril 2015 – La toute puissance m’appelle
AC/DC – Hells Bells – 1980

Pink Floyd – The Wall – 1979

pink-floydBien que les sonorités bruyantes et puissantes m’attiraient de plus en plus, les ambiances sombres et les longues pièces planantes suscitaient un grand intérêt également. Le principe d’album concept a toujours été quelque chose qui avait une importance capitale dans un album. En tant que musicien compositeur, j’attache toujours une énorme importance au fil conducteur entre les pièces d’un album et l’idée du concept ne se limite pas seulement à la musique en tant que tel. L’imagerie, les paroles et le choix des titres est tout aussi important pour raconter une histoire d’un bout à l’autre d’un album. Ce principe ancré en moi provient possiblement d’un album conceptuel des plus réussis et qui est un grand classique de la culture rock. Avec sa pochette minimaliste, ses 4 faces comportant des pièces géniales imbriquées l’une dans l’autre et le film qui met en image la trame sonore, The Wall m’a ouvert encore plus l’esprit et l’a préparé pour une exploration musicale encore plus profonde.

La Chronosphère: Mercredi 22 Avril 2015 – L’importance du concept et du Tout.
Pink Floyd – Comfortably Numb – 1979

Deep Purple – Fireball – 1971

deep-purplePlus mes découvertes musicales progressaient, plus je constatais mon attirance vers la musique rapide et puissante. L’Angleterre a longtemps été une contrée prolifique pour tous genres de rock et est reconnue pour avoir été le précurseur de plusieurs genres issu de cette grande famille. Certains groupes issus du début des années 70 ont la réputation d’avoir été les instigateurs du mouvement Heavy Metal en rendant le Hard Rock plus puissant et en accélérant les tempos tout en jouant de plus en plus fort. Ian Paice, batteur sous-évalué, a été un pionnier en montant d’un cran la façon de jouer de la batterie. Il a été un des premiers à utiliser les doubles « bass drums » à une vitesse incroyable pour l’époque ce qui a ouvert la voie à bien d’autres batteurs par la suite et qui a changé la face du rock une décennie plus tard.

La Chronosphère: Mardi 21 Avril 2015 – La vitesse ne tue pas nécessairement…
Deep Purple – Fireball – 1971

Alice Cooper – Killer – 1971

alice-cooperMon exploration des profondeurs des abimes s’est poursuivie avec un album rouge arborant une tête de serpent. Le nom du groupe était très étrange et le titre de l’album quelque peu dérangeant. Ce que cet album contenait par contre était totalement enlevant et très satisfaisant pour mes oreilles. Une musique quelque peu brutale avec des gros sons de guitare, une rythmique puissante et bruyante et une voix éraillée à faire peur aux grands mamans de l’époque. Que dire des musiciens avec leur maquillage et leur accoutrement bizarre? Alice Cooper m’a montré le chemin à emprunter pour la découverte de trucs de plus en plus heavy et hors normes. Dès lors, il était clair que le Diable avait pris possession de mon âme. Du moins selon certaines personnes ayant la foi…

La Chronosphère: Lundi 20 Avril 2015 – L’Antre du Diable
Alice Cooper – Under my Wheels – 1971

Yes

yesVers la fin des années 70, un oncle m’avait donné une pile de vinyles légèrement abimés mais toujours fonctionnels. Cette pile de vinyles contenait des noms de groupes et des pochettes assez attirantes pour risquer de leur prêter une oreille plus qu’attentive. Dans les prochains jours, je vous ferai découvrir ce qui se cachait dans ce trésor et l’impact qu’il a eu sur moi.

Ce matin, nous prenons le taureau par les cornes en commençant cette épopée avec un disque qui a été une énorme révélation au niveau instrumentation et arrangements mais aussi de par ses ambiances et ses changements drastiques dans une même pièce. Avec cet album, j’ai réalisé qu’un musicien de talent n’avait aucune limite à partir du moment où celui-ci enlève ses œillères et élargit son esprit à du non standard.

La Chronosphère: Dimanche 19 Avril 2015: Le saut vers l’infini
Yes – Heart of the Sunrise – 1971

Star Wars

star-warsLa musique classique et le jazz ont toujours été présents chez moi d’aussi loin que mes souvenirs puissent m’emmener, c’est à dire vraiment loin dans le passé. L’espace et la science fiction étant des sujets qui me tiennent à coeur, une autre trame sonore, celle-ci beaucoup plus importante et épique, m’a montré le chemin vers d’autres avenues musicales qui se refléteront plus tard dans mes compositions. John Williams est un brillant et prolifique compositeur du 20e siècle et sans lui et sa musique, Star Wars n’aurait sans doute pas eu autant d’impact.

