Toxic Holocaust – Chemistry of Consciousness – 2013

L’Évolution Métallique selon Sinistros #1419
Toxic Holocaust – Chemistry of Consciousness – 2013
États-Unis

Si vous êtes un amateur de Speed/Thrash Metal à la sauce noircie et fortement influencé par les formations pionnières des années 80, il est fort probable que Toxic Holocaust fasse partie de votre collection de CDs et de vinyles ou du moins de votre liste de lecture numérique. Avec ses riffs abrasifs et ses compositions plus que toxiques, Chemistry of Consciousness, cinquième album de la discographie, présentait un Toxic Holocaust tout aussi caustique que sur les albums précédents sans réel changement à la recette originale. Un excellent album qui remettait les vieilles sonorités sur la carte métallique avec aplomb et puissance. Parfait pour se donner un coup de fouet pour bien commencer la journée!

Toxic Holocaust – Conjure and Command – 2011

L’Évolution Métallique selon Sinistros #1290
Toxic Holocaust – Conjure and Command – 2011
États-Unis

Joel Grind est connu dans les milieux du métal underground pour ses nombreux projets fortement inspirés de la belle époque des pionniers du Speed et du Thrash Metal. Toxic Holocaust est son principal projet et sans vraiment réinventer un genre en particulier, on doit dire que le musicien s’est habilement approprié certains genres et sous genres pour nous offrir une musique brute et hautement toxique. Conjure and Command est le premier de deux albums à figurer un alignement complet sur les albums. On y retrouve les mêmes riffs crus que sur les deux premiers albums avec des compositions dignes des années 80 avec une teinte un peu plus Black Metal bien mélangé à la fameuse sonorité Speed Metal initiée par les géants du genre au milieu des années 80. Peu original me direz-vous? J’en conviens mais on s’en fout totalement car Joel Grind a la flamme en lui et la perpétue avec brio. Conjure and Command est la réincarnation même du Speed Metal originel avec ses guitares abrasives, son énergie et sa hargne. Un excellent album qui prouve qu’on n’est pas obligés de se la jouer ultra technique et que des compositions plus minimalistes peuvent tout aussi bien nous rentrer dedans avec une brutalité sans précédent. À écouter avec un haut débit sonore!

Toxic Holocaust – An Overdose of Death… – 2008

L’Évolution Métallique selon Sinistros #1121
Toxic Holocaust – An Overdose of Death… – 2008
États-Unis

Multipliant de nombreux projets, Joel Grind est un musicien plutôt prolifique dans le monde du Thrash Metal très underground. Le plus connu d’entre tous est définitivement Toxic Holocaust qui s,est démarqué dans la nouvelle vague de Thrash Metal Américain. Son troisième album, An Overdose of Death…, offrait des riffs caustiques et bien aiguisés mélangeant habilement des éléments du Speed Metal originel avec un Thrash Metal plus moderne et des parcelles d Balck Metal incisif donnant ainsi des compositions avec du mordant et une certaine atmosphère un peu sale qui conférait à l’album un cachet particulier. C’est à partir de cet album que Toxic Holocaust a vraiment commencé à se faire connaître dans les sphères métalliques Nord-Américaines notamment grâce à la pièce Nuke the Cross et un contrat avec Relapse Records. Joel Grind apportait du rafraichissement dans cette vague Thrash qui déferlait à cette époque. Un excellent album cru et sauvage qui prouvait que le Métal était encore bien en vie et était capable de produire de la nouveauté intéressante.

Toxic Holocaust – Evil Never Dies – 2003

L’Évolution Métallique selon Sinistros #866
Toxic Holocaust – Evil Never Dies – 2003
États-Unis

Joel Grind est arrivé comme un cheveu sur la soupe dans la grande scène Thrash Metal Américaine avec un premier album explosif sous le nom de Toxic Holocaust. Le jeunot de vingt ans jouait tous les instruments en plus de composer, d’enregistrer, de mixer et de masteriser le tout par lui-même pour nous offrir un Speed/Thrash Metal bien noirci et vicieux qui allait représenter le renouveau du genre et ainsi influencer d’autres jeunots à faire de même pour remettre sur la carte les sonorités originelles des belles années du Speed Metal. Ici, pas d’artifices et d’embellissement inutile, Joel Grind y allait avec un son cru, franc et direct. Un excellent premier album qui allait mettre le projet sur les rails pour perpétuer la flamme originelle.

Toxic Holocaust – Primal Future: 2019 – 2019

Toxic Holocaust – Speed/Thrash/Black Metal – États-Unis
Primal Future : 2019 – 2019
eOne
8,1/10

Il en aura fallu du temps pour avoir un nouvel album de Toxic Holocaust à se mettre dans les oreilles. Nous avons attendu six ans pour être en mesure d’entendre Primal Future : 2019 mais est-ce que ça valait l’attente?
Joel Grind est tout seul sur cet album ce qui en fait n,est pas vraiment une nouveauté, Toxic Holocaust c’est bel et bien un « one man band ». Est-ce que Joel a délibérément fait en sorte que cet album sonne comme un album des années 80? Possible mais toujours est-il que pour un album de 2019, la production laisse à désirer quand même pas mal. Ce nouvel album sonne fade comme un album d,un jeune band qui commence avec un budget fort modeste. Niveau composition, Joel n’etonne pas trop sur cet album, il se contente de répéter sa bonne vieille formule de Thrash Metal noirci cru et sans artifices, si ce n’est que l’utilisation à outrance du « reverb » se fait entendre tout au long de l’album. L’album renferme toutefois de tr;es bons moments de pur défonce et de Thrash à l’état pur comme dans le bon vieux temps et comme Toxic Holocaust sait le faire.

Primal Future : 2019 est loin d’être le meilleur album de la courte discographie de Toxic Holocaust et ne passera pas à l’histoire mais c’est un album qui fait la job et mérite d’être écouté.

Composition: 8,5
Exécution: 8,5
Arrangements: 7,5
Production: 7,5
Appréciation Générale : 8,5

Toxic Holocaust – Chemistry of Consciousness – 2013

toxicholocaustToxic Holocaust – Speed/Thrash/Black Metal – USA
Chemistry of Consciousness – 2013…………….8.5/10
Relapse

Joel Grind nous revient en 2013 avec un nouvel album de Toxic Holocaust. A l’époque où certains groupes de Thrash Metal tanguent dangereusement vers la médiocrité, le remâché voire la simili copie de ce qui s’est déjà fait, Toxic Holocaust résiste toujours et nous relance une fois de plus avec un album à la hauteur de nos attentes.

Chemistry of Consciousness reprends exactement là où Command and Conquer avait laissé avec des riffs qui décapent, des pièces solides et une énergie foudroyante. Aucune évolution, aucun changement, l’auditeur reste en terrain connu, c’est simple mais direct et efficace. Une bonne tape sur la joue aux imitateurs et aux semblants de Thrashers aux jeans serrés et espadrilles blanches.

Une bombe métallique, du vrai, du pur Métal qui démolit tout. A t-on besoin de plus que ça?