Darkthrone – Circle the Wagons – 2010

L’Évolution Métallique selon Sinistros #1218
Darkthrone – Circle the Wagons – 2010
Norvège

Qu’on soit en accord ou non, qu’on aime ou pas, il est indéniable que Darkthrone est toujours demeuré fidèle à lui-même et est toujours aussi intègre qu’à ses débuts. Le duo a toujours tenté de se renouveler tout en en gardant son éthique et sa sonorité de la vieille école, jouant avec des sonorités Black Metal abrasives, des éléments plus Punk ou carrément de pur Heavy Metal. Justement, sur Circle the Wagons Fenriz et Nocturno Culto nous avaient fait toute une surprise en s’orientant vers un Heavy Metal pur et dur au détriment de son Black Metal habituel. Les fans n’avaient pas compris cette orientation musicale mais en y réfléchissant bien, cette « nouvelle » facette de Darkthrone collait parfaitement à ce que le groupe faisait depuis ses débuts. Pas de compromis et surtout pas de faux semblants. Le duo était fan des groupes des années 80 et s’en était toujours inspiré, donc le fait de nous servir un album fortement teinté de Heavy Metal des premières heures était tout à fait justifié voire essentiel pour éviter de stagner et de répéter la même chose encore et encore. Darkthrone n’a au grand jamais sorti un mauvais album et Circle the Wagons en était une autre preuve. Un excellent album rempli de nostalgie sonore composé et rendu à la perfection.

Darkthrone – Darkthrones and Black Flags – 2008

L’Évolution Métallique selon Sinistros #1127
Darkthrone – Darkthrones and Black Flags – 2008
Norvège

Le duo Darkthrone a toujours fait fi de ce que les fans pensaient ou voulaient et c’est pour cette raison que le groupe a toujours été si authentique et demeuré fidèle à lui-même. Darkthrones and Black Flags perpétuait cette particularité du « je m’en foutisme » total en offrant ds riffs et une orientation musicale similaire à F.O.A.D, le précédent album. Tout en gardant ses éléments typiques de Black Metal, Fenriz et Nocturno Culto avaient ajouté des sonorités plus Punk et on sentait aussi quelques échos issus du Heavy Metal traditionnel au travers cette mixture hétéroclite. Certains fans commençaient à ne plus comprendre ce qui se passait dans la tête des deux comparses, si bien que cet album avait moins bien reçu par ceux-ci. Pourtant, ce quatorzième album nous montrait un Darkthrone en pleine possession de ses moyens avec des idées incroyables et des compositions enlevantes et sauvages au plus haut point. Aucun compromis n’était envisageable et c’est pour cette raison que Darkthrone est toujours demeuré Darkthrone. Un autre excellent album de la part du duo qui, d’une certaine manière, se réinventait tout en gardant ses racines en avant plan.

Darkthrone – F.O.A.D. – 2007

L’Évolution Métallique selon Sinistros #1083
Darkthrone – F.O.A.D. – 2007
Norvège

Y a-t-il un groupe qui s’en fout plus que Darkthrone de ne pas être reconnu? Évidement oui mais dans le cas du duo Norvégien, ce je-m’en-foutisme musical est un point d’honneur qu’il a toujours respecté en faisant fi de ce que les fans veulent vraiment. Darkthrone a toujours fait ce qu’il voulait et c’était toujours le cas sur l’excellent F.O.A.D. qui ne réinventait absolument rien mis à part une incursion dans les répertoire du Heavy Metal des années 80. Darkthrone ne s’en cache pas, il a toujours été influencé par les pionniers, en particulier Celtic Frost et certains groupes Canadiens issus de la belle époque. D’ailleurs, la pièce Canadian Metal est un vibrant hommage à ces groupes d’ici en invoquant des titres de chansons de Piledriver, Sacrifice, Razor et Obliveon. F.O.A.D. était tout simplement une autre bombe incendiaire larguée par Darkthrone qui réitérait sa position de pionnier du Black Metal.

