Iron Maiden – The Final Frontier – 2010

L’Évolution Métallique selon Sinistros #1233
Iron Maiden – The Final Frontier – 2010
Angleterre

En connaissez-vous beaucoup de groupes qui n’ont jamais fait de mauvais album? Certes, il peut y en avoir des moins bons dans une discographie mais garder une constance tout en évoluant, ce n’est pas chose courante. Iron Maiden, ça vous dit quelque chose? Rendu à son quinzième album, le groupe Anglais, pionnier du mouvement NWOBHM, n’avait plus de preuves à donner à quiconque. The Final Frontier c’était du Iron Maiden pur à 1005 comme seul Iron Maiden peut le faire avec tout ce que ça peut impliquer. Bien sûr que l’intro Satellite 15 pouvait sembler curieuse mais bien imbriquée avec la pièce The Final Frontier, ça prenait tout son sens. Certains diront que cet album n’est pas le meilleur du groupe et ils auront raison. Les belles années sont passées depuis longtemps mais le groupe est encore capable de nous livrer d’excellentes pièces et des riffs dignes de ce nom. The Final Frontier prouvait que Iron Maiden c’était encore Iron Maiden et que le groupe livrera sans aucun doute la marchandise jusqu’à son dernier souffle.

Iron Maiden – A Matter of Life and Death – 2006

L’Évolution Métallique selon Sinistros #1020
Iron Maiden – A Matter of Life and Death – 2006
Angleterre

Après toutes ces années, Iron Maiden continuait son chemin en nous offrant toujours de bons albums. Certains diront que les meilleurs jours du groupe étaient loin derrière et ils auront raison mais les sorties d’albums du groupe étaient loin d’être mauvaises. Au contraire, A Matter of Life and Death nous montrait un Iron Maiden toujours en pleine forme et en pleine possession de ses moyens. Bien sûr que le son de la troupe de Steve Harris avait changé depuis les tout débuts mais on reconnaissait toujours le Iron Maiden des belles années. Sans être un album spectaculaire, A Matter of Life and Death s’inscrivait comme l’un des meilleurs albums du groupe dans les années 2000. Maiden, ça vieillissait très bien et ça continue de bien vieillir. Les membres du groupe étaient encore capables de composer des chefs d’œuvres et livraient encore la marchandise au niveau interprétation. Est-ce que Iron Maiden est le plus grand groupe de Heavy Metal de tous les temps? La réponse est probablement oui, du moins dans le top 5 mondial! Un très bon album à écouter pour ses arrangements et ses mélodies dignes de ce que Maiden est capable de nous concocter!

Iron Maiden – Dance of Death – 2003

L’Évolution Métallique selon Sinistros #861
Iron Maiden – Dance of Death – 2003
Angleterre

Malgré une pochette au goût et au design plus que douteux, Dance of Death nous montrait un Iron Maiden toujours en pleine forme. Même si ce treizième album n’est certes pas le meilleur de la discographie du légendaire groupe Anglais, il regorgeait de très bonnes idées avec de superbes riffs bien ficelés et prouvait hors de tout doute que Iron Maiden était toujours maître de sa situation. Rares sont les groupes ayant eu une carrière sans réel mauvais album, Iron Maiden en est un et avec Dance of Death, le groupe imposait toujours et encore le respect. Un album sous-estimé qui mérite une deuxième ou troisième écoute pour en apprécier chaque note.

Iron Maiden – Brave New World – 2000

L’Évolution Métallique selon Sinistros #707
Iron Maiden – Brave New World – 2000
Angleterre

L’année 2000 allait marquer de gros changements chez Iron Maiden. Brave New World était le douzième album du célèbre groupe Anglais et avait frappé très fort avec le retour de Bruce Dickinson et de Adrian Smith au sein de la formation. À partir de ce moment, Iron Maiden aurait non pas deux guitaristes mais bien trois car la décision fur prise de conserver Janick Gers dans les rangs et ainsi développer de nouvelles idées. Au niveau son, le groupe revenait un peu en arrière avec des sonorités plus crues et moins progressives qui nous faisaient renouer avec le bon vieux Iron Maiden des années 80. Maiden était de retour plus forts que jamais et sa suprématie sur le Heavy Metal était toujours intacte. C’est possiblement un peu dommage pour Blaze Bayley mais au bout du compte, la voix de Maiden c’est définitivement Bruce Dickinson!

