Candlemass – Death Magic Doom – 2009

L’Évolution Métallique selon Sinistros #1153
Candlemass – Death Magic Doom – 2009
Suède

Il ne faut pas minimiser l’impact de Candlemass sur la grande évolution métallique. Les Suédois sont un des plus grands groupes de Doom de toute l’histoire, un descendant direct de Black Sabbath et l’inventeur du « Epic Doom Metal ». Leif Edling est reconnu pour être un incroyable maître du riff et un compositeur invétéré qui n’a jamais fléchi au fil des décennies suivant la formation du groupe. Death Magic Doom était le deuxième album avec Robert Lowe à la voix et l’un des plus puissants de toute la discographie et malgré tout l’amour que les fans portaient à Messiah Marcolin pour avoir été la voix de Candlemass pendant plusieurs années, il est indéniable que Lowe a été le meilleur vocaliste sur disque que le groupe a eu durant toute sa carrière. Des Pièces comme If I Ever Die, The Bleeding Baroness ou encore House of 1000 Voices sont le reflet de ce que Candlemass a sorti de plus épique au fil de sa discographie. Death Magic Doom nous montrait que Candlemass était toujours en pleine possession de ses moyens et était encore la puissance Doom qu’il a toujours été. Epicus Doomicus Metallicus!

Candlemass – King of the Grey islands – 2007

L’Évolution Métallique selon Sinistros #1066
Candlemass – King of the Grey islands – 2007
Suède

Le retour de Messiah Marcolin aura été très court, le temps d’un seul album, qui se voulait être un excellent retour pour la formation classique de la troupe de Leif Edling. Marcolin fut remplacé in extremis par Robert Lowe, un Américain connu pour avoir été le leader de la formation Doom Solitude Aeturnus. La voix de ce dernier se mariait parfaitement à la musique de Candlemass et sans enlever quoique ce soit à Johan Längquist et à Messiah Marcolin, Robert Lowe fut indéniablement le meilleur chanteur que Candlemass ait eu dans sa carrière. Du moins le chanteur dont la voix avait le plus d’affinités avec la musique de groupe. King of the Grey Islands fut le premier de trois albums avec Lowe à la voix, album qui avait remis Candlemass sur les rails et lui avait redonné ses lettres de noblesse. Les maîtres du Doom étaient de retour encore plus fort que jamais avec des compositions dignes de ce nom et des riffs comme seul Edling est capable de nous pondre. La suite en serait encore plus captivante avec les deux albums suivants! Faites révérence au maître incontesté du Doom épique et prosternez-vous!

Candlemass – Candlemass – 2005

L’Évolution Métallique selon Sinistros #952
Candlemass – Candlemass – 2005
Suède

La deuxième moitié des années 2000 a vu Candlemass revenir enforce avec son alignement original ainsi que Messiah Marcollin à la voix. Après deux albums solos de Leif Edling sous le nom Candlemass et de nombreuses séparations, le groupe était de retour et avec force avec son album éponyme qui allait relancer sa carrière de façon magistrale. Le retour de Messiah Marcollin sera de courte durée, le temps d’un seul album mais les pièces contenues sur le dit album étaient du pur Candlemass comme à la belle époque avec des pièces épiques qui permettront aux Suédois de se remettre sur les rails et de relancer leur carrière sur des bases encore plus solides qu’auparavant. Cet album était le coup d’envoi pour ce qui allait suivre avec les albums les plus formidables de toute la discographie. Un excellent retour et un excellent album digne des pionniers du Doom épique!

Candlemass – Sweet Evil Sun – 2022

Candlemass – Epic Doom Metal – Suède
Sweet Evil Sun – 2022
Napalm Records
9,4/10

Il y a belle lurette que la formation Suédoise Candlemass n’a plus besoin de présentations. La troupe de Leif Edling roule sa bosse depuis 1982 et il y a fort longtemps que la formation est considérée comme étant pionnière d’un genre à part entière. En 2019, le retour de Johan Langquist comme chanteur permanent de Candlemass avait bouclé dans un certain sens la boucle et cette année, la suite de The Door to Doom nous est offerte en grande pompe.

