L’Évolution Métallique selon Sinistros #1512
Lamb of God – VII : Sturm Und Strang – 2015
États-Unis
Est-ce que Lamb of God a toujours besoin de présentations? Rendu à son septième album, le groupe de la Virginie avait les pieds solidement implantés dans la grande sphère métallique mondiale et était devenu un des groupes les plus en vue des deux dernières décennies. Le groupe a toujours surfé sur une vague visqueuse de Groove Metal et de Metalcore et continuait à répandre sa sonorité caustique avec VII : Sturm Und Strang sur lequel il revisitait ses débuts avec des idées et une production se rapprochant de New American Gospel mais tout en évoluant musicalement. I lest indéniable que Lamb of God a eu une forte influence sur l’évolution métallique. Cet album le prouvait amplement réitérant cette influence avec dix excellentes pièces brillamment composées. Ce sera le tout dernier album de Chris Adler à la batterie qui prendra la décision de quitter le groupe quelques années plus tard.
L’Évolution Métallique selon Sinistros #1320
Lamb of God – Resolution – 2012
États-Unis
Curieusement et malgré son statut élevé dans le monde métallique, Lamb of God a toujours eu des réactions mitigées face à sa musique et sa réelle implication en tant que groupe influent. Autant le groupe peut être adulé par plusieurs, autant il peut être rabaissé par certains amateurs de musique plus grinçante. Pourtant, si on étudie bien la discographie du groupe Américain, il n’a jamais vraiment sorti de mauvais album et Resolution n’y faisait pas exception. Ce sixième album n’apportait pas grand-chose de nouveau mais c’était du Lamb of God pur à 100% avec ses racines Groove Metal et ses tendances Metalcore. C’est possiblement cette facette Metalcore qui rebute certains individus dans la vaste communauté Métallique mondiale mais Lamb of God est beaucoup plus « Metal » que bien des groupes proclamés Metalcore. A preuve, le son du groupe se rapproche plus de Pantera et Machine Head que des groupes typiques de la scène Metalcore. Cela dit, Resolution poursuivait ce que Lamb of God avait entamé bien avant New American Gospel avec Brun the Priest et il le rendait encore très bien. La force du groupe réside dans son originalité et sa puissance et ça, on ne pourra jamais lui enlever. Qu’on aime ou pas, Lamb of God fait partie de la grande évolution métallique et a contribué a développer un son qui sera repris par bon nombre de groupes au fil des années.
L’Évolution Métallique selon Sinistros #1147
Lamb of God – Wrath – 2009
États-Unis
Lamb of God est devenu une entité fort connue dans le monde métallique dès son premier album et a depuis gravi les échelons pour devenir l’un des plus gros groupes du genre. La musique de lamb of God a toujours été difficile à catégoriser mais la principale direction était un mélange de Groove Metal à la Pantera et Machine Head avec des éléments issus du Metalcore originel dans la veine de Shadows Fall et Trivium. Curieusement, lamb of God a pratiquement toujours fait l’unanimité au sein de toute la communauté métallique malgré ses origines et a toujours réussi à se démarquer des autres grâce à des riffs minimalistes et une rythmique puissante. Cependant, son cinquième album, Wrath, avait suscité des débats alors que certains criaient au génie tandis que d’autres dénonçaient le changement de direction proposé par le groupe. Pourtant, Wrath offrait des pièces qui frappaient dur tout en ayant une excellente production. Bien sûr, Lamb of God devenait un peu plus accessible avec cet album mais pas au point de devenir commercial et vendu. On retrouvait tous les éléments proposés depuis les débuts de la carrière du quintette avec de nouvelles idées pas piquées des vers. Tout groupe ou artiste se doit d’évoluer musicalement pour éviter de stagner et c’est ce que Lamb of God a fait avec Wrath. Possiblement pas le meilleur de la discographie mais amplement satisfaisant pour les oreilles en quête d’une musique agressive et mélodique.
L’Évolution Métallique selon Sinistros #1017
Lamb of God – Sacrament – 2006
États-Unis
Avec son quatrième album, Lamb of God avait pris une tournure qui déplaisait un peu dans la grande sphère métallique. Sur Sacrament, on reprochait notamment au groupe de se ramollir au profit d’une sonorité plus commerciale, ce qui était totalement vrai. L’apparition d’éléments Metalcore réchauffés comme les « breakdown » à une note ou les cœurs mielleux et les voix plus « clean » avaient fait de Lamb of God un groupe parmi tant d’autres qui remâchait ses vieux riffs et nous les présentait comme si c’était nouveau et rafraichissant. Dans les faits, il y avait tout de même de bonnes idées et de bonnes pièces sur Sacrament mais la production diluée et pratiquement « radio friendly » faisait de cet album une déception totale. Certes, le groupe allait chercher de nouveaux fans mais le mal était fait. Cette sonorité doucereuse se transposerait sur l’album suivant avant que le groupe reprenne le droit chemin. Donc Sacrament, sans être un faux pas pour le groupe, est un album moyen sans grande envergure et sans réel intérêt mais il a tout de même permis d’aller chercher une nouvelle clientèle et de l’initier à une musique un peu plus dure.
