Blade Runner 2049
Sci-Fi / Thriller
Avec : Ryan Gosling, Harrison Ford
Directeur : Denis Villeneuve
Columbia Pictures
8/10
Elle était fort attendue cette suite du plus que culte Blade Runner d’autant plus que c’est le Québécois Denis Villeneuve qui est derrière la caméra. Est-ce que cette suite rivalise amplement avec le film original? Oui et non.
Les attentes étaient vraiment élevées face à une suite de Blade Runner. Denis Villeneuve a réussi à recréer cet univers futuriste et apocalyptique, on se sent vraiment dans l’atmosphère du premier film, en plus glauque par moments. Point de vue cinématographique et image, c’est excellent et on en a plein la vue tout au long des deux heures et quarante-trois minutes. C’est du Blade Runner comme dans le temps. Le scénario tient bien la route malgré un petit air de déjà-vu qui frôle le réchauffé mais on peut aisément s’en accommoder. Par contre, le jeu des acteurs laisse à désirer et est très statique comparativement au premier film. Je ne connaissais pas vraiment Ryan Gosling et je dois dire qu’il ne m’a guère convaincu, le rôle n’étant possiblement pas fait pour lui. Quand à Harrison Ford, il est toujours fidèle à lui même et il reprends très bien son rôle de Deckard malgré sa très courte apparition dans le film. Ce qui agace cependant tout au long du film c’est malheureusement la très agressante trame sonore qui finit par taper sur les nerfs. Très inutile pendant une bonne partie du film et qui plus est, le son était beaucoup trop fort dans la salle dans laquelle le film était projeté. Pas très réussi à ce niveau et c’est suffisant pour gâcher en partie le film de Villeneuve.
Au final, Blade Runner 2049 est un film correct et très bien fait. Vaut-il la peine d’être vu? Absolument. Est-il à la hauteur du premier film? Oui et non. Sera t-il un film culte comme le premier film? Possiblement pas.
Valérian et la cité des mille planètes – 2017
Sci-Fi/Action/Aventure
Avec : Dane DeHaan, Cara Delevingue, Clive Owen
Directeur : Luc Besson
Europa
7/10
Luc Besson est une grosse pointure en cinéma et depuis longtemps reconnu sur l’échelle mondiale. Son carnet est rempli de films à succès et aussi de films spectaculaires comme Le cinquième élément, Nikita, la série Taxi ou encore le Transporteur. Besson s’est attaqué cette année à la bande dessinée culte de Christin et Mézières dont la première aventure est parue sur Dargaud en 1970.
L’histoire tourne autour de la base Alpha qui s’est construite en 1975 et qui a évolué au cours des 400 années suivantes pour devenir une gigantesque cité spatiale abritant plus de 30 millions d’habitants issus de plus de 1000 espèces venus des confins de l’espace. La planète Mül est décimée par la faute des humains et la disparition de ses habitants est passée sous silence par le Commandeur. Valérian et Laureline se retrouvent plongés au cœur d’une intrigue qui les mène aux Pearls ayant réussi à échapper au massacre 30 ans plus tôt.
Venant de Luc Besson, les attentes étaient très grandes. Point de vue cinématographie et effets spéciaux, c’est vraiment réussi. La barre vient une fois de plus d’être montée d’un cran et l’imagerie est sensationnelle et à couper le souffle. Jusqu’ici, absolument rien à dire, c’est du grand art. L’histoire en tant que tel aurait pu être géniale et intéressante mais que diable s’est-il passé? Le scénario est assez cul-cul allant même jusqu’à frôler le film pour ados et les acteurs ne sont guère convaincants. Cara Delevingue (Suicide Squad) en Laureline est tout simplement mauvaise voire même pratiquement pathétique et le jeu de Dane DeHaan (The Amazing Spiderman, True Blood) en Valérian n’est guère meilleur. Il est évident que les acteurs ont carrément mal dirigés et Besson à cruellement manqué son coup. Les personnages semblent être encore au stade de brouillon et le scénario est complètement raté. Personne n’a relu ce scénario avant de commencer à filmer?
Il y a de bons moments par contre, Rihana a réussi à livrer la marchandise dans le rôle de Bubble, l’humour transmit dans le film est quand même très bon et nous font sourire, les effets et le CGI sont tout à fait exceptionnels et l,ambiance du film est tout de même excellent. Mais malheureusement, le scénario et la durection des acteurs empêcheront Valérian et la cité des mille planètes à devenir un grand film à l’image du Cinquième élément. Meilleure chance pour le prochain, s’il y en a un!
King Arthur : Legend of the Sword – 2017
Action/Aventure/Drame
Avec : Charlie Hunnam, Jude Law
Directeur : Guy Ritchie
Warner Bros.
7.5/10
S’attaquer de front aux Légendes Arthuriennes prends énormément de couilles et d’audace pour réussir une adaptation adéquate et fidèle. Les Brumes d’Avalon de Marion Zimmer Bradley, Le Cycle du Graal de Jean Markale, Le Cycle de Pendragon de Stephne Lawhead ou encore le très culte long métrage Excalibur étant des incontournables des récits du Roi Arthur, le défi est de taille pour rivaliser ces pointures du genre et réussir une adaptation digne de ce nom.
J’étais donc assez impatient de voir la nouvelle mouture Arthurienne portée au cinéma par Guy Ritchie. Comprenant Charlie Hunnam dans le rôle de Arthur lui même et Jude Law enVortigern, King Arthur : Legend of the Sword relate l’ascension au trône d’Angleterre de l’héritier direct de Uther Pendragon. Plusieurs éléments issus de ce que l’on connaît sont présents : L’assassinat du Uther par Vortigern et le règne tyrannique de ce dernier, le retour d’Arthur et le retrait d’Excalibur, La Dame du Lac, la Table Ronde etc. On s’y retrouve quand même un peu mais ça s’arrête là.
Pas de dragon, pas de Merlin, pas de Morgane si ce n’est qu’une demoiselle se faisant appeler Le Mage, pas d’Avalon. Arthur s’étant réfugié à Londinium suite à la mort de ses parents de la main de Vortigern et Mordred est élevé dans un bordel et en vieillissant en devient le tenancier et en quelque sorte un malfrat relativement puissant de la « capitale » Anglaise. Voulant à tout prix l’épée, Vortigern fait amener par bateau tous les jeunes hommes susceptibles d’être le roi-né et héritier direct de Uther pour la retirer de son socle de pierre et ainsi conserver le pouvoir ultime et éliminer l’héritier légitime du trône.
Bien que regorgeant d’action et d’effets spéciaux spectaculaires, le film est un peu mou et comporte de nombreux éléments empruntés à divers films et séries. Le parallèle avec Game of Thrones est plus qu’évident, le film n’apporte absolument rien de nouveau. Le jeu des acteurs est moyen, Cahrlie Hunnam est pas trop convaincant dans la première partie du film mais se rattrape assez rapidement dans les scènes de combat. Jude Law est cependant fidèle à lui même et fait un excellent vilain. L’image et les prises de vues sont grandioses, les effets spectaculaires mais le foutu 3D en salle est encore une fois inutile comme dans la plupart des films, aucune valeur ajoutée à ce niveau. La trame sonore est quant à elle nulle à chier à en devenir presque ridicule par moments.
En bout de ligne King Arthur : Legend of the Sword est un bon divertissement sans plus. Pas mauvais mais loin de ce que l’on doit s’attendre d’un film avec une histoire de cette trempe. Ceux qui ne connaissent aucunement les Légendes Arthuriennes trouveront leur compte dans cette nouvelle adaptation mais si comme moi vous avez épluché d’innombrables œuvres sur le sujet, ce film est plutôt décevant et vraiment loin du classique Excalibur. Le côté mythique n’est absolument pas présent.
House of Cards – Saisons 1 à 4 – 2013-présent
Drame
Avec : Kevin Spacey, Robin Wright, Michael Kelly
Créateur : Beau Willimon
Netflix
9/10
Des magouilles au sein des gouvernements? Voyons-donc, ça ne se peut pas! Tout n’est que fabulations! Pas sûr, même que c’est vraisemblablement les magouilles, les arnaques et les politiciens véreux qui dirigent. Ici au Québec et Canada, c’est possiblement moins évident étant donné que notre suprématie à l’échelle mondiale est pas très élevée et que nous avons une réputation de pays quand même très pacifique. Mais aux États-Unis, c’est tout autre chose. Toute la politique de nos voisins d’en dessous est centralisée sur une maison. Et oui, la fameuse Maison Blanche. Tout y est décidé, du sort des concitoyens Américains jusqu’aux assauts en pays étrangers. Mais tout ceci n’est que la pointe de l’iceberg. Quand on creuse un peu, que découvre t-on? Il est possiblement préférable de ne pas creuser justement…
House of Cards est une série qui m’a vraiment surpris d’autant plus que la politique et moi, ça fait deux. Cette série relate l’histoire d’un couple ayant une grande soif de pouvoir et des moyens entrepris par celui-ci pour se rendre jusqu’au sommet de la hiérarchie Américaine : Le poste le plus important entre tous, celui de la Présidence. Le fait intéressant avec cette série c’est que tout le processus gravitant autour de la politique Américaine y est détaillée nous faisant comprendre les rouages de ce système politique complexe et nous ouvrant les yeux sur des enjeux dont on ne s’imagine pas vraiment. Ces enjeux sont si importants qu’il sont constamment menacés et qu’il faut prendre les mesures nécessaires pour écarter toute menace.
