Top 40 2022 et coups de masse 2022

Comme à chaque année depuis 2011, il va de soi d’élaborer les tops et les flops musicaux. D’année en année les albums marquants sont plus ou moins nombreux et je continue toujours à faire la liste selon les pointages en cinq points et selon ma perception personnelle pour départager en cas de notes semblables entre deux ou plusieurs albums. Cette année, les notes étaient plus hautes et faire un top 40 était de mise compte tenu du grand nombre d’excellents albums chroniqués. Il est évident que je suis passé à côté de plusieurs albums pouvait être importants aux yeux de chacun d’entre vous mais tout écouter est une tâche quasi impossible. Voici donc les tops et les flops 2022:

Top 40 2022

01- Voivod – Synchro Anarchy
02- Septicflesh – Modern Primitive
03- Sigh – Shiki
04- Devin Townsend – Lightwork
05 – Hammers of Misfortune – Overtaker
06 – Hällas – Isle of Widom
07 – Primus – Conspiranoid
08 – Sadist – Firescorched
09 – The Legendary Pink Dots – The Museum of Human Happiness
10 – Ghost – Impera
11- Satan – earth Infernal
12- Candlemass – Sweet Evil Sun
13- Rammstein – Zeit
14 – Ibaraki – Rashomon
15 – Alanis Morissette – The Storm Before the Calm
16 – Behold! The Monolith – From The Fathomless Deep
17- The Antichrist Imperium – Volume III: Satan in His Original Glory
18- Artificial Brain – Artificial Brain
19- Aeternam – Heir of the Rising Sun
20- Magna Carta Cartel – The Dying Option
21- Krisiun – Mortem Solis
22- Megadeth – The Sick, The Dying… And the Dead!
23- Behemoth – Opvs Contra Natvram
24- Avatarium – Death, Where is your Sting
25- Mirror – The Day Bastard Leaders Die
26- Decapitated – Cancer Culture
27- Kreator – Hate Übber Alles
28- Bloodbath – Survival Of The Sickest
29- Ruby the Hatchet – Fear is a Cruel Master
30- Witchery – Nightside
31- Goatwhore – Angels Hung From The Arches Of Heaven
32- Slaegt – Goddess
33- Paganizer – Beyond the Macabre
34- Municipal Waste – Electrified Brain
35- Valborg – Der Alte
36- Watain – The Agony & Ecstasy of Watain
37- Cauchemar – Rosa Mystica
38- Immolation – Acts of God
39- Grisâtre – Démolition
40- Dakthrone – Astral Fortress

Coups de masse 2022 – Du pire au moins pire

Anvil – Impact Is Imminent
Abbath – Dread Reaver
Jungle Rot – A Call to Arms
Alan Parsons – From The New World
Acid Witch – Rot Among Us
Razor – Cycle of Contempt

Toxic Holocaust – Evil Never Dies – 2003

L’Évolution Métallique selon Sinistros #866
Toxic Holocaust – Evil Never Dies – 2003
États-Unis

Joel Grind est arrivé comme un cheveu sur la soupe dans la grande scène Thrash Metal Américaine avec un premier album explosif sous le nom de Toxic Holocaust. Le jeunot de vingt ans jouait tous les instruments en plus de composer, d’enregistrer, de mixer et de masteriser le tout par lui-même pour nous offrir un Speed/Thrash Metal bien noirci et vicieux qui allait représenter le renouveau du genre et ainsi influencer d’autres jeunots à faire de même pour remettre sur la carte les sonorités originelles des belles années du Speed Metal. Ici, pas d’artifices et d’embellissement inutile, Joel Grind y allait avec un son cru, franc et direct. Un excellent premier album qui allait mettre le projet sur les rails pour perpétuer la flamme originelle.

Occult – Elegy of the Weak – 2003

L’Évolution Métallique selon Sinistros #865
Occult – Elegy of the Weak – 2003
Pays-Bas

Elegy of the Weak fut le dernier album de la formation Occult avant les gros changements de cette dernière en 2005. Ce dernier album fut marqué par le départ de Rachel Heyzer qui avait préféré quitter le groupe pour se consacrer entièrement à Sinister. Musicalement, Occult continuait son évolution en délaissant son côté Black Metal des débuts pour se consacrer à un Death / Thrash Metal musclé et très entraînant. Par contre, Occult n,avait jamais réussi à s’imposer comme il se doit tant dans son pays que sur la scène Internationale, réussissant seulement à obtenir un petit contrat de disque avec un label de second ordre. Ajoutons à cela la propension des fans de toujours réclamer Rachel, il fut décidé que Occult changerait de nom en 2005. Legion of the Damned naquit des cendres de Occult et la formation obtint instantanément un contrat avec Massacre records pour son premier album en 2006. Elegy of the Weak fut réédité sous le nom de Legion of the Damned avec le titre Feel the Blade en 2008. Même si Occult était toujours demeuré très underground, son apport à la scène Néerlandaise fut tout aussi considérable que ses homologues de Asphyx et Sinister. Occult était mort, vive Legion of the Damned!

