Gojira – L’enfant sauvage – 2012

L’Évolution Métallique selon Sinistros #1349
Gojira – L’enfant sauvage – 2012
France

Gojira est l’un des groupes Français de métal extrême les plus connus autour du globe. Grâce à sa technicité exemplaire et son originalité musicale, le quatuor a réussi à se tailler une place enviable dans les hautes sphères métalliques mais il aura fallu attendre le troisième album pour voir le groupe commencer à percer et conquérir les âmes perdues. Avec l’enfant sauvage, Gojira était pasé de Listenable records à un label majeur, en l’occurrence Roadrunner Records sur leuqel tous les albums suivants seront mis en marché. Ce cinquième album était donc une étape très importante pour le groupe mais certains fans y voyaient un signe de soumission et de désir de percer d’autres marchés musicaux pour devenir plus gros. Certes, musicalement le groupe avait un peu changé dans son évolution mais on y retrouvait toujours les sonorités originelles et les textures qui avaient fait la renommée des albums précédents. Plus accessible l’enfant sauvage? Pas vraiment. Monsieur et madame tout le monde n’aura pas à se taper Explosia ou The Axe à la radio commerciale à heure de grande écoute et le groupe ne figurera pas dans les revues hebdomadaires pour matantes. Un album différent, plus mature et plus léché mais toujours de bon goût et toujours tout aussi influent! Un excellent album de musique technique et progressive à écouter à haut débit sonore.

Ihsahn – Eremita – 2012

L’Évolution Métallique selon Sinistros #1348
Ihsahn – Eremita – 2012
Norvège

En plus d’être un pionnier incontesté du Black Metal originel, Ihsahn est rapidement devenu un maître tout aussi incontesté de la musique extrême progressive avec son projet solo. Le changement de cap musical de Ihsahn avait débuté avec Peccatum après la séparation d’Emperor qui montrait les talents de compositeur du musiciens sous un autre jour. L’expériemtation musicale s’était poursuivie avec le premier album du projet solo et à mesure que les albums sortaient, le bonhomme en rajoutait toujours une couche pour nous surprendre. Eremita, quatrième album de la discographie, ne faisait nullement exception à cett recherche de sonorités et de textures. Jonglant avec le Black Metal de ses débuts avec divers styles issus de plusieurs époques et différentes origines, Ihsahn avait brillamment su se forger une genre à part entière et se prouver à lui-même qu’il était capable de s’aventurer dans des zones plus inconfortables. Il est vrai que certains fans ne digéraient pas que l’artiste s’éloigne du son de Emperor mais force était de constater que les quatre albums de la formation culte étaient rendus loin derrière et qu’il fallait maintenant aller de l’avant et évoluer. Eremita était effectivement une évolution musicale qui nous montrerait un Ihsahn différent et plus mature sur les albums suivants.

Candlemass – Psalms for the Dead – 2012

L’Évolution Métallique selon Sinistros #1347
Candlemass – Psalms for the Dead – 2012
Suède

Candlemass n’avait plus vraiment besoin de présentations tant les pionniers du Doom avaient laissé une empreinte indélébile sur la grande évolution métallique mondiale. Psalms for the Dead marquera l’histoire de Candlemass d’une manière assez radicale. Ce onzième album avait été annoncé comme étant le tout dernier et qu’il n’y en aurait plus jamais d’autres. De plus, Robert Lowe avait été congédié quelques jours avant la sortie officielle de l’album dû à de pauvres performances en spectacle. Pourtant, cet album est une perle de la discographie du groupe Suédois et rien ne laissait présager un arrêt de ses activités que ce soit en studio ou sur la route. Les compositions étaient à la hauteur de ce que le groupe avait toujours donné avec des riffs épiques dignes des belles années prouvant que Edling était toujours un sacré compositeur. Il fut toutefois annoncé en 2016 qu’un mini album verrait le jour et après la sortie de Death Thy Lover, Candlemass était officiellement de retour sur les planches tant en live qu’en studio.

Marduk – Serpent Sermon – 2012

L’Évolution Métallique selon Sinistros #1346
Marduk – Serpent Sermon – 2012
Suède

On pense à tort et à travers que Le Balck Metal n’est qu’une affaire Norvégienne, que le son est toujours exécrable et que les membres de ces groupes vouent un véritable culte à Satan. Bon, ok, le culte à Satan est peut-être vrai pour certains mais le son n,est pas majoritairement crasseux et mauvais et le Black Metal est présent dans à peu près tous les pays de la planète. Marduk est un chef de file et un pionnier du Black Metal Scandinave, plus précisément de la Suède depuis ses débuts en 1990. Le groupe a toujours sorti des albums incisifs misait sur une excellente production pour rendre justice à ses compositions abrasives et d’une froideur extrême. Serpent Sermon était le douzième album de la discographie et malgré une sonorité similaire à tout ce que le groupe a pu sortir depuis ses débuts, cet album était fidèle au groupe et à a mission qu’il s’était donné au début des années 90. Le Black Metal c’est un art et un mode de vie et Marduk est un parfait exemple de ce mode de vie en tant qu’individus et artistes intègres. Hail Satan!