Sweet Evil Sun poursuit la tradition d’excellence de Candlemass avec dix nouvelles pièces plus épiques les unes que les autres perpétuant ainsi la flamme Doom brillamment entamée en 1986 avec le majestueux Epicus Doomicus Metallicus. Leif Edling est un maître du riff et ses compatriotes ne tarissent pas d’éloges en ce sens pour le bonhomme tellement il est important pour le groupe et la communauté Métallique tout entière. Une fois de plus Edling surprends avec ses riffs incroyablement simples mais tellement efficaces et inspirés sur toutes les pièces de l’album signant ici un autre chef d’œuvre pour la formation. Pour citer Mappe Björkman : « Si vous n’aimez pas cet album, vous n’aimez pas Candlemass » ce qui est totalement véridique. Sweet Evil Sun c’est du Candlemass épique et pur à 100%, du pur Doom Metal dans toute sa gloire et splendeur.

Je n’ai jamais été déçu par un album de Candlemass peu importe qui en était le chanteur et peu importe l’époque. Sweet Evil Sun ne déçoit aucunement, au contraire! Un album épqiue et solide qui se retrouvera haut dans les tops 2022!

Composition : 9,5
Exécution : 9,5
Arrangements : 9
Production : 9,5
Appréciation : 9,5

Candlemass – From the 13th Sun – 1999

L’Évolution Métallique selon Sinistros #661
Candlemass – From the 13th Sun – 1999
Suède

From the 13th Sun est le septième et dernier album de Candlemass avant son démantèlement au début des années 2000. Cet album était le deuxième et dernier album de Candlemass sans le classique alignement, c’était comme le précédent album, un genre d’album solo de Leif Edling ou de ce qui restait de Abstrakt Algebra. La sonorité de l’album se rapprochait beaucoup de ce que Candlemass avait fait à ses débuts avec des idées issues des deux albums précédents laissant ainsi une sorte de pont entre ces albums et le retour officiel du vrai Candlemass en 2004. On ne se le cachera pas, Leif Edling est un génie musical sous-estimé et à lui seul il incarne brillamment ce que le Doom se doit d’être : Macabre, froid et lourd. Même si From the 13th Sun n’est pas considéré comme étant le meilleur album du groupe, il va sans dire qu’il demeure dans la moyenne des albums de qualité de toute la discographie de la légende qu’est Candelmass. Un excellent album qui continuait à brandir bien haute la flamme du Doom Metal et un album très influent qui restera dans les classiques encore longtemps.

Candlemass – Dactylis Glomerata – 1998

Le sixième album de Candlemass n’avait pas été bien reçu pas de nombreux fans à l’époque. Était-ce parque que cet album était fort différent de ce que le groupe avait fait auparavant? Était-ce parce que Candlemass était désormais le groupe de Leif Edling avec un tout nouvel alignement? Toujours est-il que Dactylis Glomerata était plutôt destiné à être un album du projet Abstrakt Algebra mais Edling avait été poussé par le label à sortir l’album sous le nom Candlemass. Est-ce si mauvais pour que les fans boudent cet album? Absolument pas! Malgré certaines sonorités différentes, ce sixième album était du pur Candlemass aussi puissant et intéressant qu’avant, Leif Edling portait toujours le Doom à bout de bras et ce sixième album était tout un album de Epic Doom Metal. Allez détracteurs, réécoutez cet album attentivement et vous découvrirez certaines idées qui ont été reprises plus tard avec Krux, Avatarium et The Doomsday Kingdom!

Candlemass – Chapter VI – 1992

Chapter VI, le cinquième album de Candlemass, allait marquer de gros changements dans le groupe et le début des changements de chateur à répétition. Messiah Marcolin n’était plus de la partie mais le nouveau venu Thomas Vikström avait tout de même bien tiré son épingle du jeu mais ne restera que le temps d’un album et un EP. Musicalement parlant, Candlemass avait légèrement délaissé le Doom pour ne gardant que la portion épique de ce qui avait fait sa renommée jusqu’ici. Le groupe se réinventait quelque peu et avait réussi à concocter un excellent album avec des riffs mémorables et des arrangements dignes des maîtres qu’il était devenu. Chapter VI fut également le dernier album avec les musiciens originaux ou depuis Nightfall avant la spectaculaire réunion de l’alignement classique en 2005. Chapter VI prouvait une fois de plus que Candlemass était encore le chef de file du Métal épique et mélancolique et même si cet album est plus méconnu, il mérite amplement sa place dans cette belle évolution Métallique et se doit d’être écouté au moins une fois dans sa vie.