Morbid Angel – Heretic – 2003

L’Évolution Métallique selon Sinistros #864
Morbid Angel – Heretic – 2003
États-Unis

Avec son huitième album, Morbid Angel allait diviser ses fans notamment avec une production plutôt médiocre mais surtout avec un changement de sonorité globale. Toutefois, on retrouvait toujours les riffs bizarres de Trey Azagthoth et ses structures complexes. Ce qui frappait le plus sur cet album, c’était la multitude de courtes pièces instrumentales sans titres qui étaient en fait des silences de quelques secondes. On sentait que Morbid Angel était en train de perdre de vue ses origines et commençait à manquer d’inspiration par moments. Selon certains fans, Heretic était le pire album de la discographie du groupe mais ils ne seraient pas au bout de leurs peines avec l’album suivant. Heretic est possiblement seulement un album plus maladroit et mal produit qui contient de très bonnes idées moins bien exploitées qu’auparavant mais il demeure un album de Morbid Angel digne d’être écouté et apprécié à sa juste valeur.

Hammers of Misfortune – The August Engine – 2003

L’Évolution Métallique selon Sinistros #863
Hammers of Misfortune – The August Engine – 2003
États-Unis

Hammers of Misfortune est certes une formation méconnue du grand public métallique mais quand on creuse un tant soit peu pour découvrir autre chose que ce qui se tient à la surface, on constate que le groupe Californien en est un d’envergure dans le vaste monde du métal progressif et que ses contributions ont été fort importantes pour le développement de ce métal progressif. Avec The August Engine, son deuxième album, Hammers of Misfortune s’imposait comme étant un des maîtres du renouveau du Progressif musclé et le duo John Cobett et Mike Scalzi qui jouaient sur deux fronts avec The Lord Weird Slough Feg et Hammers of Misfortune avaient d’incroyables idées et une facilité déconcertante à pondre des compositions riches en textures et en sonorités, passant d’un style à un autre sans que ça ne paraisse. The August Engine est souvent considéré comme étant la pièce maîtresse de la discographie du groupe et avec raison. Cet album est une pure merveille sonore et technique que l’on doit prendre en considération si on aime le Progressif qui brasse un peu plus que la moyenne!

Zyklon – Aeon – 2003

L’Évolution Métallique selon Sinistros #862
Zyklon – Aeon – 2003
Norvège

Le projet Zyklon lancé par Trym Torson et Samoth de Emperor n’a pas eu une vie très longue mais sa courte discographie aura tout de même eu une certaine influence sur le milieu métallique, surtout au niveau de la conception de pièces à caractère Industriel. Musicalement parlant, Aeon n’avait pas réussi à percer à l’époque et était demeuré sensiblement très underground et fort possiblement très incompris par les fans des musiciens impliqués. Pourtant cet album regorge d’excellents riffs et de superbes idées se rapprochant parfois de Morbid Angel ou de Behemoth mais avec une touche plus noire et plus mécanique. Même si Samoth et Torson s’époumonnent à affirmer que Zyklon n’a rien à voir avec un autre projet avec sensiblement le même nom ayant vu le jour dans les années 90 et que le nom se veut un jeu de mots avec la signification Allemande pour cyclone, certains gauchistes se permettent encore aujourd’hui d’accuser le groupe d’être Nazi et ce, près de treize ans après sa séparation. Le groupe a eu une certaine influence, a fait de très bons albums, que demander de plus?

Iron Maiden – Dance of Death – 2003

L’Évolution Métallique selon Sinistros #861
Iron Maiden – Dance of Death – 2003
Angleterre

Malgré une pochette au goût et au design plus que douteux, Dance of Death nous montrait un Iron Maiden toujours en pleine forme. Même si ce treizième album n’est certes pas le meilleur de la discographie du légendaire groupe Anglais, il regorgeait de très bonnes idées avec de superbes riffs bien ficelés et prouvait hors de tout doute que Iron Maiden était toujours maître de sa situation. Rares sont les groupes ayant eu une carrière sans réel mauvais album, Iron Maiden en est un et avec Dance of Death, le groupe imposait toujours et encore le respect. Un album sous-estimé qui mérite une deuxième ou troisième écoute pour en apprécier chaque note.

