Mechina – As Ember Turns to Dust – 2017

mechina
Mechina – Symphonic / Industrial Death Metal – États-Unis
As Ember Turns to Dust – 2017
Indépendant
7/10

Encore une fois cette année la formation Américaine Mechina sort un album le 1er Janvier. J’avais plus ou moins apprécié le précédent album Progenitor que j’avais trouvé trop mou du point de vue Métallique. Sur As Ember Turns to Dust, Mechina ne s’améliore pas mais n’empire pas.

L’emphase sur le symphonique et l’overdose d’arrangements est toujours présent au détriment de la composition qui est toujours aussi fade et d’une mollesse irritante. Heureusement, Mechina a laissé tomber l’autotune sur cet album, c’est déjà un côté positif. Les riffs manquent cruellement d’attaque et de mordant et l’originalité de ceux-ci ne sont pas au rendez-vous encore une fois. Mechina mise sur la décoration au lieu des fondations ce qui fait que sa musique est aucunement solide au bout du cmpte.

La production est impeccable et le choix des sonorités est tout de même satisfaisant. Les vocaux féminins font le travail mais manquent de puissance donnant un effet très chanteuse pop par moments. Mechina ne m’a pas convaincu une fois de plus cette année, le groupe aurait avantage à attendre plus qu’une année entre deux sorties et prendre le temps de peaufiner sa composition pour y mettre des bases solides au lieu de peinturer une structure chambranlante.

Mechina – Progenitor – 2016

mechinaMechina – Symphonic/Industrial Death Metal – USA
Progenitor – 2016
Independant
7/10

Progenitor de la formation Américaine Mechina est le premier album 2016 à être chroniqué sur Hurlemort. D’entrée de jeu très symphonique, Mechina se distingue toutefois de par sa partie Industrielle et fortement mécanique où les claviers prennent beaucoup de place.

Mechina semble y aller d’un concept relativement cosmique d’album en album en sortant systématiquement un album par année, le 1er Janvier depuis 2011. Sans connaître vraiment la discographie du groupe, j’ai pu entendre certains passages de temps à autres durant les dernières années sans pour autant accrocher à la musique de Mechina. Progenitor est donc le premier album que j’écoute au complet et mon avis est assez partagé.

La production et les arrangements sont explosifs, il n’y a rien a redire là-dessus. Les pièces de l’album sont riches et très remplies en sonorités, parfois possiblement un peu trop. Il y a de bonnes ambiances éthérées et vaporeuses qui réussissent à faire planer notre esprit dans des espaces vastes mais les claviers prennent une place tellement importante que les guitares sont laissées pour compte ce qui enlève énormément de mordant aux pièces. La rythmique cogne dur et l’effet machine est bien représenté rappelant parfois certains éléments de Fear Factory.

La composition laisse cependant à désirer, Mechina a tout misé sur les arrangements laissant de côté les riffs et les progressions. Les vocaux « growls » sont efficaces et donnent un peu de tonus à l’ensemble mais les voix « cleans » tombent rapidement dans le désagréable. L’utilisation d’un modulateur de voix, régulièrement utilisé dans la musique pop, est ici fort aberrant et vraiment inutile. On tombe dans le quétaine de bas niveau possiblement pour cacher les défauts d’une voix atroce. Les vocaux féminins sont potables mais manquent énormément de puissance. Donc, au niveau des voix, Mechina est totalement passé à côté.

Progenitor a quand même de nombreuses idées intéressantes mais elles ne suffisent pas pour garder mon intérêt envers les groupe. Un premier album 2016 fort décevant.