Deicide – To Hell With God – 2011

L’Évolution Métallique selon Sinistros #1258
Deicide – To Hell With God – 2011
États-Unis

Si vous ne connaissez pas Deicide, ne serait-ce que de nom, c’est soit vous débutez dans le vaste monde métallique, soit vous n’êtes pas un amateur de musique plus extrême ou nullement un amateur de musique Heavy Metal et de ses dérivés. Deicide est l’un des pionniers du Death Metal tel que nous le connaissons, le groupe roulant sa bosse depuis la fin des années 80. À sa tête se trouve un musicien peu commode à la mine patibulaire qui est rapidement devenu une figure de proue du genre qui a mené sa barque de façon magistrale depuis ses tout débuts. « Oui, mais Deicide n’a jamais changé de sonorité depuis son premier album » me direz-vous? Et vous avez parfaitement raison. Encore une fois, pourquoi changer une recette qui LA recette originale et qui perdure toujours aujourd’hui? Mis à part quelques écarts au débnut des années 2000, Deicide a toujours livrés la marchandise et son dixième album, To Hell With God, le prouvait amplement en proposant des pièces brutales et directes dans la plus pure tradition du groupe et du genre. Quand on parle de Death Metal, qu’est-ce qui est primordial? Des riffs bien gras et aiguisés, une rythmique rapide qui cogne dur et une sauvagerie sonore enlevante qui défonce les tympans. Peut-ob dire que To Hell With God comporte ces ingrédients? Bein évidemment! Ce dixième album est un album important pour le Death emtal et pour la discographie du groupe qui nous fait dire que Deicide est toujours en vie et prêt à nous écorcher les oreilles! Maintenant, si vous n’appréciez pas, passez votre chemin et laissez ceux qui aiment la musique abrasive se délecter de ces riffs puissants!

Deicide – Till Death Do Us Part – 2008

L’Évolution Métallique selon Sinistros #1108
Deicide – Till Death Do Us Part – 2008
États-Unis

Rendu à son neuvième album, est-ce que Glenn Benton et Deicide étaient toujours aussi pertinents? Certains diront que non mais la véritable réponse est bien sûr que oui! Deicide a toujours tenté de se réinventer tout en gardant le cap vers son Death Metal originel qui avait fait du groupe un des pionniers du légendaire berceau Floridien. Till death Do Us Part ne différait pas tellement des autres albums du groupe malgré certains légers changements au niveau de l’écriture des pièces. Nous avions toujours droit au même Deicide qu’auparavant avec ses riffs endiablés et relativement assez complexes pour ne pas tomber dans le créneau de la facilité. Il était bien évident que cet album n’était pas le meilleur de la discographie mais il était loin d’être mauvais, au contraire! Till death Do Us Part demeure encore aujourd’hui un très bon album de Deicide et une leçon de Death Metal à l’était pur.

Deicide – The Stench of Redemption – 2006

L’Évolution Métallique selon Sinistros #1015
Deicide – The Stench of Redemption – 2006
États-Unis

En 2004, peu après la sortie de Scars of the Crucifix, les frères Hoffman avaient dû quitter Deicide pour des raisons de partage financier entre les membres du groupe qui faisait suite au nouveau contrat avec Earache Records. Jack Owen venait de quitter Cannibal Corpse et fut engagé pour la suite des événements. S’en suivi un nouvel album en 2006 remettant Deicide sur les planches avec un nouvel alignement et une toute nouvelle fougue qui allait perdurer jusqu’à nos jours. Selon Glenn Benton, le fait que les frères Hoffman ne soient plus présents avait grandement amélioré l’ambiance au sein de la formation et The Stench of Redemption le montrait très bien. Deicide avait retrouvé toute sa splendeur avec des compositions qui frappaient dur comme dans les premiers temps du groupe. On peut aisément affirmer que ct album fur un tout nouveau départ pour Deicide et plus rien ne pourrait arrêter Glenn Benton et Steve Asheim de perpétuer la flamme Death Metal initiée une quinzaine d’années plus tôt. Un excellent album qui prouvait que Deicide était toujours le groupe influent qu’il avait toujours été.