Alanis Morissette – The Storm Before the Calm – 2022

Alanis Morissette – Ambiant/New Age – Canada
The Storm Before the Calm – 2022
Epiphany Records
9.3/10

Bon, j’ai connu Alanis Morissette avec son premier vrai album, Jagged Little Pill. On oublie ses deux albums insipides qui ont précédé ce bijou, c’est donc avec cet album et les trois suivants que je vais me mettre en contexte. Après So Called Chaos en 2004, j’avais laissé tomber Alanis pour bien des raisons, tant personnelles que musicales, donc je ne connais pas du tout la suite de la discographie. Mais pourquoi donc Sinistros nous parles-tu de son dernier album alors? À vrai dire c’est surtout à cause de Ronald McGregor qui en avait parlé il y a plusieurs mois. J’avais écouté l’album et complètement oublié de le chroniquer. Alors, voici mon compte rendu de cet album bizarre mais fort intéressant!

Oubliez tout de suite la fringante You Oughta Know ou la majestueuse Front Row des belles années d’Alanis. La madame a décidé de changer compétemment de registre avec cet album pour s’orienter vers la méditation, terme employé un peu à tort par les médias mais qui peut aisément aider à cerner la patente. The Storm Before de Clam est un audacieux double album de plus de 106 minutes totalement instrumentales. Si ce n’est que quelques parcelles de voix vaporeuse ici et là, cet album ne contient rien de ce que l’on connait d’Alanis. Pas de paroles revendicatrices, pas d’envol.es vocales. Juste des murmures de voix bien ancrés dans des instrumentations douces mais ultra riches au niveau sonore et ne textures diverses. Oui, les médias emploient le terme méditation mais ça va beaucoup plus loin que ça. C’est un travail musical à cheval entre le New Age, l’Ambiant et l’Expérimentation pure et simple. Mélange sonore qui nous fait certes voyager loin dans notre esprit mais qui nous porte aussi à réfléchir sur nous-même. Nous ne sommes pas loin des Kitaro ou Andreas Vollenweider par moments et je décèle même certaines similitudes avec The Legendary Pink Dots et Edward Ka-Spel. C’est doux mais éclaté en même temps. J’étais loin de m’imaginer un tel album de la part d’Alanis Morissette et je lui lève mon chapeau car c’est très réussi tant pout l’approche que la musicalité.

Et oui, Alanis Morissette sera très haut dans les tops 2022 de Hurlemort, la musique ne finira jamais de me surprendre!

Composition : 9
Exécution : 9
Arrangements : 10
Production : 9.5
Appréciation : 9

Darkthrone – Astral Fortress – 2022

Darkthrone – Black/Heavy/Speed Metal – Norvège
Astral Fortress – 2022
Peaceville Records
8,5/10

Quel Métalleux ne connais pas encore Darkthrone, ne serait-ce que de nom? Il serait temps de vous y mettre si c’est le cas car la formation Norvégienne pionnière du Black Metal en est à son 20e album et ce ne sera forcément pas le dernier.

Astral Fortress s’inscrit sans la lignée des albums culte de Darkthrone, ce qui signifie à peu près tous ses albums. Ici, aucune surprise majeure, le duo y va avec ce qu’il fait de mieux depuis ses débuts : Faire du Darkthrone. Le petit côté Heavy Métal amorcé sur les deux derniers albums est absent sur Astral Fortress, même Fenriz ne prête pas souvent sa voix aux pièces laissant Nocturno Culto s’en occuper pour toutes les pièces de l’album. Même si on a droit au bon vieux Darkthrone avec ses riffs noircis et froids comme l’hiver, les synthétiseurs sont présents ici et là dans quelques pièces et Norctuno Culto y va même avec l’ajout de Mellotron, analogue de surcroit, sur Stalagmite Necklace, ce qui apporte un peu de chaleur sonore à l’univers g;acial de l’album.

On pourrait jaser bien longtemps de Astral Fortress mais ce qui compte c’est que c’est un autre très bon album de Darkthrone à la hauteur des attentes. Grimpez le volume et savourez!

Composition : 8,5
Exécution : 9
Arrangements : 8
Production : 8,5
Appréciation : 8,5

Dimmu Borgir – Death Cult Armageddon – 2003

L’Évolution Métallique selon Sinistros #860
Dimmu Borgir – Death Cult Armageddon – 2003
Norvège

Avec Death Cult Armageddon, Dimmu Borgir s’était attiré la foudre de ses fans de la première heure, principalement dû à sa sonorité plus accessible. Accessible étant un bien grand mot, il est néanmoins véridique d’affirmer que le groupe Norvégien aspirait à monter plus haut dans la grande sphère Métallique, l’alignement en faisait foi car rendu là, c,Était rendu plus un supergroupe avec les Shagrath, Galder, Nicholas Barker et ICX Vortex réunis à la même enseigne. Quoique certains fans maudissaient le groupe depuis un petit moment déjà, il est indéniable que Death Cult Armageddon était un solide album rempli de riffs mémorables et d’arrangements grandioses. L’album ne contient aucun remplissage et témoigne du talent de compositeurs de ses membres et même si Dimmu Borgir baissait dans l’estime de ses fans, il allait s’en faire de nouveaux et devenir un groupe encore plus important. Death Cult Armageddon sera le dernier bon album du groupe qui sombrera définitivement dans le pathétique par la suite.

