Jagged Vision – Death is this World – 2017

Jagged Vision – Stoner/Sludge/Black Metal – Norvège
Death is this World – 2017
Fysisk Format
9/10

Comme bon nombre d’entre vous le savent, je suis un grand amateur de mélanges musicaux et j’aime particulièrement lorsque ça sort de l’ordinaire et qu’un groupe apporte de la fraîcheur et de la nouveauté dans le vaste monde musical. J’adore aussi particulièrement me dire intérieurement « Tabarnak! » quand j’entends un album qui me jette à terre. C’est le cas de Death is this World, deuxième album de la formation Norvégienne Jagged Vision.

Ce qui est le plus frappant avec la musique de Jagged Vision c’est l’habile mélange entre le Black Metal, le Stoner et le Sludge. Le tout est teinté parfois de Thrash Metal et de Hardcore de la première vague offrant une agressivité sans frontières aux dix pièces de l’album. Le mot d’ordre est le riff. Le groupe est vraiment un maître en la matière en délivrant des riffs dévastateurs et accrocheurs sur une rythmique incendiaire et des plus puissantes. Le niveau de technicité est assez élevé et bien dosé sans tomber dans le superflu. Il est tout de même assez difficile de catégoriser le groupe tant les influences sont nombreuses et disparates mais on pourrait qualifier sa musique comme étant une fusion entre Kvelertak, Mastodon et Entombed sans toutefois sonner comme l’un ou l’autre de ces exemples.

Death is this World est un album éclatant et fort différent qui saura plaire à un vaste auditoire underground, qu’il soit amateur de Stoner, de Doom, de Black, de Death, de Punk et même de Prog. Une très belle réussite, moi j’accroche au maximum! Belle leçon d’ouverture d’esprit.

Evocation – The Shadow Archetype – 2017

Evocation – Melodic Death Metal – Suède
The Shadow Archetype – 2017
Metal Blade
7.5/10

Evocation est de retour cinq ans après la sortie de son dernier album, Illusions of Grandeur. La formation Suédoise n’a jamais été vraiment flamboyante depuis la parution de son premier album en 2007 et a toujours su conserver une courbe de moyenne envergure mais tout de même efficace au fil de sa carrière.

The Shadow Archetype ne fait nullement exception, Evocation semble aimer la stabilité et le confort douillet préfèrant une fois de plus se vautrer dans le déjà entendu. Ici on a le son des guitares à la Entombed mais toujours avec cette facette de « Melodic Swedish Death Metal » copié de In Flames, Dark Tranquillity et At the Gates. Certes, c’est bien monté et exécuté, le tout bien assis sur une production puissante mais l’originalité est loin d’être au rendez-vous et Evocation sonne toujours comme n’importe quel groupe de cet acabit : Morne, terne et sans éclat. Le groupe semble vouloir s’accrocher à un son qui a fait ses preuves, possiblement dans l’espoir de percer les marchés et devenir gros. Sauf que ce son est usé à la corde et n’apporte plus rien d’intéressant depuis belle lurette, la preuve : Les instigateurs de ce type de Métal ont carrément changé de style depuis de nombreuses années.

The Shadow Archetype se perd dans le flot des sorties d’albums et Evocation demeure une fois de plus dans la moyenne en ne se démarquant pas du tout. Pas mauvais mais sans réel intérêt.

The Doomsday Kingdom – The Doomsday Kingdom – 2017

The Dommsday Kingdom – Doom Metal – Suède
The Doomsday Kingdom – 2017
Nuclear Blast
9/10

Leif Edling est décidément un musicien qui ne chôme pas et qui ne connais pas le sens du mot s’arrêter. Fondateur de la légendaire formation Candlemass, Leif Edling est en quelque sorte un porte étendard du Doom et porte le flambeau bien haut depuis le début des années 80. Que ce soir avec Candlemass, Krux ou Avatarium, Edling s’est toujours illustré et a toujours offert du matériel de très haute qualité et c’est un fois de plus le cas avec son nouveau projet The Doomsday Kingdom.

