Cannibal Corpse – Torture – 2012

L’Évolution Métallique selon Sinistros #1325
Cannibal Corpse – Torture – 2012
États-Unis

Rendu en 2012 avec un douzième album en poche, Cannibal Corpse na,vait plus besoin de présentations pour la majorité des métalleux de la planète. Qu,on aime ou non, le nom Cannibal Corpse est synonyme de pure défonce musicale et de Death Metal typique. Torture ne faisait pas exception à la sauvagerie sonore imposée par le groupe Américain depuis ses débuts à la fin des années 80. On dira souvent que Cannibal Corpse n’a jamais évolué et c’est vrai. Mais au risque de me répéter, pourquoi un pionnier et père fondateur d’un genre tenterait de changer pour évoluer vers autre chose? Est-ce que la recette est bonne? Oui. Est-ce que le groupe a déjà sorti un mauvais album au point de se faire lancer des roches? Non. Cannibal Corpse a toujours fait ce qu’il faisait le mieux, c’est à dire nous balancer des riffs gras et sauvages bien assis sur une rythmique effrénée qui cogne dur. Torture nous donnait exactement ça, une fois de plus et sans aucun compromis que ce soit. Un autre très bon album de la discographie des Floridiens qui reflète à la perfection ce que doit être le Death Metal pur et dur.

Cannibal Corpse – Chaos Horrific – 2023

Cannibal Corpse – Death Metal – États-Unis
Chaos Horrific -2023
Metal Blade Records
8.9/10

Cannibal Corpse, on aime ou on n’aime pas, comme un bon paquet de groupes ou de styles musicaux. Si vous ne connaissez pas encore le groupe, ne serait-ce que par nom, il fort probable que vos connaissances en matière métallique soient plutôt minimes. Cannibal Corpse c’est un des fondateurs du Death Metal et des plus gros noms du genre.

Chaos Horrific est le seizième album du groupe Américain et on va dire les vraies affaires, depuis ses débuts en 1988, le groupe n’a pas changé d’un iota. Certes, en près de 35 ans de carrière, il y a eu des ratés et des moins bons albums mais règle générale, Cannibal Corpse est toujours demeuré constant en nous offrant la même recette. Quand on est un groupe de cette trempe il n’y a rien de mal à répéter encore et encore la même recette, surtout quand on en est l’inventeur. Chaos Horrific s’inscrit dans la lignée des albums précédents avec la même énergie, le même type de riffs dévastateurs et les mêmes compositions ravageuses qui ont fait de Cannibal Corpse ce qu’il est depuis toujours : Cannibal Corpse.

Chaos Horrific est donc une autre excellente offrande de la part de Floridiens. Que demander de plus? Que le groupe perdure encore plusieurs années avec la même fougue et la même puissance! Un autre album à mettre dans les tops 2023!

Composition : 9
Exécution : 9
Arrangements : 8.5
Production : 9
Appréciation : 9

Cannibal Corpse – Evisceration Plague – 2009

L’Évolution Métallique selon Sinistros #1143
Cannibal Corpse – Evisceration Plague – 2009
États-Unis

À une époque où le top 200 du Billboard avait encore une valeur tangible pour mesurer le succès d’un album, Cannibal Corpse avait réussi l’exploit de placer son onzième album à la 66e position, ce qui n’est pas rien compte tenu de la teneur sauvage et horrifique de la musique du groupe. Evisceration Plague avait donc un eu un certain succès et avec raison : Cannibal Corpse continuait de nous remplir les oreilles de son Death Metal gras et brutal avec une fois de plus des riffs à réveiller les morts. Oui mais Sinistros, Cannibal Corpse ne réinventait rien sur cet album! Je sais. Mais pourquoi réinventer ce qu’on a déjà inventé? La recette fonctionne et les fans en redemandent encore et encore, alors pourquoi la changer cette recette? Est-ce que Cannibal Corpse a déjà déçu avec une sortie? Pas vraiment et Evisceration Plague réitérait cette affirmation. Les Floridiens ne décevaient pas une fois de plus et continuaient à être tout aussi influents qu’à leurs débuts. Un excellent album de pur Death Metal pas gentil du tout qui nous fait brasser la touffe et sortir le méchant!

