Lamb of God – VII-Sturm Und Drang – 2015

lamb-of-god-sturm-und-drangLamb of God – Groove Metal/Thrash Metal – USA
VII-Sturm Und Drang – 2015
Nuclear Blast
8/10

Lamb of God est une formation qui n’a plus vraiment besoin de présentations. Le groupe fait les manchettes et est pratiquement partout depuis 2001, les démêles avec la justice Tchèque de Randy Blythe mettant le groupe sur la sellette et la récente participation de Chris Adler avec Megadeth aidant grandement à cette grande publicité. Bref, Lamb of God fait jaser et est mondialement connu.

J’avais découvert la formation lors de la sortie de New American Gospel que j’avais adoré à l’époque. C’est toujours un album que j’apprécie et qui m’a influencé d’une certaine manière. As the Palaces Burn et Ashes of the Wake avaient de grands moments, Lamb of god évoluait musicalement pour le mieux et c’était parfait. Puis, la chute libre a commencé avec Sacrament et l’atterrissage douloureux s’est effectué avec Wrath, deux albums plus que moyens attestant que la troupe s’était assise sur ses lauriers.

En 2012, Lamb of God effectuait un retour plus solide avec Resolution qui ne frisait pas l’excellence mais qui était tout de même acceptable. Le groupe se ressaisissait tranquillement et était en bonne voie de rémission. Suite a sa période sombre, Blythe annonce en 2014 qu’il prends une grosse pause de Lamb of God en mettant le groupe sur la glace.

Mais les agneaux sont de retour en 2015 avec leur septième album (huit si l’on tient compte de l’album sorti sous le pseudonyme Burn the Priest) intitulé VII-Sturm Und Drang. Je n’osais pas trop m’aventurer à une écoute d’un nouvel album de Lamb of God, la mauvaise expérience des trois albums précédents m’avait rebuté mais une petite voix m’a convaincu de donner une chance au groupe et d’y jeter une oreille.

Je vais être franc et honnête : Cet album ne jouera pas beaucoup dans mes divers lecteurs car je ne suis pas dans ce « mood » là actuellement mais je dois avouer que c’est un très bon album et on retrouve le Lamb of God que j’ai apprécié par le passé. Il y a de nombreux riffs très surprenants, c’est très lourd et ça brasse à souhaits. C’est du Lamb of God, plus mature. On se serait passé de la voix horripilante de Chino Moreno sur Embers qui vient démolir une excellente pièce. Cette désagréable sonorité a été suffisante pour que je passe à une autre chanson et a fait baisser la note de l’album.

En général c’est un beau retour de Lamb of God, je ne manquerai pas de réécouter l’album lorsque je serai prédisposé à le faire ultérieurement.

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