Legion of the Damned – Descent Into Chaos – 2011

L’Évolution Métallique selon Sinistros #1251
Legion of the Damned – Descent Into Chaos – 2011
Pays-Bas

Legion of the Damned, malgré son statut de groupe moins connu, fait partie des pionniers de la musique extrême aux Pays-Bas. Formé en 1992 sous le nom de Occult, le groupe avait pris la décision de changer de nom après cinq albums. Legion of the Damned avait continué là où il avait laissé avec Occult en nous bombardant de riffs incendiaires sur une rythmique dévastatrice. Descent Into Chaos fut donc le neuvième album de la formation si on réunit les deux entités. Descend Into Chaos sera également le dernier album avec le maître du riff Richard Ebisch qui, après avoir fondé le groupe et y avoir passé près de vingt ans, tirait sa révérence de la scène. Ce sera également le dernier album du groupe chez Massacre Records qui passait chez Napalm Records, un plus gros joueur avec plus de ressources. Legion of the Damned n’a jamais vraiment changé son style et a toujours opté pour une approche crue et directe en se concentrait sur l’élément crucial de sa sonorité : Les riffs accrocheurs et noirs de Richard Ebisch. Avec le départ de ce dernier, est-ce que le groupe pourrait continuer à être lui-même sans faillir? C’est ce que nous verrons avec les sorties suivantes. En attendant, Descend Into Chaos est un incontournable du Death / Thrash sombre et puissant. Je vous met au défi de ne pas taper du pied ou branler de la tête durant votre écoute!

Legion of the Damned – Cult of the Dead – 2008

L’Évolution Métallique selon Sinistros #1139
Legion of the Damned – Cult of the Dead – 2008
Pays-Bas

Même si Legion of the Damned n’est pas un groupe ds plus connus, il est important de mentionner que son apport à la scène Néerlandaise est d’une importance capitale. Sous son premier pseudonyme de Occult, le groupe fait partie des pionniers de cette grande scène avec les Asphyx, Sinister ou encore Thanatos. Après avoir changé de nom pour Legion of the Damned, le son global avait légèrement changé pour un Thrash Metal noirci et brutal portant ainsi la troupe vers de nouveaux sommets. Cult of the Dead poursuivait ce qui avait été commencé en 1992 en proposant une fois de plus des riffs mordants dont Richard Ebisch était passé maître donnant ainsi le caractère particulier aux compositions. Avec la voix granuleuse et sauvage de Maurice Swinkels, tout était mis en place pour offrir une musique dynamique avec suffisamment de fougue pour faire peur à une non initié. Si vous aimez le Thrash Metal avec une bonne dose de noirceur et des éléments issus du Death Metal, Legion of the damned est pour vous et Cult of the Dead fait partie des classiques du genre!

Legion of the Damned – Poison Chalice – 2023

Legion of the Damned – Death/Thrash Metal – Pays-Bas
Poison Chalice – 2023
Napalm Records
8.8/10

Ma rencontre avec Legion of the Damned s’est faite en 2007 avec la sortie du deuxième album Son of the Jackal. À l’époque, j’avais visité la discographie de Occult ainsi que le premier album après le changement de nom pour Legion of the Damned et j’étais tombé sous le charme du groupe Néerlandais. Depuis, chaque sortie est pour moi un cadeau et Poison Chalice ne fait pas exception. Je l’attendais depuis plusieurs mois, le vinyle a été retardé en production et la date initiale de sortie avait été repoussé de quelques semaines. Mais là, je l’ai et au moment d’écrire ces lignes, J’en suis à ma quatrième écoute. Allons voie ce que ça donne.

Dès les premières notes de Saints in Torment, on note tout de suite un gros changement dans la façon de faire du groupe. On a opté pour une intro tranquille au lieu de partir l’album en trombe comme par le passé. Ma première écoute m’a laissé perplexe car j’avais l’impression de ne plus reconnaître Legion of the Damned pour une raison qui m’échappe. Peut-être parce que cet album est dans le tapis d’un bout à l’autre, qu’Il contient des solos de guitare en duel et que les guitares misent sur la mélodie. En fin de compte après quelques écoutes, je me suis aperçu que Poison Chalice c’était du Legion of the Damned pur à 100% comme sur Son of the Jackal et comme sur tous les autres albums du groupe. Ici, pas de place pour les poseurs. On y va à fond de train avec une rythmique rapide et dans les dents, des riffs incendiaires qui détruisent tout sur leur passage et une voix qui nous invective et nous rentre dedans pour que ça fasse mal. J’ai réalisé que j’avais encore sur le cœur le départ de Richard Ebisch mais que finalement, Twan van Geel avait vraiment pris la place et s’était approprié le poste de principal compositeur depuis presque dix ans et force est de constater qu’il a très bien repris le flambeau. Le niveau de composition est même un peu plus élevé que par le passé et la production frappe fort sans bon sens.