Fear Factory – The Industrialist – 2012

L’Évolution Métallique selon Sinistros #1345
Fear Factory – The Industrialist – 2012
États-Unis

Sur son neuvième album, Fear Factory nous revenait avec une sonorité encore plus mécanique qui cadrait fort bien avec le titre de l’album. Casares et Bell avaient opté pour une batterie électronique programmée pour s’approcher de ce qui se rapprochait le plus à l’Industriel pur et dur. Avec les riffs secs de Dino Casares, les compositions donnaient l’impression de voyager dans le futur, dans un monde dominé par des machines qui dirigent l’industrie manufacturière. The Industrialist prouvait sans l’ombre d’un doute que Frear Factory était un des maîtres absolus du Métal Industriel. Un parfait exemple des mélanges qui ont forgé et qui forgent toujours la belle grande évolution métallique. Fear Factory était en avance sur son temps et The Industrialist vient réitérer cet aspect.

Kreator – Phantom Antichrist – 2012

L’Évolution Métallique selon Sinistros #1343
Kreator – Phantom Antichrist – 2012
Allemagne

À moins d’être un néophyte en matière métallique, le nom Kreator devrait en principe vous sonner familier car rendu en 2012 avec un treizième album en carrière depuis 1985, le groupe Allemand a amplement fait parler de lui en tant que pionnier du Thrash Metal mondial. Est-ce que Kreator a déjà fait un mauvais album? Pas vraiment. Certains ont été plus faibles dans les années 90 avec une direction musicale un peu différente mais jamais au point de sortir une abomination comme certains groupes de cette époque. Phantom Antichrist nous montrait un Kreator en pleine possession de ses moyens avec des riffs incisifs, des rythmiques percutantes et des compositions dignes de ce nom. Mille et Ventor ont toujours fait en sorte de sortir des albums intéressants malgré certains changements et égarements au fil de leur carri;ere mais au tournant des années 2000, le duo avait repris le droit chemin en revenant à ce qu’il faisait le mieux : Du Thrash Metal qui frappe fort. Phantom Antichrist prouvait donc que Kreator était toujours le pionnier qu’il avait toujours été et s’inscrit parmi les meilleurs albums de la discographie du groupe.

Bodyfarm – Malevolence – 2012

L’Évolution Métallique selon Sinistros #1342
Bodyfarm – Malevolence – 2012
Pays-Bas

Bien que moins connue que ses compatriotes, la formation Bodyfarm avait repris le flambeau du Death Metal granuleux typique des Pays bas. Dès son premier album, le groupe Néerlandais avait su se tailler une belle place dans le paysage métallique extrême de son pays grâce à des riffs bien aiguisés et une rythmique de feu réglée comme une horloge. Malevolence était un album qui arrivait à point pour démontrer que le Death Emtal de la vieille école était toujours d’actualité et que Bodyfarm était là pour brandir la flamme originelle à bout de bras. Un excellent premier album qui ne fait aucun doute sur les intentions du groupe : Livrer une musique grinçante, brutale et sans pitié.

Moonloop – Deeply From The Earth – 2012

L’Évolution Métallique selon Sinistros #1341
Moonloop – Deeply From The Earth – 2012
Espagne

Mooloop est certes une formation pas très connue de la majorité de la communauté métallique mais comme je l’ai mentionné à plusieurs reprises depuis les tout débuts de mon évolution métallique, connu ne veut pas nécessairement dire influent. Au fil des décennies, la gradne famille métallique s’est développée en grande partie grâce à des groupes et artistes moins connus qui ont tout simplement brisé des barrières et pris des risques pour finir par influencer d’autres artistes à prendre des voies différentes et ainsi changer le cours de l’histoire et le genre tout entier. Avec son premier album, Moonloop avait fait évoluer (sans le vouloir ni même y penser) le côté progressif avec des pièces hautes en couleurs renfermant des riffs d’une complexité exemplaire et des structures de composition riches en textures et sonorités diverses. Mooloop s’était possiblement inspiré des légendes Opeth et Gojira mais s’était forgé une identité propre en montant la barre beaucoup plus haute en mélangeant habilement des éléments de Death Metal, de Progressif moderne et parfois même de Jazz atmosphérique. Deeply From The Earth est un album méconnu très important pour le développement du genre et mérite qu’on s’y attarde attentivement pour y découvrir tout un monde sonore déstabilisant et surtout incroyablement bien ficelé.

