Independence Day: Resurgence – 2016

independence-dayIndependence Day : Resurgence – 2016
Action/Aventure/Science Fiction
Avec : Liam Hemsworth, Jeff Goldblum, Bill Pullman
Directeur : Roland Emmerich
20th Century Fox
4/10

Comme si le film original sorti en 1996 n’avait pas été suffisamment mauvais, il a fallu que l’expérience se renouvelle en 2016 avec une suite typiquement Américaine basée sur la force et le patriotisme fanatique de ce pays envahissant. Comme si on avait pas compris la première fois il y a 20 ans, voilà que cette misérable suite est en lice pour le film le plus stupide de 2016.

Roland Emmerich a eu 20 ans pour parfaire cette suite. Que s’est-il passé? Est-ce que Hollywood prends le public pour des épais? Vraisemblablement, oui. En partant, même si ce film est une pure fiction il n’en demeure pas moins qu’il est bourré d’invraisemblances à tour de bras. L’histoire se passe 20 ans après les premiers événements, donc en 2016, maintenant selon la réalité. Il y a une base sur la lune? Des vaisseaux spatiaux? Je veux bien croire que les Américains ont eu le temps d’apprivoiser la technologie Alien en 20 ans mais nous sommes loin de la réalité et de la vraisemblance de ce que pourrait être une véritable attaque Extra-Terrestre. Mais bon, ceci n’est pas très grave au final, c’est un film après tout.

Le scénario boboche et le jeu des acteurs sont à eux seuls les majeures parties du pourquoi ce film est exécrable. Certes, les effets spéciaux sont puissants et forts époustouflants mais le film se résume à ça : Des effets spéciaux. Nous avons encore une fois droit aux histoires d’amour à la mords moi le nœud, les drames personnels qui au bout du compte n’ont aucun impact mais surtout cette maudite prétention à être les plus forts et les grands vainqueurs. Bref, une énième farce Hollywoodienne. Tout ceci étant prévisible et m’attendant à pas grand chose de nouveau avec ce film, ce qui m,a fait le plus suer c’est l,apparition de la boule Alien gentille qui devient notre alliée même si on lui a tiré dessus. On pousse même le bouchon plus loin avec une demande de cette entité aux humains pour qu’ils prennent le commandement d’une force intergalactique contre cet ennemi commun. Et les humains de répliquer comme si de rien était : Allons-y! Calvaire…

Independance Day : Resurgence est sans doute le film le plus stupide de 2016 mais possiblement le plus grand navet du 21e siècle. Il y a toujours bien des limites à nous prendre pour des tatas!

Testament – Brotherhood of the Snake – 2016

testamentTestament – Thrash Metal – États-Unis
Brotherhood of the Snake – 2016
Nuclear Blast
8/10

Douzième album pour la légendaire formation Testament qui est pratiquement un genre de Supergroupe comptant dans ses rangs des sommités telles que Gene Hoglan, Steve DiGiorgio, Alex Skolnick ou encore Chuck Billy. Bien que Brotherhood of the Snake soit loin derrière The Gathering en frais d’excellence, il n’en demeure pas moins que c’est meilleur que bien des pseudos groupes Thrash émergents qui photocopient les pionniers.

Ce nouvel album est à l’image de ce que l’on attends de la part des vétérans du Thrash Metal Californien. D’excellents riffs, de la puissance et une solidité marquée. Les pièces sont toutes assez bonnes en général mais certains passages plus mélodiques, surtout au niveau des refrains, viennent briser la puissance générée par les guitares la basse et la batterie. Chuck Billy est certes en grande forme mais les refrains un peu doucereux sont un peu difficiles à avaler.

Brotherhood of the Snake est un album correct qui s’écoute bien d’un bout à l’autre mais qui ne révolutionne pas le genre. Testament s’est assis sur ce qu’il fait de mieux sans pour autant l’améliorer. Excellent en faisant la vaisselle comme musique de fond énergique pour nous donner un petit « boost » pour effectuer nos tâches quotidiennes.