Originalement conçu comme étant un « one man band », The Doomsday Kingdom s’est rapidement transformé en véritable band réunissant des membres et ex-membres de Royal Hunt, Avatarium et Wolf. Bien que le parallèle avec Candlemass soit bien en évidence, The Doomsday Kingdom explore plus en profondeur les racines du Heavy Metal et du Hard Rock tout en incorporant les sonorités Doom traditionnelles typiques au style de Edling. Ce premier album comporte huit pièces pour une durée totale de 52 minutes. Bien évidement, la production est de haut niveau et c’est ce que l’on s’attend de la part d’une pointure comme Leif Edling.

The Doomsday Kingdom est une réussite sur toute la ligne et ce premier album perpétue à merveille le Doom dans la plus pure des traditions. Une excellente sortie 2017 qui restera gravée dans les mémoires.

Sail – Slumbersong – 2017

Sail – Sludge/Stoner Metal – Angleterre
Slumbersong – 2017
Indépendant
7.5/10

L’engouement pour le Stoner et Sludge est devenu assez grand depuis quelques années et nombreuses sont les formations à embrasser le genre et tenter de faire revivre les sonorités du passé. Les Anglais de Sail se sont plongés tête première dans le genre et nous offre un premier album intitulé Slumbersong.

Musicalement très professionnel et fort intéressant, Sail joue dans le créneau des Mastodon, Baroness et Pallbearer sans toutefois copier ces derniers. Malgré des sonorités déjà entendues, Sail tire bien son épingle du jeu avec des pièces originales et fort bien composées. Les musiciens ont un talent indéniable sur leur instrument respectif et la production est impeccable. J’ai tout de même des réticences avec certains éléments comme les vocaux et les partitions de ceux-ci. Tout comme pour Mastodon et Pallbearer j’ai beaucoup de difficulté avec ce type de voix qui vient adoucir le ton des compositions. Parfois j’ai l’impression que le groupe fait par exprès d’apporter une touche un peu plus pop à ses chansons et à certains moments, je ne sais pas trop si le groupe est vraiment à l’aise avec les voix tant elles sont hors champ en ne cadrant pas du tout avec la musique. Quelques similarités avec le Indie Rock se font entendre ici et là rendant le tout un peu pathétique.

Il est dommage de gaspiller d’excellentes parties musicales mais ça fait partie du style. J’ai eu de la difficulté avec les derniers albums de Mastodon et Pallbearer et malheureusement, Sail entre directement dans la catégorie des deux autres, un groupe à oublier pour moi.

Memoriam – For the Fallen – 2017

Memoriam – Death Metal – Angleterre
For the Fallen – 2017
Nuclear Blast
9/10

Suite à la fin abrupte de Bolt Thrower en 2016, Karl Willetts a fondé Memoriam pour honorer la mémoire du batteur Martin Kearns décédé en 2015. Réunissant également des musiciens issus de Benediction, Memoriam se lance cette année avec un premier album, For the Fallen, qui reprends exactement là où Bolt Thrower avait laissé en 2005.

Memoriam joue dans un créneau Death Metal relativement très lent où le riff rapide est à l’avant plan. Le groupe utilise beaucoup les contrastes entre les instruments usant de subterfuges pour nous étonner à chaque pièce. C’est lourd, gras et surtout sans pitié. La production est puissante et l’utilisation d’échantillonnages ici et là vient renforcer l’originalité du groupe tout en conservant une dose de Death de la vielle école dans la veine de Asphyx, Bolt Thrower ou Hail of Bullets. For the Fallen réuni huit pièces directes et concises pour un total de près de 43 minutes de force brutale.

For the Fallen est une très belle réussite et un excellent album à écouter. Un album qui devrait se placer assez haut dans la liste 2017 et Memoriam est un groupe qui fera sans nul doute sa place assez rapidement dans la grande sphère Métallique.

The Obsessed – Sacred – 2017

The Obsessed – Doom Metal – Etats-Unis
Sacred – 2017
Relapse
8.5/10

La légendaire formation Doom The Obsessed est de retour 23 ans après la sortie de son troisième album paru en 1994 avec Sacred, un album explosif et profond à l’image des trois premiers albums. Cet album est un peu difficile à assimiler par contre et m’a pris quelques écoutes avant de l’apprivoiser.