Carach Angren – Where the Corpses Sink Forever – 2012

L’Évolution Métallique selon Sinistros #1340
Carach Angren – Where the Corpses Sink Forever – 2012
Pays Bas

Avec son troisième album, la formation Néerlandaise Carach Angren avait vraiment été prise au sérieux en signant un superbe contrat avec l’étiquette Française Season of Mist. Les maîtres de l’horreur symphonique avaient révélé au monde entier son immense talent pour la composition et surtout les arrangements sur Where the Corpses Sink Forever qui dévoilera le groupe au monde entier de façon magistrale. Ce troisième album demeure encore aujourd’hui l’un de ses meilleurs albums en carrière notamment avec ses riffs Black Metal complexes et ses orchestrations classiques intrigantes et dignes des plus grands du genre. Avec cet album, le trio venait de s’implanter comme étant un chef de file en la matière et allait franchir de grosses étapes avec ses albums suivants au niveau de la notoriété. Un parfait exemple de musique intellelligente qui prouve une fois de plus aux détracteurs de la grande famille métallique que cette musique extrême est beaucoup plus que du simple bruit. À écouter à volume élevé en se laissant bercer par les atmosphères glauques et grandioses!

Allegaeon – Formshifter – 2012

L’Évolution Métallique selon Sinistros #1339
Allegaeon – Formshifter – 2012
États-Unis

La formation Américaine Allegaeon avait, dès son premier album, conquis le cœur de certains métalleux plus avides de mélodies et de riffs confortables à entendre. Avec Formshifter le groupe Américain installait les bases solides de son ascension vers une certaine popularité avec une bonne dose de technicité et d’éléments empruntés au fameux Death mélodique Suédois. Le groupe sera toutefois mis dans un créneau à part et sèmera une certaine division dans le vaste monde métallique notamment pour ses riffs génériques et ses idées de compositions flirtant dangereusement avec certains éléments jugés « populaires ». Est-ce que le groupe a tout de même réussi à influencer le cours des choses? Oui, autant soit peu que nous soyons amateurs de cette facette métallique plus doucereuse et très axée sur les riffs accrocheurs et mélodiques. Un album parfait pour quiconque désire faire le saut vers une musique un peu plus grinçante sans toutefois subir le chaos et la brutalité du métal dit extrême. Allegaeon demeurera dans son créneau confortable pour tous ses autres albums et aura son lot d’adeptes au sein de la communauté métallique.

Ne Obliviscaris – Portal of I – 2012

L’Évolution Métallique selon Sinistros #1338
Ne Obliviscaris – Portal of I – 2012
Australie

Le monde du métal extrême est en constante ébullition depuis ses premiers soubresauts dans les années 80. La vitesse et la technicité ont toujours été deux éléments significatifs qui étaient remis en question, chaque groupe tentant de faire plus que le précédent. Puis, sont venus les mélanges de styles et de sonorités pour brouiller encore plus les cartes des standards préétablis afin de pousser cette extrémité encore plus loin. La formation Australienne Ne Obliviscaris avait compris que ces mélanges pouvaient aisément avoir leur place dans le merveilleux monde du métal mondial et avec son premier album explosif, le groupe avait pris d’assaut la planète en donnant des leçons de musique extrême, technique et d’une déconcertante beauté tout en jouant la carte de l’agressivité et de la puissance. Avec ses textures de musique classique, de Progressif et de Death Metal très noirci, Portal of I avait suscité un vif intérêt au sein de la grande communauté au point que le groupe se retrouvera avec un judicieux contrat sous l’étiquette Française Season of Mist pour ses albums suivants. Certes, la musique de Ne Obliviscaris n’est pas pour tout le monde mais en s’attardant sur celle-ci, on découvre tout un monde sonore qui dépasse l’entendement. Un excellent premier album qui changera le cours des choses pour la deuxième moitié des années 2010.

Hideous Divinity – Obeisance Rising – 2012

L’Évolution Métallique selon Sinistros #1337
Hideous Divinity – Obeisance Rising – 2012
Italie

La course à la technicité dans le métal extrême avait fait un bond incroyable au tournant des années 2000 alors que de plus en plus de groupes s’orientaient vers cette facette musicale pour prouver que la musique métal était plus que du bruit. Lorsque les années 2010 sont arrivées, cette course vers l’ultra technique s’est accentuée et l’Italie est devenue une terre très fertile en la matière nous donnant la crème de la crème dans ce créneau difficile d’accès pour le commun des mortels. Hideous Divitnity est l’une de ces formations qui avaient poussé le bouchon plus loin avec des compositions avec professionnalisme et originalité. Son premier album n’était pas passé inaperçu et avait servi d’exemple pour monter la barre plus haut. Ce n’était que le début pour le groupe qui s’est rapidement trouvé dans la cour des grands à donner des leçons de savoir-faire dans le domaine de la musique extrême. La course à la technicité exemplaire ne se terminera probablement jamais mais il est clair que Hideous Divinity fait déjà partie de l’histoire métallique grâce à ses riffs complexes et ses textures colorées. Un album à écouter attentivement!