Et oui, les magouilles à tendances maffieuses, la corruption, le blanchiment d’argent, le contournement des lois, le sexe, la drogue et même le meurtre font partie intégrale de la Maison Blanche. Tellement qu’un politicien honnête et bien ancré sur des bonnes valeurs n’a aucune chance de carrière et même de survie. House of Cards est une série fictive certes, mais sans nul doute très près de la réalité. Le jeu des acteurs est excellent, Kevin Spacey et Robin Wright font un remarquable travail d’acteurs et sont vraiment convaincants!
House of Cards est une excellente série captivante et remplie de rebondissements imprévisibles qui ne fait que renforcer mes croyances en matière de conspirations et de théorie du complot. Je suis même convaincu que la réalité dépasse largement la fiction et que cette série n’est qu’une parcelle de ce qui se passe vraiment. Une écoute approfondie des 4 saisons vous ouvrira l’esprit et vous fera voir le monde tel qu’il est en réalité. Vivement la fin mai pour la saison 5!
11.22.63 – Saison 1 – 2016
Drame / Mystère / Sci-Fi
Avec : James Franco, Sarah Gadon
Créateur : Bridget Carpenter
Warner Bros.
8/10
On m’avait grandement vanté la série 11.22.63 qui relate l’expérience d’un professeur de littérature faisant un voyage temporel hors du commun. Tirée d’un roman de Stephen King et produite entre autres par J.J. Abrams, cette série de huit épisodes nous plonge au cœur du Texas du début des années 60. James Franco joue le rôle de Jake Epping qui est mandaté par un vieil ami restaurateur de franchir les portes de sa réserve pour être propulsé en 1960 afin de contrer l’assassinat de JFK.
Difficile à convaincre, Jake Epping prends la décision de franchir la porte temporelle suite au décès de son ami. Ce dernier avait passé plus de deux en dans les années 60 et a laissé suffisamment d’éléments pour que Epping puisse tout reprendre à zéro et ainsi pouvoir mener sa mission à bien.
L’idée du voyage temporel est vraiment pas nouveau et dans celui-ci on a une impression de déjà vu un peu à la Back to the Future. Le livre de résultats sportifs futurs y est repris d’une certaine manière mais montre que les paris peuvent mener à des désagréments lorsque trop utilisés. La racaille existait aussi en 1960. Ceci dit, l’histoire générale est tout de même intéressante dans l’ensemble et tous les plans pour sauver Kennedy avec les histoires de communisme, de Russes, Lee Harvey Oswald, le FBI etc sont assez satisfaisantes en bout de ligne et offrent un contenu assez solide à la série. Les acteurs sont assez convaincants et la partie historique est assez fidèle. On revisite l’éternel scénario où lorque l’on change une parcelle du passé, le futur s’en trouve totalement changé. Ici, le fait d’avoir évité l’assassinat de JFK a des répercussions insoupçonnées…
Quelques points m’ont toutefois agacé au fil des huit épisodes. De un, la petite histoire d’amour typiquement Américaine est un peu trop rose et s’étire un tantinet. De deux, est-ce que les gens des années 60 étaient si crédules? Le gars vient du futur et les réactions de la copine et de l’acolyte ne sont pas très spectaculaires… C’est comme si c’était normal en 1960 de faire un saut temporel! Mais bon, si je fais fi de ces deux points, la série vaut quand même le détour et Stephen King pense pouvoir plancher sur une suite. C’est évidement à suivre!
Sense8 – saison 1 – 2015
Drame – Mystère – Sci-Fi
Avec : Brian J. Smith, Tuppence Middleton, Doona Bae
Créateurs : Lana et Lilly Wachowski, J. Michael Straczinsky
Netflix
8.5/10
Le monde des séries télévisées est devenu vraiment vaste ces dernières années multipliant les chefs d’oeuvres et damant le pion aux longs métrages. Netflix qui est devenu un gros joueur dans la distribution de séries ne cesse de m’étonner de par la qualité et la versatilité de ses choix de séries. J’ai écouté cette semaine la saison 1 de Sense8, une série dramatique et mystérieuse avec une bonne touche de science fiction qui pourrait être assez réelle au final.
La série se concentre sur huit individus résidant aux quatre coins du globe et qui sont nés en même temps. Ces huit personnes sont reliées entre elles grâce à un gène particulier ce qui les fait ressentir ce que les autres ressentent et peuvent se retrouver à plusieurs endroits différents avec les personnes de leur cercle. Étant un danger pour l’ordre établi et les humains ordinaires, les sensitifs sont traqués et pourchassés afin d’aboutir à leur extinction. Les huit doivent donc apprendre à apprivoiser leur don et s’entraider les uns les autres face à cet ennemi commun.
Bien que comportant certaines longueurs et étant difficile à assimiler, cette série est riche en émotions et élimine plusieurs tabous dont l’homosexualité. Les images sont à couper le souffle et les acteurs sont tous excellents dans leurs rôles respectifs. Sense8 est une série très différente des standards habituels et creuse beaucoup pour nous faire découvrir profondément chaque personnage. Il est important de bien se concentrer en écoutant la série car chaque détail, même anodin, est à sa place et est important au final. La saison 2 est prévue pour le 5 Mai 2017 et je l’attends fermement. A noter qu’en décembre 2016, un épisode de plus de deux heures a été présenté sous forme de spécial de Noël. Ce long épisode sert de pont entre les deux saisons et bien qu’il ne soit pas essentiel à la série, quelques points d’une certaine importance sont révélés pour faire place à la suite qui s’en vient. Un beau coup de cœur pour ma part, Sense8 est une excellente série intelligente à découvrir.
Santa Clarita Diet – Saison 1 – 2017
Comédie/Horreur
Avec : Drew Berrymore, Timothy Olyphant, Liv Hewson
Créateur : Victor Fresco
Netflix
8.5/10
C’est en terminant le dernier épisode de Narcos que j’ai eu vent de la série Santa Clarita Diet. Au départ, Netflix avait tout bonnement décidé de m’imposer le premier épisode en prenant bien soin de peser sur le bouton de lecture de l’épisode 1 à ma place. Ayant tout bonnement décidé de ne pas poursuivre la lecture et jugeant cette proposition un peu trop intrusive à mon goût, je me suis rabattu sur Stranger Things, que j’ai liquidé en deux soirs.
N’ayant plus rien à écouter et ayant vu mon mur Facebook s’inonder de critiques positives au lendemain de la sortie de la série, j’ai décidé de donner une chance à Santa Clarita Diet. Je ne suis pas le plus grand amateur d’horreur mais la perspective de combiner comédie et horreur pouvait après tout être un enrichissant visionnement. Dès le premier épisode, le ton est donné, il ne faut absolument pas manger en regardant la série, c’est pas très ragoutant…
En gros, Santa Clarita c’est une bourgade des environs de Los Angeles dans laquelle vivent un couple courtiers immobiliers et leur fille ado. La maman, jouée par Drew Berrymore, est morte vivante et développe rapidement un penchant pour la chair humaine. La série de dix épisodes de trente minutes tourne autour de cet aspect qui bouleverse le quotidien et la vie la petite famille. Tout se petit monde doit finir par accepter et aider maman à suivre ses pulsions sans que ça ne paraisse…
Santa Clarita Diet est une comédie loufoque dans laquelle on se bidonne de façon appréciable. Le tout est fait avec un certain bon goût et ne tombe pas dans l’horreur pure et simple. Le côté comédie prends rapidement le dessus et on embarque rapidement dans les péripéties de la petite famille. À écouter si votre cœur n’est pas trop sensible et que votre degré d’humour est assez grand.
Stranger Things – Saison 1
Drame – Fantastique – Horreur
Avec : Winona Rider, David Harbour, Millie Bobby Brown
Directeurs : The Duffer Brothers
Netflix
8.5/10
Mon abonnement à Netflix depuis peu me fait découvrir de nouvelles séries fort intéressantes! Bien que très courte avec ses huit épisodes, la série Stranger Things en est une que je vais suivre en rafale et je suis déjà impatient de devoir attendre la saison deux.
Stranger Things se déroule en 1983 dans la petite ville de Hawkins en Indiana. Lorsque que Will Byers disparaît, ses amis et sa famille font tout pour le retrouver à l’aide d’une jeune fille dotée de pouvoirs télékinétiques. Will est en fait disparu dans une dimension parallèle ayant été enlevé par une créature à l’aspect humain sans visage. Bien qu’exploitant des sujets déjà vus à maintes reprises, Stranger Things se démarque de par sa parfaite incursion dans les années 80 avec ses images, décors, costumes et sa culture. On croirait vraiment écouter une série tournée à cette époque, les influences des Spielberg, Carpenter, King et Lucas y sont fortement bien ancrées. La trame sonore à elle seule est une totale réussite. S’inspirant des Vangelis, Jean Miche Jarre, Tangerine Dream et Goblin, la trame originale repose sur des sonorités de synthétiseurs typiquement du début des années 80 donnat un petit effet glauque et surnaturel à la série. S’ajoute une multitude de pièces de cette époque telles atmosphere de Joy Division, Elegia de New Order ou encore la chanson principale de la série, Should I Stay or Should I Go de The Clash.