Iron Maiden – Virtual XI – 1998

Virtual XI fut le deuxième et dernier album de Iron Maiden avec Blaze Bayley au poste de chanteur. Cette période de Iron Maiden n’est certes pas la plus populaire de sa carrière mais contrairement à ce plusieurs personnes pouvaient dire, ce n’était pas une période catastrophique pour autant. Bien sûr que Iron Maiden se cherchait quand même beaucoup durant cette drôle de période mais le groupe Anglais avait tout de même réussi à demeurer en vie et ce suffisamment pour ne pas être obligé d’être sur le respirateur artificiel. Sur Virtual XI on expérimentait encore comme sur les albums précédents ce qui avait donné des pièces un peu bizarre pour le fan des années 80. The Angel and the Gamer aurait pu être une pièce de The Cult, The Clansman est une formidable pièce qui est toujours dans le répertoire et chantée par Dickinson lui-même depuis plusieurs années. Il ne faut pas blâmer Bayley pour ses deux albums, le gars avait de gros souliers à chausser et il a malgré tout réussi à se tailler une place dans la grande sphère métallique et à se faire respecter en tant que chanteur. Virtual XI n’est vraiment pas le meilleur album de Maiden mais il demeure que cet album a ses excellents moments et a permis au groupe de survivre en cette période Grunge.

Iron Maiden – The X-Factor – 1995

Pour son dixième album, Iron Maiden avait connu une séparation possiblement douloureuse suite au départ de Bruce Dickinson. Le groupe avait dû trouver un remplaçant et l’heureux (ou malheureux) élu fut Blaze Bayley, chanteur d’une formation plus ou moins connue nommée Wolfsbane. Disons-le tout de suite, les souliers étaient énormes à porter et malgré tout le bon vouloir, Blaze Bayley aura beaucoup de difficulté à chasser ces souliers durant son séjour de cinq années au sein de Iron Maiden. Plusieurs fans ont été durs envers The X-Factor. Premièrement, Blaze Bayley était loin d’être un mauvais chanteur et son travail effectué sur cet album est étonnamment bien fait malgré les circonstances. Deuxièmement, The X-Factor sonnait Iron Maiden et était constitué d’excellentes pièces épiques comme seul la troupe de Steve Harris était en mesure de livrer. Certes, le son de Maiden avec un autre chanteur était un tantinet bizarre mais pas au moins d’être complètement rejeté comme bon nombre de fans avaient fait à l’époque. Iron Maiden était encore bien vivant en pleine période Grunge et était toujours en mesure de livrer la marchandise. Donnons donc une chance à Blaze Bayley et à son passage dans le groupe vétéran!

Iron Maiden – Senjutsu – 2021

Iron Maiden – Heavy Metal – Angleterre
Senjutsu – 2021
Parlophone
9.5/10

Iron Maiden est une des plus grosses pointures que le Heavy Metal a eu la chance de porter. En fait, Iron Maiden est un des pionniers du NWOBHM et un des pionnjiers du Heavy Metal tout court ayant influencé une pléiade de groupes dans absolument tous les genres et sous-gnres de la grande famille Métallique. A moins d’avoir été enfermé et coupé du monde ces 40 dernières années, le nom Iron Maiden dit quelque chose à tous les Métalleux de la planète.

