Legion of the Damned – Slaves of the Shadow Realm – 2019

Legion of the Damned – Death/Thrash Metal – Pays-Bas
Slaves of the Shadow Realm – 2019
Napalm Records
8,5/10

L’annonce d’un nouvel album de la part de Legion of the Damned est toujours longue dans mon cas. Ce groupe provenant des Pays-Bas entre dans ma liste de groupes favoris tous styles confondus et je ne suis jamais déçu d’album en album.

Hormis Feel the Blade qui est une ré-édition du dernier album de Occult, Legion of the Damned en est à son sixième album studio et avec Slaves of the Shadow Realm, le groupe poursuit avec puissance ce qu’il entretient depuis des lustres. Bien que le groupe n’ait pas changé d’un iota depuis ses débuts en tant que Legion of the Damned en 2005, il n’en demeure pas moins qu’il est encore en mesure de nous livrer de la musique de haut calibre sans baisser d’intensité. Les membres du groupe ont toujours misé sur la simplicité et la force brute, ici pas d’incursions dans le monde du ultra technique, d’excellents riffs simples et bien ficelés reposant sur une force de frappe explosive. Les compositions sont brillamment construites et même si le groupe œuvre dans un Death/Thrash commun, l’originalité du son et la manière de rendre les pièces est unique au quatuor. Sur ce nouvel album on garde toujours le cap avec une musique crue et franche en misant plus sur les riffs que sur les ambiances, il faut que ça cogne dur et que ce soit dans ta face.

Une autre très belle réussite pour Legion of the Damned avec un album qui frappe là où ça fait mal. Grimpez le volume et faites vous aller la touffe!

Composition: 9
Exécution: 8,5
Ambiance: 8
Production: 8,5
Appréciation Genérale : 8,5

Legion of the Damned – Sons of the Jackal – 2007

legion-of-the-damnedLe Métal originel a eu une évolution fulgurante depuis ses premiers balbutiements vers la fin des années 70. De Hard Rock à Heavy Metal, le genre s’est ensuite divisé pour créer le Speed Métal qui a scindé en deux genres distincts, d’un côté le Power Metal plus épique et chevaleresque et de l’autre le Thrash Metal, sauvage et guerrier. Oublions les chevaliers et les contes de fées et concentrons-nous sur les sauvageons barbares. Le Thrash s’est ensuite divisé en deux autres parties, l’une très noire et froide qui est devenue le Black Metal et l’autre très brutale et brulante devenant le Death Metal. Chacun de ces genres a migré dans des sous genres qui forment aujourd’hui le Métal que l’on connait avec ses branches interminables. Alors que certains genres sont revenus à la mode, comme par exemple le Thrash originel, avec ses groupes se complaisant dans le copier/coller de ce qui a déjà été fait look inclus, d’autres tirent profit des racines pour améliorer et évoluer créant de nouvelles sonorités.

C’est le cas de Legion of the Damned des Pays Bas qui combine le Death et le Thrash en le saupoudrant d’une pincée de Black donnant ainsi un tout authentiquel et captivant. Originalement connue sous le nom de Occult, la formation donnait dans un Black/Thrash plus conventionnel jusqu’à son 5e album où le Black avait laissé sa place au Death Metal. Après la mort d’un des membres du groupe et voyant l’orientation musicale changer, il fut décidé de changer le cryptonyme pour Legion of the Damned. C’est avec Sons of the Jackal paru en 2007 que j’ai connu le groupe. J’ai instantanément accroché au riffs incendiaires et à la furie sauvage proposée sur cet album et les albums qui ont suivi. Fait curieux, après 5 sorties sous Occult et 6 sous Legion of the Damned, la formation demeure toujours quasi inconnue en Amérique du Nord malgré sa popularité en Europe.

La Chronosphère: Mardi 15 Septembre 2015
Legion of the Damned – Son of the Jackal – 2007

Legion of the Damned – Ravenous Plague – 2014

legionofthedamnedLegion of the Damned – Death/Thrash Metal – Pays-Bas
Ravenous Plague – 2014…….8.5/10
Napalm Records

C’est avec un changement majeur au sein de sa formation que Legion of the Damned nous présente son cinquième album, sixième si l’on tient compte de Feel the Blade qui est en fait une ré-édition de Elegy for the Weak de Occult. Lorsqu’on change de guitariste, en l’occurrence le principal compositeur, il faut parfois s’attendre à un changement de direction musicale et c’est exactement ce qui était redouté de la part de Legion of the Damned.

Et bien non! Twan van Geel a très bien repris le rôle que jouait Richard Ebisch dans la formation et Ravenous Plague est tout simplement la suite logique de Descent Into Chaos paru en 2011. Toujours avec les même type de riffs destructeurs et la même rythmique incendiaire, cet album marque non seulement un changement de guitariste mais également un changement de label. Après 5 parutions avec le label Allemand Massacre Records, voici que Legion of the Damned se retrouve sous la bannière de Napalm Records, possiblement un grand pas pour le groupe pour vraisemblablement plus de visibilité.

Legion of the Damned est un des groupes Metal que j’admire le plus et je suis loin d’être déçu avec Ravenous Plague, un départ explosif en 2014!