Stranger Things est une excellente série à découvrir pour les amateurs des pionniers du genre au début des années 80. Une réussite sur toute la ligne où les acteurs sont convaincants et bien imprégnés dans leurs rôles respectifs.
Rogue One : A Star Wars Story – 2016
Science Fiction/Action/Aventure
Avec : Felicity Jones, Diego Luna, Ben Mendelsohn
Directeur : Garrett Edwards
Lucasfilms
9.5/10
C’est dans une salle pratiquement vide que j’ai vu Rogue One : A Star wars Story. C’est sûr qu’un Dimanche à 21h35, n’importe quel film ne remplira aucunement une salle surtout lorsque la température est pas de notre bord. Quoiqu’il en soit, je voulais absolument voir Rogue One à sa première fin de semaine à l’affiche pour ne pas avoir à attendre après Noël et me languir dans l’attente de son visionnement. C’est maintenant fait et je n’ai aucun regret!
Premier film à sortir de la franchise originale, Rogue One suscitait beaucoup d’attentes étant donné l’ampleur du contrat que s’est donné Disney : Celui de créer des « spin-off » anthologie entre chaque épisode de la troisième trilogie de la saga. Lucasfilm avait intérêt à ne point se planter et le pari a été gagné. Rogue One est une réussite sur toute la ligne et un classique film de Star Wars. Depuis l’annonce de la création film jusqu’à tout récemment, l’histoire tournait autour de la bande ayant volé les plans de l’Étoile de la Mort et selon ce que l’on avait entendu parler, le film s’insérait entre l’épisode III et IV. En fait, l’histoire de Rogue One se déroule tout juste avant l’épisode IV vraisemblablement à une ou deux journées avant la capture de Leia Organa par Darth Vader.
L’histoire en tant que tel est captivante et fort intéressante, on y apprends plusieurs points importants qui se retrouvent dans la trilogie originale. L’action ne maque pas, à vrai dire Rogue One est sans aucun doute le film de Star Wars qui brasse le plus en frais de batailles, d,explosions et surtout de morts. On y retrouve plusieurs planètes telles que Jedha, Scariff, Eadu et on retourne sur Yavin 4 en plein cœur de la base rebelle originelle présente dans l’épisode IV. Les prises de vues sont sensationnelles surtout au niveau des combats spatiaux et l’image en général est grandiose. Metion plus qu’honorable à la « résurrection » de Peter Cushing en CGI dans le rôle du Grand Moff Tarkin, c’est tout de même assez réussi compte tenu que les apparitions du Grand Moff sont nombreuses tout au long du film. Le film renferme de nombreuses surprises sous formes de caméos notamment avec Cornelius Evazan et Pondo Baba. Quelques personnages bien connus font leur apparition au cours du film réunissant les pièces du casse-tête pour nous faire comprendre de nombreux points disséminés dans la saga.
Rogue One est dores et déjà un classique à l’image de Empire Strikes Back et les prochains films anthologie augurent vraiment bien pour le futur. Garrett Edwards a fait un superbe travail et vient de mettre la franchise Star Wars là où elle devrait être. Ce film s’adresse avant tout aux vrais fans de la franchise compte tenu des nombreux indices et éclaircissements laissés au fil du film mais demeur un excellent divertissement pour tous ceux et celles qui sont moins maniaques. Rogue One:A Star Wars Story, c’est du grand Star Wars comme on l’aime!
Fantastic Beasts and Where to Find Them – 2016
Aventure/Fantastique
Avec : Eddie Redmayne, Colin Farrell, Katerine Waterston
Directeur : David Yates
Warner Bros.
8.5/10
Le monde de la magie est de retour cette année avec Fantastic Beasts and Where to Find Them, premier d’une série pouvant aller jusqu’à 5 films relatant l’histoire et les aventures de Newt Scamander (Norbert Dragonneau en Français), célèbre auteur du livre sur les Animaux Fantastiques qui fait figure de livre de classe à Poudlard.
Ce premier volet se passe à New York, 75 ans avant les aventures de Harry Potter. Newt doit se rendre en Arizona pour remttre une de ses bêtes en liberté et se retrouve mêlé malgré lui dans une saga entourant Gellert Grindellwald, célèbre sorcier qui a été vaicu par Albus Dumbledore. L’histoire tourne autour d’un Obscurus qui terrorise New York risquant de dévoiler au monde des Non-Mages (Moldus en Angleterre) l’existence même des sorciers et de leur communauté.
Le film est très bien fait et comporte un excellent scénario qui ouvre la porte grande ouverte pour une nouvelle série basée sur l’originale. On y retrouve plusieurs allusions qui se retrouveront dans la série Harry Potter ce qui laisse une grande place et plusieurs facettes à explorer quand au passé et origines de certains personnes de la série Harry Potter. Les effets spéciaux sont à couper le souffle et le fait que l’histoire se déroule dans le New York de 1926 apporte un côté très magique au film. Tout comme dans la série originale, ce premier film est plutôt léger mais renferme une bonne dose d’obscurité qui sera vraisemblablement développée au fil de la série. Le côté humoristique est aussi très présent, le fil conducteur avec Harry Potter l’est tout autant.
Bien que l’effet de surprise suscité en 2001 avec le premier volet de Harry Potter ne soit pas au rendez-vous. Il n’en demeure pas moins que c’est toujours un plaisir de revoir ce monde magique. Les Animaux Fantastiques inclus dans le film valent la peine, on y a mis le paquet. Si vous avez été un fan de Harry Potter, ce film est assurément une valeur sûre et un excellent divertissement!
Continuum – 2012 – 2015 (4 Saisons)
Action/Sci-Fi-Thriller
Avec : Rachel Nichols, Stephen Lobo, Victor Webster, Erik Knudsen
Canada
Showcase
8.5/10
Comme vous le savez sans doute déjà, je suis un très grand amateur de Science Fiction. En fait, c’est même mon genre de prédilection. J’ai aussi un grand faible pour l’histoire et je fais une fixation maladive sur le temps. Lorsque le sujet principal d’un film, série ou livre est justement le voyage dans le temps, il ne m’en faut pas beaucoup pour accrocher et montrer des signes de haut intérêt.
Je viens de découvrir la série Canadienne Continuum et malgré sa courte existence de 3 saisons et demi, je dois avouer que mon intérêt a été fortement marqué. Quelle série géniale! Kiera Cameron, protectrice au sein du CPS en 2077 se retrouve malgré elle propulsée en 2012 avec un groupe de terroristes lors de la sentence d’exécution de ceux-ci. Le groupe Liber8 qui devait reculer de seulement quelques années pour changer le cours de l’histoire se retrouve à finalement reculer de 65 ans. N’ayant pas prévu avoir une protectrice dans les pattes, leur mission est compromise par celle-ci et une chasse à l’homme s’enclanche.
Cameron réussi à s’infiltrer dans la police de Vancouver et avec l’aide de la version jeune de celui qui a inventé le voyage dans le temps, tente de déjouer les plans de Liber8. Au fil des épisodes, Kiera Cameron commence à s’apercevoir qu’elle est en quelque sorte la clé et voit que malgré sa nature terroriste, Liber8 est en quelque sorte là pour tenter de modifier le futur pour le rendre meilleur. L,unique but de Cameron au final est de retourner chez elle, en 2077.
Le côté intéressant de cette série est qu’elle pourrait bien être plausible et dénonce carrément les multinationales qui sont en voie de dominer le monde. Nous ne sommes pas très loin de la réalité. Quelques clins d’oeil à de grosse société dans la réalité comme par exemple Monsanto qui se retrouve en Sonmanto dans la série et ses actions plus qu’illégales pour imposer sa loi et ainsi engranger les profits tout en implantant sa domination sur la planète. Piron est possiblement Enron alors que Sadtech est fort probablement un amalgame de Microsoft, Apple et Google.
Somme toutes, Continuum est une excellente série avec un gros message comme fil conducteur pour ceux qui ne croient pas aux conspirations et aux impacts générés par les multinationales face aux gouvernements. Si rien ne se fait en ce sens, nous pourrions fort bien se retrouver dans la même situation dans un avenir rapproché et malheureusement c’est déjà commencé depuis quelques décennies. Excellent divertissement et message à prendre au sérieux. Est-ce la raison pour laquelle la série a dû s’arrêter malgré son succès et trois autres saisons en écriture?
Star Trek Beyond
Action/Aventure/Science Fiction
Avec : Chris Pine, Zazhary Quinto, Simon Pegg
Directeur : Justin Lin
Paramount
9/10
Bien que dans ma jeunesse j’aie visionné les films originaux de Star Trek et vu plusieurs épisodes de la série originale avec les Shatner, Nimoy et Takei, je n’ai jamais pu me proclamer comme étant un fan. Du moins pas un fan comme je suis un maniaque de Star Wars. J’appréciais beaucoup les personnages de Spock, Kirk ou Scotty mais il y avait ce petit quelque chose qui m’échappait et qui faisait que je n’accroche pas à 100% dans Star Trek.