Candlemass – Tales of Creation – 1989

On doit la création du Heavy Metal à Black Sabbath bien sûr mais aussi on doit au groupe de Birmingham la création du Doom Metal. Dans les années 80, ce style qui prône la lenteur est apparu en hommage au père du Métal mais est rapidement devenu une entité propre dans laquelle les acteurs majeurs du Doom pur et dur on fait la pluie et le beau temps pour faire évoluer le genre. Je parlais de perfection musicale avec King Diamond dans un texte précédent, Candlemass entre dans la même veine car le groupe avait réussi à cumuler un quatrième album parfait de suite avec des riffs qui semblent simples mais qui sont excessivement efficaces. Réussir à faire sonner un album avec le minimum relève de l’exploit mais en faire sonner quatre l’un après l’autre devient carrément de la sorcellerie. Le Doom Metal Épique est définitivement une invention de Candlemass et avec Tales of Creation, le groupe Suédois est définitivement devenu le maître incontesté du Doom. La survie du Métal allait aussi passer par la lenteur et le majestueux et Candlemass allait participer à ce sauvetage in extremis.

Candlemass – Ancient Dreams – 1988

Le Doom Metal était une entité mystérieuse et sombre qui demeurait dans l’ombre des genres plus rapides. Très peu de groupes s’adonnaient à ce genre de rituel musical lent et lourd, ce qui rendait encore plus mythique le genre diamétralement opposé au Death Metal par exemple. Avec son troisième album, Candlemass nous prouvait qu’Il était le roi du Doom et avec des pièces comme Mirror Mirror, le sobriquet de Epîc Doom Metal prenait tout son sens. Ancient Dreams pourrait être considéré par certains comme étant le chef d’œuvre ultime de Candlemass mais dans la réalité, bien que cet album soit effectivement épique et excellent, chaque album de Candlemass est un chef d’œuvre différent du prédécesseur. Candlemass avait dépassé le maître Black Sabbath et dès lors, les nouvreaux groupes de Doom allaient avoir un nouveau point de repère pour perpétuer la flamme majestueuse. Bien des amateurs n’aiment pas la voix de Messiah Marcollin mais attardez-vous à ses mélodies incroyables, vous comprendrez alors tout le sens du mot épique!

Candlemass – Nightfall – 1987

1987 fur marquée par l’arrivée du très coloré Messiah Marcolin au sein de la formation Candlemass. Marcolin avait fait une version A Cappela de la pièce Solitude à Leif Edling en pleine nuit par téléphone avant d’avoir le poste permanent de chateur du groupe. Musicalement, Nightfall reprenait exactement là où Candlemass avait laissé avec son premier album mais en ajoutant encore plus de couleurs et de textures musicales pour ainsi prendre la voie vers le « Epic Doom Metal » dont le groupe est en quelque sorte le père fondateur. L’exploration musicale fut dès lors sans limites pour le groupe qui se renouvelait à chaque album pour creuser dans le plus profond du désespoir et de la puissance sonore. Candlemass devint ainsi le maître incontesté du Doom Metal et le modèle sur lequel s’inspirer pour perpétuer cette grande noirceur musicale.

Candlemass – Epicus Doomicus Metallicus – 1986

Jusque là, les Suédois avaient été plutôt tranquilles du point de vue Métallique mais tout allait changer drastiquement avec la venue de Candlemass. Nous savons tous que les origines du Doom Metal remontent à Black Sabbath en 1970 et que quelques groupes se sont par la suite passé le flambeau pour maintenir la flamme de la lenteur et de la lourdeur à bout de bras. C’est avec Epicus Doomicus Metallicus que le Doom Metal est devenu réellement le Doom Metal. Candlemass avait pris le flambeau passé par Trouble et en avait fait un brasier intense et puissant. Le premier album des Suédois peut aisément être cité en exemple comme étant le point tournant de ce fameux Doom Metal qui sommeillait depuis une quinzaine d’années grâce à ses idées audacieuses et ses riffs mélancoliques d’une puissance inégalée. À partir de cet album la lenteur pu être prise au sérieux au même titre que la vitesse dans la course vers le Métal Extrême. Agenouillez-vous et prosternez-vous devant l’excellence!

Candlemass – The Pendulum – 2020

Candlemass – Epic Doom Metal – Suède
The Pendulum – 2020
Napalm Records
8,8/10

Même après 35 ans d’existence, la formation Suédoise Candlemass continue à être le chef de file du Doom Metal depuis Black Sabbath. Avec le retour de Johan Langquist en 2018 comme membre à part entière du groupe, Candlemass bouclait en quelque sorte la boucle de sa carrière. Suite à l’excellent The Door to Doom paru en 2019, quelques pièces avaient été mises de côté et font maintenant leur apparition sur un mini album intitulé The Pendulum.