Ewigheim – Schlaflieder‬ – 2016

ewigheimEwigheim – Gothic Metal – Allemagne
Schlaflieder‬ – 2016
Massacre Records
7.5/10

La passion pour le Gothic Rock est bien connu chez Allen B. Konstanz et Schwadorf. Juste à écouter la discographie de The Vision Bleak pour comprendre que ce type musical est bien ancré et coule dans les veines des deux talentueux personnages. Ces deux excellents musiciens ont plusieurs autres projets dont Ewigheim que je ne connaissais aucunement et que je découvre ces jours-ci.

Étant un très grand fan de The Vision Bleak, je m’attendais à une musique beaucoup plus musclée de la part de Ewigheim mais non, le groupe joue dans la mélancolie très froide et très lente. Si au moins les pièces lentes étaient puissantes avec des parcelles de Doom ça passerait mieux mais non, c’est lent, mou et très dépressif. Le fait de chanter en allemand accentue la mélancolie allant même ajouter une touche irritante de Neue Deutsche Harte.

Mais, il y a quelques pièces plus rapides comme Ein Stück näher et Besessen & entseelt qui rivalisent grandement avec des classiques du Gothic Rock comme This Corrosion de Sisters of Mercy ou Begrab Mein Herz de Xmal Deutschland. Cet album n’est pas mauvais mais il n’entre pas vraiment dans mes cordes. Je vais par contre visiter la discographie du groupe par simple curiosité pour voir si tous le répertoire de Ewigheim est également lent et dépressif comme Schlaflieder ou bien s.il y a une chance d’entendre du bon Gothic Rock rythmé et enflammé.

Harm – October Fire – 2016

harmHarm – Thrash Metal – Norvège
October Fire – 2016
Battlegod Productions
7.5/10

Il aura fallu 5 années à Harm pour sortir la suite de Demonic Alliance. A l’époque cet album m’avait quand même assez plu malgré le peu d’originalité qui s’en dégageait mais j’avais tout de même oublié rapidement l’existence de cette formation Norvégienne. C’est en constatant la sortie de October Fire que je me suis souvenu du groupe. J’ai donc pris l’initiative d’écouter ce nouvel album pour voir l’évolution et savoit où était rendu Harm dans son cheminement.

En fait, Harm n’a pas avancé ni évolué mais n’a pas reculé dans son cheminement musical. On retrouve encore du Thrash Metal à la manière de Kreator et Sodom avec de très bons riffs et suffisamment d’idées pour que le groupe garde la tête hors de l’eau et nous tenir un peu réveillés. La production est adéquate et le jeu des musiciens est assez élevé. Harm est loin d’être un groupe médiocre mais pas original pour deux sous. C’est possiblement voulu mais c’est loi d’être un gros « wow!! ».

Harm remâche ce qui a déjà été fait maintes fois mais il le fait bien. October Fire est un album correct qui passe bien dans une soirée animée où la musique est remise à l’arrière plan. Efficace mais sans plus, je risque d’oublier encore une fois l’existence du groupe pour les cinq prochaines années.

Anciients – Voice of the Void – 2016

anciientsAnciients – Extreme Progressive Metal – Canada
Voice of the Void – 2016
Season of Mist
9/10

J’ai eu vaguement vent de la formation de Vancouver Anciients en 2013 lors de la sortie de son premier album Heart of Oak. A cette époque j’avais passé mon chemin croyant à tort que le groupe était une autre de ces insipides formations de la nouvelle ère dite « Progressive Metal », terme « politically correct » que des musiciens issus du Deathcore se sont donnés pour se prouver je ne sais quoi.

C’est en lisant ici et là sur Anciients que je me suis aperçu que dans les faits ce groupe se rapprochait plus des Ihsahn, Enslaved ou Opeth. J’ai donc tenté l’écoute du deuxième album Voice of the Void sorti il y a à peine une semaine sur Season of Mist. Ma surprise a été de taille, la musique de Anciients est tout à fait époustouflante, puissante et fort captivante!