Curieusement, c’est en 2009 que le déclic s’est fait avec le premier film « reboot » réalisé par J.J. Abrams. Les nouveaux personnages sont tellement à la hauteur que j’ai accroché immédiatement. Tellement que je suis retourné en arrière pour revisionner la série de films au complet et que je suis présentement dans l’écoute des séries originales et dérivées par temps perdu.
Star Trek Beyond est le troisième volet de la série revampée et le premier qui sort du sillage des films originaux en offrant une nouvelle histoire et de nouveaux personnages. Les acteurs sont tous brillants dans leurs rôles respectifs et bien que Abrams ne soit pas le directeur pour ce film, Justin Lin a fait un incroyable travail. On creuse dans les moindres détails allant jusqu’à faire des clins d’œil à la série originale en dévoilant certaines technologies archaïques qui étaient justement utilisée dans les années soixante, notamment au niveau de la téléportation ou certains appareils médicaux. On en a même profité pour rendre hommage à Leonard Nimoy qui nous a quitté en Février 2015.
Bref, ce nouveau Star Trek est tout à fait délectable et est un signe que la franchise ira plus loin, beaucoup plus loin. Fait intéressant à noter, Star Trek fête ses 50 ans cette année. Live Long and Prosper.
Independence Day : Resurgence – 2016
Action/Aventure/Science Fiction
Avec : Liam Hemsworth, Jeff Goldblum, Bill Pullman
Directeur : Roland Emmerich
20th Century Fox
4/10
Comme si le film original sorti en 1996 n’avait pas été suffisamment mauvais, il a fallu que l’expérience se renouvelle en 2016 avec une suite typiquement Américaine basée sur la force et le patriotisme fanatique de ce pays envahissant. Comme si on avait pas compris la première fois il y a 20 ans, voilà que cette misérable suite est en lice pour le film le plus stupide de 2016.
Roland Emmerich a eu 20 ans pour parfaire cette suite. Que s’est-il passé? Est-ce que Hollywood prends le public pour des épais? Vraisemblablement, oui. En partant, même si ce film est une pure fiction il n’en demeure pas moins qu’il est bourré d’invraisemblances à tour de bras. L’histoire se passe 20 ans après les premiers événements, donc en 2016, maintenant selon la réalité. Il y a une base sur la lune? Des vaisseaux spatiaux? Je veux bien croire que les Américains ont eu le temps d’apprivoiser la technologie Alien en 20 ans mais nous sommes loin de la réalité et de la vraisemblance de ce que pourrait être une véritable attaque Extra-Terrestre. Mais bon, ceci n’est pas très grave au final, c’est un film après tout.
Le scénario boboche et le jeu des acteurs sont à eux seuls les majeures parties du pourquoi ce film est exécrable. Certes, les effets spéciaux sont puissants et forts époustouflants mais le film se résume à ça : Des effets spéciaux. Nous avons encore une fois droit aux histoires d’amour à la mords moi le nœud, les drames personnels qui au bout du compte n’ont aucun impact mais surtout cette maudite prétention à être les plus forts et les grands vainqueurs. Bref, une énième farce Hollywoodienne. Tout ceci étant prévisible et m’attendant à pas grand chose de nouveau avec ce film, ce qui m,a fait le plus suer c’est l,apparition de la boule Alien gentille qui devient notre alliée même si on lui a tiré dessus. On pousse même le bouchon plus loin avec une demande de cette entité aux humains pour qu’ils prennent le commandement d’une force intergalactique contre cet ennemi commun. Et les humains de répliquer comme si de rien était : Allons-y! Calvaire…
Independance Day : Resurgence est sans doute le film le plus stupide de 2016 mais possiblement le plus grand navet du 21e siècle. Il y a toujours bien des limites à nous prendre pour des tatas!
Stargate SG-1 – 1997-2007 (10 saisons)
Action/Aventure/Drame
Avec : Amanda Tapping, Christopher Judge, Michael Shanks
États-Unis/Canada
MGM
8.5/10
Je sais, je suis en retard et à vrai dire, je suis en retard dans plusieurs séries aussi. Mieux vaut tard que jamais selon le dicton et bien que la série Stargate SG-1 ait été diffusée de 1997 à 2008, ce n’est qu’en 2016 que j’en ai pris conscience. Oui, je connaissait l’existence de la série et oui je suis fan du film initial paru en 1994 qui a engendré la série. Avant 2009 je n’étais pas un maniaque de séries, ni de télévision car pour moi manquer un épisode et/ou devoir attendre une semaine avant d’en écouter un deuxième me faisait littéralement suer. Mais avec les joies que procurent Internet j’ai vu que c’était possible de suivre une série saison après saison en un cours laps de temps.
Étant un grand amateur de science fiction, je me suis dit que Stargate serait possiblement une valeur sûre pour égayer mes fins de soirée en revenant du travail. J’ai été agréablement surpris de costater que la série n’était pas aussi quétaine que je me l’imaginais, au contraire! Car en plus du volet science fiction, il y a trois autres volets qui m’ont toujours fascinés dans cette série : L’histoire, l’archéologie et les religions avec les mythes et tout ce qui vient avec.
L’ennemi numéro 1, les Goa’uld sont décrits dans la série comme étant de faux dieux partageant tout ce qui figure dans les mythes Égyptiens avec les Anubis, Osiris ou encore Apophis. Ces faux dieux sont en fait des symbiotes qui parasitent le corps des humains pour être en mesure de survivre et étendre leur pouvoir dans les confins des galaxies. Bien que le mythes Égyptiens y soient fortement décrits, certains Goa’uld proviennent des mythes et Dieux Grecs, Chinois et même Celtiques.
L’équipe SG-1 se promène de planète en planète cia la porte des étoiles et tombent sur des civilisations issues des mythes et légendes Terriennes. Par exemple, le peuple Asgard personnifie les Dieux Scandinaves comme Thor et Loki. Certaines peuples ont des similarités avec les peuples de l’époque médiévale et on pousse même l’audace d’insérer les mythes de l’Atlantide qui feront l’objet d’une série sœur ainsi que des légendes Arthuriennes avec Merlin et Morgane.
Quelques points ont cependant retenu mon attention de façon un peu négative. Il aurait été intéressant de s’attaquer à la religion Catholique en mettant ses personnages dans le même bateau extra-terrestre mais possiblement que ça aurait écorché trop de gens et la série n,aurait pas pu survivre avec un tel sujet. Un autre point qui me titille et qui se produit dans Atlantis, les peuples des autres planètes sont capables de communiquer avec les Terriens comme s’il y avait une langue universelle… Un petit bonjour et tout le monde se comprends. Un peu bizarre mais bon, pour les besoins de la cause, j’imagine que c’était plus facile ainsi pour les séries.
J’ai bien aimé SG-1 et je suis présentement dans la troisième saison de Atlantis, série sœur qui est tout aussi intéressante et qui fera l’objet d’une future chronique. A suivre!
Warcraft – 2016
Action/Aventure/Fantastique
Avec : Travis Fimmel, Paula Patton
Directeur : Duncan Jones
Universal Pictures
8.5/10
L’adaptation cinématographique de jeux vidéo est devenu monnaie courante et il n’était donc guère surprenant que la série Warcraft se retrouve justement au cinéma dû à son immense caract`re fantastique. Je vais remettre les pendules à l’heure pour éviter toute confusion quant à ma chronique : Je n’ai jamais joué à ces jeux vidéo et ne connaissant aucunement l’univers auquel ces jeux sont rattachés, c’est uniquement en amateur de cinéma fantastique que ma chronique est écrite. La comparaison avec la fameuse série de jeux s’arrête donc ici.
L’histoire de Warcraft se déroule évidement dans un monde fantastique et totalement fictif où s’entrecroisent nombre de bestioles comme des griffons et des loups géants et dans lequel évolue plusieurs races issues de nombreux récits fantastiques. Les Orcs, Elfes et autres Nains côtoient les Humains, tout ce concept n’est donc aucunement nouveau. Ici, tout comme dans la mythique trilogie du Seigneur des Anneaux, les Orcs sont l’ennemi numéro un. Ce qui change par contre, c’est l’aspect développé autour des Orcs qui au final ne sont guère différents des Humains. Ce sont des créatures ayant une grande intelligence, vivant en clans avec des familles. Les Orcs sont forcés d’envahir le monde des Humains car leur propre monde a été détruit par la magie de leur chef suprême.
S’en suivent les éternelles batailles, alliances, trahisons, histoires d’amour et tout ce qui est cliché dans un film Américain. Mais, bien que l’originalité ne soit pas au rendez-vous, il demeure que ce film est très bien fait point de vue image et que le scénario se tient et est captivant au niveau de l’histoire. Warcraft ne ré-invente aucunement le genre mais est suffisamment efficace pour qu’une deuxième partie vaille la peine d’être créée. Un bon divertissement pour les amateurs de magie et de fantastique dont je fais partie, j’attends donc le prochain film avec grand enthousiasme.