Dès les premières notes acoustique de la pièce titre, on sait que ce mini album sera forcément épique comme à l’habitude de ce que Candlemass nous offre depuis ses débuts. The Pendulum aurait dû se retrouver sur The Door to Doom, c’est une pièce énergique et puissante, la seule pièce qui n’est pas en version démo. Sur les six pièces du mini album, on retrouve trois courtes instrumentales qui auraient pu être gardées pour d’éventuelles nouvelles pièces pour un prochain album mais le groupe a décidé de nous les partager même si ce sont des pièces incomplètes. Le mini album comporte également Porcelain Skull qui avait été donnée à Avatarium pour le quatrième album The Fire I Long For. Même si cette dernière a été enregistrée en premier par Candlemass, elle n’avait pas été retenue pour The Door to Doom et étant plus crue et directe que la version de Avatarium elle demeure fort intéressante chantée par Langquist.

Qui dit Candlemass dit riffs axés sur la simplicité et la puissance. Malgré cette simplicité volontaire, les musiciens du groupe n’ont plus aucune preuve à faire, ce sont des bêtes sur leurs instruments et les pièces sont toujours brillamment rendues.

Étonnamment, les arrangements sont assez spectaculaires même en version démo. Le groupe est capable de jouer avec les nuances et les textures. On joue beaucoup sur les partitions différentes entre les instruments et surtout les parties vocales, du pur génie!

Seule la pièce The Pendulum jouit d’une méga production comme sur The Door to Doom. Toutes les autres pièces étant en version démo, on a pas le même impact qu’un produit 100% fini. Mais! Pour des versions démos, c’est vraiment extraordinaire d’avoir une telle sonorité, personnellement je ne serais même pas gêné de sortir un album fini qui sonne comme ça!

Oui vous allez me dire, mais Sinistros, tu es déjà vendu à Candlemass! Effectivement et je m’assume pleinement. Toujours est-il que The Pendulum est une superbe extension du dernier album et même une fois les six pièces passées, on en redemande encore et encore. J’ai déjà hâte au prochain album!

Composition: 9
Exécution: 9
Arrangements : 8,5
Production: 8,5
Appréciation Générale : 9

Candlemass – The Door to Doom – 2019

Candlemass – Epic Doom Metal – Suède
The Door to Doom – 2019
Napalm Records
9/10

Décidément, Candlemass est encore une fois plein de surprise et en sors une de taille de son sac! Après avoir congédié Robert Lowe tout juste avant la sortie de Psalms for the Dead, Leif Edling avait annoncé que c’était le dernier album du groupe. Puis, contre toute attente, Candlemass sort coup sur coup deux mini albums en 2016 et 2018 avec Mats Levén à la voix et en décembre 2018, annonce que le chanteur original de la formation, Johan Längquist était de retour 32 ans après la sortie de Epicus Doomicus Metallicus et qu’un nouvel album verrait le jour au début 2019.

Et bien, le voici ce nouvel album! Intitulé The Door to Doom, ce nouvel opus nous transporte près de 30 ans dans le passé comme si c’était la suite directe du premier album qui avait fait fait couler beaucoup d’encre à l’époque. On y retrouve le Doom épique granuleux et lourd qui avait pris le monde du Métal par surprise en 1986 et on y retrouve Längquist plus en forme que jamais! La production a également puisé ses sources dans les débuts du groupe avec des sonorités un peu moins léchées que sur les derniers albums, on y retrouve une chaleur et une texture sonore plus près de ce que le Doom originel sonnait et ceci apporte un certain charme au tout. Le groupe se paie même une ballade avec des guitares acoustiques qui contraste avec la puissance des pièces que le groupe nous a habitué au fil des albums. En tout huit pièces de pur Candlemass qui perpétuent la tradition Doom qui avait été implantée par le groupe en 1986 et ce nouvel album prouve une fois de plus que Leif Edling et sa bande sont les maîtres incontestés de Doom traditionnel.

The Door to Doom se hissera haut dans les tops de 2019 et est déjà un classique du genre. A écouter sans réserve avec un maximum de volume!

Composition: 9
Exécution: 9
Ambiance: 9
Production: 8,5
Appréciation Genérale : 9,5

Candlemass – House of Doom – 2018

Candlemass – Epic Doom Metal – Suède
House of Doom – 2018
Napalm Records
8,8/10

La carrière bien replie de Candlemass se poursuit en 2018 avec un deuxième mini album depuis la sortie du dernier album complet Psalms for the Dead paru en 2012. C’est également le deuxième enregistrement sur lequel figure Mats Levén à la voix, ce dernier ayant pris la place de Robert Lowe congédié à la sortie du dernier album en 2012.