Sacred est plus « heavy » que ses trois prédécésseurs, le temps entre le dernier album et celui-ci en est possiblement la cause. Gardant toujours la similarité des Pentagram et Black Sabbath, Sacred a un petit quelque chose de plus mordant que les influences de The Obsessed et le blues est assez prononcé sur certaines pièces. C’est album assez généreux avec douze pièces et près de 43 minutes lourdes et puissantes. Les riffs et les solos de guitares sont tout droits sortis des années 70 et l’atmosphère dégagée par l’album est un héritage authentique des belles années du Hard Rock et des balbutiements du Heavy Metal.

The Obsessed est revenu en grande forme et Sacred est un album qui se classera parmi les classiques du genre. Grandement à considérer si vous aimez le Doom qui rock à fond.

Cut Up – Wherever They May Rot – 2017

Cut Up – Death Metal – Suède
Wherever They May Rot – 2017
Metal Blade
8.5/10

Tout en étant relativement nouvelle, la formation Suédoise formée en 2014 compte dans ses rangs des musiciens reconnus dont certains sont passés par des formations telles que Vomitory, Coldworker et The Project Hate MCMXCIX. Le premier album du « supergroup » était passé sous mon radar en 2015, je me reprends donc avec ce deuxième album intitulé Wherever They May Rot.

Disons le franchement, Cut Up ne réinvente absolument rien et n’apporte aucune nouveauté musicale. Le créneau du groupe est le Death Metal pur et dur dans la veine des Vomitory, Vader ou Grave. Rein de nouveau mais vraiment efficace et puissant. Les compositions de Cut Up sont enlevantes avec d’excellents riffs qui décapent sur une rythmique martelante qui cogne vraiment dur. L’album comporte onze pièces courtes et concises, on va à l’essentiel, c’est franc et direct.

Wherever They May Rot est un excellent album de Death Metal pas gentil qui décoiffe. Un album parfait pour se faire aller la touffe et brasser sa cage un bon coup.

Dodecahedron – Kwintessens – 2017

Dodecahedron – Avant Garde Black Metal – Pays Bas
Kwintessens – 2017
Season of Mist
9/10

Complètement déjanté et surtout disjoncté. C’est à peu près ce qui résume en deux mots la musique de Dodecahedron. Kwintessens est le deuxième album du groupe des Pays Bas et je découvre tout juste cette formation avec cet album. Je ne suis pas le plus grand amateur de Black Metal mais lorsque l’appellation Avant Garde apparaît quelque part, j’ai toujours une tendance à sourciller et être bizarrement attiré comme un aimant vers ce type musical.

C’est avec une sauvagerie sans bornes que Dodecahedron nous lance sa puissance et sa froideur tel un souffle violent et glacial. Le groupe ne joue aucunement du Black Metal de base et ne se contente absolument pas de se complaire dans des standards confortables. Au contraire, l’innovation et la recherche sonore sont au rendez-vous utilisant des structures complexes et des arrangements qui sortent de l’ordinaire. Bien assise sur une production claire et limpide, cette folie musicale nous transporte rapidement vers des contrées inexplorées et laisse place à l’imagination. L’instrumentation est de haut calibre et les membres du groupe sont d’excellents compositeurs. Dodecahedron entre dans la lignée des Deathspell Omega et Anaal Nathrakh de par son approche avec des prouesses techniques dans la veine de Ulcerate et une profondeur musicale rappelant Abyssal.

Kwintessens n’est pas fait pour tout le monde, il faut avoir une ouverture d’esprit assez large pour comprendre ce qui se passe vraiment car on est très loin du Métal accessible. Si vous aimez la musique plus étrange et les arrangements complètements fous, Kwintessens est un album à se mettre dans les oreilles dans les plus brefs délais.