X-Men : Apocalypse – 2016
Action/Aventure/Sci-Fi
Avec : James McAvoy, Michael Fassbender
Directeur : Bryan Singer
20th Century Fox
9/10
X-Men est la série de Marvel la plus profitable et sans aucun doute la meilleure de toute la franchise. On ne cesse d’être étonnés à chaque sortie de film et Apocalypse n’y fait pas exception. Apocalypse est le 8e film de la série X-Men et encore une fois, le résultat est époustouflant.
Apocalypse est le troisième film de la série revampée qui nous montre le passé des X-Men et leurs origines. Dans ce nouveau film nous voyons enfin la connaissance avec Scott Summers ( Cyclops ), Storm et Jean Grey. Cette dernière est brillamment interprétée par Sophie Turner connue pour son rôle de Sensa Stark dans la série Game of Thrones. Chose curieuse, on y fait également la connaissance de Kurt Wagner en Nightcrawler (Diablo en français) ce qui est un peu bizarre puisque les X-Men font la rencontre de ce dernier dans le film X2 qui se passe 20 ans plus tard… Pourquoi les X-Men ont-ils oublié leur rencontre avec Kurt 20 ans auparavant? Ce bout de scénario ne colle pas vraiment mais ce n’est pas si grave en bout de ligne.
Les X-Men font face au premier mutant, En Sabah Nur ou Apocalypse qui es le plus puissant de tous les mutants. Le film s’ouvre sur l’Egypte, 3600 ans avant JC et nous montre les origines de cet être maléfique qui ne souhaite qu’une chose, conquérir le monde et rendre ses habitants sous son contrôle. Il enrôle Ororo Munroe qui deviendra Storm, Psylocke, Angel et finalement Magneto pour former ses 4 chevaliers et ainsi détruire le monde. Bien sûr, Mystique parvient à faire entendre raison à Magneto et Charles Xavier et Jean Grey parviennent à stopper le vilain mutant ancestral.
Les scènes d’action sont à couper le souffle et dans Apocalypse, on discerne de plus en plus les personnages. Notons une petite participation de Wolverine l’instant d’un massacre intégral et de sa rencontre avec Jean Grey…
Captain America : Civil War
Action/Aventure/Sci-Fi
Avec : Chris Evans, Robert Downey Jr.
Directeur : Anthony Russo, Joe Russo
Marvel Studios
9/10
La franchise Captain America prends des tournures des Avengers dans le troisième volet de la série du célèbre Justicier au bouclier indestructible. Étant jeune, Captain America faisait partie de mes Superhéros favoris et je n’ai pas eu trop de difficultés à embarquer dans la série de films. Chris Evans campe brillamment le rôle du capitaine et la série est l’une des meilleures de Marvel à ce jour.
Dans Civil War, on voit les Avengers se diviser et s’affronter. C’était certes prévisible à un moment ou un autre mais quoi de meiux que l’affrontement pour revenir encore plus forts? Les Avengers ont à affronter un ennemi insoupçonné qui fait énormément de dégats au sein de l’organisation. Cet ennemi est un gringalet sans envergure et surtout sans pouvoir dont la famille a été décimée lors d’un affrontement entre les Avengers et un de leurs nombreux ennemis. Évidement, l’avorton réussi à tout mettre en œuvre pour diviser les Avengers avec les Antions Unies qui réussissent à prendre le contrôle sur l’organisation des justiciers. Le clan de Iron Man signe l’accord tandis que le clan de Steve Rogers refuse catégoriquement de signer cet accord et devient hors la loi.
On retrouve encore une fois un Tony Stark imbu de lui-même et égocentrique. Steve Rogers est toujours fidèle à ses convictions, ce qui tranche curieusement avec le message Américain voulant que tous ses patriotes doivent être dociles à la patrie. Ce nouveau film du Captain America sert de pont entre deux films des Avengers, c’est très réussi et totalement captivant. Il y a quelques longueurs ici et là mais rien de bien majeur qui nous fait perdre le fil. Les scènes d’action et de combats sont puissants et le côté humoristique est toujours présent. Une autre excellente production signée Marvel!
The Shield – 2002-2008 – 7 Saisons
Crime/Drame/Thriller
Avec : Michael Chiklis, Walton Goggins, Catherine Dent
Créateur : Shawn Ryan
Fox
9/10
The Shield se déroule dans le district fictif de Farmington en plein cœur de Los Angeles où la criminalité est en forte croissance et les gangs de rue rois et maîtres. L’action et l’histoire de la série tourne autour de la brigade de choc et de ses membres qui ont des méthodes drsatiques pour faire régner l’ordre dans le district.
Le problème est que cette brigade de choc, avec son chef Vic MacKaye, sont des policiers pourris et corrompus jusqu’à la moelle. Ils n.hésitent pas à s’affilier avec les malfrats en leur soutirant de l’argent et informations en échange de leur clémence envers le commerce de ceux-ci. La saison 1 commence avec l’assassinat d’un policier censé infiltrer la brigade de choc pour coincer MacKaye et ses accolytes et les faire arrêter pour de bon.
Durant les 7 saisons de la série, MacKaye usera de nombreux subterfuges allant même à assassiner des membres de gangs et de mettre la chicane en ceux-ci pour obtenir le plus de pouvoir possible sur la rue. Pour ceux qui ont aimé Sons of Anarchy, il est important de noter que bon nombres des acteurs de la série The Shield ont par la suite pris pars à l’excellente série sur les motards de Samcro. Autre fait intéressant, quelques gangs sévissant dans The Shield, entre autres les Byz-Lats et les One Niners, font aussi partie intégrante de Sons of Anarchy. Le tempo de la série et l’image se rapprochent également beaucoup de la série sur la grande fauchuse de Charming, autre district fictif de Los Angeles.
The Shield est une des excellentes séries qui vous tiennent en haleine d’épisode en épisode dont on ne peut s’empêcher d’écouter en rafale jusqu’aux petites heures du matin. Si vous avez été fans de Sons of Anarchy, The Shield est en quelque sorte un genre de « prequel » qu’il faut absolument voir!
Gods of Egypt – 2016
Action/Aventure/Fantasy
Avec : Nikolaj Coster-Waldau et Gerard Butler
Directeur :Alex Proyas
LionsGate
5/10
Gods of Egypt s’inscrit dans la lignée des films pseudo historiques relatant les exploits de quelconques héros, imaginaires ou non, du passé. Ce film est dans la même veine que le très ordinaire Exodus : Gods and Kings et réuni des acteurs connus, entres autres Nikolaj Coster-Waldau ( Game of Thrines) et Gerard Butler (300).
Je ne comprends pas que l’on puisse rater un film de cette envergure. Car, Gods of Egypt est totalement raté et ce n’est certes aucunement la faute des acteurs qui tentent bien que mal de tirer leur épingle du jeu. L’idée de base est excellente avec les Dieux qui sont beaucoup plus grands que les mortels et ayant des pouvoirs extraordinaires. La lutte en Seth et Horus pour le pouvoir et la couronne de toute l’Égypte, c’est une bonne idée en soi sauf que le scénario est tellement mauvais et décousu que l’histoire en devient pratiquement plate à mourir.
Les effets CGI laissent vraiment à désirer, des fois trop c’est comme pas assez, il y a de nombreuses scènes ou ces fameux CGI sont tellement « cheaps » qu’il aurait mieux valu travailler avec des maquettes à la vieille méthode. Les effets de la série Stargate SG-1 étaient mieux fait que ça, c’est peu dire. Gods of Egypt est un emmerdement total avec un scénario fait à la sauvette et des ateurs mal dirigés. Dommage de voir tant de gaspillage d’argent dans un film à grand déploiement qui ne lève pas et qui est une perte de temps monumentale.
Batman v Superman : Dawn of Justice
Action/Aventure/Sci-Fi
Avec : Ben Affleck, Henry Cavill
Directeur: Zack Snyder
Warner Bros.
6.5/10
Mis à part Batman, je ne suis pas un très grand fan des DC Comics. J’avais bien aimé le Batman incarné par Michael Keaton et aussi celui de Christian Bale mais ça s’arrête là. Pour Superman, Christopher Reeves avait égayé mes soirées lorsqu’un film de Superman passait à la télé lorsque j’étais jeune. Il faut dire que les films de Super Héros étaient rares à cette époque et que Superman fait la job pour une petit gars d’une dizaine d’années.
Je suis rendu pas mal plus vieux et Superman est loin d’être mon héros favori, même que je le trouve à la limite « poche ». Je n’avais pas aimé Man of Steel et encore moins Superman Returns. De plus, à force de changer les acteurs dans leur personnage, ça devient un peu gazant à la longue. Mais, j’ai décidé de donner une chance à Ben Affleck dans son nouveau rôle et aussi donner une chance au film qui aboutira sur la « Justice League ».
