Symphony X – Twilight in Olympus – 1998

Contrairement à la majorité des groupes œuvrant dans le Power Metal, Symphony X s’efforçait de rester éloigné du côté commercial et sirupeux du genre. Son quatrième album en fasait foi puisqu’il avait reçu une réception mitigée à sa sortie, certains fans reprochant au groupe de devenir trop Progressif et surtout de moins en moins accessible. Il faut dire que Twilight in Olympus contenait des riffs incroyables et regorgeait d’envolées de notes tant sur la guitare que sur le clavier déclassant pratiquement Yngwie Malmsteen au rang d’amateur. Les purs et durs ne s’habitueraient probablement pas à la voix du chanteur mais celle-ci cadrait bien et contrastait à merveille avec les pièces quand-même plutôt « heavy » proposées par le groupe. Symphony X est l’exemple parfait de ce qu’un groupe de Power Metal Progressif se doit d’être et l’influence de cet album se fera sentir au tourant des années 2000 lorsque le Power Metal créera une véritable explosion musicale dans la grande famille métallique.

Symphony X – The Divine Wings of Tragedy – 1996

En plus de devenir une icône du Power Metal, avec son troisième album Symphony X s’était placé les pieds comme chef de file du Métal Progressif à tendance Symphonique grâce à des structures musicales étoffées et des riffs de guitare à couper le souffle. Michael Romeo avait redéfini le terme « shred » avec ses envolées néo-classiques qui n’avaient rien à envier à Yngwie Malmsteen. Le groupe était capable de mélanger plusieurs genres allant du Progressif des années 70 au Heavy Metal pur et en passant par le Speed Metal tout en nous faisant passer par toute une gamme d’émotions. La musique du groupe réussissait à nous faire oublier la voix de castrat du chanteur tant la technique des musiciens était parfaite. Symphpny X deviendra rapidement une référence en la matière et The Divine Wings of Tragedy sera par le fait même un éternel incontournable et un album très influent pour l’Évolution Métallique.

Symphony X – The Damnation Game – 1995

Le sous genre Power Metal avait pris un certain temps à s’implanter dans le vaste monde Métallique possiblement car le genre était le plus doux et le moins brutal de tous les genres de la grande famille. Certains groupes avaient incorporé des éléments Progressifs et même Classiques à leur musique et Symphony X a été l’un des pionniers de ce mouvement Power Metal Progressif avec à sa tête le virtuose Michael Romeo. Le deuxième album du groupe, toujours considéré aujourd’hui comme étant un chef d’œuvre du genre, avait permis au Métal plus underground de continuer à briller en offrant des riffs ultra techniques suffisamment puissants pour rallier les amateurs de Métal plus lourd. Les structures musicales étaient complexes tout en demeurant très ancrés sur le principe même du Heavy Metal : Offrir une musique lourde et puissante tout en visitant des contrées plus vastes. Certes, la voix du chanteur horripilait certains amateurs mais en bout de ligne, ce type de voix de castrat était le centre même du Power Metal. Qu’on aime ou non, Symphony X est rapidement devenu un incontournable et l’un des plus influents groupes de Power Metal au monde.

Symphony X – Symphony X – 1994

Bien que le Power Metal ait pris un certain avant de se développer il est force de constater que le genre a pu prendre une lace importante dans le vaste monde métallique et qu’on le veuille ou non, ce sous genre aux voix de castrats fait partie intégrante de l’évolution et la formation Symphony X a été et est toujours un des principaux acteurs du mouvement. Avec le groupe Américain, on retrouvait les masturbateurs de manche dans la veine de Malmsteen dans les années 80. En effet, Michael Romeo est tout un as de la guitare et surtout tout un composititeur. Symphony X avait réussi à réunir le Métal, la musique classique et le Progressif avec toutes les virtuosités inimaginables et le premier album du groupe allait devenir un classique instantané et une référence incontournable pour ce Power Metal boudé par les fans de musique plus extrême. Du peu que nous apprécions ces envolées vocales doucereuses et riches en hautes notes, Symphony X avait réussi à nous offrir une musique très technique et surtout remplie de sonorités et de textures complexes. Ce n’était que le début d’une nouvelle ère pour le Métal et la suite allait être tout aussi spectaculaire.