Darkthrone – The Cult is Alive – 2006

L’Évolution Métallique selon Sinistros #989
Darkthrone – The Cult is Alive – 2006
Norvège

Le nom Darkthrone n’avait plus besoin de présentations tant le duo avait été influent pour la grande scène Black Metal mondiale. Les fans ne s’en étaient pas forcément rendus compte mais Sardonic Wrath paru deux ans plus tôt allait être le dernier album de Darkthrone avec la sonorité crue qu’on lui connaissait depuis la sortie de A Blaze in the Northern Sky en 1992. Il était temps pour Nocturno Culto et Fenriz d’évoluer vers de nouveaux horizons et The Cult is Alive allait justement nous montrer un Darkthrone sous un autre jour. La passion de Fenriz pour le métal de la vieille école a toujours été connue et le passage vers une sonorité axée sur cette période pionnière n’aurait pas dû étonner les fans. Dans les faits, Darkthrone a toujours fait ce qu’il voulait faire en se foutant complètement de l’opinion des fans ou des détracteurs. Sur The Cult is Alive nos deux joyeux lurons avaient tout simplement décidé d’incorporer des éléments de vieux punk dans leur musique déjà abrasive réaffirmant que le Heavy Metal et le Punk ont toujours été fait pour coexister et se mélanger à la perfection. Bien sûr, la partie Black Metal était toujours présente mais à partir de cet album, Darkthrone allait nous surprendre d’album en album en offrant une petite parcelle différente issue des pionniers qui ont forgé la grande famille métallique. Certains n’ont pas aimé The Cult is Alive car une fois de plus le changement fait peur et peut rendre inconfortable. Pour ma part, cet album est un de mes préférés de Darkthrone et un incontournable du genre, cru, franc et direct qui frappe là où ça fait mal.

Darkthrone – Sardonic Wrath – 2004

L’Évolution Métallique selon Sinistros #914
Darkthrone – Sardonic Wrath – 2004
Norvège

Sardonic Wrath perpétuait ce que Darkthrone avait entreprit avec son deuxième album, délaissant à l’époque le Death Metal pour se consacrer au Black Metal pur et dur. Cet album fut le dernier avec une production plus crasseuse avant de se tourner vers des éléments plus Heavy Metal vers la deuxième moitié des années 2000. On pourrait dire de Sardonic Wrath qu.il marque la fin d’une pour Darkthrone mais dans les faits, il n’en est rien. Le duo continuait toujours de faire ce qu’il voulait en faisant fi de ce qui se passait dans la grande scène mondiale. L’authenticité et la pureté étaient de mise, pas d’artifices technologiques pour enregistrer ni de technicité exemplaire, Fenriz et Nocturno Culto prônaient la simplicité et le minimalisme en utilisant les bonnes vieilles méthodes d’enregistrement : Quelques micros pour la batterie, le son des amplis crinqués au maximum et l’instant du moment. Quoi de mieux pour être vraiment authentique? Un autre excellent album de la part du duo et un autre album à faire partie de l’histoire pour Darkthrone.

Darkthrone – Astral Fortress – 2022

Darkthrone – Black/Heavy/Speed Metal – Norvège
Astral Fortress – 2022
Peaceville Records
8,5/10

Quel Métalleux ne connais pas encore Darkthrone, ne serait-ce que de nom? Il serait temps de vous y mettre si c’est le cas car la formation Norvégienne pionnière du Black Metal en est à son 20e album et ce ne sera forcément pas le dernier.

Astral Fortress s’inscrit sans la lignée des albums culte de Darkthrone, ce qui signifie à peu près tous ses albums. Ici, aucune surprise majeure, le duo y va avec ce qu’il fait de mieux depuis ses débuts : Faire du Darkthrone. Le petit côté Heavy Métal amorcé sur les deux derniers albums est absent sur Astral Fortress, même Fenriz ne prête pas souvent sa voix aux pièces laissant Nocturno Culto s’en occuper pour toutes les pièces de l’album. Même si on a droit au bon vieux Darkthrone avec ses riffs noircis et froids comme l’hiver, les synthétiseurs sont présents ici et là dans quelques pièces et Norctuno Culto y va même avec l’ajout de Mellotron, analogue de surcroit, sur Stalagmite Necklace, ce qui apporte un peu de chaleur sonore à l’univers g;acial de l’album.

On pourrait jaser bien longtemps de Astral Fortress mais ce qui compte c’est que c’est un autre très bon album de Darkthrone à la hauteur des attentes. Grimpez le volume et savourez!