On a affaire ici à un métal extrême innovateur et qui sort des sentiers battus. On sent une nette influence du progressif des années 70 avec des soubresauts Doom et Stoner par moments. Fait à noter que les quatre membres de Anciients font partie de la formation Black Wizard ce qui doit aider grandement avec ce type de sonorités. La voix oscille entre le « growl » gras et le « clean » ayant certaines similitudes avec la voix de Ozzy Osbourne sur les premiers albums de Black Sabbath.

Somme toute, Voice of the Void est un des excellents albums de 2016 et si vous aimez les mélanges progressif et métal qui bûche, cet album est à prendre en considération! Beau coup de cœur pour ma part!

Caméra 360 degrés

Date at Midnight – Songs to Fall and Forget – 2016

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Date at Midnight – Post Punk/Gothic Rock – Italie
Songs to Fall and Forget – 2016
Manic Depression Records
8.5/10

Le Post Punk et le Gothic Rock sont encore bien en vie et nombreuses sont les nouvelle formations à perpétuer la flamme d’antan. La formation Italienne Date at Midnight sort cette année son troisième album intitulé Songs to Fall and Forget, album pas piqué des vers du tout et qui nous replonge en arrière près de 30 ans dans le passé.

Axée sur les lignes de basse avec « chorus » et les guitares cristallines typiques des années glorieuses, la musique de Date at Midnight puise ses influences directement à la source avec des similitudes avec Red Lorry Yellow Lorry, The Cure, Christian Death ou encore The Mission pour former un tout fort original et rempli de souvenirs lointains. La batterie électronique n’est pas sans rappeler Dr Avalanche et la voix grave et torturée de Daniele De Angelis ajoute le côté sombre et Gothique au groupe un peu à la manière de Lords of the New Church.

Songs to Fall and Forget est un très bon album empli de nostalgie qui saura plaire à coup sûr aux amateurs du Gothic Rock originel. Belle surprise pour 2016!

Noctem – Haeresis – 2016

noctem
Noctem – Black/Death/Thrash Metal – Espagne
Haeresis – 2016
Prosthetic Records
8.5/10

Quatrième album pour la formation Espagnole Noctem. J’avais découvert cette formation avec son deuxième album Oblivion en 2011, album qui m,avait tout de même assez plu pour retenter l’expérience avec l’album suivant Exilium qui était à la hauteur des attentes.

2016 marque la sortie de Haeresis et Noctem a monté sa barre d’un cran sur ce nouvel album qui se veut à la fois mélodique, technique et très explosif. Les compositions et arrangements complexes font de cet album un incontournable du genre et bien que Noctem s’imbrique dans un créneau déjà bien établi, sa musique demeure assez originale pour se démarquer de la horde de clones ayant envahit la grande scène mondiale.

On ressent plusieurs influences issues de sonorités à la Dimmu Borgir, Septicflesh, Belphegor et même Absu par moments. Noctem est dans la lignée des grands et Haeresis est un album qui se hissera au niveau de plusieurs classiques de même acabit. A écouter sans retenue pour tout amateur de Métal noir symphonique et caustique.

Anaal Nathrakh – The Whole of the Law – 2016

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Anaal Nathrakh – Industrial Black Metal – Angleterre
The Whole of the Law – 2016
Metal Blade
9/10

La sortie d’un nouvel album de Anaal Nathrakh est toujours une excellente nouvelle en ce qui me concerne. Après avoir découvert le duo en 2007 avec Hell is Empty, and All the Devils are Here, j’ai attendu les sorties suivantes avec impatience. The Whole of the Law n’y faisant pas exception, l’écoute de ce nouvel album était à mettre en priorité et est un peu en avance sur la date de sortie.