Crystal Viper – Crimen Excepta – 2012

L’Évolution Métallique selon Sinistros #1336
Crystal Viper – Crimen Excepta – 2012
Pologne

Tenir la flamme du Heavy Metal pur et dur n’est pas chose aisée dans tout ce flot de musique extrême inondant la grande scène métallique mondiale. Crystal Viper réussissait tant bien que mal à préserver cette torche bien élevée pour assurer la descendance des groupes pionniers du genre. Crimen Excepta prouvait une fois de plus que le groupe Polonais avec Marta Gabriel à sa tête avait le vent dans les voiles et avait l’étoffe guerrière avec ses riffs enflammés dignes des plus grands pour mener à bien cette mission sacrée qu’est la sauvegarde du Heavy Metal originel. Crimen Excepta est un incontournable du genre qu’il nous faut prendre en considération si on est minimalement un amateur de pureté musicale et de puissance vocale. Tout simplement épique et nécessaire!

Unleashed – Odalheim – 2012

L’Évolution Métallique selon Sinistros #1335
Unleashed – Odalheim – 2012
Suède

Uleashed continuait à nous écorcher les oreilles de son Death Metal noirci avec son onzième album, Odalheim. Il faut dire que la formation Suédois n’avait plus vraiment besoin de présentations étant un pionnier du genre ayant débuté sa carrière en 1989. Le groupe est passablement demeuré constant au fil de ses sorties et malgré une faible évolution au niveau de sa sonorité, il est toujours demeuré fidèle à lui-même en offrant une musique abrasive de qualité inspirée et surtout inspirante. Étant issu de la première mouture des groupes Suédois avec les Grave, Entombed et Vomitory, Unleashed a indéniablement influencé le cours de l’histoire de la musique extrême et n’a jamais fait de compromis pour devenir plus populaire. Cette intégrité musicale se ressent amplement sur Odalheim et sur les albums suivants jusqu’à nos jours. Un excellent album de pur Death Metal froid et sombre de la part d’un tout aussi excellent groupe qu’on se doit de prendre en considération si on est un amateur ou une amatrice de musique puissante qui décape!

Municipal Waste – The Fatal Feast (Waste in Space) – 2012

L’Évolution Métallique selon Sinistros #1334
Municipal Waste – The Fatal Feast (Waste in Space) – 2012
États-Unis

Après un album sévèrement critiqué par les fans, Municipal Waste était de retour en 2012 avec un cinquième album qui remettra le groupe sur les rails et qui plus est, avec un contrat avec Nuclear Blast pour cet album et tous les suivants jusqu’à nos jours. The fatal Feast (Waste in Space) nous ramenait le groupe Américain dans le droit chemin avec son habile mélange de Thrash Metal et de Crossover à la sauce de la vieille école avec sa rapidité et ses riffs venimeux sur des compositions courtes, concises et extrêmement entraînantes. Le groupe nous montrait que malgré les écarts, on pouvait revenir en force avec ce que l’on fait de mieux : Brandir la flamme originelle des pionniers bien haute pour éviter qu’elle ne s’éteigne. The Fatal Feast est un album réussi sur toute la ligne et une bonne leçon de musique abrasive, irrévérencieuse et sauvage. À écouter sur le champ pour se donner une bonne dose d’adrénaline pure et dure pour bien commencer sa journée!

Accept – Staingrad : Brothers in Death – 2012

L’Évolution Métallique selon Sinistros #1333
Accept – Staingrad : Brothers in Death – 2012
Allemagne

Stalingrad est le deuxième album de la nouvelle mouture de la légendaire formation Allemande Accept qui comprends Mark Tornillo à la voix. Lorsque Wolf Hoffmann avait annoncé un nouvel album avec un nouveau chanteur en 2009, un certain scepticisme s’était installé parmi les fans purs et durs dont je fais partie. Accept sans Udo une seconde fois? Hoffmann n’avait pas retenu la leçon du désastreux Eat the Heat? Force est de constater que ce retour était tout à fait réussi et que Stalingrad l’était encore plus. Sur ce deuxième album post-Udo, on retrouvait le vrai Accept avec ses riffs bien aiguisés et ses mélodies de musique classique sur des compositions dignes des belles années du groupe dans les années 80. Tornillo effectuait un travail remarquable et réussissait à prendre sa place en chaussant de gros souliers. Le cœur même du groupe était présent avec Peter Baltes, Herman Frank et Wolf Hoffmann avec Stefan Schwarzmann à la batterie comme dans la version du retour dans les années 90. Stalingrad est rapidement devenu une référence dans la discographie du groupe malgré un sujet un peu dérangeant. Mais, Accept a toujours eu des sujets dérangeants, c’est ce qui a fait la force du groupe depuis ses débuts dans les années 70. Une très belle réussite qui prouvait que le groupe Allemand était encore roi et maître du Heavy Metal et en pleine possession de son art. À écouter à plein régime sonore pour en savourer chaque note en chantant en chœur!