Deicide – Scars of the Crucifix – 2004

L’Évolution Métallique selon Sinistros #884
Deicide – Scars of the Crucifix – 2004
États-Unis

L’échec cuisant de In Torment in Hell avait conduit Deicide à quitter Roadrunner pour Earache. Le mal étant fait avec cet album, les fans en avaient encore tellement sur le cœur qu’une bonne majorité avaient craché sur Scars of Crucifix. Pourtant, ce septième album ramenait Glen Benton et ses collègues dans le droit chemin qui nous offraient une bonne leçon sur ce que le Death Metal se devait d’être : Brutal, sombre et puissant. Bien sûr que Deicide ne réinventait rien sur cet album mais les pièces étaient suffisamment bonnes pour éviter de le dénigrer et surtout de rabaisser le groupe. Des erreurs, ça arrive et Deicide l’avait appris à ses dépens, avec Scars of the Crucifix, le groupe était de retour sur les rails et la suite n’en serait que meilleure. Un bon exemple de persévérance dans l’adversité!

Deicide – Insineratehymn – 2000

L’Évolution Métallique selon Sinistros #711
Deicide – Insineratehymn – 2000
États-Unis

L’entrée dans les années 2000 fut un peu difficile pour Deicide qui tentait de se réinventer. Un léger changement dans la sonorité du groupe avait mis le feu aux poudres parmi les fans de la première heure qui avaient crié haut et fort que ce cinquième album était tout simplement de la bouette. Certes, les frères Hoffman avaient opté pour la simplicité des riffs et des structures musicales mais était-ce si mauvais qu’on le disait? Bien sûr que non! Ce changement était tout simplement une évolution pour le groupe et tant pis si les fans n’aiment pas, on ira se chercher de nouveaux fans. Pas le meilleur album de la discographie du groupe mais suffisamment puissant pour faire partie de l’évolution du Death Metal!

Deicide – Serpents of the Light – 1997

La réputation de Deicide n’était plus à faire et son statut de pillier du Death Metal Floridien se réaffirmait avec Serpents of the Light, quatrième album du quatuor. Musicalement parlant, Deicide ne changeait pas vraiment sa formule mais augmentait en intensité malgré une production plus légère et moins fluide. Les frères Hoffman étaient en pleine possession d leurs moyens nous assommant avec leurs riffs brutaux et bien aiguisés. Pourquoi changer une formule qui est gagnante et qui est efficace? Serpents of the Light est un excellent album de pur Death Metal pas gentil et un de ces albums qui ont été influents pour la cause de la brutalité musicale.

Deicide – Once Upon the Cross – 1995

Les Métalleux de l’époque devenaient de plus en plus difficiles si bien que plusieurs excellents albums passaient sous la loupe de bienpensants critiquant négativement possiblement pour le plaisir d’être négatifs. C’étaient possiblement les débuts des « haters » avant l’ère Internet. Le troisième album de Deicide avait subi les foudres de ces détesteurs qui n’avaient vraisemblablement pas compris que Once Upon the Cross était un excellent album de Death Metal pur et dur qui dévastait tout. Sans adoucir le moins du monde sa sonorité brutale, Deicide jouissait d’une production en béton armé pour cet album, le fait d’avoir signé avec Roadrunner y était forcément pour quelque chose. Once Upon the Cross fut l’un des très bons albums de Deicide n’en déplaise à ses détracteurs et il faut rendre à Benton ce qui appartient à Benton, ce troisième album est suffisamment solide pour avoir influencé tout une génération de musiciens et un genre à part entière.