Composition : 8,5
Exécution : 9
Arrangements : 8
Production : 8,5
Appréciation : 8,5

Darkthrone – Hate Them – 2003

L’Évolution Métallique selon Sinistros #835
Darkthrone – Hate Them – 2003
Norvège

Darkthrone. Rendus à presque la mi-2000, ce nom n’értait plus à faire ni à présenter. Plusieurs reprocheront au duo de ne pas du tout évoluer et ils ont raison. Le but ultime de Darkthrone n’a jamais été d’évoluer musicalement mais de perpétuer la flamme du Black Metal et de faire ce que Fenriz et Norcturno Culto aiment faire. Pas de compromis et surtout pas de tentative d’aller vers la facilité commerciale. Hate Them nous montre un Darkthrone comme sur tous ses autres albums, en pleine forme et inspiré à sa façon, nous répétant la même formule puissante et sombre, signe que le groupe ne s’épuise aucunement. Que demander de plus de la part d’un des pionniers du Black Metal?

Darkthrone – Plaguewielder – 2001

L’Évolution Métallique selon Sinistros #763
Darkthrone – Plaguewielder – 2001
Norvège

Darkthrone était devenu une des figures de proues du Black Metal Scandinave et était extrêmement prolifique, sortant album après album, année après année. Palguewileder ne faisait pas exception de ce que le groupe nous avait habitués mais pour certains, une certaine monotonie et une redondance musicale commençaient à s’installer. Un peu normal compte tenu de la quantité d’albums que le groupe nous pondait, Plaguwielder étant le neuvième du duo en dix ans. Pourtant, le créneau et le mandat de Darkthrone étaient clairs depuis ses débuts : Faire revivre la flamme originelle du Speed Metal et ne pas capituler devant l’appât du gain en demeurant le plus underground possible. Oui, Darkthrone se répétait un peu mais en fin de compte, tout le monde s’en foutait. Est-ce que le groupe était en mesure de fournir de bonne pièces? Oui. Est-ce que le groupe était toujours pertinent? Oui. Est-ce que Plaguewielder était un bon album? Bien évidemment! Alors, à quoi bon chialer contre le son de Darkthrone quand on sait que ce que le groupe veut faire c’est exactement ça en le faisant bien? Paguewielder est une autre bombe de Darkthrone et un album amplement influent pour faire partie de cette belle évolution métallique, point final.

Darkthrone – Ravishing Grimness – 1999

L’Évolution Métallique selon Sinistros #666
Darkthrone – Ravishing Grimness – 1999
Norvège

De nombreux groupes auraient pu avoir la place du #666 de mon Évolution Métallique. Le hasard a fait que cette place a été attribuée à Darkthrone et son huitième album, Ravishing Grimness. Cette ravissante noirceur est l’un des innombrables albums de Darkthrone à avoir influencé le cours de l’histoire Métallique avec sa production crue et ses riffs malsains directement influencés par Hellhammer et Celtic Frost. On dit souvent que rien ne se perd et rien ne se crée, c’est en partie véridique mais tout aussi faux en même temps. Le duo Darlthrone a su redéfinir le Métal en étant une des pionniers de ce qu’est devenu le Black Metal et la grande scène mondiale doit beaucoup au groupe Norvégien. Fenriz et Nocturno Culto continuaient sur leur lancée sans se soucier de l’opinion de qui que ce soit et c’est cette attitude qui a fait du groupe son honnêteté et son statut de grand du Black Metal mondial. Ravishing Darkness nous montrait que Darkthrone était encore maître de la situation et le resterait encore pour longtemps. À écouter avec un volume élevé pour ainsi savourer toutes les subtilités et la froideur qui se dégagent de cet excellent album!

Darkthrone – Total Death – 1996

Sur son sixième album (sans compter Goatlord), Darlthrone se réinventer un peu laissant les fans un peu amer. L’influence Celtic Frost était toujours présente mais le duo maléfique s’aventurait vers de nouveaux (vieux) horizons en incorporant des éléments typiques du Heavy Metal des années 80. En gros, Darkthrone changeait mais demeurait toujours fidèle à lui-même. Certains diront que c’était le début de la fin et de la lente descente pour le groupe. En fait, quelle descente? Darkthrone est toujours demeuré constant et c’est à partir de cet album que le groupe a commencé à faire ce qu’il voulait en se foutant bien de ce que les fans diraient. Total Death est un album différent mais un excellent album de Darkthrone qui continuait à influencer des masses de musiciens.