La Chronoshère: Samedi 18 Avril 2015 – On passe en vitesse lumière
John Williams – Star Wars Cantina Band Theme – 1977

Cosmos 1999

cosmos-1999L’espace et la science fiction m’ont toujours fasciné. Vers la fin des années 70 il y avait une série que je qualifierais de culte et qui captait mon attention en me faisant rêver de grands voyages intersidéraux. Le thème de cette série mélangeait le classique, un peu de funk et une guitare avec un fuzz extraordinaire. La distorsion m’appelait de plus en plus et m’entraînait avec elle dans des endroits reculés, loin de la musique préfabriquée et sans âme…

Cosmos 1999 m’a sans aucun doute influencé non seulement au niveau musical avec son thème et sa trame sonore mais aussi sur la passion d’aller voir plus loin et de m’intéresser à ce qui se passait hors de mon champ de vision.

La Chronosphère: Vendredi 17 Avril 2015 – Un saut dans l’espace
Cosmos 1999 – Thème et trame sonore de la série – 1975

Mike Oldfield

mike-oldfieldUn des plus grandioses albums du 20e siècle a été composé et enregistré entre 1970 et 1972 par un jeune homme de 19 ans. Musicien hors pair et brillant compositeur, Mike Oldfield a joué de plus de 20 instruments sur ce désormais classique et influent album instrumental nommé Tubular Bells.

L’orchestration et les arrangements donnent la chair de poule et cet album figure dans mon top 5 à vie tous styles confondus. Fait à noter, le thème principal de la partie 1 a été repris pour le légendaire film l’Exorciste. Beaucoup plus tard, un certain groupe de Speed Metal Californien reprenait ce thème en ouverture de son premier album…

La Chronosphère: Jeudi 16 Avril 2015
Mike Oldfield – Tubular Bells – 1973

Robert Charlebois

robert-charleboisVers la fin des années 60 le Québec a cessé d’être mouton et de copier ce qui se faisait à l’étranger avec sa panoplie de groupes formés dans le même moule et sans originalité. L’émergence du rock progressif a grandement contribué à sortir des sentiers battus et ainsi devenir un chef de file en matière musicale.

Bien qu’ayant eu un succès avec la pièce Conception, l’album Fu Manchu de Robert Charlebois est passé inaperçu pour plusieurs amateurs de rock progressif ce qui est très dommage vu la qualité de compositions et surtout les super musiciens qui sont présents sur cet album dont un certain Christian St-Roch, possiblement le meilleur batteur de cette époque! Ma passion musicale vient peut-être du côté paternel puisque Christian est le cousin de mon père et que la famille Gagnon regorge d’excellents musiciens.

Quoiqu’il en soit, Fu Manchu nous emmène dans un autre univers et j’ai des frissons à chaque fois que j’entends cet album. Un pur chef d’œuvre qui se classe dans mon top 10 à vie.

La Chronosphère: Mercredi 15 Avril 2015
Robert Charlebois – Le mur du son – 1972

Simon and Garfunkel

simon-and-garfunkelLes années 70 regorgent d’albums qui ont marqué l’histoire de la musique. Le rock était à cette époque en pleine révolution et l’esprit créatif de cette décennie était très élevé et influent pour les autres décennies à venir. Bridge over Troubled Water du duo Américain Simon & Garfunkel m’a grandement influencé grâce à ses arrangements, ses harmonies vocales et surtout la grande qualité des compositions mélangeant le folk et le rock en incorporant divers instruments non traditionnels.

La Chonosphère: Mardi 14 avril 2015
Simon & Garfunkel – Cecilia – 1970

Beau Dommage

beau-dommageAprès la découverte des Beatles, mon intérêt pour le rock s’est accentué et la fouille dans les vinyles de mes parents m’ont procuré de longues heures d’écoute et d’analyse. Certains disques et/ou chansons m’étaient familiers pour les avoir entendus auparavant. Un des albums qui avait retenu mon attention à cette époque provenait d’un légendaire groupe Québécois. En plus des harmonies vocales grandioses, toutes les chansons étaient en français. Le premier album de Beau Dommage reste encore aujourd’hui un de mes albums préférés.

