Bloodbath – Grand Morbid Funeral – 2014

L’Évolution Métallique selon Sinistros #1484
Bloodbath – Grand Morbid Funeral – 2014
Suède

Bloodbath était de retour avec un nouveau chanteur pour son quatrième album. Nick Holmes de Paradise Lost avait été choisi en remplacement de Mikael Akerfeldt parti en 2012 pour se concentrer sur son projet Opeth. Holmes a réussi le défit de s’approprier le trône de façon magistrale car ce premier album de la nouvelle ère de Bloobath est une pure bombe incendiaire qui remettait le groupe en selle. D’excellents riffs gras sur une rythmique qui cogne dur comme seul Bloodbath est capable de nous livrer depuis ses débuts qui prouve une fois de plus que Bloodbath est un atout majeur et fort influenceur du vaste monde du Death Metal.

Bloodbath – The Fathomless Mastery – 2008

L’Évolution Métallique selon Sinistros #1124
Bloodbath – The Fathomless Mastery – 2008
Suède

Unblessing the Purity avait, en 2008, apporté de gros changements au sein de Bloodbath. Tout d’abord, on célébrait le grand retour de Mikael Akerfeldt à la voix et ensuite on retrouvait un tout nouveau guitariste en la personne de Per Eriksson, qui était à cette époque un illustre inconnu. Ce mini album ouvrait la voie à quleuqe chose de plus grande encore : Un album complet ayant pour titre The Fathomless Masrtery, album qui deviendra l’un des meilleurs albums de la courte discographie de Bloodbath. On y retrouvait des riffs gras et dévastateurs comme le groupe nous avait offert sur les précédents albums mais aussi une toute nouvelle fougue énergisante qui était contagieuse. Nul ne pouvait demeurer de marbre en entendant les onze pièces qui déferlaient à une vitesse phénoménale avec une puissance désarmante. Ce fut le dernier enregistrement de Arkerfeldt avec Bloodbath avant son départ définitif. Quant à Per Eriksson, il jouera sur l’album suivant avant de joindre les rangs de Katatonia sous le pseudonyme Sodomizer. Sodomizer deviendra connu quelques années plus tard en devenant le bassiste puis le guitariste soliste de la version « live » de Ghost. Bloodbath poursuivra son chemin avec un nouveau chanteur tout aussi illustre que Arkerfeldt et Tagtgren et continuera à étendre son influence maléfique sur le monde du métal extrême.

Bloodbath – Nightmares Made Flesh – 2004

L’Évolution Métallique selon Sinistros #919
Bloodbath – Nightmares Made Flesh – 2004
Suède

Après le départ de Mikael Akerfeldt, Bloodbath avait trouvé en la personne de l’illustre Peter Tagtgren le chanteur idéal pour combler l’énorme trou laissé par Akerfeldt. Le résultat fut éclatant et totalement destructeur, le deuxième album fut une réussite sur toute la ligne et Bloodbath prouvait qu’il était toujours une grosse pointure du Death Metal Suédois. Musicalement parlant, le groupe ne changeait pas vraiment si ce n’est que la voix de Tagtgren était moins profonde que celle de son prédécesseur ce qui n’enlevait absolument rien à la qualité des pièces, au contraire, un vent de fraîcheur soufflait dans le camp de Bloodbath. Nightmares Made Flesh sera le seul et unique album avec Tagtgren au vocal puisque que Akerfeldt sera de retour en 2008 pour un mini album et un ultime album avant de repartir pour mener son projet principal vers de plus hautes sphères. Un excellent album de pur Death Metal à sauce Suédoise qui mérite amplement sa place dans la grande évolution métallique!

Bloodbath – Resurrection Through Carnage – 2002

L’Évolution Métallique selon Sinistros #821
Bloodbath – Resurrection Through Carnage – 2002
Suède

Après un mini album explosif sorti deux ans plus tôt, le supergroupe Bloodbath avait offert un premier album complet qui avait pris le monde du Death Metal par surprise avec ses riffs granuleux et la voix d’outre-tombe de Mikael Akerfeldt. On parle de supergroupe dans le cas de Bloodbath car le groupe avait été formé par des membres de Katatonia en guise de projet connexe de pure tuerie musicale. Outre Akerfledt à la voix, Dan Swano, Anders Nystrom et Jonas Renkse formaient le cœur même de Bloodbath et ce premier album suivait exactement la direction que ses membres s’étaient fixés dès le mimi album. Ce sera le dernier enregistrement de Akerfeldt avec la formation avant son retour en 2008 pour un autre mini album et un album complet. Bloodbath fait partie de ces influenceurs du Death Metal qui ont été plus qu’importants pour le développement du genre en Scandinavie et partout sur la planète.

Bloodbath – Survival of the Sickest – 2022

Bloodbath – Death Metal – Suède
Survival of the Sickest – 2022
Napalm Records
9/10

Qui ne connait pas encore Bloodbath? Si on est un tant soit peu amateur de Death Metal bien gras, le nom de Bloodbath doit forcément faire partie de notre vocabulaire métallique, qu’on aime ou pas. Le super groupe réunissant deux membres de Katatonia a eu trois vocalistes de renom dans ses rangs au fil des albums, le premier étant le memebre fondateur du groupe Mikael Akerfeldt de Opeth, le deuxième étant Peter Tagtgren de Hypocrisy et pain et finalement le seul et unique Nick Holmes de Paradise Lost qui en est à son troisième album avec le groupe depuis 2014.

