Abyssal – Antikatastaseis – 2015

abyssal-antikatastaseisAbyssal – Doom/Death/Black Metal – Angleterre
Antikatastaseis – 2015
Profound Lore
9/10

Immense. Infini. Insondable. Trois qualificatifs pourtant synonymes mais immensément lourds de sens pour qualifier Abyssal et son cerveau G.D.C. qui nous transporte dans un voyage vers les tréfonds incommensurables des abîmes infernaux.

Tout aussi lourd de sens que ses deux prédécesseurs, Antikatastaseis réitère l’oeuvre magistrale créée par l’entité noire pour une troisième fois et frappe directement dans nos viscères les faisant exploser sous la force de l’impact sonore généré. Tout ceci n’est évidement que métaphores pour décrire le sentiment d’oppression et l’étrange obscurité qui nous envahit à chaque martèlement et chaque son.

En incorporant habilement des éléments de Black Metal malsain à son Death Metal lourd tombant dans le Doom profond, Abyssal réussi encore une fois à recréer le son qui colle à son nom sur les sept pièces de l’album. L’intelligence des arrangements et la complexité des structures font de la musique de G.D.C. du grand art, nous avons affaire à un compositeur chevronné et minutieux. Les soudains changements de tempo nous entrainent dans un tourbillon angoissant et vertigineux et l’ajout d’instruments plus classiques comme par exemple le piano vient renforcer la perception dépressive qui nous habite tout au long de l’album.

Attention, nous sommes loin des standards établis. Abyssal ne s’adresse pas à tous, il faut non seulement une oreille avertie pour assimiler chaque parcelle de son mais aussi un esprit très fort pour surmonter toute cette détresse démesurée.

Abyssal – Novit enim Dominus qui sunt eius – 2013

abyssalAbyssal – Death/Black/Doom Metal – UK
Novit enim Dominus qui sunt eius – 2013……………..8.5/10
Indépendant.

Sorti le 1er Janvier 2013, pratiquement un an jour pour jour après la sortie de Denouement, Novit enim Dominus qui sunt eius de Abyssal nous plonge encore une fois dans les tréfonds de l’oppression.
Même formule lourde et angoissante que son prédécésseur mais avec une production un peu plus sale conférant et poussant le côté malsain encore plus loin. Par contre avec cette production, certains éléments de guitares paraissent floues et étouffées, ce qui est possiblement voulu de la part des membres du groupe, du moins je présume que abyssal est formé de « membres » car aucune information n’est disponible à propos des musiciens.

Certes, ce n’est pas un album qui s’écoute à tous les jours, du moins dans mon cas, mais cet album reste fidèle à ce que Abyssal nous avait proposé en 2012, une grosse dose de terreur, d’angoisse et de méchanceté malsaine.