Hour of Penance – Sedition – 2012

L’Évolution Métallique selon Sinistros #1332
Hour of Penance – Sedition – 2012
Italie

Pour son cinquième album, la formation Italienne Hour of Penance passait chez Prosthetic Records en nous offrant l’explosif Sedition. Reconnu pour sa technicité et sa brutalité, Hour of Penance en rajoutait plusieurs couches avec des compositions encorep lus brutales et des structures musicales de plus complexes reposant sur des riffs d’une technicité exemplaire. Bien que le style ne changeait pas vraiment, le groupe était en mesure de ne pas stagner et d’offrir une certaine fraicheur dans sa sonorité avec une production un peu plus léchée et un peu plus de fougue au niveau du jeu sur les instruments. Hour of Penance est rapidement devenu une figure de proue pour la musique extrême et technique et Sedition plaçait le groupe dans une position enviable dans ce domaine. Un excellent album de pure défonce sauvage avec des sonorités décapantes!

Borknagar – Urd – 2012

L’Évolution Métallique selon Sinistros #1331
Borknagar – Urd – 2012
Norvège

Metal Archives est d’une grande aide pour l’écriture de mon évolution métallique quotidienne. Ce site québécois renferme toute l’information nécessaire et surtout d’une justesse incroyable sur les groupes de la grande famille métallique mondiale. Cependant, ce qui m’étonne à chaque matin, ce sont les « critiques » écrites par les membres qui sont à 180 degrés selon kes individus qui les écrivent. Il y a les enthousiastes et les détecteurs purs et simples qui donnent des notes soient extrêmement élevées, soit extrêmement basses. Urd, comme plusieurs albums de Borknagar, avait eu droit à de très bonnes notes mais aussi des notes tellement basses que ça relève purement de la mauvaise foi. Donner un 45% pour un chef d’œuvre comme celui-là est dû non seulement à un manque d’objectivité mais aussi à un manque de connaissances musicales tout simplement. Il faut en revenir avec les origines de Borknagar et le comment le groupe était tellement culte à ses débuts avec son Black Metal abrasif. Il y a longtemps que les membres de cette formation sont passés à autre chose et qu’ils préfèrent explorer de nouvelles avenues musicales pour enrichir le bagage sonore qu’ils laissent à la postérité. Urd est à l’opposé des débuts du groupe et c’est tant mieux. Le duo de vocaux de ICS Vortex et de Vintersorg mélangés aux textures progressives composées par Øystein G. Brun démontrent un génie musical sans pareil et qu’on le veuille ou non, le groupe est ailleurs maintenant. Il faut considérer Urd comme l’un des meilleurs albums de la discographie des Norvégiens qui continuera sur cette magnifique lancée sur les albums suivants.

Kirlian Camera – Radio Signals for the Dying – 2024

Kirlian Camera – Industrial / Darkwave / Synthpop – Italie
Radio Signals for the Dying – 2024
Dependent Records
8.7/10

Kirlian Camera n’est pas un nouveau venu de la scène Industrielle et Darkwave puisque le groupe gravitant autour de Angelo Bergamini a vu le jour en 1979 et fait donc office de pionnier mondial du genre. Le groupe a changé de membres plusieurs fois au cours de ces décennies et a même semé la controverse quand il a été accusé d’être un groupe prônant le fascisme ce qui a été démenti par la suite. Outre son fondateur, la formation Italienne est actuellement composée de Elena Fossi à la voix et qui semble être le centre du groupe, de Alessandro Comerrio à la guitare et Mia Wallace à la basse, figure métallique connue pour avoir joué avec Abbath, Nervosa et Triumph of Death.

J’avais eu vent de Kirlian Camera à la fin des années 80 grâce à certains amis en noir de l’époque qui m’avaient fait découvrir ce projet avec quelques albums mais j’avais oublié l’existence de ce projet jusqu’à l’année dernière lorsque Mia Wallace s’est jointe au groupe. J’ai été stupéfait de constater que non seulement Kirlian Camera existait toujours mais que ce nouvel album était le 23e de la discographie! Je me suis donc empressé de commander Radio Signals for the Dying et de l’écouter avec la plus grande attention. Le groupe semble avoir évolué depuis les années 80 mais je perçois la même sonorité sombre et atmosphérique qu’à l’époque avec en prime la voix chaude et percutante de Elena Faussi qui contraste avec le type de voix généralement utilisée dans ce type musical mécanique. Certaines pièces sont parfaites pour les pistes de danse comme à la belle époque des bars underground enfumés tandis que d’autres sont beaucoup plus atmosphériques et mélancoliques avec des synthétiseurs vaporeux et envoûtants. La production est en béton, ça sonne incroyablement bien et j’ai vraiment l’impression de me retrouver dans ces bars sombres à me faire aller sur les Front 242 et compagnie. La flamme EBM et Darkwave est toujours très présente en 2024 ce qui n’est pas pour me déplaire.

