Lorsque j’étais un Metalhead pur et dur dans la première moitié des années 80, la majorité des mes confrères avaient en totale aversion les synthétiseurs et tout style de musique utilisant ces épouvantables machines. Selon eux, l’utilisation de ces boites de plastique était un sacrilège dans le métal et l’existence même de ces instruments était une abomination. Encore aujourd’hui en 2015, j’observe encore ce phénomène chez certaines personnes, ce qui est triste dans un sens quand on connait l’étendue des possibilités de ces machines infernales. Ces merveilleuses machines ont eu un effet contraire pour moi. Un ami avait un DX7 et j’ai été tout de suite émerveillé par tant de possibilités ce qui m’a amené à assimiler assez facilement ces instruments et les musiques qui les utilisaient.
Le parfait exemple de sonorités qui m’ont toujours plu et attiré c’est la poète Anne Clark. Le son saccadé des arpégiateurs mélangé à ses textes débités en parlant ont eu un effet positif sur mes compositions. Cette sonorité de claviers m’a par la suite illuminé avec des groupes comme The Legendary Pink Dots et Front 242. L’utilisation des synths est devenu une marque distincte pour Poète Maudit et cette marque sera là pour perdurer tant que ce projet sera vivant.
La Chronosphère: Vendredi 24 Juillet 2015
Anne Clark – Sleeper in Metropolis – 1984