Motörhead – Ace of Spades – 1980

L’Évolution Métallique selon Sinistros #51
Motörhead – Ace of Spades – 1980
Angleterre

Avec son quatrième album, Motörhead portait un coup fatal pour le commun des mortels et plaçait ainsi les pions qui allaient créer le Speed Metal. Bien sûr, le groupe Anglais ne se réinventait aucunement mais le moteur était bien rodé. Avec Ace of Spades, Lemmy se mettait définitivement en tête de liste des sommités du Heavy Metal tel un Dieu du Rock and Roll. Non seuelemt Motörhead devenait une influence majeure pour beaucoup de groupes à venir mais devenait également le groupe le plus fort du monde au niveau des décibels. Lemmy et son groupe devinrent ainsi le symbole de la toute puissance Métallique.

Motörhead – Overkill – 1979

L’Évolution Métallique selon Sinistros #32
Motörhead – Overkill – 1979
Angleterre

On le dit souvent et on le répète, sans Motörhead le Heavy Metal ne serait pas ce qu’il est et Lemmy, tout comme Dio, est devenu rapidement une figure de proue légendaire. Comme le disait si bien Brendon Fraser dans Air Heads: Lemmy ou Dieu? Lemmy, c’est Dieu! Bref, ce Dieu du Rock And Roll a influencé non seulement le Heavy Metal en général mais est aussi un peu le Grand-Père d’un genre qui allait suivre: Le Speed Metal. Avec son deuxième album, Overkill, Motörhead augmentait la cadence et la puissance pour réveiller les endormis. C’est à grands coups de Rickenbacker, de double bass drums et de guitares incisives que cet album s’est placé comme pièce maîtresse de l’évolution métallique. La pièce titre d’entrée d’album à elle seule fait encore pâlir les simili Metalheads et fait encore trembler les fondations de Métal. Merci Lemmy!!!!

Motörhead – Motörhead – 1977

L’Évolution Métallique selon Sinistros #25
Motörhead – Motörhead – 1977
Angleterre

Comment peut-on parler d’Évolution Métallique sans parler du trio le plus dévastateur de tous les temps? À partir du premier album de Motörhead, les choses devenaient de plus en plus sérieuses. Lemmy ayant quitté Hawkwind pour fonder son propre groupe n’allait pas y aller mollement, au contraire! C’est à grands coups de riffs incisifs et de décibels élevés que Motörhead a pris le taureau par les cornes pour faire du Heavy Metal l’emblème de la puissance musicale et des mauvais garnements. Malgré le fait que ce premier album soit rempli de reprises de son ancien groupe, cet album éponyme avait pris le monde par surprise et avait ouvert le chemin vers ce qui s’en venait plusieurs années plus tard. Non seulement Motörhead s’est imprégné solidement de la culture Heavy Metal pour le faire évoluer à la vitesse de l’éclair, il est aussi l’instigateur d’un style qui allait révolutionner le monde Métallique à jamais: Le Speed Metal. Ce style prendra tout de même plusieurs années avant de voir vraiment le jour mais avec son premier album, Lemmy venait de planter le clou pour de bon.

Motörhead – Bad Magic – 2015

motorheadMotörhead – Heavy Metal/Hard Rock – Angleterre
Bad Magic – 2015
UDR Music
8/10

Lemmy est le symbole même du Rock amd Roll et possiblement le plus grand rocker de tous les temps. Cette légende du Hard Rock et du Metal aura 70 ans le 24 Décembre et malgré une année 2015 difficile point de vue santé, l’icône moustachue tient toujours debout et continue à faire des albums et des concerts.

Bad Magic est le 23e album de Motörhead et étonnamment, ce 23e album demeure toujours dans la courbe constante que Motörhead a su garder tout au long de son existence. Motörhead a pratiquement autant d’albums que les Rolling Stones et plus que AC/DC ce qui est tout de même assez spectaculaire.

Avec Bad Magic, nous avons encore une fois droit à du Motörhead pur et dur. Du bon gros Rock and Roll puissant de la part du groupe qui joue le plus fort sur la planète. L’album est rapide et toutes les pièces sont bonnes avec de bons riffs de guitares et la basse de Lemmy qui est toujours aussi assourdissante. Bref, du Motörhead point final. Petite ombre au tableau cependant, la production laisse quelque peu à désirer donnant l’impression que l’album a été mixé à la sauvette en plusieurs étapes. On dirait une compilation par moments et sur certaines pièces, les instruments se confondent. Parfois la guitare se perd dans le mix tandis que sur certaines pièces, la basse manque de puissance apportant un flou sonore par moments.

Mais, c’est du Rock and Roll et du Motörhead ça sonne toujours un peu sale et granuleux. Lemmy est toujours présent et il démontre qu’il est encore Dieu dans la grande famille du Rock.

https://www.youtube.com/watch?v=4hNQxMqZLbM