Hex A.D. – Delightful Sharp Edges – 2023

Hex A.D. – Progressive Doom Metal – Norvège
Delightful Sharp Edges – 2023
Apollon Records
9.1/10

Hex A.D. n’est pas un groupe très connu de la communauté métallique mais si vous êtes à la recherche de musique originale influencée par le Progressif et le Doom des années 70, ce groupe Norvégien est tout à fait indiqué pour étancher votre soif de découvertes. Curieusement, je suis passé par-dessus le précédent album sorti en 2021 comme je l’avais fait pour le troisième album sorti en 2018, sans doute que les annonces de sorties d’albums sont moins évidentes et qu’elles sont carrément passées sous mon radar. Alors, voici ce que je pense à propos du sixième album, Delightful Sharp Edges.

Initialement fondé comme étant un projet solo de Rick Hagan, Hex A.D. est devenu un groupe à part entière au fil du temps et a grandement évolué au fil des albums. Les deux premiers albums jouaient la carte du Doom classique avec de gros relents Progressifs et une voix plus Gothique à cheval entre Peter Murphy et Wayne Hussey. Le côté Progressif a pris de plus en plus de place avec les albums suivants et une grosse partie de Hard Rock s’est intégrée au son global du groupe. La voix aussi a changé au fil des albums devenant plus dans les standards des groupes de Hard Rock des années 70. Les claviers prennent toujours autant de place dans les compositions donnant une bonne dose atmosphérique et planante au tout.

Le mot d’ordre du groupe d’y aller à fond avec les sonorités Progressives et Hard Rock avec de longues pièces très inspirées et surtout très inspirantes. Delightful Sharp Edges saura plaire aux fans de la décennie la plus prolifique en matière de Rock puissant. Un excellent album haut en couleurs qui fera partie des tops de l’année.

Composition : 9
Exécution : 9.5
Arrangements : 9
Production : 9
Appréciation : 9

Hex A.D. – Astro Tongue in the Electric Garden – 2020

Hex A.D. – Progressive Doom Metal – Norvège
Astro Tongue in the Electric Garden – 2020
Fresh Tea Records
8,9/10

Mon goût prononcé pour les mélanges musicaux me font découvrir des trucs parfois assez flyés voire même disjonctés et je trouve mon compte assez régulièrement dans le flot grandissant de la mare Métallique internationale. Cette recherche sonore m’a fait découvrir la formation Norvégienne Hex A.D. en 2016 avec son deuxième album. Curieusement, le groupe en a sorti un troisième en 2018 et je suis passé complètement à côté. Je rectifie le tir cette année avec la sortie de Astro Tongue in the Electric Garden.

Je ne retrouve rien de vraiment nouveau sur cet album, Hex A.D. continue à nous balancer des riffs issus des années 70 avec une sauce Doom à la Candlemass. Sauf que cette fois-ci, le trip Hard Rock des années 70 est encore plus présent que sur le deuxième album, peut-être que le groupe avait fait ce pas avec le précédent album, ce sera à moi de le découvrir. Donc, niveau composition c’est sensiblement similaire à ce que je connais, le groupe base sa musique sur la lenteur et l’utilisation massive de claviers avec des guitares lourdes et une rythmique solide. La partie Progressive est toujours aussi présente, on nous sert des éléments sonores assez typique des grands groupes issus de la première vague du Rock Progressif.

Les musiciens performant sur cet album sont de haut calibre, la majorité ont déjà joué soit avec Paul Dianno, soit Blaze Bailey quand ce n’est pas carrément les deux, le niveau d’exécution est très élevé et les membres de Hex A.D. n’ont rien à envier à qui que ce soit. Cependant, le vocal a changé un peu, le chanteur joue dans des registres plus conventionnels à l’image des Ian Gillan ou Robert Plant, je préférais le style plus Gothique du deuxième album.

Les arrangements sont une fois de plus à la hauteur, on se promène entre le Hard Rock pur et dur, on revient au Doom classique à la Black Sabbath tout en s’aventurant dans des contextes sonores psychédéliques remplis de textures musicales riches en sons divers. On aime bien arranger certaines parties de clavier à la méthode de J.S. Bach ici et là ce qui n’est pas sans rappeler certains groupes pionniers du Progressif Anglais. Bref, on met l’emphase sur le grandiose et c’est excellent!

Je suis resté un peu déçu face à la production qui a été réalisée à la manière des premiers albums de Black Sabbath : Un son sourd et granuleux qui m’agace un peu au fil de l’album. J’aurais aimé une production plus claire et fluide comme sur The Last Nail in the Coffin Lid.

Astro Tongue in the Electric Garden est un excellent album pour ceux qui aiment les sonorités des premiers temps du Progressif, j’aime bien le tout malgré quelques faiblesses au niveau de la production et de la voix mais on peut aisément laisser ça de côté en se concentrant sur les sons qui nous assaillent de partout. Je recommande cet album aux amateurs de Prog du bon vieux temps.

Composition: 9
Exécution: 9
Arrangements : 9
Production: 8,5
Appréciation Générale : 9

Hex A.D. – The Last Nail in the Coffin Lid – 2016

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Hex A.D. – Progressive Doom Metal – Norvège
The Last Nail in the Coffin Lid – 2016
Sepulchral Silence
9/10

Décidément, cette fin d’année apporte son lot de surprises! Je découvre tout juste la formation Norvégienne Hex A.D. qui offre un deuxième album pas piqué des vers! Essentiellement composé de Rick Hagan qui s’est entouré de musiciens pour cet album, Hex A.D. Est un groupe à prendre au sérieux de par sa qualité musicale exemplaire.

Mélangeant habilement le Doom à la Candlemass, le Hard Rock à la Deep Purple et le Métal Progressif dans la veine de Opeth, Hex A.D. A une approche très vintage avec ses claviers des années 70 avec la puissance de frappe du Doom traditionnel. The Last Nail in the Coffin Lid comprends 5 pièces pour une durée totale de plus de 33 minutes d’excellence musicale. Pas d’excès de vitesse, le mot d’ordre est la lenteur et les changements soudains où le mystère est bien présent au fil des pièces. Aucune technicité excessive, on mise sur les ambiances et c’est fort bien réussi. La voix de Rick Hagan oscille entre celle de Peter Murphy et de Wayne Hussey par moments ce qui ajoute une touche plus Gothique à l’ensemble de l’album.

Hex A.D. Est un excellent et savant hybride entre le Doom puissant de Candlemass, les claviers de Deep Purple et les arrangements de Opeth de la période Blackwater Park. Belle découverte 2016, un excellent album à se mettre dans les oreilles!