Demonic Resurrection – Dashavatar – 2017

Demonic Resurrection – Symphonic Death/Black Metal – Inde
Dashavatar – 2017
Independant
8.5/10

Le Métal extrême est bien représenté sur la quasi totalité de la surface du globe et meêm dans des endroits un plus plus inusités comme l’Inde, terre de Demonic Resurrection qui nous offre son cinquième album, Dashavatar. Je ne connaissais nullement cette formation et je dois dire que suis rsté tout de même agréablement surpris par celle-ci.

Le mélange symphonique et sonorités traditionnelles ne sont plus une nouveauté, plusieurs groupes issus de diverses cultures ont embrassé cette tendance pour faire évoluer le monde du Métal et le rendre plus ouvert. Demonic Resurrection n’invente pas cette facette mais utilise les instruments traditionnels de sa culture d’origine pour offrir une musique très intéressante et riche en sonorités. Basées sur un Death/Black Metal dans la veine des Cradle of Filth et Dimmu Borgir, les compositions de Demonic Resurrection entrent dans un créneau plus conventionnel tout en ajoutant des idées et des sonorités s’apparentant à Chthonic, Melechesh et parfois même à Fleshgod Apocalypse par moments. Jouissant d’une production sans failles, Dashavatar est un album explosif d’une puissance assez appréciable.

J’ai eu quelques difficultés avec certaines parties vocales claires qui tombent dans un petit côté Metalcore agaçant mais ça passe quand même assez bien dans le flot musical en général. Quelques passages un peu trop mélodiques à tendances Power Metal se font entendre ici et là ce qui rends ces passages un peu plus joyeux et mielleux. On peut cependant faire fi de ces petits « défauts » car l’ensemble de l’album est suffisamment excellent pour nous faire oublier ceux-ci. Dashavatar est un très bon album dans le genre à écouter sans réserves.

Moonloop – Devocean – 2017

Moonloop – Progressive Death Metal – Espagne
Devocean – 2017
Listenable Records
9.5/10

Enfin un nouvel album de la part de la formation Espagnole Moonloop! J’avais été abasourdi par Deeply from the Earth en 2012 et voilà que cinq ans plus tard Moonloop délaisse les entrailes de la Terre pour nous faire voyager dans les profondeurs océaniques. Devocean est la suite directe du précédent album et la formation continue à nous en mettre plein les oreilles!

Bien que le comparaisons avec Opeth soient de mise, il n’en demeure pas mooins que Moonloop a son propre style et ses sonorités sont bien distinctes faisant du groupe une entité bien à part dans cet univers de Metal Progressif. Les influences des années 70 sont encore bien présentes et Mooloop accentue son côté Death Metal qui est plus puissant et plus lourd que sur Deeply from the Earth. Quelques similitudes avec Voïvod sont également à noter surtout au niveau des tritons jouées par les guitares. Les arrangements illustrent avec brio la notion de profondeurs, on a l’impression d’être sous l’eau et de visiter les abysses marins à la recherche d’un quelconque trésor. Basées sur une production claire et fluide, les compositions de Moonloop sont de très haut calibre et avec Devocean, ces compositions propulsent le groupe vers une autre catégorie.

Il y a beaucoup de travail sur cet album et ça s’entend. Beaucoup de technicité sans tomber dans le superflu, chaque note et chaque parcelle rythmique est a sa place formant un tout homogène. Devocean c’est du grand art musical et il serait impensable de passer à côté d’un album de cette trempe!

Cruthu – The Angle of Eternity – 2017

Cruthu – Psychedelic Doom Metal – États-Unis
The Angle of Eternity – 2017
Indépendant
8.5/10

Premier album pour la formation Américaine Cruthu formée en 2014, The Angle of Eternity puise ses sonorités directement à la source des années 70 avec les Black Sabbath et compagnie mais aussi dans le Hard Rock de cette période et le Heavy Metal du début des années 80. La formation a troqué une chanteuse pour une voix masculine pour ce premier album, ce qui est plutôt rare car généralement c’est l’inverse qui se produit.

