Triptykon – Melana Chasmata – 2014

L’Évolution Métallique selon Sinistros #1442
Triptykon – Melana Chasmata – 2014
Suisse

Le nom de Tom G. Warrior, de son vrai nom Thomas Gabriel Fischer, n’est plus à faire dans le vaste monde métallique. Si ce nom ne vous dit rien et que vous vous considérez comme étant un métalleux, il serait temps de faire vos devoir et de vous initier à la culture métal. Le deuxième album de Triptykon reprenait ce qui avait été fait sur le précédent et aussi ce qui avait été produit sur le tout dernier album de Celtic Frost, Monotheist. Melana Chasmata était la suite logique avec ses riffs lourds et sa puissante section rythmique bien assis sur la voix sauvage de Fischer. Cet album réitérait le fait que le bonhomme était toujours le musicien influent qui avait contribué à établir les bases du Balck Metal avec Hellhammet et Celtic Frost dans les années 80. Melana Chasmata prouvait aussi que Triptykon était l’un des groupes les plus Heavy de la planète avec ses relents de Doom, de Death et de Black Metal avec les soubresauts Gothiques qui avaient toujours fait partie de l’univers de la trinité initiée en 1983 avec Hellhammer. Un album qui frappe fort et qui est un incontournable pour l’évolution métallique à l’échelle mondiale. Allons, à vos devoirs et surtout, grimpez le volume pour sentir la toute puissance ténébreuse vous envahir!

Triptykon – Eparistera Daimones – 2010

L’Évolution Métallique selon Sinistros #1216
Triptykon – Eparistera Daimones – 2010
Suisse

Le nom de Tom G. Warrior, de son vrai nom Thomas Gabriel Fischer est un des plus connus du monde métallique extrême. Il est connu pour avoir donné vie à Hellhammer, à Celtic Frost, Apollyon Sun et finalement à Triptykon. Cette dernière incarnation de son trio de groupes (de son propre aveu, il ne compte pas Apollyon Sun dans le lot) était la suite de Celtic Frost après son départ en 2008. Il faut dire que Monotheist, dernier album de Celtic, aurait pu très bien être le premier album de Triptykon tant les similitudes sont grandes entre les deux entités. Fischer avait décidé de fuir la toxicité présente entre certains membres de Celtic Frost et en formant Triptykon, il s’assurait de tenir cette toxicité loin de son parcours musical faisant place à un immense retour créatif avec ce premier album de Triptykon. Eparistera Daimones nous motrait un Fischer en pleine possession de ses moyens et proposait une musique abrasive, lourde et excessivement puissante à l’image de ce qui avait été fait avec Hellhammer puis avec Celtic Frost. Ce premier album était tout simplement une évolution vers quelque chose de plus grand sur le plan musical et Triptykon allait devenir cet amalgame sonore qui avait fait les beaux jours des deux premières formations légendaires. Fischer revenait en pionnier qu’il avait toujours été plus éclairé et plus influent que jamais et laissait transparaître cette évolution sur les neuf pièces et les soixante-douze minutes de cet album magistral. Un retour puissant et fort réussi et un album qui ne laisserait personne indifférent.

Triptykon – Requiem (Live at Roadburn 2019) – 2020

Triptykon – Gothic/Doom/Death/Black Metal – Suisse
Requiem (Live at Roadburn 2019) – 2020
Century Media
7,6/10

Depuis le retour de Celtic Frost avec Monotheist en 2006, chaque sortie de Triptykon est pour moi une longue et pénible attente. Tom nous est revenu en pleine forme et en pleine possession de ses moyens et tout ce qu’il touche depuis Monotheist, c’est à dire les deux albums de Triptykon, est de l’or en barre et du pur génie musical. Notre cher Tom caressait, depuis des lustres, le souhiat de finaliser son fameux Requiem qui se déroule en trois parties. La première partie était Rex Irae issue de Into the Pandemonium et la troisième, Winter, une pièce symphonique qui se retrouvait sur Monotheist. Ces deux pièces étaient donc de Celtic Frost et la partie manquante a été composée pour Triptykon.

En 2019, le fameux Requiem a été finalisé et présenté au grand public lors du Roadburn festival. Cette année, en plein délire du Covid-19, Tom nous présente son Requiem sur disque. Dordinaire, je laisse de côté les albums « live » car, que voulez-vous, j’hais ça les albums « live ». Mais pour celui-ci, je me devais de faire une exception à ma règle d’or car Triptykon nous présente une toute nouvelle pièce et non la moindre car elle dure pas loin de trente-deux minutes. Mettons tout de suite les points sur les « i » et les barres sur les « t » : Je suis totalement déçu par cette nouveauté de Triptykon.

