Skeletonwitch – Serpents Unleashed – 2013

L’Évolution Métallique selon Sinistros #1421
Skeletonwitch – Serpents Unleashed – 2013
États-Unis

Même si Skeletonwitch n’a jamais vraiment réussi à atteindre un certain statut plus important dans la vaste scène métallique mondiale, il n’en demeure pas moins que la formation Américaine se doit d’être mentionnée dans la grande évolution métallique pour l’ensemble de son œuvre. Avec son cinquième album, le groupe avait quelque peu noirci son Death/Thrash puissant et mélodique pour donner un peu plus de mystérieux à ses compositions. Certains diront de Serpents Unleashed est moins bon que les précédents albums mais en réalité, la même formule était appliquée avec une meilleure production ce qui donnait une sonorité moins crue et moins granuleuse et c’est possiblement ce fait qui était reproché au groupe. On ne se le cachera pas, Skeletonwitch ne réinvente pas grand-chose mais ses compostions sont bien ficelées avec des riffs mémorables et remplis d’entrain. On ne peut s’empêcher de taper du pied et de brasser de la tête en entendant les albums de la discographie et Serpents Unleashed ne fait aucunement exception à cette règle. Un très bon album de Death mélodique à la sauce Thrash avec des relents sombres et ténébreux qu’il faut écouter sans se poser de questions!

Skeletonwitch – Forever Abomination – 2011

L’Évolution Métallique selon Sinistros #1305
Skeletonwitch – Forever Abomination – 2011
États-Unis

Skeletonwitch n’est pas un des noms les plus connus du vaste monde métallique mondial mais le groupe Américain a toujours su tirer son épingle du jeu en offrant des albums de qualité avec des compositions et une sonorité des plus originales. Même si son statut est moindre que certains de ses pairs, le groupe a toujours travaillé fort pour éviter de stagner dans le confort du déjà entendu. Son quatrième album, Forever Abomination prouvait hors de tout doute que les membres de Skeletonwitch avaient un talent inné pour la composition et l’art du riff mélodique et incendiaire. Malheureusement, le niveau de production n’a jamais été à la hauteur des compositions et ça s’entends clairement sur Forever Abomination qui manque de profondeur et de puissance pour rendre justice aux pièces. Pourtant avec un producteur comme Matt Hyde, la production aurait pu être un peu plus de qualité. Mais bon, outre ce détail agaçant, cet album est un incontournable du Death/Thrash Metal abrasif et rapide qui fait de Skeletonwitch un candidat légitime pour faire partie de la grande Évolution Métallique.

Skeletonwitch – Breathing the Fire – 2009

L’Évolution Métallique selon Sinistros #1195
Skeletonwitch – Breathing the Fire – 2009
États-Unis

Skeletonwitch avait apporté une fraîcheur dans le monde du Thrash Metal au milieu des années 2000 avec une musique rapide et des riffs bien tranchants et une rythmique dévastatrice. Prosthetic Records avait signé le groupe pour son deuxième album plaçanant celui-ci au sommet des nouveaux groupes qui brandissaient la flamme du renouveau du Thrash Metal. Avec Breathing the Fire, Skeletonwitch ne faisait qu’augmenter son aisance sur les instruments en nous offrant des compositions avec une appréciable dose de technicité tirée du Death Metal mélodique. Skeltonwitch ne deviendra pas un groupe qui joue dans les grosses ligues et ce n’est possiblement pas le désir des membres de se rendre si haut en risquant de devenir redondant. Cependant, le statut du quatuor est suffisamment élevé dans la le monde métallique pour en faire un influenceur de haut calibre qui, à sa façon, à réussi à changer le cours de l’histoire métallique. Un excellent album à se mettre dans les oreilles si on aime les mélodies et les duos de guitares ainsi que les riffs acérés avec beaucoup de mordant.

Skeletonwitch – Beyond the Permafrost – 2007

L’Évolution Métallique selon Sinistros #1084
Skeletonwitch – Beyond the Permafrost – 2007
États-Unis

Le premier album de Skeletonwitch avait permis au groupe Américain de décocher un contrat avec Prosthetic records ce qui permettra une meilleure distribution et une meilleure visibilité. Beyond the Permafrost était arrivé en grandes pompes en prenant le monde métallique par surprise avec des riffs qui graffignent et une rythmique qui cogne dur sur des compositions rapides, mélodiques et enlevantes. Le créneau de Skeletonwitch était basé sur les mélodies en alliant Death et Thrash Metal directement inspiré des pionniers du genre. Sur ce deuxième album, Skeletonwitch s’était implanté solidement avec une sonorité bien propre et reconnaissable parmi tant d’autres faisant du groupe un excellent candidat à devenir une grosse tête d’affiche. Cependant, Skeletonwitch restera un groupe de seconde zone et finira par stagner sans monter les échelons, ce qui n’est pas un mal en soi puisque le groupe a toujours livré la marchandise et sorti de très bons albums jusqu’à nos jours. Beyond the Permafrost est un classique du genre qu’il faut prendre en considération si on aime le mélange Death Metal mélodique et Thrash Metal de la vieille école.

Skeletonwitch – At One With the Shadows – 2004

L’Évolution Métallique selon Sinistros #908
Skeletonwitch – At One With the Shadows – 2004
États-Unis

Le Thrash Metal avait connu un deuxième souffle au tournant des années 2000 avec plusieurs groupes qui, s’inspirant du Thrash originel des années 80, avaient entreprit de mener à bien la mission de faire revivre les heures de noblesse du genre en créant une nouvelle vague de groupes de Thrash Metal plus modernes et plus éclatés. Mélangeant le Death Metal mélodique avec les racines du Trash Metal et en incorporant certaines doses de Black Metal, Skeletonwitch était arrivé avec un premier album haut en couleurs et en riffs grinçants, riffs qui allaient être précurseurs de cette nouvelle vague de Thrashers. At One With the Shadows n’était pas parfait mais ce premier effort contenait suffisamment de vitriol et de riffs caustiques pour en faire un album épique et intemporel qui allait influencer toute une génération de nouveaux groupes qui feront revivre l’âge d’or du légendaire Thrash Metal des belles années. Un excellent premier album qui permettra au groupe de signer avec Prosthetic Records et du même coup, lancer sa carrière à l’International.