Encre une fois Anaal Nathrakh nous en met plein les oreilles avec un de ses albums les plus dévastateurs des dix dernières années. Le Balck Métal Industriel du duo Anglais a atteint une brutalité sans pareil sur The Whole of the Law tout en gardant son côté mélodique qui fait la marque du groupe. Les parties vocales « clean » de Dave Hunt sont cette fois-ci mises plus à l’avant plan que sur Desideratum ce qui est une excellente chose.

Avec The Whole of the Law, Anaal Nathrakh prouve une fois de plus qu’il est le maître de la brutalité à l’état pur. Ce nouvel album démontre toute la puissance et l’agressivité contenue dans les deux personnages formant ce duo explosif et disjoncté. On ressent vraiment ce que ressentent les deux individus face à ce qui se passe actuellement sur la planète : Le chaos et la confusion totale. A noter la reprise époustouflante et sauvage de Powerslave de Iron Maiden. Je ne suis pas un grand amateur de reprises mais celle-ci arrive à point et Anaal Nathrakh a su se l’approprier totalement.

Re-Armed – The Era of Precarity – 2016

re-armed
Re-Armed – Death/Thrash Metal – Finlande
The Era of Precarity – 2016
Saarni Records
4/10

Avec son premier album Worldwide Hypnotize en 2012, Re-Armed s’inscrivait parmi les groupes émergents et rafraichissants avec son Thrash moderne et endiablé. J’avais apprécié cet album à sa juste valeur et le groupe avait un avenir prometteur. En 2014, Re-Armed quittait Massacre Records et sortait Rottendam sur un petit label sans grande envergure. On notait un net changement dans le son du groupe qui s’enlignait vers un Death mélodique à la sauce Gothenburg et cet album était très ordinaire et fort décevant.

En 2016, Re-Armed nous propose son troisième album sorti sur un obscur label Finnois, Saarni Records. Poussant plus loin la photocopie Gothenburg sur ce nouvel album, la formation Finnoise embrasse maintenant la calamité Metalcore si populaire chez les pseudos Métalleux en quête d’un quelconque sensation de puissance musicale. Bien que la production soit impeccable, cet album est rempli de riffs insipides et d’idées réchauffées osanst même rajouter des refrains mielleux et doucereux pour plaire à la masse.

Re-Armed est devenu une grenouille qui tente désespérément de devenir grosse comme le bœuf et c’est vraiment dommage. Je prédis une extinction rapide et virulente de cette espèce rendue nuisible pour le commun des mortels Métalloïdes. A absolument éviter!

Bastard Lord – Cosmic Tomb – 2016

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Bastard Lord – Psychedelic Doom Metal – États-Unis
Cosmic Tomb – 2016
Indépendant
6/10

Mon intérêt grandissant pour le Doom et le Stoner m’amène à découvrir et essayer de nouvelles formations et généralement je me fie à mon instinct et mon flair. Parfois mon flair est obstrué m’empêchant de bien respirer et de tomber sur des déceptions et des pertes de temps majeures.

La formation Américaine Bastard Lord est une de ces déceptions et l’écoute de Cosmic Tomb aura été non seulement une perte de temps mais aussi un puissant somnifère. Alliant le Doom Sabbathien à un Stoner psychédélique très vaporeux, Bastard Lord ne réussit aucunement à nous tenir en haleine si bien que l’on fini par perdre le fil conducteur et décrocher carrément de la musique en tant que tel. Les pièces sont très longues et remplies de riffs ordinaires et décousus avec un vocal lointain et pas toujours juste. Il y a certes quelques bonnes idées mais ne suffisent pas à nous faire embarquer dans l’ensemble.

Dommage car avec un nom comme Bastard Lord et sa présentation graphique vieillotte ça aurait pu avoir du potentiel mais bon, meilleure chance la prochaine fois!