La Chonosphère: Lundi 13 avril 2015
Beau Dommage – Le Picbois – 1974

The Ventures

hawaii-five-0Les séries télévisées et les films ont tous une bande sonore. Parfois banales, souvent géniales, ces bandes sonores sont tout aussi essentielles que le scénario ou le jeu d’acteurs. Plusieurs thèmes et bandes sonores ont influencé ma créativité musicale dont un en particulier qui reste gravé dans ma mémoire et qui, sans que je m’en rende compte, a influencé ma façon de jouer de la basse. J’avais oublié d’inclure cette pièce car dans l’ordre chronologique elle s’insère entre Ned Landry et Le Rêve du Diable, les souvenirs remontant à la rue St-Hubert à Montréal.

La Chronosphère: Dimanche le 12 avril 2015 – Petit pas en arrière vers 1975
The Ventures – Hawaii Five-O – 1968

The Beatles

the-beatlesMon ouverture musicale s’est élargie avec la découverte d’un groupe qui a révolutionné la musique moderne. Une première expérience avec le « stéréo » et les guitares électriques qui ont totalement changé ma perception de la musique et qui m’a donné la volonté et le désir d’explorer le monde des vinyles. Ce groupe est devenu ma référence et s’est hissé au numéro 1 de ma liste tous styles confondus.

La Chronosphère: Samedi 11 avril 2015 – 1977, une année de découvertes majeures.
The Beatles – Taxman – 1966

Le Rêve du Diable

le-reve-du-diableQui dit violon dit folklore et ce chaleureux instrument est venu me chercher en 1977 en grande partie grâce à Gervais Lessard. Ce musicien, qui a su préserver la véritable musique traditionnelle Québécoise, demeure encore à ce jour une de mes principales influences en tant que musicien. Le Rêve du Diable fait partie de mon top 3 à vie des formations qui m’ayant le plus influencé.

La Chronosphère: Vendredi 10 avril 2015 – Retour en 1977
Le Rêve du Diable – Rivière Jaune – 1977

Ned Landry

ned_landryLe voyage musical se poursuit avec celui qui a vraiment tout déclenché. Notez ma prédisposition pour la vitesse et le flot continu de notes « shreddées ». Ce violonneux du Nouveau Brunswick a eu une influence majeure sur le musicien que je suis maintenant.

Ned Landry – Rubber Dolly – 1958

Autres anecdotes relatées le 5 Novembre 2011

Je vous avais parlé, dans le précédent article de la Chronosphère, du tout premier album qui m’a influencé et qui indéniablement a totalement changé et forgé ma perception de la musique. Il s’agit d’une compilation des meilleurs moments d’un « violonneux » du Nouveau Brunswick nommé Ned Landry.

Cet album m’avait été donné par mon Grand-Père paternel, Charlemagne qui jouait du violon à ses heures. Dès les premières notes de « The Old Man and Old Woman » j’ai été totalement conquis! Vraisemblablement quétaine pour certains, Ned Landry a réveillé la bête qui sommeillait en moi et je suis loin de trouver sa musique quétaine, au contraire! C’était ni plus ni moins que du folklore à tendances Irlandaises jouée à la manière des Canadiens Anglais de souche Francophone avec de forts accents de Hillbilly.

Ce qui est étonnant chez Ned Landry était sa façon de jouer du violon. Aujourd’hui dans le métal nous pourrions enployer le terme « shredding » pour décrire ce qu’il faisait avec son archet et ses doigts. Je comprends maintenant pourquoi par la suite je suis toujours tombé sous le charme de musiques non conventionnelles et à tendances assez rapides. Ned Landry jouait un genre de « speed metal » dans les années 50!

Bref, Ned Landry a été et est encore aujourd’hui une très grosse influence sur ma façon de jouer de la musique. Ned Landry a célébré son 90e anniversaire en février 2011.  En fouillant sur Internet à propos de Ned Landry, les archives étant assez rares malheureusement, je suis tombé par hasard sur deux pièces que je n’avais jamais entendues. L’une d’entre elles se nomme « Devil among the Tailors » et l’autre « Maple Sugar ». Deux pièces qui ont été jumelées par la suite sur un album de 1975 d’un des plus grands groupes folkloriques Québécois, groupe qui a eu une influence majeure et décisive sur ma musique.

