Cradle of Filth – Cryptoriana (The Seductiveness of Decay) – 2017

L’Évolution Métallique selon Sinistros #1639
Cradle of Filth – Cryptoriana (The Seductiveness of Decay) – 2017
Angleterre

Cradle of Filth. Une formation autant détestée qu’adulée par les fans et les « anciens » fans, ces derniers ne digérant pas encore le changement de sonorité au fil des albums en quittant son côté Black Metal au profit d’un Métal Gothique plus extrême qui a valu au groupe de s’attirer les foudres des valeureux premiers fans depuis 2003. Pourtant, la troupe menée par Dani Filth n’a jamais vraiment sorti un mauvais album au point de ruiner totalement sa carrière et surtout pas de Turbo ou de Cold Lake dans sa discographie. Cryptoriana (The Seductiveness of Decay), treizième album de la discographie, n’est pas le meilleur album du groupe, je le concède et même si à l’époque de sa sortie je l’avais peut-être sévèrement jugé en citant une certaine redondance et un peu de réchauffé, je dois avouer qu’avec le recul et plisseurs écoutes, j’ai appris à apprécier cet excellent album à sa juste valeur avec ses très bnonnes compositions et une fois de plus ses arrangements majestueux bien assis sur des riffs caustiques et une rythmique des plus solides. Ce sera le dernier album avec la Montréalaise Lindsay Schoolcraft qui quittera la formation en 2019 pour poursuivre d’autres projets. Cryptoriana est un album à la hauteur de ce que le groupe se doit de nous offrir et à force d’écoutes répétées en demeurant attentifs à ce qui se passe, on découvre des subtilités incroyables qui font de Cradle of Filth l’un des maître du genre!

Fleshkiller – Awaken – 2017

L’Évolution Métallique selon Sinistros #1638
Fleshkiller – Awaken – 2017
Norvège

Le monde de la musique progressive baigne dans la grande famille métallique depuis les années 80 alors que des groupes comme Voïvod, Queensrÿche et un peu plus tard Extol avaient tour à tour incorporé des éléments issus des sonorités provenant des grands noms du pur Prog des années 70 pour changer la face métallique et améliorer sons staut technique. Parlant d’Extol, certains membres et ex-membres avaiuent eu l’idée de fonder Fleshkiller en 2016 et même si ce nom ne dit pas grand-chose au commun des mortels, son seul et unique album à ce jour avait frappé très fort en redéfinissant la place du progressif dans la musique plus extrême. Awaken proposait des rtiffs complexes et ultra techniques bien assis sur une rythmique des plus puissantes et une production claire et fluide pour ainsi obtenir des compostions éclatantes et très bien structurées proposant des éléments atmosphériques pas moments et une sauvagerie sonore digne des gros noms du Death Metal moderne. Y aura-t-il éventuellement un deuxième album du groupe? Rien n’est certain mais en attendant, Awaken est un excelelnt choix à se mettre dans les oreilles pour ceux qui recherchent de la qualité musicale qui sort des sentiers battus!

Septicflesh – Codex Omega – 2017

L’Évolution Métallique selon Sinistros #1637
Septicflesh – Codex Omega – 2017
Grèce

Depuis son retour en 2007, Septicflesh ne cesse de nous épater avec son Death Metal symphonique puissant et atmosphérique. Le trio tournant autour des frères Antoniou et de Sotiris Vayenas avait pris un tournant musical majeur avec Sumerian Daemons en 2003 et s’était séparé tout juste après la sortie de l’album pour revenir en force en 2007 et avec un nouvel album percutant en 2008, album qui allait changer la perception que nous avions de groupe Grec. Codex Omega, quatrième album depuis le fameux retour et dixième album de la discographie, allait contribuer à faire de Septicflesh un des grands de la musique extrême peaufinée et hors des standards établis. Codex Omega marquera la fin de l’alliance entre Season of Mist et le groupe qui signera avec Nuclear Blast pour l’album suivant. Si vous ne connaissez pas encore Septicflesh, il serait grand temps de vous y mettre pour découvrir une musique intelligente, très puissante avec des arrangements incroyables et des idées puisées dans divers styles tant métalliques que classiques.

Arch Enemy – Will to Power – 2017

L’Évolution Métallique selon Sinistros #1636
Arch Enemy – Will to Power – 2017
Suède

On pourra dire ce que l’on voudra à propos de la formation Arch Enemy mais une chose est indéniable à propos des Suédois : Ils ont influencé le cours de l’histoire métallique en démocratisant les sonorités abrasives et les guitares caustiques au fil de leurs albums. L’arrivée de la Montréalaise Alissa White-Gluz dans le groupe avait apporté un vent nouveau dans la sonorité globale et un troisième souffle dans la carrière du quintette. Avec Will to Power, on a vu Jeff Loomis se joindre à la formation et y apporter son jeu de guitare qui a sans aucun doute mené Arch Enemy vers un nouveau chemin musical, peut-être un peu plus commercial aux oreilles de certains mais le groupe a toujours misé sur sa sonorité plus accessible pour attirer de nouveaux fans et par le fait même en initier de nouveaux au métal plus extrême. Will to Power n’est certainement pas le meilleur album de la discographie mais il contient suffisamment de substance et de très bonnes idées pour en faire un album plus qu’acceptable!