Darkthrone – Panzerfaust – 1995

La réputation de Darkthrone en tant que pionnier du Black Metal Norvégien n’était plus à faire et sa notoriété était de plus en plus grandissante. Le duo le prouvait une fois de plus avec son cinquième qui allait contribuer à solidifier le Black Metal à jamais. Panzerfaust était tout aussi cru que les précédents albums hormis le premier mais avait un petit quelque chose de différent au point de vue stylistique pour une raison bien simple : Fenriz jouait de tous les instruments sur cet album en plus de composer la grande majorité des pièces de l’album laissant Nocturno Culto s’occuper uniquement des voix qui se voulaient encore plus torturées qu’auparavant. L’influence de Celtic Frost était maintenant indéniable surtout au niveau de la pièce Trimphant Gleam qui partageait des riffs et des structures étrangement semblables à The Usurper et quelques autres pièces issues de To Mega Therion de Celtic Frost. Darkthrone ne s’en cachera jamais en faisant même un point d’honneur à rendre hommage à Cetlic Frost. Panzerfaust est évidement un album important pour le développement du Black Métal et Darkthrone un des groupes les plus symboliques du genre.

Darkthrone – Transilvanian Hunger – 1994

Darkthrone fait partie des pionniers du Black Metal depuis que le groupe a fait un virement à 180 degrés passant du Death Metal technique sur son premier album au Black Metal vicieux et crasseux. Autant le premier album avait une production claire et fluide, cette production avait disparu dès le deuxième pour devenir très lo-fi et pas très nette. Sur Transilvanian Hunger, Darkthrone améliorait sa sonorité malgré une production faible et très axée sur les « high » et les « mid » ce qui conférait à l’album une sonorité froide et crue qui allait définir le Black Metal d’une certaine manière. Le duo continuait sur sa lancée de compositions rapides et incisives avec des riffs spectaculaires et une rythmique réglée comme une horloge. Pour Darkthrone il était impératif d’enregistrer le plus naturellement possible et éviter les super productions stériles et sans caractère. Ce type de production suivra le groupe tout au long de sa carrière. Transilvanian Hunger est un de ces albums qui ont façonnée le Métal à sa manière et sans cet album il y a fort à parier que le Black Metal n’aurait jamais été ce que nous connaissons aujourd’hui.

Darkthrone – Eternal Hails – 2021

Darkthrone – Black/Speed/Heavy Metal – Norvège
Eternal Hails – 2021
Peaceville Records
8.6/10

Un nouvel album de Darkthrone, ça suscite toujours un certain intérêt de la part des fans et des non fans. Une chose est sûre et certaine c’est que Darkthrone a toujours su demeure fidèle à lui-même au fil des années et des albums, on ne pourrait aucunement traiter Fenriz et Nocturno Culto de posers car ce sont des vrais de vrais.

Le duo Norvégien en est maintenant rendu à son 19e album depuis ses débuts en 1991 ce qui est fort respectable! Eternal Hails nous arrive en pleine pandémie sans réelle surprise de la part du groupe, c’est du Darkthrone pur à 100% avec cinq pièces très « old school » avec la production qui vient avec, pas de triggers ou de supercherie tape à l’œil, c’est cru, franc, direct et surtout d’une honnêteté déconcertante. Cinq longues pièces sur lesquelles le duo s’en donne à cœur joie entre des riffs Black Metal, des structures plus Heavy Metal avec des passages Doom ici et là, on dira bien ce que l’on voudra mais c’est un autre bel hommage à l’héritage laissé par Celtic Frost à la sauce Darkthrone. Notons l’utilisation de synthétiseur Moog et Mellotron ici et là pour apporter un brin de fraîcheur ancestrale au son des pièces.

Eternal Hails c’est ni plus ni moins du grand Darkthrone qui prouve que le groupe est encore en pleine forme et n’a vraisemblablement plus rien à prouver à quiconque depuis des lustres.