Radio Signals for the Dying est une excellent album riche en sonorités qui nous fait faire un voyage dans le temps tout en nous gardant bien ancrés dans le présent. Un album qui fera partie des tops 2024!

Composition : 8.5
Exécution : 8.5
Arrangements : 9
Production : 9
Appréciation : 8.5

Ministry – Relapse – 2012

L’Évolution Métallique selon Sinistros #1330
Ministry – Relapse – 2012
États-Unis

Ministry était sorti de sa première retraite pour nous offrir un nouvel album vertement critiqué par certains fans, surtout des métalleux. Relapse n’était possiblement pas le meilleur album de la discographie mais il ne méritait pas toute la haine qu’il avait reçu. Dans les faits, musicalement parlant, Ministry revenait à ses racines purement Industrielles avec des sonorités de The Land of Rape and Honey et des idées provenant des premiers Revolting Cocks, donc très axé sur les machines et les guitares abrasives sur des pièces rapides et agressives comme Double Tap. C’est vraisemblablement l’aspect très mécanique qui en avait rebuté plusieurs, d’autant plus que l’alignement était celui d’un supergroupe comportant Tony Campos à la basse, Tommy Victor à la guitare, Mike Scaccia à la guitare et Casey Orr aux claviers. Donc un alignement de feu qui avait fait un excellent travail de composition et de production. Relapse était en quelque sorte une introspection de Jourgensen sur sa vie et ses déboires avec la drogue et l’alcool mettant de côté la guerre politique entreprise contre le gouvernement Américain. En réécoutant cet album attentivement on constate que ce n’est ni plus ni moins du Ministry comme Jourgensen a toujours fait depuis The Land of Rape and Honey, peut-être un peu moins inspiré mais pas une album abominable comme il avait été dépeint.

Meshuggah – Koloss – 2012

L’Évolution Métallique selon Sinistros #1329
Meshuggah – Koloss – 2012
Suède

Meshuggah c’est un groupe difficile d’accès. On aime ou pas. Personnellement, ça m’a pris du temps avant de bien comprendre ce qui se passait musicalement mais une fois que le déclic s’est fait, je suis tombé sous le charme de cette musique syncopée aux structures loin des standards. Plus le groupe sortait des albums, plus il devenait complètement disjoncté et très mathématique. Bien qu’avec Meshuggah le compte de 1-2-3-4 soit interdit, avec Koloss le groupe nous offrait des tempos incomptables dans lesquelles chaque musicien semblait être dans son propre monde musical pour former un tout à l’opposé de la musique dite populaire pour monsieur et madame tout le monde. Meshuggah proposait des compositions pour une poignée d’individus avides de bizarreries sonores et c’était plus que réussi car Koloss est possiblement l’un des très bons albums de la discographie du groupe qui avait, sans le vouloir, inventé le Djent plusieurs années avant influençant ainsi toute une nouvelle génération de musiciens désireux de se la jouer ultra technique et faire évoluer la musique complexe vers un autre niveau. Un excellent album cérébral pour les amateurs de Progressif et de musique hors normes.

Aura Noir – Out to Die – 2012

L’Évolution Métallique selon Sinistros #1328
Aura Noir – Out to Die – 2012
Norvège

Aura Noir est un des pionniers du Black Thrash Metal qui continue à jeter son poison acide sur la grande scène Métallique mondiale depuis 1993. Le trio Norvégien n’a pas une très grande discographie, ses membres ayant préféré offrir de la qualité au lieu de la quantité et jusqu’ici, ça été une réussite sur toute la ligne. Aura Noir n,a jamais fait de mauvais album et a toujours mis en place une musique abrasive, entraînant et sauvage à l’image des Celtic Frost et Darkthrone. Le trio brandit la grande flamme noire à bout de bras et Out to Die, cinquième album de la discographie, témoigne de ce désir de ne pas faire les choses à moitié en composant des hymnes puissants aux riffs bien aiguisés. Parfois, la simplicité est tout aussi efficace que la technicité et Aura Noir a depuis longtemps compris ce concept. Musique crue, riffs incendiaires et rythmique rapide, voilà les ingrédients nécessaires pour faire un excellent album dont on se souviendra dans les générations futures.