Hammers of Misfortune – Overtaker – 2022

Hammers of Misfortune – Progressive Metal – États-Unis
Overtaker – 2022
Independant
9.8/10

Voilà maintenant 6 ans que John Cobett n’avait pas sorti d’album de son projet hammers of Misfortune. C’est long 6 ans mais ça aura valu la peine car le magicien du Métal Progressif Américain nous en pousse tout un album. Overtaker nous fait la surprise du retour de jamie Myers (Sabbath Assembly) à la voix et aussi le retour de Mike Scalzi, ex-membre du groupe et leader de The Lord Weird Slough Feg en tant que chanteur invité sur deux pièces.

Hammers of Misfortune nous a toujours habitués à une musique de qualité oscillant entre le Heavy Metal pur et le Progressif disjoncté mais sur Overtaker, Cobett pousse le bouchon encore plus loin en invitant l’ex-partie rythmique de Vektor pour la batterie et la basse et en orientant le son du groupe vers un Thrash Metal ultra technique et survolté. Du jamais vu chez Hammers of Misfortune, de la vitesse à profusion sur pratiquement toutes les pièces avec toujours cette même folie musicale avec des riffs complètement débiles et des textures musicales toutes aussi flyées. Si invraisemblablement que cela ne puisse paraitre, Overtaker est fort possible le meilleur album de Hammers of Misfortune à ce jour, du moins le plus accompli musicalement. Nous avons droit à une overdose de son et une orgie de notes incroyablement bien ficelées entre elles. Tout ça avec une production sans failles et sorti de manière totalement indépendante, sans label. Fini le partenariat avec Metal Blade, c’est peut-être une bonne chose après tout!

L’année 2022 est pratiquement terminée et Overtaker de Hammers of Misfortune se retrouvera dans le haut des tops 2022! Un coup de cœur gigantesque pour moi cette année!

Composition : 10
Exécution : 10
Arrangements : 10
Production : 9.5
Appréciation : 9.5

The Ocean – Fogdiver – 2003

L’Évolution Métallique selon Sinistros #859
The Ocean – Fogdiver – 2003
Allemagne

The Ocean, aussi appelé The Ocean Collective, s’est illustré dès som premier album dans le vaste monde du Métal Progressif notamment pour ses mélnages de styles et de sonorités variant du Progressif pur et dur au Sludge granuleux. Son premier album, Fogdiver est un album totalement instrumental comprenant à la fois des riffs puissants et de la douceur musicale donnant l’impression de voyager dans le brouillard. Iol est vrai que la musique du groupe peut parfois paraître un peu difficile d’accès pour le néophyte en la matière mais après plusieurs écoutes on saute à pieds joints dans cet univers sonore multicolore riche en textures diverses. Un excellent album pour commencer à explorer d’autres facettes métalliques et pour ouvrir son esprit à un plus vaste univers musical!

Misery Index – Retaliate – 2003

L’Évolution Métallique selon Sinistros #858
Misery Index – Retaliate – 2003
États-Unis

Misery Index est un de ces groupes qui sont peut-être un peu moins connus mais qui ont eu une grande influence sur la scène Métallique. L’habile mélange de Death Metal brutal avec du Hardcore avait fait du premier album du groupe un incontournable de la grande Scène Death Metal Américaine. Avec une rapidité se rapprochant de certains groupes de Grindcore, la finesse des riffs et la brutalité des compositions en général, Retaliate avait réussi à faire du groupe un genre de légende des milieux plus underground en Amérique du Nord. Le mot d’ordre était de la musique qui frappe fort avec des idées simples mais très efficaces, Retaliate deviendra l’album qui lancera le groupe et qui le forcera à nous pondre plusieurs autres sorties mémorables au cours des années qui suivront. Un album puissant qu’il faut prendre en considération dans cette merveilleuse évolution métallique!

Gorgoroth – Twilight Of The Idols – In Conspiracy With Satan – 2003

L’Évolution Métallique selon Sinistros #857
Gorgoroth – Twilight Of The Idols – In Conspiracy With Satan – 2003
Norvège

Un autre album dont les avis furent partagés à 180 degrés fur le sixième album de Gorgoroth et deuxième album complet avec Ghaal à la voix. Twilight Of The Idols – In Conspiracy With Satan avait tout d’abord suscité une certaine appréhension non pas pour sa musique mais pour sa pochette qui représentait l’église Fantoft, la légendaire église du 12e siècle qui avait été brûlée par Varg Vikernes et ses amis. Musicalement, est-ce que cet album avait été marquant? Certains diront que non, d’autres que oui, selon les aivis et connaissances de tout un chacun. Sur cet album, Gorgoroth offrait toujours le même Black Metal incisif et torturé avec ces compositions bien ficelées et bien produites, le tout tournant autour de l’éternel sujet du Satanisme et de l’Anti-Chrétienté, sujet si cher à Ghaal et ses confrères du groupe. Il faut évidemment prendre Gorgoroth pour son ensemble et non album par album pour bien comprendre l’apport que le groupe a eu sur ;la scène Black Metal Scandinave mais si on écoute ce sixième album attentivement, on ne peut que se rendre compte de l’efficacité des pièces et du talent indéniable des membres du groupe pour la composition. Ce n’est certes pas un chef d’œuvre monumental de l’histoire du métal noir mais un excellent point de départ pour le néophyte en la matière qui veut étendre ses connaissances et explorer toutes les facettes du Black Metal.