Die Apokalyptischen Reiter – Der rote Reiter – 2017

L’Évolution Métallique selon Sinistros #1635
Die Apokalyptischen Reiter – Der rote Reiter – 2017
Allemagne

Die Apokalyptischen Reiter n’est pas une formation comme les autres et malgré que ces chevaliers de l’apocalypse allemands ne soient pas des plus connus sur notre continent, ils ont tout de même réussi à se placer comme chefs de file du métal extrême en imbriquant divers styles comme le folk et le rock and roll au milieu de leur sonorité Death Metal. Der rote Reiter, dixième album de la discographie prouvait que le groupe était toujours pertinent et plus en forme que jamais avec ses idées novatrices et sa largesse d’esprit au niveau musical en visitant diverses atmosphères et styles sans se soucier de l’opinion des fans et des amateurs de musique bruyante en général. Curieusement, les membres du groupe sombreront dans une sorte de léthargie après cet album en optant pour des décisions artistiques et des directions musicales douteuses qui feront sombrer le groupe dans l’oubli le plus total. Heureusement, on peut toujours se rabattre sur Der rote Reiter et les neuf albums précédents pour y découvrir une musique abrasive et remplie de richesse sonore pour ceux qui ne craignent pas l’expérimentation et des mélanges bizarroïdes. Allez, on grimpe le son, on s’ouvre notre breuvage favori et on se laisse imprégner par la magie dégagée par les treize pièces de cet excellent album!

Der Weg einer Freiheit – Finisterre – 2017

L’Évolution Métallique selon Sinistros #1634
Der Weg einer Freiheit – Finisterre – 2017
Allemagne

Le Black Metal est un sous genre métallique souvent associé à des actes répréhensibles et à une sonorité douteuse synonyme de chaos et d’anti-musique. Du moins, c’est ce que certains aiment à penser du genre sombre aux riffs acérés. Pourtant, la scène regorge de groupes qui mêlent la sensibilité et une beauté angoissante au tarvers cette intensité musicale qui en repousse plusieurs. La formation Allemande Der Weg einer Freiheit avait compris dès ses débuts en 2009 qu’on pouvait faire du vrai Black Metal avec une bonne production tout en gardant cette sensibilité et toute cette hargne qui avait fait les beaux jours des pionniers au début des années 90. Finisterre, quatrième de la discographie et premier chez Season of Mist, prouvait amplement que le quatuor était intelligent musicalement et que ses membres étaient de sacrés compositeurs et arrangeurs en plus d’être d’excellents musiciens capables d’élever le niveau technique pour parfaire ses pièces et faire fi des détracteurs du genre. Finisterre est un album intense avec des idées nouvelles dans lequel s’entremêlent une rage prononcée avec un désarroi palpable bien imbriqués dans une musique qui dégage une atmosphère glauque et d’une infini beauté. À ne pas prendre à la légère et à écouter avec toute l’attention possible pour bien y saisir toutes les subtilités!

Akercocke – Renaissance in Extremis – 2017

L’Évolution Métallique selon Sinistros #1633
Akercocke – Renaissance in Extremis – 2017
Angleterre

La formation Anglaise Akercocke avait effectué un retour in extremis en 2017 suite à sa séparation abrupte en 2012. Pour l’occasion, un nouvel album avait vu le jour réunissant une partie de la formation originelle. Renaissance in Extremis était arrivé avec la même fougue et la même noirceur que sur les parutions précédentes, comme si le groupe n’avait jamais cessé ses activités et l’arrivée de Sam Lynes dans la formation avait apporté du sang neuf dans la musique et les compositions de Jason Hendonça, Paul Scanlan et David Gray. La technicité exemplaire était aussi de retour avec des riffs complexes et des rythmiques aux tempo changeants bien ancrés sur des arrangements incroyables. Bien sûr, Akercocke, ce n’est pas pour tout le monde, tant au niveau musical que par les thèmes abordés. À éviter si vous n’aimez pas vous faire déranger par une musique moins conventionnelle et des paroles qui chérissent le malin. Mais si vous êtes curioeux et ouverts, cet album est définitivement un atout majeur dans une collection de disques!