Senjutsu est le 17e album studio du groupe et, disons-le tout de suite, Iron Maiden a eu une carrière en général très égale depuis 1980, certains albums sont moins forts que d’autres c’est clair mais la troupe de Steve Harris n’a jamais fait un mauvais album en carrière. Nous avions eu une belle surprise avec The Book of Souls en 2015 avec un superbe album, les attentes étaient hautes pour Senjutsu. Ce dernier album a été une véritable cachotterie de la part des membres du groupe car il est prêt depuis 2019! Il traînait depuis tout ce temps dans un coffre-fort attendant sa sortie retardée par la pandémie. L’attente aura finalement valu grandement la peine. Sur Senjutsu on retrouve un Iron Maiden en pleine forme et au sommet de son art, Bruce Dickinson est pus en voix que jamais et bien que plus « smooth », cet album renferme de petits bijoux de pièces comme The Parchment qui suit la tradition des The Duellist, The Rime of the Ancient Mariner ou encore Alexander the Great. Le son global de l’album se situe entre Piece of Mind, Powersalve et The X Factor avec des éléments nouveaux comme beaucoup de guitares acoustiques. Les claviers se marient bien avec les guitares et bien que les pièces aient été composées soit par Harris, Jers/Harris ou Smith/Dickinson, il y a une homogénéité tout au long des pièces de ce double album de plus de 80 minutes.

Les fans du groupe ne seront que ravis par Senjutsu qui dès sa sortie vient de devenir un classique instantané. Ce nouvel album est sans aucun doute le meilleur album de Iron Maiden depuis le retour de Dickinson et de Smith si ce n,est le meilleur album depuis No Prayer for the Dying paru en 1990. Forcément dans le top 5 2021 de Hurlemort!

Composition : 10
Exécution : 10
Arrangements : 9
Production : 9.5
Appréciation : 9

Iron Maiden – Fear of the Dark – 1992

Le neuvième album de Iron Maiden avait été marquant en majeure partie pour autre chose que pour sa musique. Fear of the Dark marquait le départ de Adrian Smith et l’arrivée de Janick Gers à la guitare et serait le dernier album de Bruce Dickinson jusqu’à son retour en 1999. Musicalement parlant, il serait difficile de dire si Iron Maiden avait évolué ou tout simplement régressé mais toujours est-il que le groupe avait tenté une expérimentation musicale qui avait laissé plusieurs fans sceptiques et fortement déçus. Terminées les envolées progressives et les riffs complexes, Steve Harris et sa bande exploraient des avenues plus simples à la limite du Hard Rock et même si l’album comportait de très bonnes pièces, il contenait également beaucoup de remplissage. Malgré tout, l’album fut fort probablement incompris mais fut tout de même un succès avec en tête la légendaire pièce titre de l’album. Les années 90 furent difficiles pour Iron Maiden mais le groupe reviendra en force au début des années 2000 avec le retour de Bruce Dickinson et Adrian Smith pour ainsi devenir un groupe à trois guitaristes. Fear of the Dark est certes fort différent mais c’est un album qui mérite amplement d’être écouté et d’être apprécié à sa juste valeur.

Iron Maiden – No Prayer for the Dying – 1990

Les années 90 ont été très difficiles pour les groupes Heavy Metal qui faisaient la pluie et le beau temps dans les années 80. En voulant s’accrocher à leur passé glorieux, certains groupes ont commencé à montrer des signes de fatigue et un manque flagrant d’inspiration. Avec son neuvième album, Iron Maiden avait commencé à montrer ces symptômes et le changement de guitariste suite au départ de Adrian Smith avait ralenti ;es ardeurs des fans. No Prayer for the Dying présentait un Iron Maiden différent et diminué de sa célèbre sonorité. La simplicité désarmante avait pris la place de toute l’évolution technique du groupe au fil de la dernière décennie au point à offrir des pièces sans saveur comme si le groupe avait été pressé de sortir un album par la compagnie de disque. Selon plusieurs fans de cette époque, cet album était un genre d’abomination et il suscite toujours autant de critiques aujourd’hui. Mais, est-ce que cet album est si mauvais que certains pourraient l’affirmer? Disons que ce n’est pas le Iron Maiden classique et que le groupe a possiblement voulu maladroitement se réinventer tout en essayer de garder ses racines intactes. Cet album est fort possiblement l’un des plus faibles de toute la discographie du groupe mais il contenait encore amplement de consistance pour qu’il demeure encore au sommet et que son influence se fasse ressentir pour les prochaines générations.