Ribspreader – Suicide Gate – A Bridge to Death – 2016

ribspreader
Ribspreader – Death Metal – Suède
Suicide Gate – A Bridge to Death – 2016
Xtreem Music
8.5/10

Nouvel album pour Ribspreader qui effectue un retour après sa séparation en 2014. Suicide Gate – A Bridge to Death fait donc suite à Meathymns paru en 2014 qui avait eu un succès mitigé au sein de la grande sphère métallique. Ce nouvel album arrive à point et il est supérieur à son prédécesseur.

Je ne cacherai pas que Ribspreader est un groupe de Death Metal Suédois dans la plus pure tradition : Gros riffs gras alimentés par une Boss HM-2, une rythmique puissante et un vocal d’outre tombe. Certes, on ne réinvente pas du tout le genre mais ce n’était pas le but au départ puisque le groupe avait été mis sur pied en tant qu’un hommage au Death Metal Suédois.

Suicide Gate – A Bridge to Death comporte neuf pièces de pure défonce dans la veine des Bloodbath, Grave et Paganizer. Un excellent album qui se met en bonne position dans la liste des tops de 2016. Il est impératif d’écouter cet album avec un volume sonore élevé pour savourer tout la puissance générée par celui-ci.

Opeth – Sorceress – 2016

opethOpeth – Progressive Rock – Suède
Sorceress – 2016
Nuclear Blast
6.5/10

Opeth. Dans quel grand mystère s’est lancé Mikael Arkefeldt depuis quelques années? Selon lui c’est un retour aux sources et j’en conviens, il a pleinement raison en affirmant ceci. Damnation m’avait laissé de glace en 2003, les albums acoustiques sont loin d’être mon fort, Puis vinrent les watershed et Ghost Reveries que je n’avais pas vraiment apprécié, je trouvais que Opeth tournait en rond et ne savait plus où se lancer. Puis, avec Heritage, le groupe a fait un volte face à 180 degrés pour nous offrir un album de Hard Rock que j’avais tout de même apprécié. Pensant que c’était pour mieux rebondir, j’avais bon espoir que le prochain serait du Opeth pur et dur. Et non… Pale Communion était très… pâle et vraiment plate.

Avec Sorceress, je m’attendais à quelque chose d’un peu plus musclé mais non, Arkefeldt s’est encore lancé dans un album de Rock Progressif des années 70 avec une production actuelle. L’album contient de bons éléments en soi mais Opeth a définitivement perdu son originalité et sa fougue. J’aime bien le Rock Progressif des années 70 et je vais m’en tenir aux originaux comme Gentle Giant. Pas besoin de clones pour nous rappeler cette belle époque.

Il y a de fortes chances que les vrais proggeux aiment cet album de Opeth. C’est très bien fait et très fidèle au prog d’origine. Malheureusement je n’arrive aucunement à embarquer dans ce trip et avec Sorceress, je viens de me dompter. Opeth c’est terminé pour ma part, je vais me concentrer sur la discographie de Orchid à Blackwater Park et ça va être suffisant. Dommage, Arkefeldt est un excellent compositeur que je respecte énormément mais là, il ne me rejoint plus du tout.

Asphyx – Incoming Death – 2016

asphyxAsphyx – Death/Doom metal – Pays Bas
Incoming Death – 2016
Century Media
8.5/10

J’ai découvert Asphyx en 2012 avec l’excellent Deathhammer qui m’avait grandement accroché avec ses sonorités crues et profondes ainsi qu’avec la voix typique de Martin Van Drunnen. Quatre ans plus tard Asphyx nous reviens avec Incoming Death, un album qui ne passera pas inaperçu en 2016.

Le son Asphyx est toujours présent avec son Death/Doom particulier le son de la Boss HM-2 se fait grandement sentir et le mot d’ordre est encore le riff que le groupe maitrise une fois de plus. Petite différence cependant au niveau rythmique, le départ du batteur original Bob Baghus se fait sentir tout de même pas mal. Non pas que son remplaçant soit mauvais, au contraire, mais ce dernier est un batteur de type plus conventionnel rendant les pièces un peu plus carrées et plus structurées de façon standard.

