Municipal Waste – The Art of Partying – 2007

L’Évolution Métallique selon Sinistros #1063
Municipal Waste – The Art of Partying – 2007
États-Unis

Le Thrash Metal avait connu une résurgence dans la première moitié des années 2000 et il fallut peu de temps pour que ce grand retour enflamme la planète métallique. Qui dit Thrash Metal doit aussi parler de Crossover, genre qui avait eu ses lettres de noblesse au milieu des années 80 notamment avec les D.R.I, S.O.D. et Crumbsuckers. Avec le retour du Thrash, le Crossover était lui aussi réapparu et des groupes comme Municipal Waste étaient les instigateurs de cette nouvelle vague. The Art of Partying, troisième album du groupe Américain, reprenait le type d’hymnes rapides et sauvages qui avaient été originalement générés par les pionniers des débuts mais à la sauce plus moderne. Bien sûr, Municipal Waste ne réinventait absolument rien mais il le faisait avec conviction et avec la flamme tenue à bout de bras pour faire revivre les sonorités de l’époque. The Art of Partying est un pur album de Crossover Thrash avec ses courtes pièces incisives et directes et ses riffs minimalistes endiablés. Que demander de plus? Party!

Municipal Waste – Hazardous Mutation – 2005

L’Évolution Métallique selon Sinistros #962
Municipal Waste – Hazardous Mutation – 2005
États-Unis

Le Thrash Metal a connu une cure de jouvence vers la moitié des années 2000 avec une recrudescence de groupes voulant faire revivre la belle époque des tout débuts du genre. Ce grand retour s’était fait avec le respect des origines mais en ajoutant une plus grande intensité et une fougue plus marquée siu bien que des groupes comme Municipal Waste ont rapidement pris la tête de ces nouveaux « pionniers » avec un Crossover digne des grands de l’époque comme D.R.I, S.O.D. et Suicidal Tendencies. Le deuxième album, Hazardous Mutation, nous montrait que le genre était définitivement de retour pour de bon et était là pour rester. À l’image des groupes originels, Municipal Waste avait des compositions incisives et très courtes avec des riffs incendiaires et une rythmique explosive. Que demander de plus pour faire revivre la légendaire sonorité issue du mariage entre le Thrash Metal et le Hardcore? Un excellent album pour les purs et durs qui vénèrent encore les Dieux du genre!

Municipal Waste – Waste ‘Em All – 2003

L’Évolution Métallique selon Sinistros #826
Municipal Waste – Waste ‘Em All – 2003
États-Unis

Le tournant des années 2000 a apporté un regain de vitalité pour le Thrash Metal et le Crossover, deux genres issus des années 80 aux premiers jours du Métal extrême. La formation Américaine Municipal Waste est l,une de ces formations qui ont remis le mélange Thrash Metal/Crossover sur la grande carte métallique tant Américaine que mondiale. Son premier album sorti vingts après les premiers soubresauts du Speed et du Thrash Metal arrivait à point avec une toute nouvelle fraîcheur malgré les sonorités de la vieille école empruntés aux D.R.I et Nuclear Assault de l’époque. Notons un clin d’œil flagrant à Kill ‘Em All de Metallica avec le titre de l’album en guise d’hommage pour les racines du genre. Municipal Waste deviendra rapidement un chef de file de la nouvelle vague Thrash/Crossover perpétuant ainsi le modèle des albums courts et des pièces de moins de deux minutes. Un excellent premier album rempli d’espoir pour les années qui suivront!

Municipal Waste – Electrified Brain – 2022

Municipal Waste – Thrash Metal/Crossover – États-Unis
Electrified Brain – 2022
Nuclear Blast
8.8/10

Déjà un septième album depuis la création de Municipal Waste en 2001. Le groupe Américain n’a jamais déçu au cours des vingt dernières années et ne déçoit pas sur Electrified Brain paru au début juillet sur Nuclear Blast.

Bon, d’emblée, Municipal Waste ne réinvente absolument rien et répète une fois de plus la même recette depuis ses débuts et en fin de compte, on s’en fout pas mal car le but du groupe n’est pas de réinventer la roue, son but est de la faire tourner rondement. Electrified Brain comme pour les six précédents albums, c’est du pur et dur Thrash Metal originel avec une bonne dose de Crossover. Des riffs endiablés, une rythmique qui décape et une attaque sonore en bonne et due forme. Ça ne prend rien de plus pour avoir droit à un album efficace, bien ficelé et vraiment trippant à écouter. On se croirait revenir au milieu des années 80 alors que les D.R.I., S.O.D. et Nuclear Assault faisaient la pluie et le beau temps de l’univers métallique mais avec une production beaucoup plus moderne et plus percutante. Bref, un excellent album de vrai métal qui décoiffe et qui nous procure une bonne demi-heure de pure défonce musicale.

Municipal Waste prouve une fois de plus qu’il est un des principaux acteurs du Thrash Metal moderne et ça s’entends sur Electrified Brain. Un album qui fera les tops 2022!

Composition : 8.5
Exécution : 9
Arrangements : 8.5
Production : 9
Appréciation : 9

Municipal Waste – Slime and Punishment – 2017

Municipal Waste – Thrash Metal/Crossover – États-Unis
Slime and Punishment – 2017
Nuclear Blast
7/10

Tout comme le Thrash Metal, le Crossover semble commencer à montrer des signes d’essoufflement et de fatigue. Ceci fort probablement dû à la prolifération de nouveaux groupes voulant copier le genre ces dernières années et contribuant à user ce type Métallique jusqu’à la corde.

Non satisfaits de pouvoir sortir un album en 2017, certains membres de Iron Reagan officiant également dans la formation Municipal Waste récidivent avec un autre album cette année, le sixième du groupe intitulé Slime and Punishment. Contrairement à Iron Reagan qui offre en règle générale de bons albums enlevants et originaux, Municipal Waste de son côté semble stagner et se vautrer dans l’ordinaire et le réchauffé. Non pas que le groupe soit mauvais, les musiciens sont bons et les pièces proposées contiennent de très bonnes idées mais mises bout à bout ces bonnes idées aboutissent à une redondante musique remâchée qui donne l’impression que les pièces de l’album sont en fait des rejets qui étaient destinés à Iron Reagan.

Slime and Punishment n’est pas un album foncièrement mauvais mais l’originalité n’est pas au rendez-vous et laisse un arrière goût de « passé au four à micros ondes ». Très réchauffé, redondant et pas très spectaculaire.