Comme j’expliquais dans un récent texte, moi et la musique Québécoise font deux. Au début des années 90 nous avons eu une mince lueur d’espoir avec quelques artistes qui ont réussi à se maintenir la tête hors du flot des quétaineries sirupeuses qui sévissait depuis le début des années 80. Les prochains jours seront consacrés à certains de ces artistes qui m’ont accroché et influencé d’une manière ou d’une autre et qui m’ont redonné le goût de croire que la culture Québécoise n’était pas vraiment morte. Avec ses textes profonds et sa poésie crue faisant réfléchir le tout sur une musique tantôt Jazz, tantôt classique avec des relents de Country et de Rock and Roll, Richard Desjardins est apparu dans le décor médiatique comme un cheveu sur la soupe et sans trop comprendre pourquoi, il a réussi à prendre beaucoup de gens par surprise.
Avec le recul, j’ai compris que beaucoup de gens n’aimant pas Desjardins, ne l’aimaient tout simplement pas parce qu’il dérange. C’est justement ce qui m’a plu chez lui: Déranger l’opinion publique. Il m’a aussi aidé à parfaire et à peaufiner mes textes de chansons et m’a donné des idées à inclure dans mes compositions. Richard Desjardins était le préféré de mon père, ce texte et cette chanson lui sont dédiés.
La Chronosphère: Mardi 11 Août 2015
Richard Desjardins – Les Yankees – 1988/1992