Arch Enemy – Khaos Legions – 2011

L’Évolution Métallique selon Sinistros #1281
Arch Enemy – Khaos Legions – 2011
Suède

Khaos Legions fut le dernier album de Arch Enemy avec Angela Gossow à la voix. Ce fut également l’album le plus détesté de la discographie du groupe Suédois. Pourtant, comme pour son prédécesseur tout aussi détesté, cet album renfermait de très bonnes compositions et des riffs accrocheurs destinés à un public plus large, certes, mais qui demeuraient tout de même inaccessibles à monsieur et madame tout le monde. Certains fans n’acceptaient tout simplement pas que la troupe de Michael Amott et Sharlee D’Angelo s’aventurent dans des sonorités plus accessibles. Mais en réécoutant cet album attentivement, on constate le travail colossal effectué au niveau de la composition et de arrangements même si on peut ressentir un léger manque d’inspiration ici et là au fil des pièces. Est-ce que cet album était foncièrement mauvais? Bien sûr que non! Arch Enemy ne s’éloignait pas tant de ses origines et offrait toujours la même fougue qu’à ses débuts mais avec un peu plus de maturité et de désir de devenir un peu plus gros sur le plan International. Khaos Legions n’est pas le meilleur album de la discographie du groupe mais ce n’est pas une raison pour le dénigrer comme si c’était la pire chose qui soit arrivée dans le monde métallique depuis les 40 dernières années!

Arch Enemy – The Root of All Evil – 2009

L’Évolution Métallique selon Sinistros #1191
Arch Enemy – The Root of All Evil – 2009
Suède

Le huitième album de Arch Enemy avait divisé les fans de manière assez spectaculaire. Autant on pouvait adorer The Root of All Evil, autant il était détesté. À cause de quoi? Et bien oui, à cause du fameux changement. Pourtant, en écoutant cet album attentivement, on y retrouvait des idées et des structures provenant des premiers albums et même si certains passages étaeint plus accrocheurs, il n’en demeurait pas moins que l’album était solide. Différent sur bien des points mais intéressant et puissant. Je lis régulièrement des « critiques » d’albums qui, comme les miennes, sont faites par à peu près n’importe qui et c’est parfait de pouvoir s’exprimer. Mais depuis l’avènement d’internet et surtout des réseaux sociaux, il est plus facile de détester que de prendre le temps de bien analyser la musique. C’était le cas en 2009 lors de la sortie de The Root of All Evil et c’est possiblement encore pire maintenant à l’ère du jetable et des Spotify et compagnie. Il est possible que cet album ne soit pas le meilleur de la discographie du groupe mais il est très loin d’être aussi merdique que les détesteurs semblent le penser. Un très bon album qui reste dans la tête et qui prouve que le groupe Suédois était encore très influent et toujours au sommet de son art.

Arch Enemy – Rise of the Tyrant – 2007

L’Évolution Métallique selon Sinistros #1082
Arch Enemy – Rise of the Tyrant – 2007
Suède

Arch Enemy poursuivait son chemin avec un septième album bien rempli en riffs brûlants. Rise of the Tyrant nous montrait un Arch Enemy solide comme le rock qui n’avait plus besoin de présentations. Le niveau de complexité des pièces avait augmenté, les arrangements plus étoffés et la rythmique était encore plus puissante que jamais. Sans baser sa sonorité sur les groupes suédois de Death Metal ou de Death Metal mélodique, Arch Enemy avait réussi à se forger une réputation enviable et un son propre et facilement reconnaissable parmi le flot de groupes de la grande scène métallique mondiale. Rise of the Tyrant prouvait que les Suédois étaient encore en pleine frome et au sommet de leur art.

Arch Enemy – Doomsday Machine – 2005

L’Évolution Métallique selon Sinistros #960
Arch Enemy – Doomsday Machine – 2005
Suède

À partir de Anthems of Rebellion, Arch Enemy sera sévèrement et injustement critiqué par des bienpensants de la vaste communauté métallique mondiale. On reprochait au groupe Suédois de se ramollir en devenant plus commercial. Il est assez facile de se cacher derrière un clavier et de dire à peu près n’importe quoi pour se faire remarquer, le tournant des années 2000 a fait exploser Internet et la connerie humaine qui est venue avec. Il est vrai que Arch Enemy essayait de grossir et de se tailler une place plus haute dans l’univers métallique et c’est parfaitement normal, un groupe c’est ni plus ni moins une entreprise et une entreprise se doit de se développer. Avec Doomsday Machine, le groupe franchissait une nouvelle étape de sa carrière et après un album chez Century Media, les Suédois étaient de retour chez Toy’s Factory, un label plus petit avec moins de moyens. Donc, la théorie du « commercial » est totalement saugrenue. Certes, cet album était plus mélodique et un peu plus accessible que les précédents mais il contenait d’excellentes pièces et des riffs vicieux à faire pâlir d’envie bien des musiciens. Doomsday Machine est ni plus ni moins un album incompris qui mérite sa place dans la grande évolution pour son originalité et ses éléments différents. Réécoutons-le pour découvrir un petit bijou bien ficelé et hors des standards établis.