Cannibal Corpse – Kill – 2006

L’Évolution Métallique selon Sinistros #992
Cannibal Corpse – Kill – 2006
États-Unis

On pourra dire ce que l’on voudra à propos de Cannibal Corpse mais un fait indéniable est que le groupe Américain n’a jamais failli à la tâche et nous a toujours offert des albums à la hauteur de ce que nous attendions. Tout simplement intitulé Kill avec une pochette des plus minimalistes, le dixième album prouvait une fois de plus que Cannibal Corpse était roi et maître du Death Metal tous sous genres confondus. J’entends dire au loin : « Oui mais le groupe n’a jamais évolué ni changé sa sonorité! ». Pourquoi Diable Cannibal Corpse changerait de sonorité? Il est un des pionniers qui ont forgé cette sonorité brutale légendaire et la légitimité de cette sonorité lui revient de plein droit, alors pourquoi changer pour essayer autre chose? Ce qui fait de Cannibal Corpse le groupe légendaire qu’il est, c’est justement sa constance et son intégrité musicale! Et cette loyauté s’entendait une fois de plus sur Kill avec ses riffs gras et incendiaires et sa rythmique qui faisait mal. Cannibal Corpse, c’est ça. Deux ou trois coups de pelle en pleine face et un Death Metal originel dans la plus pure des formes. Kill perpétuait cette tradition d’excellence et de brutalité et le groupe continuera de perpétuer cette flamme jusqu’à nos jours. Merci Cannibal Corpse pour cette leçon de fureur musicale!

Cannibal Corpse – The Wretched Spawn – 2004

L’Évolution Métallique selon Sinistros #888
Cannibal Corpse – The Wretched Spawn – 2004
États-Unis

Rendu en 2004 avec un neuvième album en carrière, Cannibal Corpse n’avait vraiment plus besoin de présentations, du moins dans la grande sphère métallique mondiale. The Wretched Spawn n’apportait absolument rien de nouveau chez Cannibal Corpse, le groupe préférait demeurer dans ses vieilles pantoufles afin de perpétuer à la perfection ce qu’il avait commencé une quinzaine d’années auparavant. C’est donc sans grande surprise que Cannibal Corpse nous pondait un neuvième excellent album comme seul le groupe Floridien était capable de livrer. Gras, cru, franc et direct sur la gueule. Que demander de plus de la part d’un groupe de Death Metal pionnier du genre? Justement qu’il livre la marchandise et sur The Wretched Spawn c’était une fois de plus réussi!

Cannibal Corpse – Gore Obsessed – 2002

L’Évolution Métallique selon Sinistros #787
Cannibal Corpse – Gore Obsessed – 2002
États-Unis

Cannibal Corpse continuait sur sa lancée en tant que pionnier du Death Metal Américain et régnait toujours en roi et maître en ce domaine. La formule musicale du groupe ne changeait pas d’un iota mais ce n’était pas vraiment grave puisqu’il continuait encore et encore à livrer la marchandise en nous balançant des riffs plus gras les uns que les autres et toujours cette même fureur. Gore Obsessed s’inscrivait une fois de plus comme étant un très bon album dans la discographie des Floridiens, les fans en redemandaient et tout le monde était content. Cannibal Corpse était déjà à cette épique toute une légende et ce statut perdurera jusqu’à nos jours, que demander de plus?

Cannibal Corpse – Bloodthirst – 1999

L’Évolution Métallique selon Sinistros #673
Cannibal Corpse – Bloodthirst – 1999
États-Unis

Avec son septième album, Cannibal Corpse n’avait plus vraiment besoin de présentations. Le groupe Floridien avait bien assis sa réputation depuis belle lurette et personne ne pouvait contester la légitimité du statut de pionnier du Death Metal à Cannibal Corpse. Bloodthirst était un autre album digne de ce nom pour le groupe avec une production qui frappait fort et des riffs d’une puissance à faire pâlir n’importe quel groupe de Métal de l’époque. Cannibal Corpse allait conserver sa sonorité distincte sans vraiment vouloir améliorer sa recette unique. Pourquoi changer une formule gagnante? Un excellent album brutal qui s’inscrit dans la liste de l’évolution métallique comme album influent sur la suite des choses à l’aube des années 2000.

Cannibal Corpse – Gallery of Suicide – 1998

Gallery of Suicide est l’album qui cimentera à jamais le son traditionnel de Cannibal Corpse. Le groupe poursuivait sur sa lancée d’albums sauvages et mémorables sans réellement changer sa recette. Pourquoi changer quand on a une recette gagnante et qu’on est un des inventeurs du Death Metal Floridien? Cette sonorité si caractéristique et ces riffs incendiaires permettront à Cannibal Corpse de se hisser très haut parmi les grands du Death Metal mondial et ainsi devenir une référence en la matière. Gallery of Suicide n’est peut-être pas le meilleur album de la discographie du groupe mais il contribuera grandement à démystifier le genre pour en faire de nouveaux adeptes. Un excellent album brutal qui frappe fort à l’image de ce que Cannibal Corpse était en mesure de fournir.