L’Évolution Métallique selon Sinistros #910
Lamb of God – Ashes of the Wake – 2004
États-Unis
Lamb of God a rapidement gravi les échelons pour se retrouver au sommet des groupes les plus populaires du monde métallique underground. Ashes of the Wake, troisième album du groupe Américain, s’était retrouvé sur une étiquette majeure, Epic Records, sous division de Sony Music sécurisant ainsi son avenir et se plantant solidement les pieds en tant que leader du mouvement Groove Metal de son époque. Sans devenir complètement un produit purement commercial, la musique de Lamb of God fut suffisamment accessible pour être en mesure d,aller chercher un plus vaste public et le familiariser avec les riffs plus granuleux et les « growls ». Avec un peu de recul, on pourrait même qualifier Lamb of God de Pantera 2.0 en plus Heavy tout en gardant cette facette « groovy » et accessible que les frères Abbott avaient initié. Ashes of the Wake est tout de même un excellent album qui a su rassembler les brebis égarées et les ramener à la cause du Métal plus lourd et un peu plus extrême.
L’Évolution Métallique selon Sinistros #847
Lamb of God – As the Palaces Burn – 2003
États-Unis
Lamb of God est rapidement devenu un chef de file du Groove Metal et du vrai Metalcore. Le groupe s’était solidement implanté les pieds dans la grande scène Métallique avec son premier album New American Gospel qui en avait pris plusieurs par surprise. Le deuxième album, As the Palaces Burn, avait reçu un accueil plus que favorable dans la grande communauté des Métalleux plaçant ainsi Lamb of God comme l’un des groupes œuvrant dans le Metlacore a faire l’unanimité dans une majeure partie de la scène. Le groupe exploitait des riffs simples mais innovateurs avec une rythmique puissante et très entraînante. As the Palaces Burn a été le tremplin du groupe au niveau International et l’a aidé à rapidement gravir les échelons du succès planétaire.
L’Évolution Métallique selon Sinistros #721
Lamb of God – New American Gospel – 2000
États-Unis
Après avoir pris la décision de changer le nom Burn the Priest qui se trouvait être un nom trop immature aux yeux des membres du groupe, le nom Lamb of God fut adopté, le groupe signa pour Prosthetic Records et l’album New American Gospel vit le jour. Ce premier album de Lamb of God avait pris tout le monde par surprise en 2000 et New American Gospel allait devenir un classique instantané. Le groupe devint rapidement populaire dans la scène Metalcore et fut respecté dans la majorité des sphères métalliques dû au fait que le groupe ne se limitait pas vraiment à stagner dans le genre Metalcore et avait amplement de puissance et de mordant pour plaire à un plus large public de métalleux, les concerts du groupe aidant grandement à maintenir ce respect dans toute la communauté métallique mondiale. New American Gospel allait changer beaucoup de choses dans cette belle évolution et allait surtout devenir un incontournable du genre.
Lamb of God – Groove Metal/Thrash Metal – USA
VII-Sturm Und Drang – 2015
Nuclear Blast
8/10
Lamb of God est une formation qui n’a plus vraiment besoin de présentations. Le groupe fait les manchettes et est pratiquement partout depuis 2001, les démêles avec la justice Tchèque de Randy Blythe mettant le groupe sur la sellette et la récente participation de Chris Adler avec Megadeth aidant grandement à cette grande publicité. Bref, Lamb of God fait jaser et est mondialement connu.
J’avais découvert la formation lors de la sortie de New American Gospel que j’avais adoré à l’époque. C’est toujours un album que j’apprécie et qui m’a influencé d’une certaine manière. As the Palaces Burn et Ashes of the Wake avaient de grands moments, Lamb of god évoluait musicalement pour le mieux et c’était parfait. Puis, la chute libre a commencé avec Sacrament et l’atterrissage douloureux s’est effectué avec Wrath, deux albums plus que moyens attestant que la troupe s’était assise sur ses lauriers.
En 2012, Lamb of God effectuait un retour plus solide avec Resolution qui ne frisait pas l’excellence mais qui était tout de même acceptable. Le groupe se ressaisissait tranquillement et était en bonne voie de rémission. Suite a sa période sombre, Blythe annonce en 2014 qu’il prends une grosse pause de Lamb of God en mettant le groupe sur la glace.
Mais les agneaux sont de retour en 2015 avec leur septième album (huit si l’on tient compte de l’album sorti sous le pseudonyme Burn the Priest) intitulé VII-Sturm Und Drang. Je n’osais pas trop m’aventurer à une écoute d’un nouvel album de Lamb of God, la mauvaise expérience des trois albums précédents m’avait rebuté mais une petite voix m’a convaincu de donner une chance au groupe et d’y jeter une oreille.
Je vais être franc et honnête : Cet album ne jouera pas beaucoup dans mes divers lecteurs car je ne suis pas dans ce « mood » là actuellement mais je dois avouer que c’est un très bon album et on retrouve le Lamb of God que j’ai apprécié par le passé. Il y a de nombreux riffs très surprenants, c’est très lourd et ça brasse à souhaits. C’est du Lamb of God, plus mature. On se serait passé de la voix horripilante de Chino Moreno sur Embers qui vient démolir une excellente pièce. Cette désagréable sonorité a été suffisante pour que je passe à une autre chanson et a fait baisser la note de l’album.
En général c’est un beau retour de Lamb of God, je ne manquerai pas de réécouter l’album lorsque je serai prédisposé à le faire ultérieurement.