Venom Inc. – Avé – 2017

L’Évolution Métallique selon Sinistros #1632
Venom Inc. – Avé – 2017
Angleterre

La dispute entre les membres originaux de Venom perdure depuis plus d’une trentaine d’années et est devenue au fil du temps une saga digne de reines du drame qui a résulté en deux versions du mythique groupe Anglais. Venom Inc. réunissait originalement le cœur de l’alignement de Prime Evil avec Mantas, Abaddon et Demolition Man. Abaddon restera avec la nouvelle mouture de Venom le temps d’un « single » avant de disparaître pour des raisons nébuleuses avant l’enregistrement du premier album intitulé Avé sur lequel on retrouvera Mantas à la guitare, Demolition Man à la basse et à la voix et une batterie programmée. Niveau son et style, on retrouvait le Venom du milieu des années 90 avec des pièces solides et une très bonne production mais est-ce que ça valait la peine de s’aventurer dans ce voyage? Oui et non. Malgré de bonnes pièces à la sonorité familière, Avé n’avait pas la stature du Venom des années 80 alors en pleine gloire et la fameuse chicane pathétique entre les membres originaux aura laissé un goût amer dans la bouche des fans qui ont tout simplement accueilli cette nouvelle entité avec scepticisme et froideur. Avé est tout de même un bon album intéressant qui aurait dû sortir sous le nom Moire of Evil plutôt que d’essayer de reprendre de force le nom Venom en y ajoutant le Inc et en gardant le logo original.

Incantation – Profane Nexus – 2017

L’Évolution Métallique selon Sinistros #1631
Incantation – Profane Nexus – 2017
États-Unis

Quand on pense aux pionniers du Death Metal, Incantation n,est pas le nom qui nous vient en tête du premier coup. Pourtant, la formation initialement du New Jersey est l’une des premières à avoir élaboré une musique plus extrême vers la fin des années 80 avec des riffs plus techniques, plus mordants et une atmosphère plus lourde qui allaient contribuer au développement du Death Metal États-Uniens. La formation avait signé avec Relapse pour son premier album et est toujours fidèle au label encore aujourd’hui! Bien sûr, la sonorité globale n’a pas vraiment changé depuis ce premier album et rendus au onzième, le changement n’était pas plus à l’ordre du jour. Profane Nexus livrait ce qu’Incantation faisait le mieux, un Death Metal incisif avec amplement de technicité pour compliquer les compositions, toujours avec le même type de riffs ravageurs et cette bonne vieille rythmique destructrice. Cet album avait été vertement critiquée à sa sortie et on ne sait trop pourquoi car Incantation nous balançait une fois de plus son venin et son Death Metal en nous montrant comment il se doit d’être joué et composé en prouvant que le genre était là pour rester ad vitam aeternam. Peut-être pas le meilleur de la discographie, j’en conviens, mais tout de même un excellent album de pureté métallique!

Devil Electric – Devil Electric – 2017

L’Évolution Métallique selon Sinistros #1630
Devil Electric – Devil Electric – 2017
Australie

Le retour vers les origines métalliques des années 70 vers les années 2010 aura un impact très important sur le monde de la musique métallique et engendrera de nombreux groupes qui sauteront à pieds joints dans cette nouvelle vague inspirée du passé. Devil Electric est l’une de ces formations qui remettaient le rock occulte et le Heavy Doom Metal sur la sellette avec un premier album explosif alliant les sonorités lointaines et modernes à la fois et surtout en mettant à l’avant plan une femme à la voix comme de nombreux groupes comme Blood Ceremony, Lucifer, Jex Thoth, Sabbath Assembly ou Avatarium. Ce premier album éponyme arrivait juste à point pour contribuer à perpétuer cette flamme intense in initiée par Black Sabbath, Rainbow et Deep Purple. À écouter sans réserves!

Paganizer – Land of Weeping Souls – 2017

L’Évolution Métallique selon Sinistros #1629
Paganizer – Land of Weeping Souls – 2017
Suède

Le fameux son du Death Metal Suédois n’est plus à présenter depuis des lunes et nombreux sont les groupes ayant forgé cette identité propre qui a influencé une très grande partie des groupes de Death Metal depuis ses tout débuts vers la fin des années 80. Rogga Johansson est l’un de ces pionniers qui sont là depuis les balbutiements du genre avec ses plus que nombreux projets au fil des 30 dernières années. Paganizer est l’un de ces projets qui perpétue la flamme originelle album après album en fournissant toujours de la qualité, de la véracité et du pur Death Metal à la sauce Suédoise. Land of Weeping Soul, dixième album de la discographie ne proposait rien de nouveau et c’était tant mieux! Paganizer continuait de livrer ce qu’il faisait de mieux avec toute la fougue qu’il faut pour livrer cette sonorité granuleuse à grands coups de riffs bien gras et une rythmique destructrice à souhait. Un excellent album de pureté métallique qu’il faut écouter avec un haut débit sonore en se laissant aller la tête pendant les 35 minutes et les dix pièces qu’il contient!