La discographie de Bloodbath n’est pas volumineuse, Survival of the Sickest est seulement le sixième album du groupe en 22 ans. Peu d’albums en carrière mais rien que de la qualité musicale depuis 2000, année de formation du groupe. Survival of the Sickest est une autre bombe incendiaire remplie de riffs caustiques et gras à souhait bien ancrés sur une rythmique rapide et très solide dont le roulement de tambour est encore une fois signé Martin Axenrot. Est-ce que Bloodbath se réinvente sur cet album? Pas tout à fait mais le groupe ne se répète pas et offre une fois de plus une fraîcheur sauvage qui réitère que le Death Metal est encore bien en vie et encore plus puissant que jamais. Survival of the Sickest jouit d’une super production qui frappe fort et notons aussi que cet album a des invités spéciaux à la voix : Barney Greenway de Napalm Death, Luc Lemay de Gorguts et Mark Grewe ex Morgoth.

Ce nouvel album est tout à fait indiqué pour réveiller les morts et faire peur à vos voisins chiants. Grimpez le volume et savourez de la bonne graisse musicale!

Composition : 9
Exécution : 9,5
Arrangements : 8,5
Production : 9
Appréciation : 9

Bloodbath – The Arrow of Satan is Drawn – 2018

Bloodbath – Death Metal – Suède
The Arrow of Satan is Drawn – 2018
Peaceville records
8,8/10

Sans aucun doute un Supergroupe, Bloodbath a vu plusieurs personnalités du monde du Métal défiler dans ses rangs depuis sa fondation en 1998. Originalement fondé par Mikael Akerfeldt (Opeth), Anders Nystrom (Katatonia), Jonas Renkse (Katatonia) et Dan Swano, l’alignement a changé au cours des années pour voir Peter Tagtgren (Hypocrisy), Per Eriksson (Katatonia), Martin Axenrot (Opeth) et depuis 2014, Nick Holmes (Paradise Lost)

Nous ne sommes jamais déçus par les sorties de Bloodbath et cette nouvelle parution ne fait pas exception. Nous avons toujours droit au son caractéristique du Death Metal Suédois avec le son sourd de la Boss HM-2 ainsi que les riffs dévastateurs propres au groupe mais sur cet album, une touche Black Metal fait son apparition dans le son global. La rythmique est toujours tout aussi solide et Nick Holmes fait un travail remarquable au niveau vocal. La production pourrait être un peu plus claire mais c’est ce qui fait le charme de Bloodbath et du style musical en général.

The Arrow of Satan is Drawn est un excellent album de Bloodbath qui plaira aux fans de la première heure. Attachez vos tuqyes avec de la broche car ça décoiffe pas mal!

Composition: 9
Exécution: 9
Ambiance: 9
Originalité: 8,5
Production: 8,5

Bloodbath – Grand Morbid Funeral – 2014

bloodbath-grand-morbidBloodbath – Death Metal – Suède
Grand Morbid Funeral – 2014
Peaceville
8.5/10

Il aura fallu attendre patiemment 6 ans pour enfin avoir un nouvel album de Bloodbath à se rentrer bien profond dans les tympans. Le nouvel album, Grand Morbid Funeral, montre un Bloodbath en pleine possession de ses moyens ainsi qu’un troisième chanteur à tenir le micro en seize ans de carrière. Après Mikael Arkefeld (Opeth) et Peter Tagtgren (Hypocrisy, Pain, Lindemann) c’est au tour de Nick Holmes (Paradise Lost) de prêter sa voix d’outre tombe à la musique du groupe Suédois.

Bloodbath est toujours resté fidèle à lui même au fil des albums appliquant une réelle constance dans l’excellence sans faiblir en quoi que ce soit. Le groupe s’est toujours renouvelé d’album en album évitant de stagner dans le remâché et nous offrant toujours de la fraîcheur à chaque sortie. Grand Morbid Funeral ne fait pas abstraction à cette ligne directrice. Le son change cette fois-ci pour des sonorités plus crues, on retombe dans le pur « Old School Death Metal ».

Le groupe a réussi à faire sonner les onze pièces de cet album comme son titre l’indique : Des funérailles morbides et grandioses. La voix caverneuse de Nick Holmes est une valeur rajoutée à cette cérémonie mortuaire et comme à l’habitude la qualité des riffs est stupéfiante. C’est sûr que ça ne réinvente en rien le genre mais c’est direct et efficace rendant cet album très bon d’un bout à l’autre.

Une des surprises de 2014 que je ne me lasse pas d’écouter de temps à autres.

Bloodbath – Breeding Death – 2000

bloodbathLe Death Metal pur et dur a été la branche Métallique qui m’a pris le plus de temps à apprivoiser et ici je ne parles pas du Death Metal mélodique. J’ai tranquillement commencé à apprécier certains groupes de Death Metal conventionnel mais j’avais une totale incompréhension du Technical et du Brutal Death. Avec Mikael Åkerfeldt de Opeth à la voix, la formation Bloodbath a été ma première véritable initiation à ce style de Métal gras et lourd. La rapidité et l’énergie dégagées par le groupe a rapidement eu raison de mon manque culturel et petit à petit je me suis mis à m’intéresser à ce genre de Métal qui est aujourd’hui celui que je préfère. Bloodbath a eu un impact sur ma musique, notamment au niveau de l’accordement des instruments qui est beaucoup plus bas que les autres styles de Métal. Mon aventure dans le Death Metal ne faisait que commencer et mes découvertes ultérieures ont été très enrichissantes malgré le fait que le véritable déclic envers cette brutalité musicale se soit fait il y a à peine 5 ou 6 ans.

La Chronosphère: Vendredi 11 Septembre 2015
Bloodbath – Breeding Death – 2000