The Jesus and Mary Chain – Damage and Joy – 2017

The Jesus and Mary Chain – Post Punk/Alternative Rock – Écosse
Damage and Joy – 2017
Artificial Plastic
7/10

Les frères Reid sont de retour avec un nouvel album de The Jesus and Mary Chain dix-neuf ans après la sortie du dernier album Munki paru en 1998. Ce nouvel album qui marque un retour en musique du légendaire duo Écossais a été produit par nul autre que Youth de Killing Joke.

Ce nouvel album est bel et bien du Jesus and Mary Chain traditionnel et on reconnaît le son des frères Reid. Contenant quatorze pièces au tempo de lent à mi-lent et jouissant d’une production en béton, Damage and Joy offre quelques bons moments dignes des Mary Chain mais n’arrive pas à faire une grande impression malgré les efforts apportés à la composition et à la production. Le fil semble un peu décousu et ça manque de punch plus souvent qu’autrement et règle générale, l’album est un peu trop mou pour devenir intéressant en bout de ligne. On note la présence inutile de la sœur Reid (Sister Vanilla) sur quelques pièces avec sa voix vaporeuse et sans réelle conviction qui n’ajoute aucune valeur aux pièces sur lesquelles elle performe. En gros, Damage and Joy nous offre des pièces molles un peu « nounounes » et juvéniles à saveur Pop limite bonbon.

Ce nouvel album n’est pas un total désastre, il comporte de très bonnes pièces et de bons moments mais il n’est pas essentiel dans la discographie de Jesus and Mary Chain. Revenons plutôt aux Psychocandy, Darklands et Automatic et passons à autre chose.

The Jesus and Mary Chain – Psychocandy – 1985

the-jesus-and-mary-chainDurant mon étape 100% Métal, une amie qui était venue chez nous avec ses parents pour un réveillon de Noël m’avait fait écouter l’album d’une formation assez bruyante au niveau des guitares. Sans affirmer que j’avais aimé ça, le nom de ce groupe était toujours resté coincé dans un petit coin de ma mémoire jusqu’au jour où l’album en question me saute aux oreilles. Les souvenirs de la distorsion profonde et extrême saturée de feedbacks me sont revenus et j’ai immédiatement accroché sur ce Rock and Roll sombre et agressant.

Psychocandy m’a fait réaliser que l’Alternatif pouvait être très heavy et The Jesus and Mary Chain était la preuve que cette musique pouvait avoir son côté « destroy » et violent. Le groupe détruisait régulièrement son matériel lors de ses concerts et Jim Reid a maintes et maintes fois attaqué des gens dans la foule avec son pied de micro. C’est à partir de ce moment que j’ai incorporé de la distorsion dans le son de Once or Twice au grand désespoir de certains membres du groupe.

La Chronosphère: Mardi 2 Juin 2015 – Saturation de guitares
The Jesus and mary Chain – Taste of Cindy – 1985