Incoming Death est un excellent album à la hauteur de mes attentes, encore une fois Asphyx nous frappe en pleine figure et ça fesse!

The Mission – Another Fall From Grace – 2016

the-missionThe Mission – Gothic Rock/Post Punk – Angleterre
Another Fall From Grace – 2016
SPV
7/10

Bon, un nouvel album pour The Mission. Je ne savais même pas que le groupe existait encore et il semble que Wayne Hussey et Craig Adams soient toujours présents à l’appel. Ma dernière incursion à The Mission ne date pas d’hier. En fait, ça date du deuxième album Children paru en 1988. Oui j’ai été un grand fan de Sisters of Mercy de la belle époque Eldritch/Hussey/Adams/Marx et je le suis toujours. J’avais réussi à embarquer dans le God’s Own Medicine de The Mission. C’était un peu plus mou que Sisters of Mercy mais cet album était excellent. Children aussi avait de bons éléments et j’ai décroché par la suite.

Selon les dires de Wayne Hussey, Another Fall From Grace serait en quelque sorte le pont entre First and Last and Always et God’s Own Medicine. Là, je dis non. Ce nouvel album renferme de bons éléments de la belle époque, les mélodies sombres à la guitare 12 cordes si significatives de Hussey et la basse typique de Adams sont là comme dans le temps. Sauf que ça reste relativement assez doucereux et ça manque de punch. La voix de Hussey en « back vocals » a toujours été bonne mais pas tout au long d’un album.

Non pas que l’album soit moche, au contraire c’est très bon mais pièce par pièce, séparément. Il y a une énorme redondance tout au long de ce nouvel album et pratiquement toutes les pièces sont sur le même tempo et aucune d’entre elles n’apporte suffisamment de puissance et d’éclat pour arriver à la cheville d’une Marian ou Severina.

Malgré tous les efforts, The Mission n’a pas réussi à me convaincre d’un réel retour dans le passé. C’est malheureusement usé et pas très enlevant en bout de ligne.

Suicidal Tendencies – World Gone Mad – 2016

suicidalSuicidal Tendencies – Thrash Metal/Crossover – États-Unis
World Gone Mad – 2016
Suicidal Records
7/10

Les présentations n’étant plus à faire, allons droit au but : Un onzième album pour Suicidal Tendencies ou plutôt pour Mike Muir car ce dernier est le seul et unique membre original du groupe. Hormis Dean Pleasants qui est dans la formation depuis 20 ans, ce nouvel album présente trois petits nouveaux en 2016 dont Dave Lombardo. Est-ce que Dave apporte quelque chose de neuf au sein de Suicidal Tendencies? Mis à part son nom, aucunement.

World Gone Mad est de loin supérieur aux trois horreurs précédentes que Mike Muir avait osé présenter à ses fans. L’album renferme de très bonnes pièces à l’image de ce que le groupe nous avait habitué, le mélange Thrash Metal et Hardcore et y toujours présent et les pièces ont toujours le petit côté groovy qui a fait la renommée de Suicidal.

Malgré les excellents riffs et idées que comporte ce nouvel album, les onze pièces ne suffisent pas à faire lever la sauce qui est étirée depuis longtemps. Les étourdissants et horripilants solos de guitare n’aident aucunement à faire avaler cette nouvelle galette. World Gone Mad n’est pas un mauvais album mais il demeure que c’est du réchauffé et remâché maintes fois. Relativement monotone et très peu enlevant. Mais bon, ceci est ma perception! Meilleure chance la prochaine fois. Sauf qu’il n’y aura possiblement pas de prochaine fois pour ma part.