Sans être un flop monumental, disons que les attentes étaient énormes et que Zack Snyder à manqué son coup. Le film traîne en longueurs exaspérantes et les acteurs ne sont guère convaincants. Ben Affleck est correct en Bruce Wayne mais pas trop bon en Batman, surtout lors des scènes de combat qui sont assez pénibles. Il ne manquait que les Pow! De la série télévisée des années 60 et on aurait pu dire que le film est une comédie. Henry Cavill fait un bon Superman tout comme dans Man of Steel mais son rôle manque énormément de profondeur. Par contre, Jesse Eisenberg est excellent en Lex Luthor qui est gravement atteint mentalement, ça promet pour les prochains films.
La grande scène réunissant Batman, Superman et Wonder Woman qui s’allient pour détruire la grosse bibitte vient sauver le film. Je doute que Ben Affleck ait été mauvais, il a sans doute été mal dirigé. En espérant que tout rentrera dans l’ordre avec la première partie de Justice League. En attendant, je vais continuer à me concentrer sur les films de Marvel…
Star Wars : The Clone Wars
Animation/Action/Aventure
6 saisons
Lucasfilms
8.5/10
Star Wars. Dès la sortie en salle de l’épisode IV : A New Hope en 1977, je suis devenu un inconditionnel fan, modéré certes mais beaucoup plus que la moyenne. Je ne peux concevoir détester un des films même si The Phantom Menace était mal dirigé et que certains personnages étaient superflus, comme les Ewoks ou Jar Jar Binks par exemple, au fil des 7 films.
J’avais toutefois une grosse appréhension envers les « comics », la série Star Wars : Clone Wars parue en 2003 m’avait rebuté, après quelques épisodes j’ai trouvé trop enfantines ces nouvelles aventures au dessin plus que douteux et ma perception sur le manque de sérieux de cette série n’avait pas aidé à me la faire apprécier. Je ne dois pas être le seul car cette série s’est arrêtée après trois saisons.
En 2008, la série Star Wars : The Clone Wars est apparue sous forme d’animation en CGI. A cette époque, suite au visionnement de quelques épisodes, je n’avais pas embarqué du tout et j,avais laissé de côté la série. J’ai tenté de la visionner en 2015, encore une fois sans succès, quelque chose ne collait pas et j’ai décidé de laisser carrément tomber le projet.
Lorsque The Force Awakens est sorti, la flamme pour Star Wars s’est ravivée en moi plus que jamais. Si bien qu’au début Janvier 2016, j’ai pris la décision de redonner une chance à la série The Clone Wars. Le déclic s’est alors fait, j’ai laissé de côté le fait que la série était en fait des « comics » et au bout de quelques épisodes de la saison 1, cet aspect était disparu, j’étais bel et bien rentré dans la série. Beaucoup de détails, anodins pour le commun des mortels, sont expliqués tout au long de la série. Détails qui se révèlent importants pour la compréhension de certains aspects de la deuxième trilogie.
La série s’insère entre les épisodes II et III et s’étale sur trois années durant lesquelles Anakin Skywalker prends une padawan, Ahsoka Tano, sous son aile. Tout au long de la série, plusieurs aventures surviennent et de nombreuses pièces du casse-tête viennent s’imbriquer expliquant des détails qui sont passés sous silence dans les deux premières trilogies. On y voit Anakin devenir un très grand Jedi mais également, on voit son côté sombre l’envahir petit à petit. Son amitié avec Palpatine va au delà de ce qui était au départ expliqué dans la deuxième trilogie.
On y voit également en détails les plans fourbes du Chancelier Palpatine et du Comte Dooku ainsi que la machiavélique machination pour réduire à néant l’ordre Jedi. Lors de la dernière saison, on comprends pourquoi et comment les clones ont obéi à l’ordre 66 alors que ces mêmes clones étaient les alliés loyaux des Jedi.
Il y a évidement certains épisodes au cours de la série qui sont moins bons et également certains personnages et créatures qui sont inutiles voire même ridicules. J’ai vu la série en français, une partie des saisons étaient en VF et l’autre en VFQ. La version Québécoise est malheureusement beaucoup plus nulle au niveau traduction avec entre autres Yves Corbeil pour Palpatine, Luis de Cespedes en C-3PO, Xavier Dolan pour les droïdes de combat Séparatistes, Guy Nadon en Comte Dooku et l’horripilante voix de Pierre Chagnon en narrateur roulant ses « R » de façon démesurée. Un jour, je réécouterai la série en version originale. En attendant, je vais commencer la série Star Wars; Rebels que je suis impatient de visionner.
The 5th Wave – 2016
Avec : Chloe Grace Moretz, Nick Robinson, Liev Schreiber
Directeur : J Blakeson
Columbia Pictures
5/10
Lorsque j’avais vu la bande annonce de The 5th Wave en allant voir le dernier Star Wars en Décembre dernier, je m’étais persuadé que ce film avait de possibles bons côtés et méritait d’être vu. Je suis assez trippeux de films de science fiction et j’ai un gros penchant pour les extra-terrestres. The 5th Wave est en fait une adaptation d’un roman de Rick Yancey en trois volets dont le dernier est prévu pour cette année.
Je ne sais pas pour les romans pour ne pas les avoir lu mais le film est un gâchis total. Une perte de temps monumentale et d’une platitude épouvantable. L’histoire aurait pu être bonne, quoique ultra cliché et peu originale, mais les acteurs sont si mal dirigés et le fil tellement décousu que c’en est déconcertant. En fait, The 5th Wave est un film de science fiction de type catastrophe pour ados au même titre que la série Twilight.
Petite histoire d’amour à l’eau de rose d’une adolescente qui doit choisir entre le joueur de football de son école et le bellâtre de fond de bois qui est un extra terrestre qui décide de se rebeller contre les siens par amour pour la jeune blondinette. Complètement pathétique et inutile. Les scènes d’action sont d’une mollesse dérangeante et le film traîne en longueurs plus souvent qu’autrement. Le film se termine au moment où ça devient un peu plus intéressant nous laissant évidement dans le doute qu’une suite est à venir.
The 5th Wave est au final un film médiocre qu’il vaut mieux d’oublier. Dépenser de grosses sommes pour une suite serait purement du gaspillage.
Deadpool – 2016
Action/Aventure/Comédie
Avec : Ryan Reynolds, Morena Baccarin
Directeur : Tim Miller
20th Century Fox
8/10
Deadpool est un « superhéros » de l’univers Marvel qui m’était totalement inconnu jusqu’à l’annonce fort médiatisée du long métrage portant son nom. Je suis un assez grand amateur des superhéros, en l’occurrence ceux de Marvel, donc Deadpool avait piqué ma curiosité un brin et un certain intérêt à visionner le film avait pris place dans mon esprit. C’est chose faite, je l’ai vu le Deadpool.
L’idée que le personnage s’adresse à la caméra pour discuter directement au public est une bonne idée même si cette facette a déjà été exploitée à maintes reprises dans le passé. Le principe BD est au rendez-vous et c’est plutôt bien. Les flashbacks aident grandement à cerner le personnage qui est au départ un petit voyou qui donne des tapes sur la gueule pour survenir à ses besoins. Divers clins d’œil aux autres superhéros de Marvel se font au cours du film, surtout les X-Men qui sont écorchés au passage. Voir Colossus et Negasonis Teenage Warhead ainsi que le manoir de Xavier laisse entrevoir un Deadpool 2 axé sur les X-Men.
L’action ne manque pas, les effets sont saisissants et les arrêts sur image sont spectaculaires. Le fond de l’histoire et le scénario sont quand-même assez bons et le jeu des acteurs plutôt corrects. La distribution n’est pas grandiose mais les acteurs font le travail demandé. Il y a quelques passages où la vulgarité prends une tournure légèrement juvénile mais ceci colle au personnage qui n’est finalement qu’un grand enfant. A noter que la trame sonore est assez nulle à la limite d’un total agacement et que la traduction française Québécoise est tout aussi nulle. Un visionnement dans sa version originale Anglaise doit très probablement atténuer les effets juvéniles mentionnés plus haut.
Même si Deadpool est un film surévalué, il n’en demeure pas moins qu c’est un bon divertissement. Pas le meilleur de la franchise Marvel mais il est loin d’être le pire. Quoique fait pire que Fantastic Four serait assez gênant!
Victor Frankenstein – 2015
Drame, Sci-Fi
Avec : Daniel Radcliffe, James McAvoy
Directeur : Paul McGuigan
20th Century Fox
8.5/10
L’histoire, on la connait tous. Du moins, j’imagine que cette histoire est relativement connue par une majorité de Terriens. Un savant fou, son assistant et la bête. Ou plutôt le monstre. Le Prométhée Moderne. Originalement écrit par Mary Shelley en 1818, le conte du Dr. Frankenstein a été maintes fois adaptées au cinéma et cette nouvelle adaptation est tout de même assez réussie.
Cette nouvelle version se concentre non pas sur le monstre en tant que tel mais sur l’homme qu’est Victor Frankenstein et son obsession pour créer la vie. Une version différente qui nous montre comment Igor est apparu dans sa vie et surtout comment ce dernier a largement contribué à la création du fameux monstre sans être au courant de ce que le docteur fou faisait exactement. S,en suis les éternels désaccords sur les limites à ne pas franchir entre la vie et la mort avec un détective de Scotland Yard très catholique qui voit du mauvais œil les expériences douteuses des deux scientifiques comparses.