3 Inches of Blood – Long Live Heavy Metal – 2012

L’Évolution Métallique selon Sinistros #1327
3 Inches of Blood – Long Live Heavy Metal – 2012
Canada

Long Live Heavy Metal est le cinquième et dernier album de la formation Canadienne 3 Inches of Blood sorti trois anas avant la séparation du groupe en 2015. Le groupe en était à son deuxième album avec Century Media et ayant le vent dans les voiles, personne ne pouvait soupçonner que le groupe finirait par se séparer en pleine ascension vers des sommets appréciables dans la grande famille métallique mondiale. Musicalement, 3 Inches of Blood reprenait son Heavy Metal incisif teinté de Power Metal avec encore plus de riffs aiguisés et de rythmique enlevante faisant du groupe un excellent porte étendard pour le vrai Heavy Metal Canadien et un fier porteur de la flamme originelle. Bien que Long Live Heavy Metal fût le chant du cygne pour les Canadiens, la retraite du groupe s’était faite avec panache et avec la tête haute. Mais, une bonne nouvelle est apparue en 2023, le groupe s’est semble-t-il réuni et travaillerais sur un nouvel album! À suivre donc mais en attendant, Long Live Heavy Metal et les albums précédents sont tous à considérer si on aime le Heavy Metal pur et comme il se faisait aux origines.

Sigh – In Somniphobia – 2012

L’Évolution Métallique selon Sinistros #1326
Sigh – In Somniphobia – 2012
Japon

Sigh est l’une de ces formations à la fois difficile d’accès pour le commun des mortels et à la fois des plus fascinantes. Le groupe japonais tournant autour de Mirai Kawashima a évolué à une vitesse phénoménale depuis la sortie de son premier album paru en 1993. Alors un groupe de pur Black Metal, le projet de Kawashima a exploré des avenues à 180 degrés différentes de ce qui se fait habituellement dans la grande famille métallique, jouant avec divers instruments et surtout divers styles passant du Black au Heavy Metal puis au Jazz dans la même pièce pour ne citer que ce seul exemple parmi de nombeuses autres combinaisons plus invraisemblables les unes que les autres. In Somniphobia poursuivait cette évolution en poussant plus loin ses mélanges et son côté artistique et en explorant des sonorités issues des années 60, 70 et 80 avec des éléments Rock and Roll, Funk, Psychédélique, Jazz, Pop, Heavy Metal, traditionnel Japonais et j,en passe pour aboutir à un autre chef d’œuvre musical se situant entre Georgio Moroder, Ennio Morricone et Arcturus. Le génie musical de Kawashima était une fois de plus mis à l’avant plan avec ses arrangements incroyables et son sens de la composition. Si vous avez un esprit ouvert et que vois aimez les fusions de genres et sous genres poussées à l’extrême, Sigh est définitivement un groupe à considérer pour tout amateur de Progressif, de musique d’avant-garde et de pure folie musicale. Un autre excellent album de la discographie du groupe Japonais!

Cannibal Corpse – Torture – 2012

L’Évolution Métallique selon Sinistros #1325
Cannibal Corpse – Torture – 2012
États-Unis

Rendu en 2012 avec un douzième album en poche, Cannibal Corpse na,vait plus besoin de présentations pour la majorité des métalleux de la planète. Qu,on aime ou non, le nom Cannibal Corpse est synonyme de pure défonce musicale et de Death Metal typique. Torture ne faisait pas exception à la sauvagerie sonore imposée par le groupe Américain depuis ses débuts à la fin des années 80. On dira souvent que Cannibal Corpse n’a jamais évolué et c’est vrai. Mais au risque de me répéter, pourquoi un pionnier et père fondateur d’un genre tenterait de changer pour évoluer vers autre chose? Est-ce que la recette est bonne? Oui. Est-ce que le groupe a déjà sorti un mauvais album au point de se faire lancer des roches? Non. Cannibal Corpse a toujours fait ce qu’il faisait le mieux, c’est à dire nous balancer des riffs gras et sauvages bien assis sur une rythmique effrénée qui cogne dur. Torture nous donnait exactement ça, une fois de plus et sans aucun compromis que ce soit. Un autre très bon album de la discographie des Floridiens qui reflète à la perfection ce que doit être le Death Metal pur et dur.

Asphyx – Deathhammer – 2012

L’Évolution Métallique selon Sinistros #1324
Asphyx – Deathhammer – 2012
Pays-Bas

Asphyx est une sommité du Death Metal tant aux Pays-Bas qu’à travers la planète. Même si le groupe a eu une dizaine d’années difficiles, il est indéniable que son apport au genre est plus qu’important. Le groupe était de retour en 2007 avec Martin Van Drunen aux commandes pour perpétuer ce que Asphyx avait commencé au début de sa carrière avec ses deux premiers albums. Deathhammer était la suite directe de l’album précédent et nous présentait du pur Asphyx gras et incisif comme seul Asphyx savait le faire. Des compositions sauvages avec des riffs bien acérés et une rythmique de feu détruisant tout sur son passage telle une tempête incendiaire incontrôlable, voilà tout ce qu’il fallait pour que le groupe Néerlandais lâche sa bombe sur le Death Metal mondial. À écouter avec une puissance sonore à faire branler les murs de la maison et faire peur aux voisins du quartier!