The Angle of Eternity propose six pièces pour une durée totale de près de 37 minutes axées sur les guitares et la lenteur. L’utilisation de mélodies passées dans un « harmonizer » procure cet effet très psychédélique des années 70, les partitions entre les guitares et la basse sont excellentes et les compositions le sont tout autant, la « vibe » de l’époque est bien présente et le son général de l’album est très « vintage ». Bien que le chanteur ait une bonne voix et chante juste, j’aurais aimé entendre une voix féminine là-dessus d’autant plus que la pièce Lady in the Lake avait pour titre Walk with Me sur le démo de 2014 et que la voix de Teri Brown se prête mieux à cette chanson. Notons aussi une similarité avec Candlemass pour la pièce From the Sea qui ressemble étrangement à The Bleeding Baroness.

The Angle of Eternity est un très bon album de Doom traditionnel avec d’excellents riffs et une ambiance très 70’s. Un beau voyage dans le temps avec un album qui sonne comme dans le temps.

Havok – Conformicide – 2017

Havok – Thrash Metal – États-Unis
Conformicide – 2017
Century Media
6/10

Havok avait apporté un certain vent de fraîcheur dans le Thrash Metal avec ses deux premiers albums Burn et Time is Up. Le groupe a rapidement monté en popularité et a commencé à devenir tête d’affiche ou ouvrir pour des gros noms. Avec la sortie de Unatural Selection en 2013, Havik est devenu un groupe de Thrash parmi tant d’autres à remâcher la même sauce générique et sans saveur copiée sur les Megadeth et compagnie.

Il aura fallu quatre années à Havok pour sortir son nouvel album intitulé Conformicide, premier album sous l’étiquette Century Media. Non seulement Havok revient avec un Thrash encore plus générique et ennuyant à mourir, voici que le groupe a décidé de monter d’un cran son côté technique, peut-être pour suivre la tendance actuelle ou pour imiter Vektor. La prétention prends le dessus tout en se vautrant confortablement dans le Métal de surface accessible et superficiel. Bien sûr que Havok compose de bons riffs, maintes fois entendus et aucunement originaux. Bien sûr que Havok s’inspire de divers styles pour peaufiner ses compositions mais tout ceci n’est qu’artifices et poudre aux yeux pour donner l’illusion d’être un groupe inspiré et inspirant.

Havok fait partie des groupes Thrash qui ne font que recopier et remâcher ce qui a été fait à plusieurs reprises dans le passé. Avec un titre comme Conformicide c’est encore plus ironique car le groupe ne « tue » pas la conformité, il se roule dedans et s’y complaît allègrement. Conformicide est un album prétentieux, réchauffé voire même brûlé. Si vous pensez que Metallica, Anthrax et Megadeth représentent le Métal en général, vous allez possiblement aimer Conformicide et c’est correct. Par contre si vous recherchez autre chose et que vous voulez approfondir votre quête Métallique, évitez cet album et ne perdez pas votre temps avec celui-ci.

Obituary – Obituary – 2017

Obituary – Death Metal – États-Unis
Obituary – 2017
Relapse
9/10

De retour après 3 ans et un dernier album décevant en 2014, Obituary nous sert un nouvel album auto titré cette année et la formation nous prouve qu’elle est toujours aussi solide et est en mesure de délivrer ce qu’elle fait de mieux : Du Death Metal féroce et agressif.

Comme les présentations ne sont plus vraiment à faire, allons donc droit au but. Ce dixième album est d’une puissance excessive et propose ce tout ce que Obituary a fait de mieux dans sa carrière. Des riffs incendiaires sur une rythmique décapante tout en gardant une vitesse de croisière constante tout au long de l’album. Un Death Metal brut et pur inspiré les pionniers Celtic Frost et Death avec une sonorité abrasive et caustique. La production est impeccable et les onze pièces de l’album sont tout à fait convaincantes et enlevantes. Obituary a de la lourdeur et suffisamment de gras à revendre et a tout ce dont un groupe de Death Metal se doit de fournir.

Ce nouvel album est comme un train qui nous fonce dessus, impossible à arrêter défonçant tout sur son passage. Une très beau retour pour la légende Floridienne qui se classera parmi les réussites de 2017.