The Monolith Deathcult – III-Triumvirate – 2008

L’Évolution Métallique selon Sinistros #1096
The Monolith Deathcult – III-Triumvirate – 2008
Pays-Bas

Après un premier album plus que correct et un deuxième album désastreux, la formation Néerlandaise The Monolith Deathcult s’était affirmée sur III-Triumvirate en prenant un tournant surprenant. Le groupe avait mis l’emphase sur le côté très mécanique de la musique Industrielle en l’incorporant à un Death Metal disjoncté et très brutal donnant une sonorité unique en son genre et se démarquant du lot. Les riffs étaient bien ficelés mais ce qui retenait le plus l’attention c’était les arrangements menés d’une main de maître par le claviériste Carsten Altena qui à lui seul avait redéfini le son global du groupe. Même si The Monolith Deathcult n’obtiendra possiblement jamais la reconnaissance dont il mérite, il est indéniable que son influence sur la musique mécanique est fort importante et ce troisième album en est le parfait exemple. À écouter impérativement si on est amateur de musique extrême qui sort de l’ordinaire!

The Monolith Deathcult – The Apotheosis – 2003

L’Évolution Métallique selon Sinistros #877
The Monolith Deathcult – The Apotheosis – 2003
Pays-Bas

La formation Néerlandaise The Monolith Deathcult a commencé sa carrière en tant que groupe de Death Metal brutal. Son premier album, The Apotheosis, n’apportait rien de nouveau dans le genre mais la production et la qualité des compositions étaient à la hauteur de grands noms dans le domaine. Le groupe déchainait toute sa fureur sur des pièces puissantes et extrêmement brutales mais on sentait que le quatuor se cherchait et n’avait pas encore trouvé son créneau qui le fera passer au niveau supérieur. Ce premier album serait la première pierre pour assurer une fondation solide au groupe qui orientera sa sonorité vers des chemins plus tortueux sur les albums à venir. Un premier album fort intéressant qui permettra au néophyte de se plonger dans l’univers mécanique du groupe.

The Monolith Deathcult – V3 – Vernedering : Connect the Goddamn Dots – 2021

The Monolith Deathcult – Industrial Death Metal – Pays Bas
V3 – Vernedering : Connect the Goddamn Dots – 2021
Human Detonator Records
8,7/10

Comme bon nombre d’entre vous le savez déjà, je suis un grand fan de musique Industrielle et surtout un grand amateur de mélanges musicaux. J’étais tombé en état de béatitude en entendant l’album Tetragrammaton en 2013 et The Monolith Deathcult était devnu un de mes groupes préférés. J’avais aussi beaucoup aimé les deux premiers volets de la trilogie V et voici que le groupe récidive cette année avec le troisième et dernier chapitre de cette mécanique et épique saga.

V3 – Vernenedering : Connect the Goddamn Dots est à l’image de ce que The Monolith Deathcult nous a offert depuis une bonne dizaine d’années : Un Death Metal puissant mélangé à des éléments Industriels dans la veine de ce que Ministry pourrait nous offrir. C’est heavy, puissant et rempli de sons complètement disjonctés. Les guitares sont abrasives et le groupe a choisi les bonnes sonorités de synthétiseurs pour rendre tout ça bien homogène. On note une tangente plus Industrielle que Métal sur cet album, ce qui n’est pas pour me déplaire! C’est très mécanique et direct. La production m’agace par un petit peu, j’aurais aimé que ça sonne un peu plus large et moins étouffé mais ce n’est rien de bien épouvantable. Cependant, j’ai beaucoup de difficulté avec le côté humoristique du groupe et les discours stupides au fil de l’album, ça vient casser la fluidité des pièces et personnellement, je suis plate de même mais si je veux de l’humour, je vais aller voir un humoriste. J’aime que la musique que j’écoute soit sérieuse et je décroche assez vite quand on tombe dans la connerie pure et simple.

Cela dit, l’ensemble de l’album est assez grandiose et majestueux, c’est musicalement irréprochable! Un excellent album de la part de The Monolith Deathcult qui mériate amplement plusieurs écoutes!

