Solitude Aeturnus – Alone – 2006

L’Évolution Métallique selon Sinistros #1035
Solitude Aeturnus – Alone – 2006
États-Unis

Solitude Aeturnus n’est pas un nom très connu dans les hautes sphères métalliques, le groupe Américain étant demeuré dans l’ombre durant toute sa carrière et n’ayant jamais pu se retrouver plus haut. Il est fort probable que le but n’a jamais été de devenir un groupe qui attire les masses mais plutôt une entité qui préférait faire la musique de son choix et de faire fi des standards établis. Quoiqu’il en soit, le groupe est une grosse pointure dans le domaine de Doom Metal et a été fort influent tout au long de sa carrière. Son dernier album en fait foi avec des riffs épiques et des pièces grandioses dignes des grands noms du genre. Alone fut effectivement le tout dernier album du groupe même si la fin de celui-ci s’est effectuée en 2011. Alone fut un autre chef d’œuvre de la discographie qui permettra à son chanteur Robert Lowe de rejoindre Candlemass après la sortie de Alone. Si vous ne connaissez pas encore Solitude Aeturnus, je vous conseille fortement de vous y mettre pour découvrir tout un monde de pur Doom lent et froid qui a influencé bon nombre de musiciens à opter pour cette voie de mélancolie et de tristesse musicale.

Solitude Aeturnus – Adagio – 1998

Nous ne pourrions pas parler de Doom Metal en passant sous silence l’apport considérable que la formation Américaine Solitude Aeturnus a eue sur le développement du genre. Bien sûr, certains diront que le groupe a eu un succès mitigé et est en quelque sorte passé sous les radars mais, en bout de ligne, est-ce que des groupes comme Solitude Aeturnus étaient voués à se hisser dans les palmarès? Bien sûr que non! Ici nous parlons de Doom Metal, un genre musical aussi élitiste que le Death Metal ou tout autre genre de Métal plus extrême, genres qui ne sont pas du tout synonymes de gloire et de succès, si le mot succès peut ici être utilisé. Sur Adagio, Solitude Aeturnus se raffinait encore plus dans ses compositions et ses riffs sombres et épiques, mélangeant à son Doom lourd et lent des éléments de musique classique d’où le titre évocateur pour définir parfaitement cet avant dernier album. Le groupe américain suivait de près les traces d’un certain groupe Suédois dans lequel Robert Lowe performera sur trois albums sauite au démantèlement de Solitude Aeturnus. Adagio est un de ces albums épiques et presque parfaits qui son encore aujourd’hui sous-estimés. Prendre connaissance de ce joyau du Doom permettra à plusieurs de bien comprendre le cheminement et l’évolution du genre au fil des décennie.

Solitude Aeturnus – Downfall – 1996

Même si Solitude Aeturnus est un groupe qui est demeuré dans l’ombre durant toute sa carrière, son influence sur le Doom Metal demeure importante au même titre que certains groupes pionniers du genre. Il faut dire que le groupe américain est demeuré constant dans ses sorties nous donnant toujours des pièces épiques à chaque album. Le quatrième album du groupe pourrait être considéré comme étant le plus faible de sa discographie possiblement dû au fait de l’insertion d’éléments plus Alternatifs au Doom mélancolique que le groupe a toujours proposé. Il ne faut pas oublier que Downfall est sorti en plein règne du Grunge et que certains groupe Métal de l’époque tentaient désespérément de percer un tant soit peu ce qui pourrait expliquer ce changement de son pour le groupe. Mais, n’y voyons pas ici un changement drastique, loin de là! Solitude Aeturnus livrait toujours un Doom puissant et très éclaté et Downfall avait été tout un album malgré certaines réticences des fans. Un album plus doux certes, mais qui a contribué au développement du Métal à sa façon!

Solitude Aeturnus – Through the Darkest Hour – 1994

Le monde du Doom Metal a toujours été condidéré comme étant ultra underground et inaccessible du commun des mortels et pour cause, les rythmes lents et dépressifs du genre pourraient en rebuter plus d’un. Avec son troisième album, la formation Américaine Solitude Aeturnus suivait les traces des pionniers Suédois Candlemass avwc un Doom puissant et profond. Through the Darkest Hour jouissait d’une production impeccable et des riffs incroyablement bien ficelés prouvant que le groupe Américain était bien implanté comme l’un des plus grands groupes de Doom. Le chanteur Robert Lowe deviendra sans le vouloir l’un des plus importants chanteurs du genre qui contribuera à perpétuer cette flamme noire qui alimente le genre Doom Metal.

Solitude Aeturnus – Beyond the Crimson Horizon – 1992

Le Epic Doom Metal avait été mis en place notamment par Candlemass mais de notre côté de l’Atlantique, c’est Solitude Aeturnus qui propageait d’une main de maître cette musique épique et envoûtante. Le deuxième album reprenait exactement là où le groupe avait laissé avec son incroyable premier album. C’est à grands coups de riffs aventureux et de compositions majestueuses que Solitude Aeturnus avait pris d’assaut le monde du Doom Metal pour ainsi devenir l’un des principaux acteurs et propager cette flamme chevaleresque qui définissait le genre. Robert Lowe dirigera le groupe jusqu’à sa séparation et son arrivée au sein de Candlemass. Le Doom se portait à merveille et ça ne faisait que commencer…

Solitude Aeturnus – Into the Depths of Sorrow – 1991

Le Doom Metal s’était solidement implanté dans les années 80 et ses pionniers dont Candlemass avaient fait des rejetons. Au toutnant des années 90, le Epic Doom Metal était devenu un style de Doom très prisé dans le vaste monde métallique et une formation Américaine avait retenu l’attention avec son premier album. Solitude Aeturnus était arrivé comme ça avec Into the Depths of Sorrow, un album digne des plus grands noms du Doom avec des riffs lents et mystérieux qui sonnaient comme un grand désespoir. La voix du chanteur Robert Lowe était unique et puissante, se mariant parfaitement avec la musique du groupe. Après la dissolution de Solitude Aeturnus en 2006, Robert Lowe ira rejoindre la légendaire formation Candlemass. Malgré une faible reconnaissance à l’échelle planétaire, Solitude Aeturnus avait réussi l’exploit de sortir uniquement de très bons albums au fil de sa carrière et son influence au niveau du Doom fut très importante. Un premier album épique à souhait qui allait perpétuer la flamme de la lenteur et de la noirceur.