Tau Cross – Pillar of Fire – 2017

L’Évolution Métallique selon Sinistros #1628
Tau Cross – Pillar of Fire – 2017
International

Si le nom Tau Cross ne vous dit pas grand-chose, c’est un peu normal car même si la formation comptait en ses rangs des membres de Voïvod et Amebix, peu de métalleux connaissent le projet et il est capital de le présenter pour ses deux premiers albums qui proposaient un heureux mélange de Heavy Metal et de Crust Punk pas piqué des vers. Away de Voïvod assurant les parties de batterie et Rob Miller les voix, Tau Cross avait réussi à parfaire un mélange difficile d’accès pour le métalleux peu curieux d’ouvrir ses horizons. Pourtant, Pillar of Fire offrait suffisamment de puissance de feu et de riffs vitriolés pour entrer dans la catégorie métallique et en inflkeuncer le cours de son histoire à sa façon. Si vous avez l’âme aventureuse et que les sonorités plus Alternatives ne vous interpellent, Tau Cross est tout à fait indiqué pour égayer vos soirées avec un son qui pourrait s’apparenter à un mariage entre Motörhead et Killing Joke. Tous les membres du groupe à l’exception de Rob Miller quitteront le groupe à l’exception de Rob Miller après l’enregistrement du supposé troisième album dû à des louanges à un personnage qui réfute l’holocauste.

Decapitated – Anticult – 2017

L’Évolution Métallique selon Sinistros #1627
Decapitated – Anticult – 2017
Pologne

Au fil de ses sorties, les pionniers du Death Metal Polonais Decapitaed étaient passés du très technique à un son plus axé vers le Groove Metal tout en gardant ses racines purement Death. Bine évidement, les fans des premiers instants avaient crié et rouspété au point où les avbis étaient mitigés. Aniticult, septième album du groupe, avait subi les foudres des fans qui décriaient la mollesse de la nouvelle sonorité et du nouveau chemin musical empruntés par la formation mais il y avait aussi une bonne partie d’amateurs qui avaient encensé l’album avec ses rythmiques lourdes plus accessibles et ses riffs plus minimalistes qui donnaient des compositions entraînantes et plus facile d’accès pour un plus grand nombre d’auditeurs. Est-ce qu’Anticult était un mauvais album pour autant? Bien sûr que non! Les pièces et la sonorité demeuraient grinçantes et puissantes et plus accessible ne signifie pas moins bon. Certains éléments techniques étaient toujours au rendez-vous et le son global du groupe avait pris une différente tangente qui ne plaisait pas d’un côté mais qui allait chercher de nouveaux et anciens adeptes de l’autre. Quoiqu’il en soit, Anticult est un excellent album qui déménage et qui swing amplement prouvant que les Polonais étaient toujours capables de nous en donner pour notre argent!

Vintersorg – Till Fjälls del II – 2017

L’Évolution Métallique selon Sinistros #1626
Vintersorg – Till Fjälls del II – 2017
Suède

Si vous aimez le Viking Metal et par le fait même le Progressif teinté de Folk, Vintersorg est tout à fait indiqué pour vous faire passer de très bons moments immersifs dans une musique intelligente et extrêmement bien travaillée, arrangée et composée. De son vrai nom Andreas Hedlund, Vintersorg roule sa bosse depuis le début des années 90 ayant œuvré ou toujours œuvrant au sein de plusieurs formations mythiques telles que Borknagar, Otyg, Cronian ou son projet solo Vintersorg qui a connu une ascension fulgurante dès son premier album. Rendu à son dixième album, le projet Vintersorg n’avait plus rien à envier à quiconque et ce Till Fjälls del II prouvait que le bonhomme était indéniablement un sacré compositeur qui signait ici possiblement son meilleur album en carrière, tous projets confondus. Cette suite de son premier album du même nom réitère l’importance de Hedlund sur la musique extrême et peaufinée en continuant de mttre son grain de sel sur la belle grande évolution métallique. Un artiste multi-instrumentiste à découvrir si ce n’est déjà fait!

Origin – Unparalleled Universe – 2017

L’Évolution Métallique selon Sinistros #1625
Origin – Unparalleled Universe – 2017
États-Unis

Vitesse supersonique, technicité exemplaire et brutalité sonore. C’est ce que les pionniers de Origin offrent depuis leurs tout débuts en 1997. Le groupe Américain est rapidement devenu un chef de file dans la musique extrême multipliant les albums sans jamais réellement répéter la même chose deux fois tout en gardant une certaine ligne directrice qui défini la sonorité de la formation. Comme pour son prédécesseur, Unparalleled Universe, septième album de la discographie, avait subi les foudres de bien-pensants qui trouvaient le contenu plus mou et plus léché que sur les premiers albums. Pourtant, ces deux albums ont de très grandes qualités techniques et avaient permis au groupe de se tailler une belle place dans la longue liste des grands noms du genre et Unparalled Universe fait définitivement partie de ces albums importants pour l’évolution métallique. Allez, pas de niaisage, à vos casques d’écoute et grimpez le volume!