Composition : 9
Exécution : 9
Arrangements : 8,5
Production : 8,5
Appréciation : 8,5

The Monolith Deathcult – V2 – Vergelding – 2018

The Monolith Deathcult – Industrial Death Metal – Pays-Bas
V2 – Vergelding: Dawn of the Planet of the Ashes – 2018
Human Detonator Records
9,5/10

Il y a de ces groupes qui vous surprennent de par leur ingéniosité musicale et de par leur puissance. J’ai fais la connaissance de The Monolith Deathcult avec l’album Tetragrammaton en 2013 et je puis affirmer haut et fort que ce groupe fait partie de la catégorie mentionnée en début de texte. Bien que le mini album ayant suivi était plutôt fade, le groupe s’était très bien reprisavec V1 – Versus en 2017 et récidive de façon magistrale avec V2 – Vergelding cette année.

En partant, si vous n,aimez pas les claviers et la musique mécanique, passez votre chemin car The Monolith Deathcult s’inscrit dans la pure tradition de la musique Industrielle Métallique. A cheval entre Die Krupps et Fear Factory et Samael, la musique de The Monolith Deathculth a ce gros plus qui fait d’un band un band moyen ou extraordinaire. Le Death Metal est très présent mais le côté mécanique l’est tout autant, comme une version Death des pionniers Ministry incluant les échantillonnages, les riffs mordants et la rythmique réglée comme une horloge. Le groupe nous transporte une fois de plus dans un univers mécanique où s’entremêlent la douceur de la musique symphonique avec la brutalité du Death Métal tout en incorporant des passages électroniques à la limite du progressif par moments.

Ce nouvel album est une réussite sur toute la ligne et finit bien l’année 2018. Un album qui se retrouvera bien haut dans les tops de l’année.

Composition: 9,5
Exécution: 9,5
Ambiance: 9,5
Originalité: 10
Production: 9

The Monolith Deathcult – Versus – 2017

The Monolith Deathcult – Industrial Death Metal – Pays-Bas
Versus – 2017
Hammerheart Records
9/10

The Monolith Deathcult est de retour sous forme de trio avec son sixième album simplement intitulé Versus. Le groupe avait sorti un mini album entre l’excellent Tetragrammaton et ce nouvel album, mini album qui se voulait quelque peu décevant et qui délaissait les parties Industrielles du groupe laissant envisager le pire pour la suite.

Mais à ma grande surprise le groupe revient avec ses sonorités mécaniques et brutales sur Versus comme il avait laissé avec Tetragrammaton en 2013. En tout six pièces et une introduction pour un total de plus de 47 minutes de pure défonce explosive. La musique disjonctée de TMDC est un habile mélange entre Ministry, Septicflesh et Nile, utilisant le côté très machine du premier, les orchestrations et arrangements du second et la brutalité du dernier. Les trois comparses sont d’excellents compositeurs et sont enmesure de livrer des arrangements spectaculaires avec des sonorités complètement folles. Les claviers sont à l’avant plan certes mais ne viennent aucunement interférer avec la puissance des guitares et des riffs acérés générés par celles-ci.

Versus est un réel plaisir pour les oreilles et s’adresse à un auditoire ouvert d’esprit car TMDC s’éloigne beaucoup du simple Death Metal traditionnel. À écouter très fort pour s’imprégner de chaque parcelle sonore tout au long de l’album.

The Monolith Deathcult – Tetragrammaton – 2013

monolith_deathcultThe Monolith Deathcult – Industrial Death Metal – Pays Bas
Tetragrammaton – 2013…………….9/10
Season of Mist

Season of Mist est réputé pour être un excellent label pour le métal de qualité et l’ajout de The Monolith Deathcult dans ses rangs ne fait que confirmer ce statut de figure de proue imposante dans le grand monde du métal mondial.

Je ne connaissais aucunement cette formation Hollandaise et cette découverte m’a totalement scié les jambes. Le mélange des claviers et passages industriels avec un Death Metal puissant font de Tetragrammaton un album des plus originaux qui sort des sentiers pré-établis du métal d’aujourd’hui.

Outre les nombreux et intéressants passages électroniques, ce qui retient le plus l’attention dans cet album ce sont les nombreux changements de tempo, l’intelligence et l’ambiance des structures musicales ainsi que le martèlement incessant tout au long de l’album. Le tout avec de très longues pièces dont la plus courte ne fait que… 6 minutes et 24 secondes!

Lorsque l’on parle de Metal Industriel, on pense immédiatement à un des pionniers du genre, Ministry. Et bien, avec la pièce H.W.A. (Human Wave Attack), The Monolith Deathcult nous replonge carrément au temps de Psalm 69 et sa pièce d’ouverture N.W.O.!

Un excellent album qui mérite une écoute attentive pour saisir toutes les subtilités des arrangements et des 7 pièces proposées.