Iron Maiden – Seventh Son of a Seventh Son – 1988

Avec son septième album, la légende Iron Maiden avait pris un tout autre virage, signe d’une évolution musicale calculée. Seventh Son of a Seventh Son avait pris plusieurs fans au dépourvu à l’époque notamment dû au changement vers le Progressif et l’ajout de synthétiseurs qui avaient débuté sur Somewhere in Time.
Iron Maiden devenait de plus en plus technique et prouvait qu’il était devenu le maître du Heavy Metal mondial. Nous pourrions convenir que cet album a été déroutant pour le fan originel du groupe mais cette évolution avait été palpable avec l’album précédent et au final, avec le recul des décennies passées, il faut rendre à César ce qui est à César : Cet album est un excellent album de Iron Maiden qui a contribué à l’évolution du Métal Progressif et aussi du Power Metal. Le groupe était encore en pleine possession de ses moyens et cet album le prouvait une fois de plus.

Iron Maiden – Somewhere in Time – 1986

Après une montée en flèche fulgurante, cinq albums fracassants en autant d’années et une tournée spectaculaire pour son dernier album Powerslave, Iron Maiden au lieu de manquer d’inspiration et de stagner dans son confort avait, en 1986, décidé de s’améliorer et de visiter d’autres avenues musicales pour se réinventer. Le résultat fut incroyable avec son sixième album, Somewhere in Time. Après l’Égypte ancienne, Iron Maiden se tourna vers un futur à la Blade Runner pour assoir son concept. L’aventure fut tout aussi incroyable musicalement car le groupe avait pris une tangente plus progressive allant même jusqu’à incorporer des synthétiseurs dans ses compositions, ce qui à l’époque avait rebuté bon nombre des fans du groupe et un nombre incalculable de Métalleux purs et durs. Cet album sonne très futuriste et donne le ton à la suite pour Iron Maiden. Cet album marque aussi le début de l’écriture pour Bruce Dickinson, ce qui a vraisemblablement apporté un vent de fraîcheur dans la musique du groupe. On a dit de cet album qu’il était sur estimé mais dans les faits, il fut et est toujours sous estimé. La qualité musicale des compositions et des arrangements ont indéniablement influencé bon nombre de groupes de Power Metal par la suite. Somewhere in Time est un chef d’oeuvre du Heavy Metal et un des précurseurs du Métal Progressif.

Iron Maiden – Powerslave – 1984

Avec son cinquième album, Iron Maiden signait non seulement son meilleur en carrière mais également un album qui allait laisser une trace indélébile sur le Heavy Metal. Powerslave était un album audacieux pour l’époque qui, en plus d’apporter une nouvelle dimension à la musique de Iron Maiden, allait propulser le groupe vers des sommets jusqu’ici jamais atteints et ainsi obtenir le statut du plus gros groupe de l’histoire du Heavy Metal. la tournée Powerslave à elle seule était l’une des plus gigantesque de l’histoire avec ses décors incroyables et le nombre de villes visitées lors de cette fabuleuse tournée mondiale. Cet album est le parfait exemple de la perfection et en quelque sorte l’apogée du Heavy Metal classique. Si vous ne connaissez pas encore cet album, il est plus que grand temps de s’y mettre! Un grand pas pour Iron Maiden et un pas de géant pour l’Évolution Métallique!

Iron Maiden – Piece of Mind – 1983

Avec son quatrième album, Iron Maiden allait passer à la vitesse supérieure en accentuant la technicité de ses compositions. Pour être en mesure de passer à un tout autre niveau, le groupe a dû faire un changement drastique dans sa formation libérant ainsi Clive Burr de son poste de batteur au profit de Nicko McBrain. Ce changement a été significatif et Iron maiden allait maintenant pouvoir se placer dans les plus hautes sphères Métalliques en tant que leader incontesté du Heavy Metal. Avec Piece of Mind, la production était plus léchée, les compositions beaucoup plus matures et le style caractérisé par le groupe s’était implanté pour de bon. Cet album fait partie des meilleurs albums de la discographie de Iron Maiden et une incontournable influence pour la suite de la belle histoire Métallique.