Daniel Radcliffe prouve une fois de plus qu’il a laissé son personnage de Harry Potter loin derrière et continue lentement sa lancée en tant qu’excellent acteur. James McAvoy est tout aussi excellent dans le rôle de Frankenstein et a su démontrer les faiblesses et l’obsession maladive du dit personnage. Somme toute un très bon film avec un bon scénario et une image impeccable sans vraiment couper le souffle. Beaux décors et costumes mais la globalité du film manque un peu de surprises. J’aurais préféré un univers plus glauque dans les rues Londoniennes et montrer l’aspect plus sombre se rattachant à cette histoire célèbre. Mais, bon. Ne soyons pas si difficiles, Victor Frankenstein est un très bon film et un excellent moment de divertissement.
The Hateful Eight – 2015
Drame/Western
Avec : Samuel L. Jackson, Kurt Russell, Tim Roth, Michael Madsen
Directeur : Quentin Tarentino
Double Features Films
9/10
Lorsque Quentin Tarentino annonce qu’il fera un nouveau film, je suis vendu d’avance je le reconnais, c’est toujours avec une hâte énorme de voir cette nouveauté que j’accueille une telle nouvelle. Bien que Tarentino ait une liste assez enviable de projets auxquels il a participé, The Hateful Eight est seulement le huitième film qu’il écrit et qu’il réalise depuis 1992. Chacun de ses fils est un grand signe de qualité et Tarentino frappe dans le mille à tous les coups.
The Hateful Eight ne fait pas exception, c’est du grand Tarentino.:es dialpgues sont d’une grande intelligence et le film est vraiment bien dirigé, rien n’est laissé au hasard. Que ce soit le jeu des acteurs, les textes ou encore l’image, Tarentino sait exactement là où il s’en va et le dénouement du film est à la hauteur de son talent. Ce dernier a toujours été reconnu pour ses trames sonores magiques et ancrées dans ses films. Cette fois-ci, Quentin s’est payé nul autre que Maestro Ennio Morricone et c’est fort bien réussi. La trame sonore est bien imbriquée au scénario et a l’atmosphère globale du film.
Comme à son habitude, Tarentino a misé sur les longs dialogues nous faisant faire la rencontre avec chaque personnage. The Hateful Eight est n film lent mais très intense au dénouement digne des films précédents. Le fameux retour en arrière est toujours au rendez vous et les interrelations passées entre les personnages aussi.
Quentin Tarentino signe un autre chef d’oeuvre avec The Hateful Eight. Du pur génie et du grand cinéma.
The X-Files saison 10 – 2016
Drame/Mustère/Science Fiction
Avec David Duchovny et Gillian Anderson
Créé par Chris Carter
Canada
20th Century Fox
6.5/10
Lorsqu’une dixième saison de The X-Files a été annoncée au courant de 2015 j’ai eu un éclair lumineux me traverser l’esprit. Oui, je suis fan et voir une nouvelle saison se réaliser après 14 ans me donnait l’espoir de pouvoir enfin connaître le dénouement tant attendu. L’annonce de cette nouvelle saison a été fort surprenant car non seulement le duo de choc Mulder et Scully revenaient comme dans le bon vieux temps mais également parce que la saison annoncée ne contiendrait que 6 épisodes. Donc, beaucoup d’informations à assimiler en peu de temps.
Cette fin de semaine, je me suis tapé en rafale les 6 épisodes de cette nouvelle saison tant attendue. Dès le premier épisode on retrouve nos deux personnages favoris, vieillis certes, directement au cœur de l’intrigue des complots qui nous avaient tant tenus en haleine par le passé. Ce premier épisode promet grandement pour les 5 autres, la saison 10 risque d’être fort palpitante. Dans le deuxième épisode, on s’éloigne légèrement de la grande conspiration pour se retrouver dans une histoire de télékinésie reliée à des expériences sur des enfants mais au final, tout se tient, Scully se demande si ces expériences sont reliées à son passé et Mulder commence à s’apercevoir que le complot n’est pas vraiment extra terrestre mais bien relié aux humains utilisant la technologie extra terrestre. Jusqu’ici, pas de soucis c’est du X-Files à l’état pur.
Avec le troisième épisode, on bifurque carrément sur autre chemin. On a affaire à un scénario quétaine et une histoire de monstre absurde. Ce type d’épisode était compréhensible pour être en mesure de meubler une saison de 24 épisodes et par le passé, chaque saison avait un ou deux épisodes dont on aurait pu aisément se passer. Pour une saison de six épisodes, c’est carrément inacceptable. Le quatrième épisode est à l’image du précédent, scénario un peu moins cheap mais invraisemblable et totalement inapproprié pour une si courte saison. Après 90 minutes de découragement, j’avais espoir que tout rentrerait dans l’ordre avec l’épisode 5.
Cet épisode, légèrement plus intéressant que les deux autres, nous impose deux nouveaux personnages, les agents Einstein et Miller. Deux personnages identiques à Scully et Mulder ce qui laisse présager que cet épisode est en fait le pilote d’une nouvelle mouture de The X-Files. Même si cet épisode est un peu plus intéressant, il y a des longueurs inutiles où Mulder sous l’effet d’un psychotrope puissant fait le clown avec des cowboys dans une boîte de nuit du Texas. Bonne mise en place néanmoins des deux nouveaux agents joués par Lauren Ambrose (Six Feet Under) et Robbie Amell (The Flash).
Le dernier épisode reprends là où le premier avait laissé reprenant l’histoire de complot et de conspiration. L’histoire se termine en suspends laissant présager effectivement une suite en passant le flambeau aux deux nouveaux agents. Cette sixième saison aurait aisément pu être un film qui se concentre uniquement sur le fil principal relié à la série depuis les tout débuts. Je suis amèrement déçu par cette saison même si les épisodes de début et de fin sont sommes toutes très divertissants. Peut-être que la suite sera à la hauteur, je le souhaite vraiment pour nous faire oublier la saison 10.
The Last Witch Hunter – 2015
Action/Aventure/Fantastique
Avec : Vin Diesel, Elijah Wood, Michael Caine
Directeur : Breck Eisner
Lionsgate
7/10
Le sujet des sorcières ne date pas d’hier au cinéma. Étant un amateur de fiction et d’histoire, tout ce qui touche aux mythes, incluant la sorcellerie, me captive et suscite mon intérêt. Si on ajoute à ça une bonne dose de croyances religieuses avec ses factions guerrières secrètes, je suis certain de me concentrer sur l’histoire et le film.
The Last Witch Hunter réunit le guerrier immortel qui traque le mal depuis plusieurs siècles supporté par un ordre secret, l’Ordre de la Croix et de la Hache, qui tentent de préserver la paix en 2015 entre les sorciers et sorcières qui existent toujours en secret et les humains qui pour la majorité ignorent l’existence même de la magie. J’aime bien ce côté de l’histoire qui montre que les sorcières existent car au fond de moi j’ai la certitude qu’il y a une certaine forme de force utilisée par des gens ici même dans le monde réel. Pourquoi pas? De plus, je suis convaincu que l’Église cache bien des secrets qui ne doivent aucunement êtres divulgués à la population actuelle qui est remplie majoritairement d’esprits plus que fermés.
La partie où le chasseur de sorcières est immortel n’est pas une nouveauté en soi mais c’est toujours intéressant d’imaginer un humain ayant plus de 800 ans de vie, ça en fait de l’histoire à raconter! Dans le cas qui nous intéresse, le côté plausible de la chose vient du fait que le chasseur 8 fois centenaire en est venu à perdre certains souvenirs ce qui est normal après une si longue période. Ici, on fait appel à une jeune sorcière qui doit concocter une potion pour raviver un souvenir pour être en mesure de combattre la reine des sorcières qui, évidement est ressuscitée. Or, il se trouve que la jeune sorcière en question a l’habileté à s’introduire dans les rêves et aide le chasseur à faire la lumière sur son passé.
Il se trouve que l’Ordre lui a menti pendant 8 siècles et que le cœur de la Reine est conservé depuis ce temps uniquement pour conserver l’immoralité du fameux chasseur. Cet aspect du film est moins bien réussi car Kaulder ( le chasseur ) ne semble pas très en colère d’avoir été trahit par l’Ordre. Il finit par tuer une seconde fois la Reine un peu trop facilement et finit par se faire convaincre une seconde fois de ne pas détruire son cœur pour le bien de l’Humanité. Et oui, ça sent la suite à plein nez.
The Last Witch Hunter est un très bon divertissement avec une bonne histoire, des acteurs qui se tiennent et de bons effets spéciaux. J’apprécie de plus en plus Vin Diesel qui améliore son jeu d’acteur, Michael Caine est fidèle à lui-même et Elijah Wood aussi. On ne réinvente pas le thème mais ce fims fait amplement le travail et mérite une écoute attentive.
