Asesino – Cristo Satanico – 2006

L’Évolution Métallique selon Sinistros #1007
Asesino – Cristo Satanico – 2006
États-Unis

Irrévérencieux, caustique et dans les dents. Ce sont les trois qualificatifs qui se prêtent le mieux à Cristo Satanico, deuxième album du supergroupe Asesino. Formé de Dino Casares, Tony Campos et Emilio Marquez, Asesino est un projet connexe qui dépeint la société et ses travers avec des paroles incisives et une musique qui frappe fort. À cheval entre le Death Metal et le Grindcore, Asesino avait réussi à se tailler une place dans le vaste univers métallique mondial. Avec des titres comme Padre Pedofilo, ¿Puta con pito? Ou encore la pièce titre de l’album, le ton était donné et c’était dérangeant pour les pieux ou les effarouchés! Le trio s’en donnait à cœur joie avec des artistes invités dont Andreas Kisser ppur les solos de guitare et Jamey Jasta pour certains vocaux. Un album explosif que l’on doit écouter si on aime la musique extrême et corrosive!

Asesino – Corridos de Muerte – 2002

L’Évolution Métallique selon Sinistros #816
Asesino – Corridos de Muerte – 2002
États-Unis

Le terme « supergroupe » est utilisé lorsque plusieurs musiciens relativement très connus unissent leurs forces pour créer une nouvelle entité, généralement en projet connexe de leurs projets respectifs. Le trio Asesino est un de ces « supergroupes » qui a vu le jour en 2001 et comportant Dino Casares et Raymond Herrera de Fear Factory et Tony Campos de Static X et qui jouera plus tard avec entre autres Fear Factory, Ministry et Prong. Le premier album du trio Californien en avait pris plusieurs par surprise avec ses riffs incisifs, ses coutres pièces concises et sa rythmique explosive. Outre le mélange brutal de Death Metal et de Grindcore qui se dégageait de la musique du groupe, c’est son humour noir caustique qui retenait le plus l’attention. On pourrait qualifier Asesino de S.O.D. des années 2000 dû au ton acerbe des pièces et des paroles extrêmement acide. Corridos de Muerte est un album méconnu qui mérite une plus ample reconnaissance tant son influence a été considérable pour la suite des choses. À écouter et à prendre avec un grain de sel, le trio ne se prend pas au sérieux, au contraire!

Asesino – Cristo Satánico – 2006

asesinoMon plongeon dans l’océan du Death Metal a pris énormément de temps avant d’être accompli, je demeurais craintif face à ce saut vertigineux et j’osais seulement tremper quelques orteils de temps à autres dans ce flot limpide avec un fort courant. Ayant à son bord Dino Cazares ( Fear Factory, Brujeria ) et Tony Campos ( Fear Factory, Static X, Ministry, Prong ), la formation Asesino m’a aidé à me tremper les deux pieds pour ainsi commencer à apprivoiser cette puissance destructrice. C’est avec des textes en Espagnol saturés d’un humour très noir sur des riffs gras et tranchants appuyés par une rythmique solide et musclée que le trio infernal nous livre son message et sa fureur tel un ouragan détruisant tout sur son passage. Katrina fait figure de douce brise en comparaison. Donc, Asesino a été la formation qui m’a fait digérer le Métal plus brutal, les portes ayant été franchies il ne me restait plus qu’à avancer à l’aveugle dans cette jungle hostile.

La Chronosphère: Samedi 12 Septembre 2015
Asesino – Soy Maldito – 2006