Virus – Carheart – 2003

L’Évolution Métallique selon Sinistros #856
Virus – Carheart – 2003
Norvège

Virus est un projet moins connu du grand public Métallique à qui l’on doit beaucoup au niveau de l’expérimentation musicale. Né des cendres de Vad Buens Ende avec Carl-Michael Eide mieux connu sous le pseudonyme de Aggressor, Virus est un de ces projetés un peu bizarres plus difficile d’accès pour le commun des métalleux. Sa sonorité a souvent été décrite comme étant un mélange de Talking Heads et Voïvod ce qui fait plein de sens lorsqu’on écoute ce premier album du nom de Carheart. Musicalement on se rapproche beaucoup plus du Rock avant-gardiste que du Métal pur et simple et décrire avec précision le style préconisé par le trio est peine perdue. Le mélange mentionné plus haut est ce qui se rapproche le plus du son global du groupe qui ne craint pas d’explorer des textures musicales hors des sentiers battus et d’utiliser diverse sonorités pour offrir des compositions éclatées et complètement disjonctées. Carheart sera le premier d’une belle série de sorties toutes aussi flyées les unes des autres!

Arch Enemy – Anthems of Rebellion – 2003

L’Évolution Métallique selon Sinistros #855
Arch Enemy – Anthems of Rebellion – 2003
Suède

Est-ce que je vous avais déjà mentionné que le changement faisait peur dans le milieu métallique? Oui mais pas encore assez faut-il croire! Le cinquième album de Arch Enemy et deuxième avec Angela Gossow à la voix avait divisé les fans de la première heure du groupe. Sur Anthems of Rebellion, la troupe de Michael Amott avait osé apporter des changements à sa sonorité notamment en expérimentant avec les sons et les textures musicales pour s’aventurer vers des idées différentes de ce que le groupe avait pu nous offrir sur les quatre albums précédents. Oui, le Death Metal plus brutal n’était plus au rendez-vous mais Arch Enemy ne s’adoucissait pas pour autant : Anthems o Rebellion contenait une multitude de riffs bien aiguisés et une puissance de frappe incroyable qui ont fait de cet album un classique instantané et un album qui mettrait définitivement le groupe sur la carte métallique mondiale. Un excellent album à écouter a haut débit sonore!

Goatwhore – Funeral Dirge For the Rotting Sun – 2003

L’Évolution Métallique selon Sinistros #854
Goatwhore – Funeral Dirge For the Rotting Sun – 2003
Érays-Unis

Goathwhore avait frappé un grand coup avec son premier album, forgeant du même coup une nouvelle vague de Black Metal aux États-Unis. Son deuxième album n’allait pas passer inaperçu, le mélange entre Black, Death et Thrash Metal proposé par le groupe réussirait à réunir plusieurs fans de différents styles de métal dans le même bateau. Funeral Dirge For the Rotting Sun comportait des riffs incisifs et vicieux confortablement assis sur une rythmique solide et puissante, le membres du groupe privilégiaient une fois de plus de courtes pièces concises et directes pour aller droit au but. Le groupe avait réussi à s’imposer avec un album froid et caustique dont la noirceur musicale se mariait à merveille avec les textes tournés vers le Satanisme, l’Antireligion et la mort elle-même. Cet album avait permis à Goatwhore de décocher un contrat chez Metal Blade pour l’album suivant, contrat qui lui ouvrira toutes grandes les portes d’une notoriété internationale. À écouter avec un maximum de son pour sentir la toute puissance du groupe!

Týr – Eric the Red – 2003

L’Évolution Métallique selon Sinistros #853
Týr – Eric the Red – 2003
Iles Féroé

Eric the Red, deuxième album de Týr, allait devenir un album marquant pour ce qu’on appelle maintenant le Viking Metal. Même si le style du groupe oscillait entre Progressif et Folk, le terme Viking était plus juste pour décrire le style proposé par les Danois. Ce deuxième album allait propulser Týr à travers la planète et allait aussi devenir la pièce maîtresse de sa discographie. Les récits nordiques et les histoires païennes faisaient partie intégrante du concept autour de la musique du groupe qui en fera dignement sa marque de commerce pour tous les autres albums qui suivront. Musicalement, Týr ne jouait toujours pas la carte de la vitesse mais plutôt de la finesse et de la puissance avec des éléments plus techniques et plus peaufinés apportant ainsi des pièces majestueuses qui se prêtaient parfaitement aux récits ancestraux. Un album parfait pour s’initier à ce genre et s’imprégner de la culture Scandinave.