Municipal Waste- Slime and Punishment – 2017

L’Évolution Métallique selon Sinistros #1624
Municipal Waste- Slime and Punishment – 2017
États-Unis

Le Thrash Metal et le Hardcore ont toujours été liés depuis l’avènement du Crossover qui servait de pont entre les deux au début des années 80. Des groupes comme D.R.I. et S.O.D. ont largement contribué à l’essor du genre et a fini par faire des petits au tournant des années 2000 avec des formations comme Municipal Waste qui avait repris les éléments clés du genre en le rendant plus moderne et plus caustique. Le sixième album de la discographie du groupe nous ramenait aux racines mêmes du Crossover originel avec ses riffs bien aiguisés, son humour noir et sa fougue musicale. Un album plus qu’explosif qu’on se doit d’écouter pour bien comprendre cette belle évolution métallique et surtout bien comprendre qu’elles en sont les origines.

Tops 2024

Voici revenu le temps de dévoiler les tops de l’année qui vient de passer. Pour 2024, on a eu une grosse année en frais d’excellentes sorties mais je n’ai pas pu tout mettre dans la liste car grâce à Postes Canada, je suis encore en attente de trois albums provenant de l’Europe, albums qui ne feront pas les tops 2024 pour une raison uniquement de temps.

Par les années passées, plusieurs albums en format numérique avaient été chroniqués et pour 2024, un changement dans ma ligne directrice fait en sorte que seules les copies physiques allaient recevoir une chronique ce qui fera un top 44 pour Hurlemort en 2024. Je sais, je suis un bon mois en retard mais c’était voulu dès la fin de décembre 2024 que les tops seraient remis à fin janvier 2025 dans l’espoir de recevoir certains albums manquants qui ne sont toujours pas arrivés à ce jour.

2025 est à peine commencé que se pointent de gros albums à l’horizon! Comme pour 2024, seules les copies en format physiques seront chroniquées et j’ai déjà plusieurs albums 2025 en pré-commande, albums qui sont attendus de pied ferme et avec impatience!

Le voici ce top 44 2024 de Hurlemort, basé sur les notes données au niveau de la composition, l’exécution, l’ambiance, la production et l’appréciation générale. Plusieurs albums ont obtenu la même note et il a été difficile (comme d’habitude) de bien départager les albums pour leur donner une position.

01 – Alarum – Recontinue
02 – Opeth – The Last Will and Testament
03 – Ihsahn – Ihsahn
04 – Borknagar – Fall
05 – Nile – The Underworld Awaits Us All
06 – Lucifer – Lucifer V
07 – Sarke – Endo Feight
08 – Blood Incantation – Absolute Elsewhere
09 – Thy Catafalque – XII: A gyönyörü álmok ezután jönnek
10 – Anciients – Beyond the Reach of the Sun
11 – The Vision Bleak – Weird Tales
12 – Uncle Acid & The Deadbeats – Nell Ora Blu
13 – Devin Townsend – Powernerd
14 – The Cure – Songs of a Lost World
15 – Rotting Christ – Pro Xristou
16 – Hideous Divinity – Unextinct
17 – Ministry – HOPIUMFORTHEMASSES
18 – Cyberaktif -eNgame
19 – Iotunn – Kinship
20 – Satan – Songs in Crimson
21 – Tribulation – Sub Rosa in Aeternum
22 – Genetic Error – Fake World
23 – The Monolith Deathcult – The Demon Who Makes Trophies Of Men
24 – Oranssi Pazuzu – Muuntautuja
25 – Nasty Savage – Jeopardy Room
26 – Necrophobic – In The Twilight Grey
27 – Saxon – Hell, Fire and Damnation
28 – Daath – The Deceivers
29 – Nocturnus AD – Unicursal
30 – Spectral Voice – Sparagmos
31 – Insurrection – Obsolescence
32 – Darkthrone – It Beckons Us All……
33 – Bodyfarm – Malicious Ecstasy
34 – Judas Priest – Invincible Shield
35 – Vltimas – Epic
36 – Kirlian Camera – Radio Signals for the Dying
37 – High On Fire – Cometh The Storm
38 – Loreena McKennitt – The Road Back Home
39 – Deicide – Banished by Sin
40 – Ribspreader – Reap Humanity
41 – Suicidal Angels – Profane Prayer
42 – Blood Red Throne – Nonagon
43 – Kerry King – From Hell I Rise
44 – Accept – Humanoid

Goatwhore – Vengeful Ascension – 2017

L’Évolution Métallique selon Sinistros #1623
Goatwhore – Vengeful Ascension – 2017
États-Unis

Goatwhore roule sa bosse depuis 1997 et en infatigable machine de Black Metal, le groupe Américain a toujours livré de très bons albums au fil de sa carrière. Vengeful Ascension, septième de la discographie, offrait ce que la formation de la Nouvelle Orléans a toujours fait de mieux sans réellement changer sa recette initiale. Riffs incisifs et mordants, rythmique puissante et production sans failles sont au cœur des compostions qui couvrent l’ensemble de cet album oscillant entre le Black Metal rapide et caustique, le Thrash Metal dans les dents et certains éléments de Death Metal noirci. Nul besoin de réinventer la roue quand elle fonctionne et roule encore très bien. Un très bon disque de pur Rock And Roll granuleux « boosté » aux stéroïdes !