Cannibal Corpse – Vile – 1996

Vile est le cinquième album de Cannibal Corpse et le premier avec l’actuel chanteur George « Corpsegrinder » Fisher suite au départ de Chris Barnes. Vile avait été mal accueilli par les fans pour diverses raisons mais toute cette négativité était due au changement de chanteur. Certains fans ne voulant aucunement avouer que Fisher faisait plus la job que Barnes et que le son de Cannibal Corpse changeait un peu avec cette nouvelle voix. Cette haine envers le groupe sera toutefois de courte durée et Fisher prendra rapidement sa place devenant ainsi l’un des plus spectaculaires « frontmen » de toute l’histoire du Death Metal. Musicalement, Vile ne réinventait pas vraiment Cannibal Corpse, le groupe continuait sur sa lancée en nous bombardant de riffs dévastateurs et de changements de tempo soudains. Si on prend la peine de réécouter Vile, on s’aperçoit que cet album a quand même été important pour l’évolution du Death Metal et qu’il se doit d’être mentionné dans toute cette aventure Métallique en tant que classique du genre.

Cannibal Corpse – The Bleeding – 1994

Le Death Metal brutal et extrême poursuivait sur sa lancée et comme nous le savons, la Floride était un bastion fort de ce style de Métal pas gentil. Avec son quatrième album, Cannibal Corpse réaffirmait son règne sur la scène Floridienne et maintenant sa cadence en tant que chef de file mondial du genre. Musicalement, le groupe n’évoluait plus et n’évoluera plus vraiment au fil de ses sorties mais la brutalité des pièces et la sonorité typique du groupe restera toujours la même au fil des années. Est-ce que c‘est un signe de faiblesse? Bien sûr que non! Cannibal Corpse avait trouvé son créneau et restera fidèle à lui-même durant toute sa carrière en nous offrant de nombreux albums de qualité. The Bleeding fut le dernier album du groupe avec Chris Barnes à la voix se faisant évincer du groupe pour des raisons de différences de points de vue. Barnes fondera Six Feet Under l’année suivante et continuera à influencer le monde du Death Metal à sa façon. The Bleeding est toujours considéré comme étant un des meilleurs albums du groupe et son influence se fait encore ressentir de nos jours.

Cannibal Corpse – Tomb of the Mutilated – 1992

La réputation de Cannibal Corpse n’était plus à faire et son troisième album fut une révélation pour plusieurs et sa pièce d’entrée, Hammer Smashed Face, est devenu un classique instantané. Certes, Cannibal Corpse ne se réinventait pas le moindre du monde, le groupe poursuivait sur sa lancée de Death Metal pas gentil avec toute l’imagerie d’horreur qui venait avec. On utilisait toujours des riffs brutaux et incendiaires et bien entendu, Cannibal Corpse continuait à faire peur aux non-initiés. Le groupe et sa pi`ce Hammer Smashed Face deviendront connus du grand public grâce à Jim Carrey qui avait invité Chris Barnes et ses acolytes à performer la dite pièce dans son film Ace Ventura : Pet Detective en 1994. Avec Tomb of the Mutilated, Cannibal Corpse prouvait qu’il était devenu le maître du Death Metal brutal Américain et ses titres de pièces allaient continuer à faire peur pendant un sacré bout de temps!

Cannibal Corpse – Butchered at Birth

L’horreur et le gore deviendrait rapidement la marque de commerce de Cannibal Corpse avec ses paroles à faire pâlir les plus effarouchés et ses pochettes dignes d’une boucherie humaine. Musicalement parlant, cet aspect se faisait ressentir dans les compositions du groupe et son deuxième album, Butchered at Birth, allait devenir célèbre et un incontournable du Death Metal. A cette époque, Chris Barnes et Jack Owen faisaient partie de la formation, deux gaillards qui allaient influencer le monde du Death Metal avec des groupes différents jusqu’à se retrouver dans Six Feet Under il n’y a pas si longtemps. Cannibal Corpse est un des pionniers du Death Metal Américain et son règne sera de très longue durée, on pourrait dire du groupe que c’est le Slayer du Death Metal tant son influence fut immense pour la suite des choses. Butchered at Birth est un album extrêmement important pour l’évolution du Death Metal, il est un de ces albums qui ont littéralement forgé le genre pour le faire grandir et le mener à ce qu’il est aujourd’hui. Bien sûr, cet album a aussi connu ses détracteurs mais la provocation des vierges offensées était sans nul doute une des activités favorites du groupe!