Composition : 9
Exécution : 9
Arrangements : 8
Production : 8.5
Appréciation : 8.5

Darkthrone – Under a Funeral Moon – 1993

Après avoir migré du Death Metal au Black Metal pur et dur avec son deuxièmes album, Darkthrone avait récidivé sur son troisième album avec une sonorité beaucoup plus crue et une production plutôt minimaliste qui allait définir les bases du « Raw Balck Metal ». Cette production lo-fi mélangée aux riffs incisifs utilisés allaient faire de Under a Funeral Moon un album qui allait faire changer les choses et Darkthrone allait devenir un des pionniers du Balck Metal tel que nous le connaissons. Ce troisième sera perçu plus tard comme étant le plus important album de Black Metal et un genre de Prototype à ce qui allait suivre. Bien sûr, cet album ne fit pas l’unanimité et est toujours sévèrement jugé encore aujourd’hui mais son importance et son génie son indéniables. Le « True Black Metal » était arrivé et les fans du genre allaient devoir vivre avec…

Darkthrone – A Blaze in the Northern Sky – 1992

Après un premier album incroyable, Darkthrone s’était intéressé au Black Metal au point de délaisser complètement sa sonorité Death Metal et de mettre à la poubelle l’album qui allait devenir Goatlord. Nocturno Culto et Fenriz avaient donc pris la décision de recomposer complètement un autre album et embrasser complètement le Black Metal comme idéologie et sonorité. A Blaze in the Northern Sky a été une révolution pour le Black Metal Norvégien avec ses riffs froids et sombres et c’est possiblement à partir de cet album que tout a vraiment décollé pour le genre. Les relents de Celtic Frost se faisaient déjà sentir et cette froideur musicale allait même se transformer en véritable musique hivernale tant la tempête déclenchée allait être puissante et glaciale. Le Black Metal était maintenant bien implanté et ce n’était que les débuts…

Darkthrone – Soulside Journey – 1991

Avant de devenir un des principaux pionniers du Black Metal Norvégien, darkthrone était un groupe de Death Metal Technique et son premier album, Soulside Journey, démontre clairement que Darkthrone était voué à de grandes choses. Ce premier album est totalement différent et diamétralement opposé à la suite des choses et à ce que Darthrone nous a offert par la suite. Ce premier album est tout simplement un chef d’œuvre du Death Metal avec ses riffs complexes, ses structures disjonctées et ses ambiances sombres et glaciales. Étonnamment, la production de cet album est impeccable et détonne grandement avec les productions associées au Black Metal Scandinave de cette époque. Darkthrone était alors un quatuor qui deviendra un trio puis un duo en l’espace de quelques albums. La grande aventure du Black Metal Metal Norvégien allait voir le jour sous peu et Darkthrone se placera en tête de file de ce mouvement Métallique malsain.

Darkthrone – Old Star – 2019

Darkthrone – Black/Speed/Heavy Metal – Norvège
Old Star – 2019
Peaceville Records
8,3/10

Si vous ne connaissez pas encore Darkthrone il serait grand temps de vous y mettre, ne serait-ce que pour élargir votre culture musicale. Les pionniers du Black Metal sont de retour avec leur dix-huitième album en carrière, carrière qui a été somme toute plutôt constante durant les trente dernières années.

Old Star ne fait pas exception à ce que Darkthrone nous a livré au fil de ses albums : Un son très « Old School » qui rappelle Hellhammer/Celtic Frost et les débuts de Venom. Les instigateurs du « True Norwegian Black Metal » ont peaufiné leur son au fil des années intégrant même des éléments de pur Heavy Metal dans leurs dernières parutions. Sur Old Star, on renoue avec le Black Metal typique qui a fait la renommée du groupe avec des riffs sombres et épiques sur des tempos plus lents et plus étoffés. Ici la vitesse ne prime pas, on mise plutôt sur la finesse et les mélodies bien assises sur une production digne des meilleurs albums de Speed Metal des années 80.

Darkthrone ne signe pas ici son chef d’oeuvre mais perpétue l’oeuvre amorcée il y a plus de trente ans. Un très bon album pour les fans du groupe et un très bon commencement pour les néophytes.

Composition: 8,5
Exécution: 8,5
Ambiance: 8
Production: 8
Appréciation Générale : 8,5

Darkthrone – Arctic Thunder – 2016

darkthroneDarkthrone – Black/Heavy/Speed Metal – Norvège
Arctic Thunder – 2016
Peaceville
8.5/10

Les présentations ne sont vraiment plus à faire depuis le temps. Darkthrone a eu au cours de sa carrière différentes passes et ses détracteurs avides de la période Tr00 Kvlt du duo ont eu de la difficulté à accepter ces changements. Mon incursion dans la musique de Darkthrone s’est faite avec The Cult is Alive en 2006 et chaque sortie d’album est attendue depuis.