Entrails – World Inferno – 2017

L’Évolution Métallique selon Sinistros #1622
Entrails – World Inferno – 2017
Suède

Quoi de mieux qu’un gros Death Metal bien gras pour débuter une journée du bon pied? Bien que peu connue, la formation entrails fait tout de même partie des pionniers du genre en Suède. Ayant vu le jour au début des années 90, le groupe a contribué à développer le fameux son Suédois avec la légendaire Boss HM-2 et sa sonorité si caractéristique. Ce n’est qu’en 2009 que Entrails est revenu d’entre les morts avec ses toutes premières démos qui conduisirent le groupe vers son premier album explosif en 2010. World Inferno est donc le cinquième album de la discographie, album qui reprends exactement cette illustre sonorité avec toute la sauvagerie qui vient avec. On ne réinvente absolument rien mais c’est tellement satisfaisant! Des compositions crues et directes avec des riffs incisifs et bien juteux bien implantés sur une rythmique qui frappe fort. Que demander de plus? Un excellent album de Death Metal qui nous rentre dedans!

Carach Angren – Dance and Laugh Amongst the Rotten – 2017

L’Évolution Métallique selon Sinistros #1621
Carach Angren – Dance and Laugh Amongst the Rotten – 2017
Pays-Bas

Quand on parle des Pays Bas en matière métallique, on pense immédiatement au fameux Death Metal initié par les Asphyx, Sinister ou Pestilence. Mais, une formation s’est démarquée vers la deuxième moitié des années 2000 avec un Black Metal Symphonique idéal pour les trames sonores des films de Tim Burton. Le génie de composition des membres du groupe est venu brouiller les cartes avec des arrangements époustoufflants et des idées incroyables dès son premier album. Dance and Laugh Amongst the Rotten, cinquième album de la discographie, nous montrait un Carach Angren encore plus mature au niveau des arrangements avec des textures et des éléments symphoniques macabres et horrifiques pour nous nous sortir de notre zone de confort. La réputation du groupe Néerlandais n’était plus à faire et ses deux membres officiels se plaçaient bien haut parmi les influenceurs de la musque extrême. Un autre chef d’œuvre à considérer si on aime la musique classique et le Black Metal incisif et puissant!

Suffocation – …of the Dark Light – 2017

L’Évolution Métallique selon Sinistros #1620
Suffocation – …of the Dark Light – 2017
États-Unis

Mine de rien, la formation Suffocation a contribué à façonner la musique extrême beaucoup plus que certains pourraient le penser. Non seulement le groupe a contribué à implanter le Death Metal brutal avec les des riffs complexes et la voix unique de Frank Mullen, au fil des albums, Suffocation a réussi l’exploit d’influencer un autre genre qui fera son entrée au début des années 2000 et bien que le Deathcore soit boudé par beaucoup de métalleux, il n’en demeure pas moins que le genre découle directement du son de Suffocation. …of the Dark Light, huitième album de la discographie, nous montrait un Suffocation au sommet de son art malgré une faible évolution dans le style et les sonorités. Quand on est un pionnier et un pilier de cette importance, pourquoi changer une recette gagnante? Cet album sera le dernier pour Frank Mullen qui quittera la formation l’année suivant la sortie de l’album et l’arrivée d’Eric Morotti à la batterie. Suffocation poursuivait sa suprématie du Death Metal et nous donnait une grosse leçon de musique pas gentille du tout!

Necrot – Blood Offerings – 2017

L’Évolution Métallique selon Sinistros #1619
Necrot – Blood Offerings – 2017
États-Unis

On dira bien ce que l’on voudra à propos de la musique extrême, une chose est sûre : Le Death Metal n’a pas été inventé pour plaire à tout le monde et la formation Américaine Necrot avait très bien compris cette réalité dès son premier album. Blood Offerings s’est comme un album culte à la minute où il est sorti avec ses riffs gras et caustiques bien assis sur une production granuleuse et juteuse à souhait. Le trio Américain proposait des compositions axées sur la puissance et la rapidité laissant de côté toute technicité excessive en préférant les éléments minimalistes pour donner plus d’impact et de tonus à ses pièces. Necrot nous donnait une super leçon de Death Metal et nous montrait clairement comme le rendre et le jouer. La suite en sera irrémédiablement explosive!