Premier tourne-disque

Untitled-1La Chronosphère: Mardi 7 avril 2015 – Retour en 1974 — Mercredi 8 avril 2015 – Mise sur pause en 1973 – 1974

Mon premier tourne-disque fut un tourne disque Mickey Mouse. Je devais avoir 5 ou 6 ans. J’avais reçu de la part d’un oncle un super 45 tours pour pouvoir utiliser le tourne disque. Quel supplice mes parents ont dû endurer!

À la même époque, un autre 45 tours tournait de façon abusive sur le légendaire tourne disque Mickey. D’un côté, Gentleman Cambrioleur de Jacques Dutronc et de l’autre côté, le thème d’ouverture de la série Arsène Lupin. Certains ici vont probablement se rappeler de cette série. Pas moi par contre!

Autres anecdotes relatées le 22 Octobre 2011

Mon voyage musical se poursuit dans les débuts des années 70. Je me souviens avoir eu à un certain Noël, 1974 ou 1975, un magnifique tourne-disque Mickey Mouse! Mes souvenirs quant à la réception de ce cadeau sont floues mais je crois que c’était à un Noël passé chez mes Grands-Parents paternels à Rivière Bleue.

Mais, avec un tourne-disque, ça prends des disques, sinon ça sert pas à grand chose! Or, j’avais reçu en cadeau, deux 45 tours et un album, pour être en mesure d’utiliser le dit tourne-disque.
Était-ce une bonne idée que de donner un tourne-disque et des disques à un petit garçon de 4 ou 5 ans? Dans un sens, oui pour le développement musical mais dans l’autre, pour les parents ça devait être assez agaçant!

L’un des 45 tours en question était celui de la trame sonore de la série télé « Arsène Lupin » dont la chanson « Gentleman Cambrioleur » était chantée par Jacques Dutronc. Une pièce quand même pas si mal mais qui a joué possiblement trop souvent, surtout que le son du tourne-disque ne devait pas être très Hi-Fi…

L’autre 45 tours est un peu plus « quétaine »… Une chanson de Hughes Auffray qui a pour titre «  Hasta Luego ». Cette dernière devait être vraiment, mais vraiment un supplice pour mes parents…
Quant à l’album, mon premier en fait et que j’ai toujours, il fera l’objet d’un article à lui seul étant donné son importance vis à vis mes influences musicales.

Los Calchakis & Los Guacharacos – La Flute Indienne

los_calchakisLa chronosphère, Lundi 6 avril 2015: Retour en 1969

Tous les musiciens et/ou maniaques de musique ont commencé quelque part, un moment donné, avec une révélation auditive qui a fait chambouler leur vie. Du moins j’imagine que c’est comme ça. D’aussi loin que je puisse me rappeler, la musique a toujours coulé dans mes veines. J’ai beau creuser au plus profond de mes souvenirs, j’ai la conviction que je n’ai jamais pu imaginer un monde sans musique

Bien sûr, au fil du temps j’en ai écouté et joué énormément et je continue toujours à en écouter et à en jouer. J’ai eu des « passes », du Rêve du Diable aux Beatles, du métal à l’alternatif, de l’industriel au punk, juste pour en nommer quelques unes. Curieusement, ces « passes » ont perduré en s’imbriquant les unes aux autres ce qui aujourd’hui ,je crois, me donne un bagage musical extraordinaire.

Avec la Chronosphère, je vais vous emmener avec moi dans le temps pour une visite guidée de mon bagage musical.

Autres anecdotes relatées le 10 Octobre 2011:

Le voyage à travers les temps commence avec le premier album à vie de mon bagage musical. Ma mère, étant enceinte de moi, faisait jouer cet album lorsque le petit Sinistros à en devenir brassait sa cage un peu trop fort. L’effet était semble t-il assez concluant car une fois venu au monde, cet album servait à m’endormir. Il jouait tellement souvent que 2 copies ont été déclarées pertes totales dans les premièrs années de mon existence! J’ai même le souvenir de m’être endormi au son de El Condor Pasa étant très jeune.
J’ai réussi à mettre la main sur une copie originale impeccable en vinyle il y a plusieurs années. Encore aujourd’hui, lorsque j’entends cet album, une foule d’images et de souvenirs me viennent en tête. On pourrait presque dire que ça me vire à l’envers, mais dans le bon sens, évidemment! Donc, en résumé, Los Calchakis est le tout premier d’une longue série de musiciens et d’albums qui ont forgé mon éveil musical et inconsciemment, cette inspiration s’est intégrée en parcelles à ma musique.
Un gros merci à mes parents pour ça!

-Sinistros, 10 octobre 2011