Acid Witch – Rot Among Us – 2022

Acid Witch – Psychedelic Doom Metal – États-Unis
Rot Among Us – 2022
Hells Headbangers Records
7,4/10

La formation Américaine Acid Witch n’a nullement changé depuis son premier album sortie en 2008. Ma rencontre avec le groupe s’était faite il y a 14 ans avec Witchtanic Hellucinations. À l’époque, le groupe arrivait avec un Doom un peu bizarre et un certain vent de fraîcheur dans le domaine notamment avec un concept qui tournait autour de l’horreur avec les sorcières en avant plan.

Quatre albums et cinq mini albums plus tard, Acid Witch nous ressert encore une fois la même formule de Doom psychédélique avec des clowneries sonores tout au long de ce nouvel album répondant au titre de Rot Among Us. Je suis toujours tout aussi surpris par le mélange des riffs lourds avec les claviers vintage qui se marient parfaitement ensemble donnant un petit quelque chose « d’effrayant » tout au long des pièces. Mais après 14 ans avec la même formule de musique de Scooby Doo en mode « heavy », on constate rapidement que le groupe nous remâche la même chose depuis plus d’une décennie et ça devient ennuyant voire un irritant en fin de compte.

Rot Among Us n’est pas un mauvais album, mais le constat est là et nous explique pourquoi Acid Witch est toujours un groupe de troisième zone qui ne montre pas son plein potentiel.

Composition : 7
Exécution : 8
Arrangements : 7
Production : 8
Appréciation : 7

Type O Negative – Life is Killing Me – 2003

L’Évolution Métallique selon Sinistros #852
Type O Negative – Life is Killing Me – 2003
États-Unis

Avec son sixième album, Type O Negative allait s’attirer certaines critiques négatives de la part de ses fans. La cause en était évidement le fameux changement, vous aurez deviné depuis le temps que j’en parle. Même si Life is Killing Me était orienté plus vers un Métal Alternatif, il n’en demeure pas moins que ce n’était pas si différent de ce que le groupe faisait depuis ses débuts. On reconnaissait la sonorité typique du groupe avec certaines nouveautés sonores qui marquaient une évolution musicale qui n’était pas piquée des vers en bout de ligne. Bien sûr que cet album n’était pas le meilleur de la discographie du groupe mais en écoutant attentivement on constate que Peter Steele et sa bande étaient de sacrés compositeurs! On pouvait même sentir une certaine ambiance digne des Beatles sur certaines pièces dont Less Than Zero. Un album pas tout à fait très Métal mais suffisamment pour influencer d’autres groupes à étoffer leur son par la suite. Un excellent album de la part de Type O Negative!

Metallica – St-Anger – 2003

L’Évolution Métallique selon Sinistros #851
Metallica – St-Anger – 2003
États-Unis

J’avais arrêté après le Black album dans ma grande évolution métallique, omettant de parler de Load et Reload pour des raisons assez évidentes qui tournaient autour de l’influence que ces albums n’ont pas eus sur le monde métallique en général. Mais Sinistros, pourquoi nous parles-tu de St-Anger alors? Parce que dans la foulée de recherche musicale de la part de Metallica, Hetfield, Ulrich et Hammett avaient réussi l’exploit de sortir le pire album de toute l’histoire du Métal, même Cold Lake d Celtic Frost n’est pas si abominable comparé à cette catastrophe musicale. À l’époque de sa sortie, les membres du groupe avaient dit s’être influencés de Entombed pour créer St-Anger ce qui est un peu ironique car Entombed s’était influencé des premiers Metallica pour forger sa sonorité. En plus de la production exceptionnellement épouvantable pour un album de Metallica et la commandite de Rubbermaid pour la batterie de Lars, le groupe avait réussi à concocter 75 minutes de pure épouvante musicale faisant de cet album la risée de tout l’histoire. Est-ce que cet album était si mauvais qu’on le prétend? Peut-être moins pire que Lulu avec Lou Reed mais certainement épouvantable effectivement! Le débat est lancé!

Skinless – From Sacrifice to Survival – 2003

L’Évolution Métallique selon Sinistros #850
Skinless – From Sacrifice to Survival – 2003
États-Unis

Skinless avait créé tout un émoi dans la grande scène Métallique Brutale avec la sortie de son premier album mais après la sortie du deuxième, Skinless était voué à demeurer dans l’ombre tellement cet album était loin des attentes. Mais, à la surprise générale, le groupe Américain était revenu à la charge avec un troisième album haut en couleurs contenant des structures et des riffs dignes de ce nom. La production était aussi beaucoup plus fluide laissant place à ces riffs incroyables et donnant aux compositions tout le mérite qui revenait au talent de compositeurs des membres du groupe. Certes, Skinless demeurerait à jamais un groupe obscur et plutôt méconnu mais son apport à la musique brutale fut considérable et From Sacrifice to Survival est un parfait exemple d’album peu connu qui a eu une influence majeure sur la suite des événements. Un must pour les amateurs de Death Metal bien gras et surtout fort bien construit!