Steve Grimmett’s Grim Reaper – Walking in the Shadows – 2016

grim-reaperSteve Grimmett’s Grim Reaper – Heavy Metal – Angleterre
Walking in the Shadows – 2016
Dissonance Productions
7/10

Dans les années 80, Steve Grimmett et Nick Bowcott nous prenaient par surprise avec leur formation Grim Reaper. Le premier album, See You in Hell, est depuis un classique du genre et le suivant, Fear No Evil, a tout de même réussi a demeurer à la même hauteur que le premier album explosif du groupe. Le troisième album marquait le passage du groupe sur un « major » en l’occurrence RCA propulsant le groupe encore plus haut dans la grande sphère Heavy Metal de l’époque. Après des batailles juridiques avec Ebony Records, le groupe se séparait en 1988.

Steve Grimmette a eu plusieurs formations au fil des décennies pour finalement adopter son propre nom en 2006 et le transformer en Steve Grimmett’s Grim Reaper avec le même alignement et sans aucun membre original de Grim Reaper. Sans avoir de réelles attentes face à Walking in the Shadows, j’étais tout de même curieux d’entendre ce que ce supposé nouvel album de Grim Reaper allait donner.

Bien que le fond soit pratiquement similaire à ce que Grim Reaper nous avait habitué à l’époque de son apogée, Walking in the Shadows est un album de NWOBHM ordinaire et sans éclat. Il y a certes de très bons riffs et de bonnes pièces mais on sent que Steve Grimmett est à bout de souffle et manque de voix par moments et l’album est constitué en majeure partie de pièces de remplissage. En fait, la nouvelle mouture de grim reaper joue du Hard Rock de radio en plus Heavy.

Même si cet album n’offre rien de spectaculaire, il renferme tout de même quelques bons moments et vaut la peine que l’on y jette une oreille ou deux. Mais, nous sommes vraiment loin de l’original et Walking in the Shadows passera sans doute inaperçu dans le flot des excellents albums 2016. Dommage mais c’est la vie!

Cortexiphan – Iniquitous – 2016

cortexiphanCortexiphan – Technical Death Metal – États-Unis/Italie
Iniquitous – 2016
Indépendant
7.5/10

Quand on est un grand fan de Science Fiction comme moi et que l’on voit passer un album d’un groupe nommé Cortexiphan, le déclic se fait assez rapidement et la curiosité prends tout aussi rapidement le dessus. Utiliser le nom du légendaire et dangereux produit inventé par Walter Bishop et William Bell, c’est du pur génie! Mais est-ce que la musique de Cortexiphan est à la hauteur du nom? Oui et non en même temps.

Oui parce que le groupe utilise tellement de notes dans ses compositions que imaginer le cerveau qui bouillonne sous l’influence du Cortexiphan doit à peu près donner le même résultat. C’est assez explosif merci! Cortexiphan n’y va pas de main morte en matière de riffs et de changements en ajoutant un tel flot de notes que ça en devient étourdissant par moments.

Bien que la majeure partie de l’album renferme d’excellentes idées et que le tout soit réglé comme une horloge, le petit côté Deathcore qui se dégage du son global du groupe me tape un peu sur les nerfs. Oui, je sais que je reviens souvent là-dessus mais j’ai beau essayer, cet aspect de la musique extrême me déplait sans bon sens. Reste que Cortexiphan offre une musique originale et bien structurée que bien des amateurs de technicité vont assurément apprécier.

Pour terminer, si vous ne savez pas encore ce qu’est le Cortexiphan, soit vous avez manqué une des meilleures séries de Science Fiction réalisée par J.J Abrams ou soit vous dormiez au gaz pendant l’écoute de celle-ci! La série Fringe qui se déroule en cinq saisons est un incontournable à écouter le plus vite possible!

Centinex – Doomsday Rituals – 2016

centinexCentinex – Death Metal – Suède
Doomsday Rituals – 2016
Agonia Records
8/10

Bien que formée en 1990 et ayant une discographie de 9 albums, la formation suédoise Centinex m’était totalement inconnue jusqu’ici. C’est donc avec son plus récent album, Doomsday Rituals, que je fais connaissance avec cette formation Death Metal.