Deicide – Legion – 1992

Après un début fracassant, Deicide avait récidivé avec encore plus de fougue et de brutalité sur son deuxième album. Les frères Hoffman avaient concocté des riffs puissants et techniques et avec Legion, on sentait que Deicide deviendrait un des maitres du Death Metal. Les marques et les repères du Death Metal étaient tracés depuis quelque temps mais il fallait faire évoluer ce monstre sacré. Deicide avait donc pris toute cette charge sur ses épaules pour monter le tout d’une grosse coche influençant du même coup un bon paquet de musiciens à vouloir se surpasser et à jouer toujours plus vite en fracassant des records de brutalité musicale. Legion est un album essentiel dans le cheminement du Death Metal et la troupe de Glen Benton n’en resterait pas là, au contraire. Le feu était déjà parti, avec Legion, il se transformera en flamme éternelle…

Deicide – Deicide – 1990

Originalement baptisé Amon, le désormais légendaire pionnier du Death Metal Deicide avait dû changer son nom sous l’insistance de leur compagnie de disque Roadrunner, à l’époque spécialisée dans le Métal. Le chanteur Glen Benton qui détestait au plus haut point la Chrétienté et tout ce qui se rapportait à Dieu s’était, dès les débuts du groupe, scarifié une croix à l’envers dans le front à l’aide d’un cintre rougi par le feu. Le ton était donné et avec le nom du groupe qui signifie littéralement « tueur de divinité », la face du Métal allait changer à jamais. Musicalement, Deicide jouait un Death Metal rapide et caustique qui deviendra rapidement une référence en matière de Death Metal à travers le monde, notamment pour avoir aidé à forger ce qui deviendra le « Floridian Death Metal ». Le premier album éponyme du groupe fut reçu positivement par les amateurs changeant ainsi la face du Métal pour les générations à venir. Le véritable Satanisme reprenait sa place dans le monde Métallique et le Death Metal allait exploser dans les années suivantes.

Deicide – Overtures of Blasphemy – 2018


Deicide – Death Metal – États-Unis
Overtures of Blasphemy – 2018
Century Media
8,8/10

As t-on vraiment besoin de présenter Deicide? Si ce nom n’est pas familier pour vous, soit vous n’êtes pas un amateur de Death Metal ou soit vous avez passé à côté de quelque chose. Overtures of Blasphemy est le douzième album du groupe et c’est un excellent point de départ pour le néophyte. Pour l’habitué, disons que cet album en est un solide, du Deicide à l’état pur!

Jack Owen étant parti en 2016, le groupe se devait de trouver un remplaçant à la hauteur. Mark English (Montrosity) remplit très bien ce rôle et bien qu’ayant un style différent de Owen, ça ne transparaît pas trop dans le son global de Deicide. Encore une fois Glenn Benton et sa troupe livrent la marchandise sur douze pièces qui frappent dur avec des riffs efficaces et accrocheurs, le tout basé sur une rythmique en béton armé. La production est une fois de plus excellente ce qui aide à clarifier les sonorités qui remplissent les pièces tout au long de l’album.

Overtures of Blasphemy est un excellent album de Deicide qui se classe dans les meilleurs de la discographie. Il aura également une place de choix dans les tops 2018. Allez mécréants, courez vous procurer cet album et rincez-vous les oreilles à grand coups de diableries sauvages!

Composition: 9
Exécution: 9
Ambiance: 8,5
Originalité: 8,5
Production: 9

Deicide – In the Minds of Evil – 2013

deicideDeicide – Death Metal – USA
In the Minds of Evil – 2013………………8.5/10
Century Media

Glenn Benton et sa troupe à la mine patibulaire nous revient en force avec un 11e album qui, ma foi, n’est réellement pas piqué des vers! Considérant que mon expérience avec Deicide est relativement assez limitée, je dois clamer haut et fort que In the Minds of Evil me plait énormément.

Avec des riffs dévastateurs, une rythmique en béton armé et un vocal à faire peur au maximum, les 11 pièces figurant sur cet album passent toutefois trop rapidement, on en redemande encore et encore lorsque le tout est terminé. Une écoute en boucle s’impose alors pour le plus grand bonheur de nos oreilles.

Une belle réussite de Death Metal pas gentil de la part d’un groupe qui n’a plus de soucis à se faire quant à sa réputation de pionnier du genre.