Enslaved – Below the Lights – 2003

L’Évolution Métallique selon Sinistros #849
Enslaved – Below the Lights – 2003
Norvège

Ceux qui espéraient toujours de voir Enslaved revenir à ses racines purement Black Metal allaient être amèrement déçus avec la sortie de Below the Lights, septième album du groupe. Non seulement les racines Black Metal s’effaçaient de plus en plus, le groupe s’enlignait de plus en plus vers le Progressif pur et dur en apportant dans sa musique des éléments dignes des King Crimson et compagnie, éléments tantôt psychédéliques, tantôt totalement disjonctés qui prouvaient une fois de plus que le groupe tendait à évoluer vers une musique de plus en plus complexe sans se limiter à un genre prédéfini et de stagner avec celui-ci. À partir de Below the Lights, la formation Norvégienne perfectionnera son art à la vitesse supraluminique pour nous offrir des sorties de plus en plus mémorables qui ne cesseront de nous étonner à chaque fois. Enslaved s’en venait maître du Métal Progressif et deviendrait l’un des plus grands de ce monde au fil des années qui suivront Below the Lights. Un incontournable pour les fans de musique moins standard!

Sinister – Savage or Grace – 2003

L’Évolution Métallique selon Sinistros #848
Sinister – Savage or Grace – 2003
Pays-Bas

Pour la première fois de sa carrière, Sinister avait subi les foudres de nombreux fans suite à la sortie de Savage or Grace. Encore une fois, le changement était le point de mire des fans mais ça allait plus loin que ce seul point. À cette période de sa carrière, le groupe avait d’énormes problèmes internes si bien que tout l’album avait été composé par Ron Van de Polder sans réelle participation des autres membres du groupe. Avoir un autre compositeur peut avoir un impact important sur le son d,un groupe et ce qui est arrivé. Sinister mettra fin à ses activités peu de temps après la sortie de l’album. Ce semi-échec permettra au groupe de revivre à partir de 2005 et de revenir à ses racines en continuant avec seulement Aad Kloosterwaard comme membre original. Savage or Grace malgré ses imperfections demeure tout de même un bon album de Sinister et deviendra un peu le mal aimé de la discographie du groupe.

Lamb of God – As the Palaces Burn – 2003

L’Évolution Métallique selon Sinistros #847
Lamb of God – As the Palaces Burn – 2003
États-Unis

Lamb of God est rapidement devenu un chef de file du Groove Metal et du vrai Metalcore. Le groupe s’était solidement implanté les pieds dans la grande scène Métallique avec son premier album New American Gospel qui en avait pris plusieurs par surprise. Le deuxième album, As the Palaces Burn, avait reçu un accueil plus que favorable dans la grande communauté des Métalleux plaçant ainsi Lamb of God comme l’un des groupes œuvrant dans le Metlacore a faire l’unanimité dans une majeure partie de la scène. Le groupe exploitait des riffs simples mais innovateurs avec une rythmique puissante et très entraînante. As the Palaces Burn a été le tremplin du groupe au niveau International et l’a aidé à rapidement gravir les échelons du succès planétaire.

Aeternam – Heir of the Rising Sun – 2022

Aeternam – Symphonic Folk Death Metal – Canada
Heir of the Rising Sun – 2022
Indépendant
9,2/10

Aeternam est un joyau métallique secrètement bien gardé dans notre Québec froid. Pourtant, les sonorités chaudes du Moyen-Orient proposées par le groupe ont de quoi surprendre à chaque sortie d’album.

Justement, Aeternam en est maintenant à son cinquième album et c’en est tout un! Comme par le passé et ses inoubliables sorties précédentes, Aeternam étonne encore une fois avec son très haut niveau de composition et d’arrangements qui rivalisent amplement avec des pointures Internationales proposant ce type de mélange de sonorités du Moyen-Orient et de Death Metal Symphonique très technique. La production est sans failles, tout est à sa place, ça sonne comme une production de haut calibre qui n’a rien à envier aux grosses productions du genre. Je trouve curieux que le groupe demeure toujours indépendant depuis les trois dernières sorties car il est de niveau International et pourrait aisément être signé par un gros label. Mais il faut dire que l’indépendance peut être une excellente chose pour garder main mise sur notre produit.