Iron Maiden – The Number of the Beast – 1982

L’année 1982 avait timidement commencé au niveau des sorties. Il aura fallu attendre la mi-mars pour que le bal parte vraiment et à l’instar de 1981, 1982 avait eu mois d’impact quant à la quantité des sorties d’albums. Par contre, ceux qui valaient la peine avaient frappé très fort et un changement était en train de survenir dans le monde du Heavy Metal. Iron Maiden avait procédé à un changement radical au sein de sa formation congédiant Paul DiAnno pour le remplacer par le chanteur de Samson, Bruce Dickinson. L’impact ne se fit pas attendre et la sortie de The Number of the Beat propulsa Iron Maiden vers les plus hautes sphères du Heavy Metal mondial. Les compositions devenaient plus matures et plus techniques et les tournées se sont transformées en gigantesques spectacles avec décors grandioses et de la puissance à revendre. Il ne restait plus qu’un détail à régler pour que les engrenages soient parfaitement synchronisés et un autre changement important allait survenir durant l,année 1982. The Number of the Beast est l’album qui a véritablement lancé Maiden et est indéniablement un album qui a eu une influence majeure sur l’évolution du Heavy Metal.

Iron Maiden – Killers – 1981

L’Évolution Métallique selon Sinistros #55
Iron Maiden – Killers – 1981
Angleterre

L’Invasion Britannique était devenue gigantesque et son règne sur le Heavy Metal était bien assis sur son trône de fer. Iron Maiden s’amenait avec un deuxième album et des changements au sein de son organisation afin de permettre au groupe de grimper les échelons encore plus rapidement. Dennis Stratton céda sa place à Adrian Smith en tant que guitariste pour ainsi accentuer la technique musicale et la complexité des cordes et l’illustre Martin Brich est arrivé en tant que producteur. Ce dernier avait une fiche de route éclatante et imposante pour avoir travaillé sur des abums d’une importance capitale notamment avec la trilogie de Deep Purple, celle de Rainbow et le duo des albums de Black Sabbath avec Ronnie James Dio. Ces changements ont apporté un nouveau son pour Iron Maiden, son qui perdurera jusqu’à aujourd’hui et qui poussa le groupe vers des sommets inexplorés. La troupe de Steve Harris avait le vent dans les voiles mais ce n’était que le début vers une très grande aventure. Killers a été l’allumette qui a allumé le feu sacré, l’incendie ferait rage longtemps avec une intensité grandiose.

Iron Maiden – Iron Maiden – 1980

L’Évolution Métallique selon Sinistros #40
Iron Maiden – Iron Maiden – 1980
Angleterre

Le New Wave of British Heavy Metal et le Heavy Metal tout court ont changé drastiquement à la sortie du premier album de petits nouveaux tout droits sortis de Londres. Iron maiden s’est amené avec son premier album éponyme en prenant le monde par surprise. Non seulement ces jeunots venaient de changer la face du Métal mais allaient aussi changer la donne et la façon de faire les choses. Steve Harris et ses acolytes ne se sont pas seulement contentés de faire du Heavy Metal, ils se le sont accaparé totalement en mélangeant une bonne dose de punk, des paroles plus intelligentes que la moyenne des groupes de l’époque mais surtout avec une maîtrise des instruments qui allaient influencer une panoplie de musiciens par la suite. Ce premier album a complètement fait faire un pas de géant au Heavy Metal et la suite allait être des plus explosives!!!