Le duo revient avec avec un son plus Black Metal que son prédécesseur The Underground Resistance. Les influences Celtic Frost sont toujours présentes et les sonorités Heavy et Speed Metal aussi. On ralenti également le tempo sur plusieurs pièces apportant quelques soubresauts de Doom ici et là ce qui n’est pas pour me déplaire, au contraire. Le son « old School » granuleux et authentique fait toujours partie de Darkthrone, le groupe se tient encore loin de la super production et c’est tant mieux.

Arctic Thunder c’est du Darkthrone pur et dur, point final. Un autre excellent album délivré par Fenriz et Nocturno Culto qu’il faut absolument écouter à volume élevé. Du vrai métal comme dans le temps!

Darkthrone – The Cult is Alive – 2006

darkthroneÉtant parfaitement ancré dans le grand fleuve Métallique depuis quelques années, mes découvertes dans ( presque ) toutes les branches de ce gigantesque arbre généalogique allaient bon train. Je prenais ce qui faisait mon affaire et je rejetais systématiquement ce qui ne plaisait pas à la première écoute. Curieusement, le Death Metal m’a pris énormément de temps à venir me chercher, j’étais plus attiré par les sonorités froides et sombres, j’étais donc attiré naturellement vers le Black Metal. Je suis tombé par hasard sur un article d’un duo Norvégien du nom de Darkthrone. En entrevue, le chanteur du groupe affirmait que Celtic Frost était une grosse influence pour lui et que le nom de son groupe provenait en partie de la chanson Jewel Throne de Celtic Frost. J’ai allumé assez rapidement, je voulais en savoir plus sur Nocturno Culto et Fenriz.

En entendant The Cult is Alive, je me suis aussitôt retrouvé en terre connue tant la ressemblance avec Hellhammer et Celtic Frost était frappante. En moins de deux, Darkthrone est devenu ma référence et je suis religieusement le groupe depuis ce temps. Le son cru et l’ambiance générale véhiculée par le groupe est l’essence même du Métal originel et les deux musiciens qui composent Darkthrone font ce qu’ils ont à faire avec passion sans se prendre trop au sérieux. Il y a un petit côté punk et rebelle qui m’attire beaucoup et même si le groupe a beaucoup de détracteurs à propos du « culte », Darkthrone est un groupe que j’admire et que j’affectionne particulièrement. Les deux compositeurs n’hésite pas à innover tout en restant fidèles à leurs racines profondes.

La Chronosphère: Mercredi 9 Septembre 2015
Darkthrone – Graveyard Slut – 2006

Darkthrone – The Underground Resistance – 2013

darkthroneDarkthrone – Black Metal/Heavy Metal/Punk
The Underground Resistance – 2013……………9/10
Peaceville Records

J’ai connu Darkthrone sur le très tard avec Too Old Too Cold en 2006. J’ai tout de suite accroché à ce mélange de Black Metal/Punk entraînant et curieusement, je n’ai jamais tenté de reculer dans le temps pour vraiment écouter ce que Darkthrone avait offert jusque-là préférant me concentrer sur la suite des événements qui ne m’ont jamais déçu.

Evidement, au fil des ans et des sorties, Darkthrone a eu son lot de détracteurs, fiers défenseurs du mythique et cultissime Black Metal pur et grim. Or voici, 3 ans après la sortie de Circle the Wagons, le tant attendu nouvel album de Darkthrone intitulé The Underground Resistance qui ne plaira sans doute pas du tout aux guerriers sombres et haineux qui pataugent dans le « true » Black Metal.

Darkthrone poursuit son évolution en revenant en arrière, visitant ses classiques tels Hellhammer/Celtic Frost, Mercyful Fate et le Heavy Metal traditionnel des années 80. Le duo s’offre même des vocaux « cleans » avec la sonorité typique du bon vieux métal des origines. La production est très bonne malgré le petit côté granuleux qui fait le charme de cette formation.
Même si Darkthrone puise à même le passé, il le fait très bien en rafraîchissant le son antique du métal et en redéfinissant le terme « Old School ». Comme quoi pour évoluer, il faut connaître ses racines et y effectuer un retour est très souvent bénéfique. Long vie au vrai métal!