Deep Purple – Infinite – 2017

Deep Purple – Hard Rock – Angleterre
Infinite – 2017
earMUSIC
8/10

Pour moi Deep Purple ce sont les In Rock, Fireball et Machine Head. N’ayant pas vraiment suivi toute la carrière du groupe je me fie à ces trois albums phares comme étant mes points de repère. Bien sûr, j’ai eu vent de plusieurs pièces issues de différents albums autres que ceux mentionnés plus haut dont le très excellent Perfect Strangers paru en 1984. Je ne connais aucunement les périodes de David Coverdale et de Joe Lynn Turner et c’est donc avec une optique plus détachée que j’ai écouté Infinite.

De ce que je connais de Deep Purple, il y a le Deep et le Purple. Je m’explique : Il y a le Deep Purple qui cogne dur et qui est assez Heavy mais il y a aussi le Deep Purple plus mou et plus facile d’approche et d’écoute. Sur Infinite, il y a les deux. Alors que l’album démarre en trombe avec Time for Bedlam qui typique du groupe et dans la veine des Highway Star ou Speed King, la seconde pièce Hip Boots est une pièce plutôt standard à tendances blues maintes et maintes fois jouées par le groupe. L’album oscille entre ces deux tendances tout au long des dix pièces qu’il contient jusqu’à se terminer sur une inutile reprise de Roadhouse Blues des Doors.

Musicalement, le jeu entre le clavier et la guitare sont phénoménales, Don Airey et Steve Morse ne sont plus des novices et leur contribution musicale est indéniable, c’est du grand art. Ian Paice et Roger Glover sont toujours aussi solides et portent le groupe à bouts de bras sur des rythmiques puissantes et taillées au couteau. Gillan est toujours aussi en voie mais il ramollit quelque peu. Les envolées vocales qui ont fait sa réputation ne sont pratiquement pas présentes sur cet album et au final sa voix vient un peu trop adoucir les compositions.

Infinite est loin d’être le meilleur du Deep Purple que je connais mais c’est un album très décent qui s’écoute fort bien.