Iron Maiden – The Book of Souls – 2015

iron-maiden-the-book-of-souIron Maiden – Heavy Metal – Angleterre
The Book of Souls – 2015
Parlophone
8.5/10

Iron Maiden? J’avais presque oublié l’existence de ce groupe légendaire qui m’avait procuré d’excellents moments de pur Heavy Metal dans les années 80. Je dois ici avouer que j’avais cessé de suivre la formation après Somewhere in Time, sixième album du groupe en 1986. À cette époque, je commençais à m’éloigner du Métal pour explorer d’autres horizons musicaux et Iron Maiden avait été relégué aux oubliettes. Certes, j’avais eu vent de quelques pièces issues des albums suivants comme l’horripilante Can I Play with Madness, Bring Your Daughter… to the Slaughter ou encore Fear of the Dark mais les écoutes de ces pièces étaient uniquement par curiosité et mon intérêt pour la légende était disparu.

Lors du retour de Bruce Dickinson dans la formation en 2000, j’ai tenté une écoute de Brave New World mais sans réel succès. J’ai néanmoins donné la chance au coureur avec tous les albums suivants en tentant d’écouter partiellement chacun des trois autres albums où j’ai trouvé des éléments intéressants mais pas suffisamment pour créer un engouement quelconque, peut-être que je n’étais tout simplement pas prêt à accorder un soupçon d’importance à Iron Maiden.

Avec tout le battage médiatique autour du double album The Book of Souls et mon retour vers le Heavy Metal traditionnel avec Hell et Satan, je me suis dit que je pourrais tenter une écoute approfondie du dit album juste pour voir de quoi il en retourne. J’ai été surpris. Vraiment surpris. Est-ce parce que je suis prêt à affronter de nouveau ce type de Métal? Est-ce parce que Maiden n’avait pas sorti de bon album depuis des lunes? Quoi qu’il en soit, The Book of Souls me fais retrouver le bon vieux Iron Maiden de mes souvenirs. C’est en quelque sorte un retour aux sources avec plus de maturité.

Un album studio double de plus de 90 minutes c’est un projet ambitieux voire même casse cou, mais Steve Harris et ses acolytes ont gagné leur pari. Aucune pièce inutile, aucun remplissage, de longues pièces épiques, des plus courtes plus entrainantes et surtout beaucoup de feeling et de grands moments musicaux. Dickinson signe même une longue pièce épique de 18 minutes à donner des frissons.

The Book of Souls est un album très réussi et son écoute m,a donné l’envie de revenir en arrière pour prêter une oreille ou même les deux à ce que j’ai manqué depuis Somewhere in Time. Si vous êtes un fan de Maiden de la première heure, The Book of Souls ravivera la flamme en vous.

Iron Maiden – Powerslave – 1984

iron-maidenLors de mon entrée au secondaire en 1981 j’ai été frappé par un poster géant dans la vitrine de la radio étudiante. La vue d’un mort vivant à cheveux blancs et longs brandissant une hache ensanglantée ne m’a certes pas rassuré pour entrer dans ce monde de grands. Quelques étudiants du secondaire 5 portaient parfois des chandails de style baseball avec ce même mort vivant. Durant les quelques années qui ont suivi, les couleurs de ce groupe Anglais avaient disparu de l’enceinte de l’école, possiblement dû au fait que le dernier bastion d’amateurs de Hard Rock et Heavy Metal avait disparu de l’environnement scolaire.

C’est à la sortie du 5e album de ce groupe que je me suis souvenu de ce fameux poster qui m’avait un tant soit peu effrayé quelques années auparavant. Powerslave avec sa fresque Égyptienne avait alors capté toute mon attention et le contenu du disque avait été une si grande révélation que dans les semaines qui ont suivi son écoute, je me suis procuré les quatre albums précédents afin de pallier à ce retard flagrant qu’à été ma découverte de Iron Maiden. Steve Harris demeure encore à ce jour un de mes musiciens préférés à vie et même si j’ai boudé Iron Maiden à partir de Somewhere in Time, il n’en demeure pas moins que cette formation a eu une influence majeure sur moi.

La Chronosphère: Mercredi 6 Mai 2015
Iron Maiden – 2 Minutes to Midnight – 1984