Ma passion incontestée pour le rock and roll originel est toujours restée intacte depuis 4 décennies. Il était tout naturel de me tourner vers les groupes underground qui « réinventaient » ce son caractéristique des années 50. Il était donc normal pour moi de constater les similitudes entre le punk et le rock and roll d’origine. Le pionnier de ce « nouveau » rock and roll version « destroy » a été The Cramps. Lux Interior et Poison Ivy se sont littéralement approprié les sonorités de l’époque pour les adapter avec des guitares tranchantes, des paroles irrévérencieuses et une attitude dérangeante. Quand cette musique du Diable était apparue au début des années 50, elle dérangeait beaucoup pour cette époque alors tant qu’à déranger, aussi bien déranger pour le vrai et The Cramps a réussi à merveille dans ce domaine.
Musicalement très primitif et techniquement basé sur le strict minimum, cette formation New Yorkaise a frappé fort dans le monde underground armé de seulement deux guitares et une batterie avec la voix disjonctée de Lux Interior. Le Psychobilly était né et prêt à faire peur aux gens coincés.
La Chronosphère: Samedi 20 Juin 2015
The Cramps – Garbageman – 1980