Poison Chalice est à l’image de ce que le groupe nous balance depuis ses tout débuts sous le nom de Occult et que treize albums plus tard, Legion of the Damned ne fléchi aucunement. Un excellent album dans la discographie qui se retrouvera dans les tops 2023 de Hurlemort!

Composition : 9
Exécution : 9
Arrangements : 8
Production : 9
Appréciation : 9

Legion of the Damned – Sons of the Jackal – 2007

L’Évolution Métallique selon Sinistros #1038
Legion of the Damned – Sons of the Jackal – 2007
Pays-Bas

C’est avec son deuxième album, Sons of the Jackal, que Legion of the Damned a enfin pu se faire connaître et être reconnu à sa juste valeur. Sous le nom de Occult, le groupe avait sorti cinq albums et malgré le faite qu’il ait été un pionnier dans son pays dès le début des années 90, le groupe est pratiquement demeuré dans l’ombre pendant plus d’une décennie. Le fait est que tant pour Occult que Legion of the Damned, le groupe est toujours demeuré intègre et na jamais fait de compromis. Ici, pas de place pour les poseurs, on livre riff incendiaire par-dessus riff incendiaire avec une rythmique qui défonce tout. Sons of the Jackal est l’album le plus accompli du groupe avec des compositions qui frappent fort et qui ne pardonnent pas. Encore aujourd’hui, Legion of the damned n’est pas le plus connu des groupes œuvrant dans le créneau Death/Thrash Metal mais c’est possiblement une bonne chose en soi car l’attrait de la popularité n’étant pas présent, cela permet au groupe de focusser sur ce qui est le plus important : Composer d’excellentes pièces sans se soucier de quoi que ce soit. Pas de compromis, pas de pitié!

Legion of the Damned – Malevolent Rapture – 2006

L’Évolution Métallique selon Sinistros #983
Legion of the Damned – Malevolent Rapture – 2006
Pays Bas

Le tout premier album de Legion of the Damned n’était en aucun cas le tout premier album du groupe. Pourquoi? Tout simple parce que Legion of the Damned a été fondé en 1992 sous le nom de Occult et a sorti cinq albums sous cette entité. Il fut décidé de changer de nom en 2005 car selon les membres du groupe, le nom Occult était trop associé à Rachel Hayzer qui avait été membre de 1994 à 2002. Elegy of the Weak avait essuyé de sévères critiques de la part des fans dû principalement à l’absence de Hayzer qui était partie combler le poste de vocaliste dans la formation Sinister. De plus, certaines mésententes avec le label avaient forcé Occult à se rendre en cours pour régler le litige entre le groupe et le label. Legion of the Damned fut donc adopté pour la sortie du sixième album, Malevolent Rapture et les membres du groupe prirent cette décision comme étant un pas de l’avant dans leur carrière et le « nouveau » groupe allait pouvoir progresser. Musicalement parlant, aucune réelle surprise, on retrouvait tous les ingrédients et la sonorité unique de Occult avec des riffs simples mais ravageurs et entrainants bien assis sur une rythmique ultra solide et droite. Legion of the Damned continue toujours aujourd’hui à nous pondre d’excellents albums et son apport à la scène des Pays Bas est des plus importantes en étant l’un de ses pionniers avec Sinister et Asphyx.

Legion of the Damned – Slaves of the Shadow Realm – 2019

Legion of the Damned – Death/Thrash Metal – Pays-Bas
Slaves of the Shadow Realm – 2019
Napalm Records
8,5/10

L’annonce d’un nouvel album de la part de Legion of the Damned est toujours longue dans mon cas. Ce groupe provenant des Pays-Bas entre dans ma liste de groupes favoris tous styles confondus et je ne suis jamais déçu d’album en album.

