Die Krupps – Paradise Now – 1997

Paradise Now fut le dernier album de Die Krupps avant sa séparation et ce fut tout un album de pur Métal Industriel. Le mélange de guitares incisives avec le martèlement continu de la section rythmique apportait une dimension brutale aux pièces de l’album. Les parties de claviers se mariaient à merveille avec cette sauvagerie mécanique faisant de Paradise Now l’un des albums du genre les plus influents. Si cet album coïncide avec la sortie du groupe pour plusieurs années, Die Krupps reviendra force une quinzaine d’années plus tard pour faire revivre ses heures de gloire.

Die Krupps – III – Odyssey of the Mind – 1995

Tout comme Ministry, le groupe Allemand Die Krupps avait commencé sa carrière en tant que groupe de Synthpop et avait rapidement migré vers la musique Industrielle et EBM. À partir de 1992, Die Krupps avait pris un tout autre virage et avait entamé ce qui est devenu la trilogie « Metal » en combinant tous ses éléments originels et en incorporant des éléments typiquement Thrash Metal ce qui avait donné un résultat plutôt explosif. Sur le deuxième album de cette trilogie, le groupe avait fait appel à un guitariste répondant au nom de Lee Altus, ce dernier avait joué entre autres avec Heathen et Angel Witch et serait plus tard connu pour faire partie des vétérans du Thrash Metal, Exodus. Sur Odyssey of the Mind, troisième album d’une trilogie qui s’étirera finalement sur cinq albums, on retrouvait une sonorité très lourde et surtout très puissante menant Die Krupps vers un statut de chef de file du Metal Industriel qui finira par influencer des géants du genre comme White Zombie et Hanzel und Gretyl. Ce troisième album doit être considéré comme étant un tournant de la musique mécanique et un incontournable du genre.

Die Krupps – I – 1992

Ayant débuté sa carrière en tant que groupe Industriel / EBM, la formation Allemande die Krupps s’est tourné vers le Métal Industriel au tournant des années 90. Qu’on le veuille ou non, la musique Industrielle et le Métal étaient faits pour s’imbriquer l’un dans l’autre. Ministry avait parti le bal avec The Land of Rape and Honey en 1988 et il ne fallut pas beaucoup de temps pour que plusieurs autres formations emboîtent le pas. I est le tout premier album de die Krupps à mélanger les deux styles. Les claviers abrasifs et rythmes électroniques qui martèlent avec des riffs de guitares lourdes et incendiaires avaient créé un nouveau genre et le développement de ce mélange incroyable allait devenir quelque chose de grandiose. Le résultat des compositions de cet album fut foudroyant et le meilleur des deux mondes était maintenant offert sur vinyle. Die Krupps, tout comme Ministry, continuera sur cette lancée au fil de ses albums suivants pour devenir lun des pionniers du Métal Industriel et servira de modèle tant en Allemagne qu’à l’International influençant ainsi un tout nouveu genre à voir le jour dans son pays natal : Le Neue Deutcshe Härte allait voir le jour avec Rammstein en tête de liste.

Die Krupps – Vision 2020 Vision – 2019

Die Krupps – EBM / Industrial Metal – Allemagne
Vision 2020 Vision – 2019
Oblivion
8,4/10

La formation Allemande Die Krupps nous offre son dixième album depuis le début de sa longue carrière. Le groupe fait également un retour en force avec Vision 2020 Vision nous faisant oublier le très décevant V – Metal Machine Music paru en 2015.

On revient avec des très bons riffs de guitare bien ancrés à de solides rythmiques mécaniques comme le groupe nous a servi au fil de ses albums. Les synthés EBM sont bien présents et on revient avec la même qualité de compositions que l’on trouvait sur The Machinists of Joy et les albums précédents. Jürgen Engler ne s’est pas contenté de recréer ce que Die Krupps a fait par le passé, on évolue tout en gardant l’essentiel et la source même du son qui caractérise le groupe depuis le début de son existence. Il semble que l’influence de Dino Casares et du projet connexe Die Klute ne se soit pas imprégnée dans la musique de Die Krupps et c’est tant mieux.