Cannibal Corpse – Violence Unimagined – 2021

Cannibal Corpse – Death Metal – États-Unis
Violence Unimagined – 2021
Metal Blade
9,2/10

À quoi faut-il s’attendre lorsque l’un des grands pionniers du Death Metal sort son quinzième album en carrière? Est-ce qu’un vétéran comme Cannibal Corpse est toujours pertinent après quinze albums et plus de trente ans de carrière sans relâche? Mets-en que Cannibal Corpse est toujours pertinent et il est en grande forme en plus! Est-ce que l’arrivée de Erik Rutan dans la formation y est pour quelque chose? Possible, mais allons voir de quoi il en retourne.

Sur Violence Unimagined, Cannibal Corpse ne réinvente rien du tout et c’est tout à fait normal quand on est l’un des inventeurs du Death Metal brutal. La mission de Cannibal Corpse n’est pas de réinventer la roue, sa mission c’est de la garder bien huilée pour qu’elle tourne sans grincer et sans accrocher. Et bien, Violence Unimagined est tout à fait réussi dans ce sens : Le groupe continue sur sa lancée avec des riffs incroyables qui frappent fort et des pièces d’une brutalité inégalée. Erik Rutan a pris sa place sans rien changer car pour jouer dans Cannibal Corpse, il faut savoir de quoi il en retourne et faut savoir s’adapter à la machine, Rutan a donc compris cette facette et il « fitte » parfaitement dans le décor.

Violence Unimagined, c’est du Cannibal Corpse pur à 100%. Une défonce sonore comme omn aime, point final. Est-ce que cet album va faire partie de mes tops 2021? Avec un 9,2/10 bien mérité, vous en pensez quoi?

Composition : 9,5
Exécution : 9,5
Arrangements : 8,5
Production : 9,5
Appréciation : 9

Cannibal Corpse – Eaten Back to Life – 1990

1990 fut une année explosive en matière de Métal Extrême. Le Death Metal prenait sa place sur la grande scène mondiale et de plus en plus de groupes adhéraient à ce nouveau genre Métallique. 1990 fut l’année de tous les changements et si nous voulions que le Métal demeure en vie, il fallait trouver de nouvelles avenues et plonger dans les abysses pour le voir subsister et se transformer. Ce fut également l’année du premier album de Cannibal Corpse, groupe qui changera le Death Metal à jamais. Avec des riffs gras et brutaux et un thème lyrique tournant autour de l’horreur, Eaten Back to Life fut l’un des précurseurs du Death Metal brutal et gore et mènera Cannibal Corpse à devenir l’un des plus grands groupes du Death Metal. Le ton était donné et le Death Metal allait grandir à très grande vitesse semait ainsi des graines un peu partout qui feront pousser d’autres sous genres qui finiront par envahir la planète entière comme du chiendent.

Cannibal Corpse – Red Before Black – 2017

Cannibal Corpse – Death Metal – États-Unis
Red Before Black – 2017
Metal Blade
8.5/10

Est-ce que Cannibal Corpse a encore besoin de présentations pour une forte majorité de Métalloïdes? Les pionniers du Death Metal Américain nous livrent leur quatorzième album en carrière, carrière qui a été tout de même assez constante en frais de qualité d’album en album depuis Eaten Back to Life paru en 1990.

Red Before Black reprends exactement là où le groupe nous avait laissé avec A Skeletal Domain paru en 2014. La troupe de Alex Webster a pris son temps pour peaufiner son nouvel album et c’est très réussi! Un peu plus de quarante-six minutes réparties sur douze pièces toutes aussi solides les unes des autres et ayant un très bon fil conducteur entre elles faisant passer l’album comme un violent coup de vent. Cannibal Corpse s’est une fois de plus surpassé sur les riffs lourds et acérés agrémentés par la voix typique de George Fisher, le groupe s’en donne à cœur joie prouvant encore qu’il est un maître incontesté du Death Metal pas gentil et brutal à souhaits.

Red Before Black est un des très bons albums des Floridiens et est amplement à la hauteur des attentes. Grimpez le volume et laissez vous imprégner par la puissance brute qui se dégage des hauts parleurs!