Heir of the Rising est un superbe album à couper le souffle qui se retrouvera très haut dans les tops 2022. Dommage que je n’aie toujours pas reçu ma copie vinyle de l’album, j’aurais aimé en faire la chronique avec un maximum de son pour qu’il soit mis encore plus en valeur!

Composition : 9
Exécution : 9,5
Arrangements : 9,5
Production : 9
Appréciation : 9

Katatonia – Viva Emptiness – 2003

L’Évolution Métallique selon Sinistros #846
Katatonia – Viva Emptiness – 2003
Suède

Rendu en 2003, le parcours de Katatonia avait été parsemé de changements sonores et de genres. Le groupe évitait de répéter deux fois le même album et avec Viva Emptiness, les sonorités alternatives et Gothic Rock avaient été mises de côté au profit d’un Rock Progressif plus musclé et de calibre à faire pâlir d’envie des sommités du genre à travers les époques. Certes, Viva Emptiness était un album sombre et atmosphérique mais contenait suffisamment de vitriol pour plaire aux amateurs de Métal purs et durs. Viva Emptiness est souvent considéré comme étant la pièce maîtresse de la discographie du groupe Suédois ce qui pourrait évidement être véridique selon nos goûts et notre compréhension de l’évolution globale qu’a eu Katatonia au fil des années suivant son premier album. Chose certaine c’est que les membres du groupe faisaient de la musique pour son côté artistique et non pour se tailler une place dans les hautes sphères ou pour épater la galerie. Un superbe album qui influencera bon nombre de musiciens à incorporer divers styles pour faire évoluer le Métal et le rendre encore plus intéressant.

Opeth – Damnation – 2003

L’Évolution Métallique selon Sinistros #845
Opeth – Damnation – 2003
Suède

Originalement prévu pour sortir en même temps que Deliverance, Damnation avait été repoussé de quelques mois pour maximiser la vente des deux albums. Autant Opeth avait été encensé pour l,audace de Damantion, autant la critique négative avait été sévère envers le groupe. Pour cause! Damanation fut le premier album de la discographie à être 100% orienté Rock Progressif sans aucun élément de Death Metal tout au long de l’album, ce qui avait causé tout un émoi à l’époque. Avec le recul, on constate que Damnation était en fait une sorte de test qui laissait présager ce qui s’en venait pour le futur de Opeth et Mikael Akerfeldt tâtait tout simplement le terrain pour savoir si éventuellement, à long terme, il pourrait faire de Opeth un groupe de Rock Progressif et totalement abandonner ses racines Death Metal et oui, Damnation était un signe avant-coureur même si les deux albums suivants seraient plus orientés sur le plan Métallique tout en effectuant certains changements dans la sonorité globale du groupe. Un album lent et atmosphérique mais magique en rempli de noirceur et de tristesse. À écouter les yeux fermés en se laissant transporter vers des contrées lointaines!

Gojira – The Link – 2003

L’Évolution Métallique selon Sinistros #844
Gojira – The Link – 2003
France

Gojira s’est rapidement implanté dans l’univers métallique mondial notamment grâce à ses structures musicales complexes et ses textures sonores qui sortaoent de la zone de confort de la moyenne des métalleux. Son deuxième album, The Link, est devenu un classique instantané dès sa sortie et à partir de cet album, les frères Déplanter sont devenus des maîtres à penser dans le domaine du Métal ultra technique. Gojira, on aime ou pas c’est selon nos perceptions de la musique mais une chose est sûre, c’est qu’on ne peut rester indifférent au talent de compositeurs des membres du groupe et à leur audace musicale car Gojira, c’est un groupe unique en son genre qui a implanté une nouvelle façon de jouer et de composer en s’inspirant d’éléments issus en dehors du grand cercle métallique standard. The Link influencera bon nombre de musiciens à se surpasser et surtout à ne pas craindre de s’aventurer dans des zones musicales inexplorées en expérimentant avec les sonorités et les structures moins conventionnelles. Tout un album à écouter attentivement!

1349 – Libération – 2003

L’Évolution Métallique selon Sinistros #843
1349 – Libération – 2003
Norvège

1349 est l’année où la peste s’est abattue sur la Norvège décimant ainsi les 2/3 de sa population. Quoi de mieux que de nommer son groupe de Black Metal 1349, surtout si le dit groupe vient justement de la Norvège et nous sert une musique incisive et crue dès son premier album? Libération était à l’image de la nouvelle vague des groupes de Black Metal en Scandinavie avec toute la fougue qu’on lui connait et sa production minimaliste si reconnaissable. Des riffs incendiaires sur une rythmique de feu avec des sonorités de guitares très axées dans les aigus et la distorsion qui « griche » au maximum pour ajouter du piquant à ce manifeste satanique et explosif. La formation n’en restera pas là car ce Nétait que le début d’une grande aventure noire et profonde qui aura un impact des plus importants sur le monde du Black Metal Mondial. À écouter si on n’est pas trop peureux d’une sauvagerie sonore sans compromis.