Le Death Metal proposé par Centinex est relativement commun et entre dans la catégorie de groupes comme Grave, Necrophobic ou encore Nominon. Le groupe évolue en terrain assez connu mais même si l’originalité n’est pas son cheval de bataille il n’en demeure pas moins que le groupe délivre un excellent Death Metal gras et pas gentil du tout.

Doomsday Rituals s’étale sur dix pièces pour former un album court de 32 minutes intenses et sauvages. Les riffs sont entraînants et la rythmique est très solide. Cet album ne révolutionnera pas le genre mais il est efficace et s’écoute fort bien d’un bout à l’autre. Une valeur sûre pour les amateurs de gros Death graisseux et puissant.

Stargate SG-1 – 1997-2008

sg-1Stargate SG-1 – 1997-2007 (10 saisons)
Action/Aventure/Drame
Avec : Amanda Tapping, Christopher Judge, Michael Shanks
États-Unis/Canada
MGM
8.5/10

Je sais, je suis en retard et à vrai dire, je suis en retard dans plusieurs séries aussi. Mieux vaut tard que jamais selon le dicton et bien que la série Stargate SG-1 ait été diffusée de 1997 à 2008, ce n’est qu’en 2016 que j’en ai pris conscience. Oui, je connaissait l’existence de la série et oui je suis fan du film initial paru en 1994 qui a engendré la série. Avant 2009 je n’étais pas un maniaque de séries, ni de télévision car pour moi manquer un épisode et/ou devoir attendre une semaine avant d’en écouter un deuxième me faisait littéralement suer. Mais avec les joies que procurent Internet j’ai vu que c’était possible de suivre une série saison après saison en un cours laps de temps.

Étant un grand amateur de science fiction, je me suis dit que Stargate serait possiblement une valeur sûre pour égayer mes fins de soirée en revenant du travail. J’ai été agréablement surpris de costater que la série n’était pas aussi quétaine que je me l’imaginais, au contraire! Car en plus du volet science fiction, il y a trois autres volets qui m’ont toujours fascinés dans cette série : L’histoire, l’archéologie et les religions avec les mythes et tout ce qui vient avec.

L’ennemi numéro 1, les Goa’uld sont décrits dans la série comme étant de faux dieux partageant tout ce qui figure dans les mythes Égyptiens avec les Anubis, Osiris ou encore Apophis. Ces faux dieux sont en fait des symbiotes qui parasitent le corps des humains pour être en mesure de survivre et étendre leur pouvoir dans les confins des galaxies. Bien que le mythes Égyptiens y soient fortement décrits, certains Goa’uld proviennent des mythes et Dieux Grecs, Chinois et même Celtiques.

L’équipe SG-1 se promène de planète en planète cia la porte des étoiles et tombent sur des civilisations issues des mythes et légendes Terriennes. Par exemple, le peuple Asgard personnifie les Dieux Scandinaves comme Thor et Loki. Certaines peuples ont des similarités avec les peuples de l’époque médiévale et on pousse même l’audace d’insérer les mythes de l’Atlantide qui feront l’objet d’une série sœur ainsi que des légendes Arthuriennes avec Merlin et Morgane.

Quelques points ont cependant retenu mon attention de façon un peu négative. Il aurait été intéressant de s’attaquer à la religion Catholique en mettant ses personnages dans le même bateau extra-terrestre mais possiblement que ça aurait écorché trop de gens et la série n,aurait pas pu survivre avec un tel sujet. Un autre point qui me titille et qui se produit dans Atlantis, les peuples des autres planètes sont capables de communiquer avec les Terriens comme s’il y avait une langue universelle… Un petit bonjour et tout le monde se comprends. Un peu bizarre mais bon, pour les besoins de la cause, j’imagine que c’était plus facile ainsi pour les séries.

J’ai bien aimé SG-1 et je suis présentement dans la troisième saison de Atlantis, série sœur qui est tout aussi intéressante et qui fera l’objet d’une future chronique. A suivre!