House of Doom est en fait la trame sonore d’un jeu vidéo lancé par le groupe et pour les non amateurs de jeux comme moi, House of Doom est tout simplement un mini album de Candlemass. Ce dernier est la suite directe du mini album Death thy Lover paru en 2016. Cette nouvelle parution compte quatre pièces de pur Candlemass tel qu’on le connait. Du Doom lourd et sans détour avec des riffs comme sul le groupe sait concocter. Le groupe s’aventure dans une pièce plus acoustique sur laquelle Mats Levén y va d’un type de voix un peu glauque et différent de ce qu’il peut développer habituellement, c,est un peu curieux pour Candlemass mais tout de même assez intéressant. Tout comme pour Death thy Lover, le mini album se termine par une pièce instrumentale épique et grandiose.

House of Doom nous fera patienter jusqu’à la sortie d’un nouvel album complet annoncée pour l’automne 2018. Encore une autre réussite pour Leif Edling et sa bande, du pur Doom épique et flamboyant!

Composition: 9
Exécution: 9
Ambiance: 8,5
Originalité: 8,5
Production: 9

Candlemass – Death Thy Lover – 2016

candlemassCandlemass – Epic Doom Metal – Suède
Death Thy Lover – 2016
Napalm Records
8.5/10

Comme quoi seuls les fous ne changent pas d’idée : Leif Edling avait annoncé suite à la sortie de Psalms for the Dead en 2012 que ce serait le dernier album de Candlemass mais que le groupe continuerait à faire des tournées. Ce dernier s’est ravisé quelques années plus tard précisant qu’il était prêt à enregistrer de nouveau avec Candlemass. Excellent nouvelle finalement!

Le légendaire groupe Suédois vient tout juste de sortir un min album de quatre pièces intitulé Death Thy Lover coïncidant avec le 30e anniversaire du premier album Epicus Doomicus Metallicus. Ce nouvel enregegistrement est le premier avec le « nouveau » chanteur Mats Levén qui n’est pas si nouveau que ça ayant participé aux sessions démos de King of the Grey Islands tout juste avant que Robert Lowe ne joigne la formation en 2006.

Death Thy Lover est à la hauteur de ce que l’on s’attend de la part de Candlemass : 25 minutes épiques, lourdes et sombres dans la plus pure tradition de ce que le groupe nous sert depuis plus de 30 ans. On s’habitue rapidement à la voix de Levén qui est légèrement différente de celle de Lowe mais tout aussi puissante et bien placée dans la musique de Candlemass. Les riffs sont toujours la principale force du groupe et la puissance est toujours au rendez-vous. Seul bémol qui n’en est pas vraiment un, j’aurais aimé une pièce un peu plus rapide dans la veine de If I Ever Die ou Dancing in the Temple (Of the Mad Queen Bee) mais c’est juste un petit caprice de fan inconditionnel.

Bien que trop court, ce mini album nous fera patienter en attendant un éventuel album complet et en espérant que Candlemass ne nous fasse pas attendre un autre quatre ans avant une nouvelle sortie!

Candlemass – King of the Grey Islands – 2007

candlemassJ’ai toujours eu un très gros penchant pour la musique rapide et ce, depuis mon tout jeune âge. De Ned Landry au Rêve du Diable en passant par The Beatles jusqu’au Speed Metal, je préférais de loin les pièces avec un tempo très élevé. Petit à petit, j’ai commencé à apprécier des styles plus lents et mélancoliques, notamment avec The Cure et The Legendary Pink Dots. Le Doom Metal est un sous genre qui m’était pratiquement inconnu, Trouble étant un des rares groupes de ce genre a m’avoir accroché à l’époque. Donc, c’est sur le très tard que j’ai apprivoisé la lenteur extrême et c’est la formation Suédoise Candlemass qui m’a ouvert l’esprit à cette branche plus glauque du Métal. Bien qu’ayant entendu parler de ce groupe Suédois depuis le milieu des années 80, ce n’est qu’en 2007 avec King of the Grey Islands que le déclic s’est fait et qui a fait de Candlemass une des entités musicales que j’affectionne particulièrement. Les riffs géniaux, de la pesanteur, du grandiose. Tout est présent dans la musique du groupe pour forger des albums épiques et incroyablement excellents.

La Chronosphère: Lundi 14 Septembre 2015
Candlemass – Emperor of the Void – 2007