Terrorizer – Hordes of Zombies – 2012

L’Évolution Métallique selon Sinistros #1323
Terrorizer – Hordes of Zombies – 2012
États-Unis

Avec Terrorizer, il faut comprendre que tout tourne autour de Pete Sandoval. Le coloré batteur est le seul maître à bord du projet et malgré des décisions douteuses de sa part, il a toujours tenté de faire fonctionner son groupe de la meilleure façon qu’il soit, quitte à changer régulièrement de musiciens. Après le décès de Jesse Pintado en 2006, le groupe s’était une fois de plus séparé et rien n’était certain quant à un éventuel retour potentiel. Mais, à la surprise générale, Terrorizer était ressuscité en 2009 avec un retour innatendu de David Vincent en 2011 au sein de la formation. Le résultat de ce retour fut Hordes of Zombies, un album à la fois critiqué et encensé mais qui contenait amplement de vitriol pour faire oublier aux fans Darker Days Ahead qui avait été plus que mal reçu. Hordes of Zombies est un album typique de ce que Terrorizer pouvait livrer, ni plus, ni moins avec des riffs incendiaires et une rythmique rapide et puissante. On ne réinventait pas le genre mais c’était un bon album de Death Metal pur et dur qui prouvait qu’ensemble, Sandoval et Vincent pouvaient créer de l’excellente musique sans renier leurs racines. Est-ce que Terrorizer a été une influence pour le genre? Bien évidement et Hordes of Zombies était la réponse à cette question existentielle.

Goatwhore – Blood for the Master – 2012

L’Évolution Métallique selon Sinistros #1322
Goatwhore – Blood for the Master – 2012
États-Unis

Sur son cinquième album, Goatwhore poursuivait ce qu’il avait commencé une quinzaine d’années plus tôt en répétant la recette gagnante qui lui avait valu la reconnaissance des amateurs de musique abrasive. Il est clair qu’au fil des albums, Goatwhore n’avait guère évolué musicalement mais était-ce nécessaire de changer quoi que ce soit? Bien sûr que non. Goatwhore nous balançait une fois de plus ses riffs vicieux et son Black/Thrash explosif en pleine tronche et on redemandait. Blood for the Master fait partie des meilleurs albums de la discographie et l’influence du groupe a été et est toujours très importante pour le métal noir mondial. Grimpez le volume et branlez de la tête, Goatwhore nous emmène dans un party lugubre avec des compositions solides et percutantes!

Coldworker – The Doomsayer’s Call – 2012

L’Évolution Métallique selon Sinistros #1321
Coldworker – The Doomsayer’s Call – 2012
Suède

La formation Coldworker avait été pressentie pour devenir un chef de file de la nouvelle vague de Death Metal typiquement Suédois dans les années 2010. La courte carrière du groupe mettra fin à ces espoirs fondés mais elle laissera un bon bagage musicla deriie`re elle, bagage qui influencera le cours des choses grâce à un Death Metal technique et original. Le troisième et dernier album du groupe avait frappé suffisamment fort pour attirer l’attention de la presse spécialisée et des fans du genre à travers le monde. Avec des riffs acérés et une rapidité appréciable, Coldworker avait le vent dans les voiles pour devenir une sommité mais le sort en avait décidé autrement, le groupe se séparera un peu plus d,un an après la sortie de l’album.

Lamb of God – Resolution – 2012

L’Évolution Métallique selon Sinistros #1320
Lamb of God – Resolution – 2012
États-Unis

Curieusement et malgré son statut élevé dans le monde métallique, Lamb of God a toujours eu des réactions mitigées face à sa musique et sa réelle implication en tant que groupe influent. Autant le groupe peut être adulé par plusieurs, autant il peut être rabaissé par certains amateurs de musique plus grinçante. Pourtant, si on étudie bien la discographie du groupe Américain, il n’a jamais vraiment sorti de mauvais album et Resolution n’y faisait pas exception. Ce sixième album n’apportait pas grand-chose de nouveau mais c’était du Lamb of God pur à 100% avec ses racines Groove Metal et ses tendances Metalcore. C’est possiblement cette facette Metalcore qui rebute certains individus dans la vaste communauté Métallique mondiale mais Lamb of God est beaucoup plus « Metal » que bien des groupes proclamés Metalcore. A preuve, le son du groupe se rapproche plus de Pantera et Machine Head que des groupes typiques de la scène Metalcore. Cela dit, Resolution poursuivait ce que Lamb of God avait entamé bien avant New American Gospel avec Brun the Priest et il le rendait encore très bien. La force du groupe réside dans son originalité et sa puissance et ça, on ne pourra jamais lui enlever. Qu’on aime ou pas, Lamb of God fait partie de la grande évolution métallique et a contribué a développer un son qui sera repris par bon nombre de groupes au fil des années.