Hormis Feel the Blade qui est une ré-édition du dernier album de Occult, Legion of the Damned en est à son sixième album studio et avec Slaves of the Shadow Realm, le groupe poursuit avec puissance ce qu’il entretient depuis des lustres. Bien que le groupe n’ait pas changé d’un iota depuis ses débuts en tant que Legion of the Damned en 2005, il n’en demeure pas moins qu’il est encore en mesure de nous livrer de la musique de haut calibre sans baisser d’intensité. Les membres du groupe ont toujours misé sur la simplicité et la force brute, ici pas d’incursions dans le monde du ultra technique, d’excellents riffs simples et bien ficelés reposant sur une force de frappe explosive. Les compositions sont brillamment construites et même si le groupe œuvre dans un Death/Thrash commun, l’originalité du son et la manière de rendre les pièces est unique au quatuor. Sur ce nouvel album on garde toujours le cap avec une musique crue et franche en misant plus sur les riffs que sur les ambiances, il faut que ça cogne dur et que ce soit dans ta face.

Une autre très belle réussite pour Legion of the Damned avec un album qui frappe là où ça fait mal. Grimpez le volume et faites vous aller la touffe!

Composition: 9
Exécution: 8,5
Ambiance: 8
Production: 8,5
Appréciation Genérale : 8,5

Legion of the Damned – Sons of the Jackal – 2007

legion-of-the-damnedLe Métal originel a eu une évolution fulgurante depuis ses premiers balbutiements vers la fin des années 70. De Hard Rock à Heavy Metal, le genre s’est ensuite divisé pour créer le Speed Métal qui a scindé en deux genres distincts, d’un côté le Power Metal plus épique et chevaleresque et de l’autre le Thrash Metal, sauvage et guerrier. Oublions les chevaliers et les contes de fées et concentrons-nous sur les sauvageons barbares. Le Thrash s’est ensuite divisé en deux autres parties, l’une très noire et froide qui est devenue le Black Metal et l’autre très brutale et brulante devenant le Death Metal. Chacun de ces genres a migré dans des sous genres qui forment aujourd’hui le Métal que l’on connait avec ses branches interminables. Alors que certains genres sont revenus à la mode, comme par exemple le Thrash originel, avec ses groupes se complaisant dans le copier/coller de ce qui a déjà été fait look inclus, d’autres tirent profit des racines pour améliorer et évoluer créant de nouvelles sonorités.

C’est le cas de Legion of the Damned des Pays Bas qui combine le Death et le Thrash en le saupoudrant d’une pincée de Black donnant ainsi un tout authentiquel et captivant. Originalement connue sous le nom de Occult, la formation donnait dans un Black/Thrash plus conventionnel jusqu’à son 5e album où le Black avait laissé sa place au Death Metal. Après la mort d’un des membres du groupe et voyant l’orientation musicale changer, il fut décidé de changer le cryptonyme pour Legion of the Damned. C’est avec Sons of the Jackal paru en 2007 que j’ai connu le groupe. J’ai instantanément accroché au riffs incendiaires et à la furie sauvage proposée sur cet album et les albums qui ont suivi. Fait curieux, après 5 sorties sous Occult et 6 sous Legion of the Damned, la formation demeure toujours quasi inconnue en Amérique du Nord malgré sa popularité en Europe.

La Chronosphère: Mardi 15 Septembre 2015
Legion of the Damned – Son of the Jackal – 2007

Legion of the Damned – Ravenous Plague – 2014

legionofthedamnedLegion of the Damned – Death/Thrash Metal – Pays-Bas
Ravenous Plague – 2014…….8.5/10
Napalm Records

C’est avec un changement majeur au sein de sa formation que Legion of the Damned nous présente son cinquième album, sixième si l’on tient compte de Feel the Blade qui est en fait une ré-édition de Elegy for the Weak de Occult. Lorsqu’on change de guitariste, en l’occurrence le principal compositeur, il faut parfois s’attendre à un changement de direction musicale et c’est exactement ce qui était redouté de la part de Legion of the Damned.

Et bien non! Twan van Geel a très bien repris le rôle que jouait Richard Ebisch dans la formation et Ravenous Plague est tout simplement la suite logique de Descent Into Chaos paru en 2011. Toujours avec les même type de riffs destructeurs et la même rythmique incendiaire, cet album marque non seulement un changement de guitariste mais également un changement de label. Après 5 parutions avec le label Allemand Massacre Records, voici que Legion of the Damned se retrouve sous la bannière de Napalm Records, possiblement un grand pas pour le groupe pour vraisemblablement plus de visibilité.

Legion of the Damned est un des groupes Metal que j’admire le plus et je suis loin d’être déçu avec Ravenous Plague, un départ explosif en 2014!