Vallenfyre – Fear Those Who Fear Me – 2017

L’Évolution Métallique selon Sinistros #1618
Vallenfyre – Fear Those Who Fear Me – 2017
Angleterre

La formation Anglaise Vallenfyre n’est pas la plus connue dans le monde du Death Metal mondial. Pourtant, la formation compte des illustres membres comme Gregor Mackintosch de Paradise Lost et un certain Waltteri Väyrynen actuel; batteur de Opeth et ancien batteur de Paradise Lost. Vallenfyre aura eu une vie très courte entre 2010 et 2018 nous offrant une toute aussi courte discographie. Courte mais intense avec trois albums dignes de ce nom! Le dernier avant la séparation du groupe nous proposait un Death Metal noir teinté d’éléments Doom Metal avec des riffs gras et des guitares sursaturées avec la sonorité des légendaires groupes de Death Metal Suédois en plus original et surtout en plus lourd et oppressant. Avec Fear Those Who Fear Me, les non-initiés avaient raison de craindre la sonorité de Vallenfyre car elle recelait un côté malsain tout en étant incroyablement bien exécutée et composée. Dommage qu’une séparation ait eu raison du groupe en 2018 car on en aurait pris encore plus de sa part! Quoiqu’il en soit, Vallenfyre aura laissé sa marque sur le Death Metal pas gentil et est définitivement un groupe à découvrir si ce n’est déjà fait. Tout à fait puissant!

Burning Witches – Burning Witches – 2017

L’Évolution Métallique selon Sinistros #1617
Burning Witches – Burning Witches – 2017
Suisse

Dans le vaste monde métallique dominé (avouons-le) essentiellement par les hommes depuis les balbutiements du Heavy Metal, les femmes ont dû se battre et travailler plus fort pour être prises au sérieux. Tout ça a bien changé au fil des décennies et les femmes, bien que moins nombreuses que les hommes, ont réussi à se faire valoir en se taillant une belle place dans l’univers métallique mondial notamment avec le quintette Suisse Burning Witches. Bien que la sonorité du groupe ne soit pas des plus originales, le groupe reprends les hymnes du Heavy Metal originel avec brio et puissance avec la fougue de la jeunesse et des riffs bien aiguisés. On reconnaît les éléments initiés par les Judas Priest, Warlock et Primal Fear et c’est fait avec conviction et professionnalisme. Ce premier album aura suffisamment de succès pour attirer l’attention de Nuclear Blast qui signera les demoiselles pour leurs trois albums suivants. Un excellent premier album de pur Heavy Metal caustique et mélodique à se mettre dans les oreilles qui prouve que ces sorcières ne se laissent pas mettre au bûcher si facilement!

Avatarium – Hurricanes and Halos – 2017

L’Évolution Métallique selon Sinistros #1616
Avatarium – Hurricanes and Halos – 2017
Suède

Pour son troisième album, Avatarium avait dû se passer de Leif Edling à la basse. Bien que ce dernier eût composé la majorité des pièces de l’album, il s’était retiré comme musicien pour des problèmes de santé mais était demeuré très près du groupe pour apporter son soutient et ses idées de composition. Avec Hurricane and Halos, Avatarium se dirigeait vers des sonorités plus Hard Rock tout en gardant son côté Doom et mystique qui avait fait sa renommée dès son premier album. La notoriété du quintette prenait de plus en plus d’ampleur et se dirigeait vers des sommets notamment grâce à la voix chaude et envoûtante de Jeannie-Ann Smith qui devenait en quelque sorte un pilier important pour la formation Suédoise. Un autre excellent album de pur Doom signé Leif Edling qui prouvait une fois de plus que son titre de Doomfather était hautement justifié!

Alestorm – No Grave but the Sea – 2017

L’Évolution Métallique selon Sinistros #1615
Alestorm – No Grave but the Sea – 2017
Angleterre

Savoir mettre le party pour des musiciens est tout un art qui est ardu à maîtriser. Le Folk Metal se prête généralement très bien à cet exercice et la formation Anglaise Alestorm est passée maître de ce sujet depuis la sortie de son premier album. Rendu à son cinquième album, la formation poursuivait son périple sur les eaux troubles à bord de son vaisseau pirate pour justement faire la fête avec tous les métalleux de la planète grâce à ses hymnes joyeux et ses riffs accrocheurs bien agrémentés d’instrumentations propres à la musique Folk. Bien évidemment, Alestorm ne réinventait plus la roue et le style mais il le présentait de façon honnête et surtout de manière magistrale pour s’assurer que le gros fun noir prenne partout où il passe. No Grave but the Sea est un excellent album de ce qu’on appelle maintenant le Pirate Metal et une bonne dose de bonne humeur qui est de mise les soirs de beuverie entre amis!

Sabbath Assembly – Rites of Passage – 2017

L’Évolution Métallique selon Sinistros #1614
Sabbath Assembly – Rites of Passage – 2017
États-Unis

Rites of Passage, cinquième album de Sabbath Assembly, était le deuxième album de la discographie depuis les changemnts drastiques tant dans la sonorité que dans les sujets abordés. La présence de Kevin Hufnagel était très palpable, les compostions devenaient de plus en plus complexes tout en gardant cet aspect très lugubre relié aux textures plus Doom Metal qui avait été instauré sur l’album précédent. Jamie Myers nous offrait une fois de plus une performance incroyable avec sa voix chaude et unique et les riffs étaient tout simplement caustiques et bien abrasifs donnât un mélange de pure lourdeur explosive avec des mélodies froides et envoûtantes. Rites of Passage était bien loin des trois premiers albums et sans dénigrer ceux-ci, c’était très bien ainsi! Sabbath Assembly avait rejoint la nouvelle vague de Rock Occulte qui avait pris naissance vers le début des années 2010 et s’imposait comme un chef de file du genre. Rites of Passage est un excellent album qui flirte avec le Progressif, le Doom Metal et le pur Rock Occulte des années 70 mais avec une sonorité moderne et grandiose. Un album qu’il faut absolument écouter, à prendre connaissance et à apprécier à sa juste valeur. Un chef d’œuvre de composition intrigante et bien ficelée!