Arch Enemy – Anthems of Rebellion – 2003

L’Évolution Métallique selon Sinistros #855
Arch Enemy – Anthems of Rebellion – 2003
Suède

Est-ce que je vous avais déjà mentionné que le changement faisait peur dans le milieu métallique? Oui mais pas encore assez faut-il croire! Le cinquième album de Arch Enemy et deuxième avec Angela Gossow à la voix avait divisé les fans de la première heure du groupe. Sur Anthems of Rebellion, la troupe de Michael Amott avait osé apporter des changements à sa sonorité notamment en expérimentant avec les sons et les textures musicales pour s’aventurer vers des idées différentes de ce que le groupe avait pu nous offrir sur les quatre albums précédents. Oui, le Death Metal plus brutal n’était plus au rendez-vous mais Arch Enemy ne s’adoucissait pas pour autant : Anthems o Rebellion contenait une multitude de riffs bien aiguisés et une puissance de frappe incroyable qui ont fait de cet album un classique instantané et un album qui mettrait définitivement le groupe sur la carte métallique mondiale. Un excellent album à écouter a haut débit sonore!

Arch Enemy – Wages of Sin – 2001

L’Évolution Métallique selon Sinistros #754
Arch Enemy – Wages of Sin – 2001
Suède

Le quatrième album de Arch Enemy allait non seulement marquer la carrière du groupe mais allait aussi marquer la scène métallique mondiale. Le départ de Johan Liva allait secouer le monde métallique pour une bonne raison : L’arrivée de Angela Gossow au poste de chanteuse du groupe. Ce petit bout de femme sera une des premières « growleuses » à se démarquer à l’échelle internationale et deviendra malgré un symbole dans la communauté métallique et par le fait même une influence majeure qui dira aux femmes qu’elles peuvent faire aussi bien sinon mieux que les hommes dans un monde musical dominé par ceux-ci. Le groupe avait grimpé en puissance et ce premier album avec Gossow sera un des meilleurs de cette période pour le groupe. Arch Enemy prendra du gallon partout sur la planète et se placera en tête de liste des groupes importants de son époque. La fureur de Gossow à la voix était assez impressionnante et donnera le ton à ce qui allait suivre.

Arch Enemy – Burning Bridges – 1999

Le troisième album de Arch Enemy marquait plusieurs nouveautés tant dans l’alignement que dans le son en général. C’est sur Burning Bridges que Sharlee D’Angelo a fait ses débuts avec le groupe et c’est aussi sur cet album que Johan Liva a livré sa dernière performance sur disque avec son groupe avant d’être remplacé par une chanteuse. Point de vue sonorité, le groupe gardait son côté mélodique tout en durcissant le ton dans les rythmiques pour offrir un album sauvage et décapant. Certains diront de Burning Bridges que c’est l’album ultime de Arch Enemy, chose certaine, c’est l’album qui a officialisé le saut du groupe dans les hautes sphères métallique mondiales. Définitivement un chef d’œuvre du Death Metal mélodique Suédois et un incontournable du Métal tous styles confondus.

Arch Enemy – Stigmata – 1998

Avec Stigmata, Arch Enemy montait en grade en améliorant sa composition et sa technicité. Les musiciens du groupe étant plus solides, les compositions avaient pris un tournant un peu plus mélodique tout en gardant le petit côté sauvage et granuleux du premier album. Comparativement à ses pairs Suédois œuvrant dans le Death Metal, Arch Enemy n’était pas tombé dans le moule du Death Metal mélodique issu du son de Gothenburg mais conservait tout de même cette sonorité typique de la Suède avec des rythmiques rapides et des riffs puissants et plus lents. Stigmata marquait le départ véritable du groupe vers les plus hautes sphères métalliques planétaires et ce n’était qu’une question de temps pour que le groupe ne signe avec une grosse étiquette. Un album pas parfait certes mais très influent au niveau du son et de la composition.

Arch Enemy – Black Earth – 1996

Bien avant d’avoir eu deux femmes à l’avant-scène, Arch Enemy a commencé sa carrière comme groupe typique de Death Metal Suédois en même temps que les Hypocrisy, In Flames, At the Gates et Dark Tranquillity. Sur son premier album, le groupe avait un son plus granuleux et plus gras avec un vocal plus guttutural, le tout se rapprochant plus de Entombed avec des mélodies de guitares bien ficelées et des structures de pièces plus complexes. Le cerveau derrière Arch Enemy est Michael Amott qui écrira et composera la majorité des pièces du groupe et lui donnera ce son si distinctif. Même si la période avec le chanteur Johan Liva sera moins connue, elle pavera la voie à ce qui s’en venait au début des années 2000 avec l’arrivée d’une chanteuse qui bouleversera le monde du Métal plus extrême. Black Earth est un excellent début qui propulsera le groupe bien haut dans le monde métallique et influencera bon de nombre de groupes par la suite.