The Borgias – 2011-2013
Crime/Drame/Histoire
Avec : Jeremy Irons, François Arnaud, Holliday Grainger
3 saisons
Showtime
8.5/10
J’ai toujours eu une très grande attirance pour l’histoire en général. J’ai également un faible pour les histoires reliées à la religion Catholique et à sa folie démesurée. Vu le nombre incalculable d’excellentes séries mises à notre disposition, j’étais carrément passé à côté de The Borgias. C’est maintenant chose du passé, je me suis tapé récemment les trois saisons en rafale.
Historiquement très juste, la série tourne autour de la célèbre famille Espagnole Borgia dont le patriarche, le cardinal Rodrigo Borgia, s’est vu décerner avec des manigances le trône pontifical de 1492 à 1503 sous le nom de Alexandre VI. La série relate la félonie et les magouilles politiques de ce Pape ambitieux ainsi que de ses fils et sa fille qui l’ont aidé tout au long de son règne à grimper les échelons politiques jusqu’à pratiquement créer un Empire Papal.
On y voit les dessous du Vatican avec ses Cardinaux qui font tout pour éliminer le Pape. Meurtres, chantages, destitution de Cardinaux, accusations d’hérésie, tout est prétexte pour sauver le règne des Borgia d’un côté et l’anéantissement complète de la famille de l’autre. Certains dirons, autres temps, autres mœurs, mais personnellement j’en doute car même en 2016, j’imagine que rien n’a changé dans cet Empire religieux.
Il est intéressant de noter qu’à cette époque, le Pape et les Cardinaux avaient tous des maitresses et forniquaient à qui mieux mieux avec les prostituées au vu et au su de la population. Les scandales étaient monnaie courante et les alliances entre familles et royaumes étaient infestés de ses magouilles et scandales pour que chaque parti arrive à ses fins.
The Borgias a une très grande valeur historique en tant que série. I lest fort dommage, voire même frustrant, que Showtime ait annulé la quatrième et dernière saison qui nous aurait permis de voir la fin et la chute de cette illustre famille. Au final, Jeremy Irons est excellent dans son rôle d’Alexandre VI, le Québécois François Arnaud rends justice à Cezare Borgia. La majorité des acteurs sont assez convaincants mais Holliday Grainger n’est pas à la hauteur de la grandeur de son personnage, Lucrezia Borgia. Pour ceux qui aiment les drames historiques et qui n’ont pas peur de voir la religion Catholique comme elle l’est vraiment, The Borgias est une excellente leçon et un merveilleux divertissement.
Spectre – 2015
Action/Aventure/Thriller
Avec Daniel Craig, Ralph Fiennes, Léa Seydoux
Réalisateur : Sam Mendes
Columbia Pictures
7.5/10
J’ai connu la franchise de l’agent 007 avec Roger Moore alors que je n’étais encore qu’un gamin. Les Mooraker, Octopussy ou a View to a Kill m’ont fasciné tant au niveau action qu’au niveau gadgets. J’avais moins aimé Timothy Dalton et carrément détesté Pierce Brosman dans le rôle de James Bond si bien que j’ai laissé tomber mon espion préféré entre 1987 et 2006.
L’arrivée de Daniel Craig me laissait perplexe quant à la réussite d’une nouvelle version de l,agent 007. J’ai rapidement changé d’idée car selon moi, Craig est le meilleur James Bond depuis Sean Connery rendant le personnage plus vrai et plus humain. Moi qui était un maniaque des gadgets dans la série, j’ai dû apprendre à focuser sur le personnage, les gadgets étant quasi inexistants dans les quatre films avec Daniel Craig.
Dans Spectre, Bond doit renouer avec son passé lorsqu’il s’aperçoit que la tête dirigeante d’une organisation terroriste ayant pour plan de contrôler les communications mondiales est nul autre que son frère adoptif. Le programme double zéro est abandonné et démantelé par le nouveau patron du MI6 qui, bien évidement, est de mèche avec les terroristes. S’en suivent les classiques poursuites pour contrer le méchant et de sauver la belle dont Bond s’est épris.
C’est un film d’action classique pour un James Bond. Pas de surprises, un bon déroulement, une bonne histoire et une dose suffisante d’action et de cascades remplies d’explosions. Bref, un classique film de James Bond. L’espion l’a peut-être un peu trop facile cependant, la quête pour la recherche du pas gentil et le sauvetage de la charmante Bond girl étant relativement assez rapides et assez prévisibles. Mais, ce n’est qu’un divertissement et nous avons tout ce que que l’on doit de s’attendre de la part d’un film du célèbre 007.
En souhaitant que Daniel Craig restera encore un moment dans ce rôle car il incarne pour moi mon James Bond préféré depuis les 40 dernières années.
Star Wars : The Force Awakens – 2015
Action/Aventure/Fantasy
Avec : Daisy Ridley, John Boyega, Adam Driver, Harrison Ford, Carrie Fisher
Réalisateur : J.J. Abrams
Lucasfilms
9/10
J’étais un petit cul de 7 ans lorsque j’ai vu Star Wars : A New Hope à sa sortie en 1977. Le petit blond rêveur et dans la lune que j’étais avait littéralement plongé dans cet univers Galactique imposant et fascinant. J’avais eu mon premier baptême avec l’espace et les vaisseaux spatiaux quelques temps auparavant avec la série Cosmos 1999, mon accrochage avec la science fiction est donc survenu en très bas âge.
Avec Star Wars, c’était tout un monde de planètes, de robots, de vaisseaux et de créatures diverses qui s’offrait à mon imagination. De plus, je n’était pas insensible à la belle princesse prise au cœur de l’action. Déjà au début des années 80, la rumeur circulait à l’effet que Lucas ferait non pas seulement 3 films, mais 9 au total. A partir de 1983, suite à l’épisode VI intitulé Return of the Jedi, j’ai attendu patiemment que les 6 autres films daignent se pointer sur les grands écrans. Ensuite, plus rien, le néant total et le silence de la part de Lucasfilms à ce propos.
J’ai eu 16 ans pour visionner à profusion la première trilogie. J’étais rendu un vendu Star Wars et je le suis toujours. J’ai même trouvé le moyen d’aimer le très attendu épisode I, The Phntom Menace, passant outre la médiocre direction, les mauvaises performances de certains acteurs et l’horripilant Jar Jar Binks. Je suis vendu d’avance et je m’assume entièrement. Les deux autres épisodes m’ont également plu même si Hayden Christensen avait rendu un Anakin Skywalker très mécanique, mou et sans convictions et malgré la trop grande présence de CGI rendant la trilogie beaucoup trop aseptisée.
***ATTENTION SPOILERS***
Il est donc finalement sorti cet épisode VII. Après une attente interminable de plus de 3 ans, des « trailers » plus agaces qu’autre chose et des spéculations, je l’ai enfin vu. 2 fois et je me retiens d’y retourner une 3e fois. Malgré ce qui se dit sur les Internets et les avis partagés des fans, je peux pour ma part affirmer que l’épisode VII est le meilleur film de la franchise depuis Empire Strikes Back. Ni plus, ni moins. Certains vont taper sur le film pour diverses raisons, il y aura toujours des ti-counes pour se faire aller le mâche patate négativement uniquement pour avoir de l’attention. D’autres ont moins ou pas aimé parce que le scénario comporte des similitudes avec les épisodes IV et V ou que la trame du film est rétro.
C’est justement le côté rétro qui en jette. Le retour du vrai Star Wars comme dans la trilogie originale. Les images sont à couper le souffle, l’action ne manque pas, le scénario est très bon et surtout, TOUS les acteurs sont excellents dans leur rôle respectif. Enfin! Le mystère plane toujours sur les personnages, surtout ceux de Rey et Finn dont on ne connait toujours pas les origines. Nous connaissons maintenant l’identité de Kylo Ren qui est Ben Solo, le fils de Han et de Leia.
Il est intéressant de voir que les Siths ne font pas partie de cet épisode et que les méchants font partie d’un ordre appelé Les Chevaliers de Ren qui utilisent également le côté obscur de la Force. Il est également très passionnant de constater la dualité de Kylo Ren entre le côté lumineux et le côté obscur et d’observer comment le personnage est faible et colérique rappelant à la fois Luke et Anakin Skywalker. Le personnage de Rey est quand à lui fort impressionnant. La jeune demoiselle est très puissante et baigne dans la Force de façon assez spectaculaire laissant supposer des liens directs avec les Skywalker.
Pour terminer, la mort de Han Solo de par les mains de son fils était à prévoir. En partie parce que Solo devait initialement mourir dans l’épisode VI mais également parce que les annonces précédant le film annonçaient la perte d’un des personnages. Le film se termine magistralement avec un Luke Skywalker imposant et ce, même sans aucune parole de sa part. Nous savons pourquoi Luke ne figure pas sur le poster officiel.
L’épisode VIII sortira en salle le 26 Mai 2017. Kathleen Kennedy a annoncé il y a quelques semaines que TOUS les personnages revenaient pour le prochain épisode. Mystère, d’autant plus qu’un costume de Darth Vader est arrivé sur le plateau de tournage et que Hayden Christensen serait présentement en entraînement intensif en vue d’un quelconque tournage…
Pour finir, The Force Awakens est un extraordinaire épisode de Star Wars qui restera gravé dans le temps à tout jamais.