Vision 2020 Vision est un très bon album digne de la renommée de Die Krupps et c’est un album qui plaira aux fans de longue date ainsi que les fans de musique Industrielle décapante et musclée.

Composition: 8
Exécution: 8,5
Ambiance: 8,5
Production: 9
Appréciation Générale : 8

Die Krupps – V-Metal Machine Music – 2015

die-krupps-v-metal-machine-Die Krupps – Industrial Metal/EBM – Allemagne
V-Metal Machine Music
Hollywood Records
7/10

Le mélange entre le EBM (Electronic Body Music) ou encore l’Industriel avec le Métal n’est pas une chose qui vient de surgir de nulle part. Cette fusion s’est créée vers le milieu des années 80 avec entre autres Ministry, KMFDM et Nine Inch Nails. La formation Allemande Die Krupps a ensuite emboité le pas au début des années 90 ayant eu dans ses rangs des musiciens issus de groupes tels que Angelwitch, Heathen et même Exodius avec le remplaçant de Rick Hunolt, Lee Altus.

Die Krupps est de retour en 2015 avec la suite du très excellent The Machinists of Joy paru en 2013 intitulée V-Metal Machine Music. Drôle de titre j’en conviens mais qui reflète néanmoins ce qui se trouve sur ce nouvel album. La carrière de Die Krupps a été en dents de scie au fil des sorties d’albums plus souvent qu’à leur tour plutôt inégaux et prenant même une grande pause de près de douze ans entre 1997 et 2009.

Après quelques écoutes de V-Metal Machine Music, je dois conclure que comparativement à son prédécesseur qui était un album presque parfait, la toute nouvelle parution est très inégale recelant des moments forts mais aussi d’autres moment très faibles. Le côté captivant n’est pas au rendez-vous et les pièces semblent interminables. L’album donne l’impression d’avoir été composé à la va-vite pour honorer un contrat et l’essoufflement se fait malheureusement sentir tout au long du défilement des pièces.

L’album a beau se nommer V-Metal Machine Music, la sur-utilisation des guitares vient embrouiller le côté machine et certains riffs deviennent carrément inutiles. Pas suffisamment Métal et pas suffisamment Industriel. L’album comporte quand même de très bonnes pièces mais comporte également beaucoup de remplissage.

En espérant que Die Krupps saura rectifier le tir pour le prochain album car celui-ci est une déception. Je retourne donc à The Machinists of Joy en attendant la prochaine sortie du groupe.

Die Krupps – The Machinists of Joy – 2013

diekruppsDie Krupps – EBM/Industrial Metal – Allemagne
The Machinists of Joy – 2013…………..8/10
Metropolis Records

Le nom Die Krupps fait référence à la dynastie et riche famille industrielle Allemande Krupps qui était la principale famille industrielle d’avant la deuxième guerre mondiale. Die Krupps c’est aussi une formation pionnière du EBM/Industriel Allemand du début des années 80 jusqu’à la fin des années 90. La formation est aussi reconnue pour ses collaborations avec Nitzer Ebb ainsi que la fondation de Propaganda, une autre formation pionnière Allemande.

Alors voici en cette fin d’année 2013 un tout nouvel album intitulé The Mashinists of Joy, soit 16 ans après la sortie du dernier opus à tendences très Métal, Paradise Now. The Mashinists of Joy propose un amalgame de tout ce que la formation a proposé au cours de sa carrière. Les rythmes EBM de type « dancefloor » sont ici savamment mélangés à des claviers abrasifs autant que mélodiques entre autres sur la pièce Robo Sapien. Le martèment Industriel est présent tout au long de l’album et la production est sans failles. L’utilisation d’instruments plus traditionnels comme la guitare et la basse rends la musique de Die Krupps encore plus explosive.

Si vous êtes amateurs de musique électronique agressive dans la veine de Nitzer Ebb, Front Line Assembly, Front 242 ou même certains albums de Samael, cet album est fortement à considérer.