Bien que pour un « live » la production soit très bonne et que le niveau de composition soit assez élevé, là où je grince des dents c’est au niveau de l’exécution et de l’ambiance de cet album. En spectacle ce devait être assez spectaculaire mais sur disque, c’est d’un ennui mortel. En fait, mis à part Rex Irae et quelques petites poussées sur la partie deux, Triptykon ne joue pas du tout. On a droit à un orchestre symphonique tout le long et ça manque de puissance. Je m’attendais à du Triptykon qui défonce les tympans de sa toute puissance Métallique et sombre mais non. On a droit à une symphonie déprimante et sans éclats et bien que ce soit brillaient bien composé, c’est d’une platitude massacrante.

En espérant que le prochain album studio de Triptykon ne soit pas comme celui-ci…

Composition: 9
Exécution: 6
Arrangements : 9
Production: 8
Appréciation Générale : 6

Triptykon – Eparistera Daimones – 2010

triptykonDes influences j’en ai énormément, mes capsules quotidiennes en témoignent grandement. Être influencé par un musicien issu de deux groupes différents provenant de deux époques différentes relève d’une probabilité plutôt faible mais c’est arrivé. Après deux EP et un album grandioses sortis vers le milieu des années 80 et un changement de cap musical pour le deuxième album qui demeurait tout de même excellent malgré sa différence de style, Thomas Gabriel Fischer aussi connu sous le pseudonyme Tom G. Warrior a lancé Celtic Frost dans un mur en choisissant de réorienter son groupe vers le glam si populaire à la fin des années 80. Celtic Frost est une de mes principales influences jusqu’à l’épouvantable Cold Lake et les 4 premières sorties du groupe demeurent encore aujourd’hui d’actualité et ont admirablement vieilli. C’est en 2006, avec une interminable attente que Celtic Frost revient avec Monotheist, un album à la hauteur des dites attentes qui est en quelque sorte le prologue de se qui s’en venait par la suite.

En effet, Monotheist pourrait être considéré comme étant le premier album de Triptykon, formation que Fischer a fondé suite à son « départ » de Celtic Frost en 2008. Avec des sonorités plus lourdes et plus oppressantes, une approche minimaliste en terme de riffs, des arrangements à couper le souffle et une puissance écrasante, Eparistera Daimones voit le jour en 2008. Évidemment, les détracteurs n’ont pas tardé à critiquer cet album en le comparant au bon vieux Celtic Frost, signe d’une fermeture d’esprit sans borne et d’un désir maladif de vouloir vivre dans le passé. Pourquoi revenir à de vieilles formules si notre évolution musicale est tout aussi, sinon plus valable? Celtic Frost a une place très haute dans mon cheminement musical, Triptykon tout autant, sinon peut-être un peu plus si je tiens compte de cette superbe évolution. Tom Warrior a été boudé longtemps, même avec son projet Apollyon Sun. N’empêche que ce guerrier est allé puiser dans ses propres influences pour me les transmettre à nouveau.

La Chronosphère: Samedi 19 Septembre 2015
Triptykon – Goetia – 2010

Triptykon – Melana Chasmata – 2014

triptykonTriptykon – Gothic/Doom/Death/Black Metal – Suisse
Melana Chasmata – 2014…………….9.5/10
Prowling Death Records

Les présentations sont-elles encore à faire? Tom Warrior, Celtic Frost, Hellhammer, ça vous dit quelque chose? Non? Tant pis. Oui? Et bien voici le deuxième album de Triptykon et pour ceux qui n’on pas encore compris, Triptykon c’est la suite de Celtic Frost avec Tom Gabriel Fisher à la barre.

Melana Chasmata est la suite de Eparistera Daimones qui était la suite de Monotheist sorti sous le pseudonyme Celtic Frost. Melana Chasmata est supérieur à son prédécesseur, il est plus heavy, plus rapide et beaucoup plus noir. On reconnaît certains éléments qui ont fait de Celtic Frost sa marque de commerce comme les solos distinctifs de Fischer et les changements de tempo soudains. Les ambiances plus glauques se marient bien avec le son lourd et puissant des guitares et la rythmique est solide comme du roc. Encore une fois, Triptykon nous livre des pièces très longues, entre 5:50 et 12:25 ce qui est loin d’être un défaut puisque cet album s’écoute de A à Z sans longueurs. A noter que la pochette est encore une fois une œuvre de H.R.Giger.

Le meilleur album 2014 à ce jour pour ma part.