Earth Electric – Vol1 : Solar – 2017

L’Évolution Métallique selon Sinistros #1613
Earth Electric – Vol1 : Solar – 2017
Portugal

Rune Eriksen est un musicien et compositeur aux multiples facettes et surtout connu pour sa participation dans les projets Aura Noir, Vltimas, Mayhem ou encore Nader Sadek. Autant de projets que de styles différents. Mais le Norvégien d’origine joue également dans une formation Portugaise Earth Electric qu’il a fondé avec sa femme, la chanteuse Carmen Susana Simões. Le seul et unique album du projet nous présente une musique très axée sur les sonorités des années 70 avec un incroyable mélange de Doom, de Rock Progressif et de pur Heavy Metal bien ficelé donnant ainsi vie à des compositions enlevantes et complexes alliant des textures vaporeuses avec des riffs mordants. La voix de Carmen douce et chaleureuse vient mettre un effet très atmosphérique aux pièces et se prête admirablement au style proposé par le groupe. Vol 1 : Solar est un album à découvrir qui remet en perspective les éléments du passé avec ceux du présent et même une touche futuriste et en attendant une deuxième sortie, celle-ci est à écouter à plein régime sonore en se laissant bercer par les superbes mélodies et la puissance de frappe digne des plus grands noms du Progressif.

The Monolith Deathcult – V1 – Versus : It Will Burn Us Without Leaving Ash – 2017

L’Évolution Métallique selon Sinistros #1612
The Monolith Deathcult – V1 – Versus : It Will Burn Us Without Leaving Ash – 2017
Pays Bas

Dans les années 80, il était impensable, voire hérétique pour les métalleux de même avoir l’idée d’incorporer des claviers et des synthétiseurs dans la pureté du Heavy et du Speed Metal. Il aura fallu un groupe issu de la scène alternative pour briser les barrières et imposer les machines et les sonorités mécaniques dans la musique métallique. Ministry a effectivement ouvert la voie et a influencé tout un genre, en l’occurrence le métal industriel. De joyeux larrons venus des Pays-Bas ont pris le taureau par les cornes au tournant des années 2000 en poursuivant l’application de textures et d’éléments purement mécaniques et Industriels dans leur musique et ainsi perpétuer ce que Ministry avait commencé. The Monolith Deathcult n’est pas des plus connus mais le trio Néerlandais est l’un des chefs de file du mélange de Death Metal avec des éléments électroniques et industriels et avec son sixième album, il avait initié la trilogie V avec la première partie V1 – Versus : It Will Burn Us Without Leaving Ash qui se voulait riche en sonorités diverses, en échantillonages et en riffs bien aiguisés et bien gras. Le tout était habilement déposé sur une rythmique réglée au quart de tour avec beaucoup de claviers et à grands coups de batterie électronique pour donner cet éffet de machine infernale venant détruire la civilisation humaine. Si vous ne connaissez pas encore The Monolith Deathcult et que vous aimez sortir de votre zone de confort, il est temps de vous y mettre et Versus est un excellent point de départ pour vous initier à cette folie sonore faite avec un certain brin d’humour.

Slaegt – Domus Mysterium – 2017

L’Évolution Métallique selon Sinistros #1611
Slaegt – Domus Mysterium – 2017
Danemark

La formation Danoise Slaegt a débuté sa carrière en tant que groupe de Black Metal mais a rapidement incorporé des éléments de Heavy Metal à sa sonorité abrasive au fil de ses sorties. Ce changement a débuté sur le deuxième album et a évolué par la suite. Domus Mysterium nous offrait toujours cette noirceur issue du Black Metal mais on sentait que certaines influences venaient se greffer aux compositions, notamment au niveau des riffs et des solos de guitare qui revisitaient les pionniers du pur Heavy Metal des années 80 et certains soubresauts de Thrash et de Speed Metal de la même époque. Bien que les membres du groupes privilégiaient une certaine simplicité, il y avait tout de même une complexité assez appréciable au fil des pièces de l’album et malgré que Slaegt était un parfait inconnu de la grand scène mondiale à cette époque, son apport à la musique noircie est plus qu’appréciable et démontre qu’une petite formation peut aisément se tailler une place vers le sommet en travaillant fort pour y parvenir et c’est exactement ce que Slaegt est en train de faire en comptant sur la sortie des deux albums suivants. Un excellent album cru, franc et direct. Ideal pour les longues soirées d’hiver!