Alarum – Natural Causes – 2011

L’Évolution Métallique selon Sinistros #1307
Alarum – Natural Causes – 2011
Australie

Alarum est un peu comme le petit frère Australien de Atheist. Il est surprenant et dommage que ce groupe n’ait pas eu la reconnaissance qu’il méritait au fil des ses albums et des années. Pourtant, le niveau de technicité est plus qu’exemplaire, le talent pour la composition est phénoménal et les compositions en elles-mêmes n’ont rien à envier à quiconque œuvrant dans le monde du Métal ultra technique. Bien que Natural Causes, troisième album du groupe, ait été sorti sur Willowtip Records, ça n’a pas suffit à obtenir un statut enviable sur la grande scène. Était-ce voulu de la prt des membres du groupe? Peut-être, peut-être pas après tout. Toujours est-il que Natural Causes offre amplement de détails techniques et un mélange incroyable de Death Metal, de Jazz Fusion et de Progressif pour exercer une certaine influence sur le cours musical actuel. Malheureusement pas très connu de la majorité des métalleux mais suffisamment de la part de certains amateurs qui aiment creuser plus loin que la surface pour faire une énorme différence. Si vous ne connaissez pas encore et que vous aimez des formations comme Atheist, Sadist, Cynic ou encore Martyr, Alarum est définitivement un atout dans vos connaissances musicales et Natural Causes un incontournable du genre à écouter au moins une fois dans sa vie!

Alarum – Eventually… – 2004

L’Évolution Métallique selon Sinistros #912
Alarum – Eventually… – 2004
Australie

Alarum est une de ces formations méconnues qui méritent plus de reconnaissance et surtout d’intérêt de la part de la communauté métallique mondiale. Ce groupe Australien n’est ni plus ni moins que le petit frère illégitime de Atheist et son apport à la musique technique est incommensurable et donc hyper importante pour le développement de la musique plus cérébrale et ultra complexe. À cheval entre Atheist, Voïvod et Cynic, Alarum nous offrait en 2004 tout un chef d’œuvre musicale intemporel qui mélangeait le Death Metal avec des éléments très progressifs et surtout très Jazz. Il est impératif de prendre connaissance de la courte discographie du groupe pour ainsi mesurer l’ampleur de sa qualité musicale et le talent incroyable que ses membres ont pour la composition. Mais attention! Ceci s’adresse aux esprits ouverts et aux amateurs de musique disjonctée à très haute teneur en complexité!

Alarum – Fluid Motion – 1998

Alarum est une groupe plutôt méconnu du grand public Métallique mais à l’image de son grand frère Atheist, le groupe Australien a, dès son premier album, contribué à démystifier le mélange de genres élitistes en incorporant des parties de Jazz et d’Industriel dans ses compositions de Death Metal ultra technique. Avec Fluid Motion, on passait à un autre niveau musical et le mélange de Fusion et Death Metal Progressif allait révolutionner la façon dont on voyait la musique extrême jusque-là. Oui, Voïvod, Death et Atheist avaient parti le bal mais Alarum avait poussé le bouchon encore plus loin dans cette grande aventure sonore complètement disjonctée et riche en textures diverses. Avec Alarum, pas de paroles sur la mort ou Satan. On parlait de machines, de physique et de philosophie ce qui rendait les compositions encore plus élitistes et issues d’un autre univers. Un premier album fort important pour l’évolution du Métal et son ascension vers un monde parallèle dans lequel tout était possible et musicalement sans tabou.

Alarum – Circle’s End – 2020

Alarum – Progressive Thrash Metal/Jazz fusion – Australie
Circle’s End – 2020
Dinner for Wolves
9,7/10

Je l’attends depuis des lustres celui-là. Il faut dire qu’avec Alarum, il faut se montrer très patient face au délai des sorties d’albums qui habituellement sont de 6 ou 7 ans. Mais pour Circle’s End, il aura fallu 9 longues années avant de pouvoir mettre la main dessus! Certains membres du groupe font partie de The Levitation Hex et nous ont pondu deux formidables albums entre temps ce qui m’a permis de soulager mon impatience un peu.

Circle’s End nous replonge dans les mêmes atmosphères que Natural Causes et la seule différence notable que l’on peut constater entre ces deux albums, c’est que le côté Jazz Fusion est beaucoup plus prononcé sur ce nouvel album. Une fois de plus, Alarum nous lance sa folie musicale en pleine face et je pourrais même dire que ça pourrait être déroutant pour certains Métalleux un peu plus conformistes. Le groupe mise énormément sur les changements soudains mais surtout sur les surprises sonores et les textures assez flyées. Si vous n’aimez pas le Jazz, il se peut que vous vous perdiez un brin au fil des pièces.

Par contre, le côté Thrash Metal Progressif est toujours tout aussi présent et tout aussi puissant que par le passé. Pensez à Atheist mais en plus disjoncté! Donc, une composition très éclatée et une interprétation sans failles. Les musiciens de ce groupe sont de très haut calibre, c’est assez impressionnant. La production est très léchée et très limpide sans tomber dans le piège du sursaturé, on reste dans le confort des micros sur la batterie et de production digne des grands maîtres du Progressif.

Alarum est depuis 2011 une de mes formations favorites et Circle’s End ne fait que renforcer cette admiration que j’ai pour la formation Australienne. Là où plusieurs s’efforcent de jouer technique pour jouer technique, il y en a pour qui la création et le souci de l’art compte vraiment plus que les artifices techniques. Alarum en met du technique mais aucunement pour épater la galerie.

Composition: 10
Exécution: 10
Arrangements : 9,5
Production: 9,5
Appréciation Générale : 9,5