U.D.O. – Rev-Raptor – 2011

L’Évolution Métallique selon Sinistros #1278
U.D.O. – Rev-Raptor – 2011
Allemagne

L’infatigable Udo Dirkschneider poursuivait sa carrière solo avec brio sur son treizième album, Rev-Raptor. Certaines mauvaises langues diront que Udo n’a pas évolué d’un cran depuis son départ d’Accept en 1987 et ils auront raison. Mais pourquoi diable changer un son qui fonctionne avec brio depuis des décennies? Qu’on le veuille ou non, Udo est un pionnier du Heavy Metal ayant façonné la sonorité significative d’Accept et de son projet U.D.O. qui se voulait être la suite du premier. Rev-Raptor n’offre pas de réelle surprise, il offre ce qu’on attend de Dirckschneider. Des riffs épiques, des compositions bien structurées et accrocheuses, une production impeccable et surtout du plaisir musicale pour les amateurs de Heavy Metal pur et dur et les fans de la première heure. Udo n’a jamais flanché ni même faibli au cours de toutes ces années et il continuait à livrer la marchandise avec conviction et avec passion prouvant qu’il est l’un des piliers de l’histoire du Heavy Metal et un principal influenceur en la matière. Rev-Raptor n’était ni plus ni moins qu’une autre réussite de la discographie impressionnante du bonhomme. Et qu’en disent les mauvaises langues, Udo a toujours perpétué ce qu’il avait commencé avec Accept au milieu des années 70.

U.D.O. – Dominator – 2009

L’Évolution Métallique selon Sinistros #1187
U.D.O. – Dominator – 2009
Allemagne

En connaissez-vous beaucoup de chanteurs ayant eu une carrière musicale de plus de quarante-cinq ans sans faillir et qui livre toujours la marchandise d’année en année? Udo Dirkschneider en est un qui n’a jamais failli à la tâche et qui a toujours livré ce qu’il devait livrer. Avec une discographie de vingt-huit albums derrière la cravate tant avec U.D.O. qu’avec Accept, Dirkschneider peut garder la tête haute et être fier de ce qu’il a accompli durant toutes ces années, le bonhomme est une icône du Heavy Metal et un influent musicien qui a façonné le genre de puis les tout débuts. Dominator, douzième album de son projet solo, réitérait la place qu’U.D.O. a sur le monde musical musclé avec dix pièces dignes de ce qu’on attend d’un pionnier du genre : Un Heavy Metal pur et dur, solide et épique. Certains diront que DIrkschneider se répète et ne se réinvente pas et ils ont raison. C’est ça U.D.O., pas de compromis en restant fidèle à ses origines et à ses fans tout en demeurant le plus intègre possible. Dominator est une autre réussite pour notre Udo et un excellent album du genre qui prouve qu’on a pas besoin de flirter avec le commercial pour avoir une carrière exemplaire.

U.D.O. – Touchdown – 2023

U.D.O. – Heavy Metal – Allemagne
Touchdown – 2023
Atomic Fire records
9/10

Udo Dirkschneider est une figure for connu du vaste monde du Heavy Metal. Pour ceux qui ne le connaissent pas encore, le bonhomme de 71 ans est un des pionniers du Heavy Metal Allemand qui a fondé la légendaire formation Accept. Udo ne compte pas moins de 50 ans de carrière et n’a jamais cessé d’être à la hauteur depuis ses tout débuts.

Touchdown est le dix-huitième album de U.D.O. soit huit album de plus que sa carrière avec Accept. Disons-le tout de suite, Udo a toujours été constant avec ses albums et n’a jamais sorti un mauvais album sauf pour le Predator de Accept. Il y a des hauts et des bas dans une carrière et Udo en a aussi eu mais il n’a au grand jamais décidé de s’écarter de sa voie et est toujours demeuré intègre. Touchdown c’est ni plus ni moins le meilleur album de U.D.O. des vingt dernières années et cela pourrait être un peu plate à dire mais Udo fait une fois de plus du meilleur Accept que Wolf Hoffmann. La grosse surprise de cet album est la réunion avec Peter Baltes qui s’est joint au groupe plus tôt cette année. Cette réunion semble apporter un nouveau souffle au groupe car Touchdown est un album énergique, puissant, rapide et lourd. Pas de balades insipides, que de la force brute et des riffs épiques. On se permet même un petit affront à Wolf Hoffmann et un gros clin d’œil à Accept en intégrant La Marche Turque de Mozart dans la pièce Fight for your Right comme solo des plus mémorables. La production est impeccable, ça sonne comme un tonne de briques en rendant justice aux pièces de l’album et il n’y a pas vraiment de remplissage, toutes les pièces sont bonnes nous donnant envie de réécouter l’album encore et encore en chantant les refrains épiques et rassembleurs.

Du haut de ses respectables 71 ans, Udo nous donne une véritable leçon de pur Heavy Metal et venant d’une pointure comme lui, on n’en attendait pas moins. Le bonhomme est encore en forme et il a toujours le feu sacré. Un excellent album de Heavy Metal qui fera partie des tops de 2023.

Composition : 9
Exécution : 9
Arrangements : 9
Production : 9
Appréciation : 9

U.D.O. – Mastercutor – 2007

L’Évolution Métallique selon Sinistros #1058
U.D.O. – Mastercutor – 2007
Allemagne

Mastercutor était le onzième album de U.D.O ce qui en fait un de plus qu’avec sa formation originale Accept. Depuis son départ précipité de Accept, Udo avait pris le taureau par les cornes et s’était retroussé les manches pour continuer sa carrière. Le bonhomme avait, dès son premier album, réussi à s’imposer et à faire de son projet U.D.O. la suite logique de Accept et ainsi gagner de nombreux fans à travers la planète. Est-ce que U.D.O a déjà fait un mauvais album? Pas du tout. La preuve, Mastercutor était un autre très bon album de notre Teuton préféré. Avec des riffs puissants sur une rythmique réglée au quart de tour, Udo réitérait sa position de meneur et de leader du Heavy Metal originel et allait livrer la marchandise jusqu’à nos jours. Mastercutor est un album sous-évalué et surtout méconnu qui vaut amplement la peine d’être découvert!

U.D.O. – Mission No X – 2005

L’Évolution Métallique selon Sinistros #972
U.D.O. – Mission No X – 2005
Allemagne

Depuis son départ de Accept en 1987, Udo Dirkschneider a toujours été très prolifique avec son projet U.D.O. le mettant de côté seulement pendant 5 ans entre 1992 et 1997 lors de son retour avec Accept. Udo a sorti depuis pas moins d’un album par deux ans perpétuant ainsi l’héritage qu’il avait laissé avec Accept. Il ne faut pas se leurrer, même avec son dixième album, U.D.O sonnait toujours comme du Accept et c’est là qu’on constate que cet héritage, c’est vraiment Udo qui l’a perpétué. Mission No X est un autre album puissant de la part du chateur Allemand à la voix distinctive, rien n’évoluait musicalement et ce n’était pas le but. Ce projet a toujours été de continuer ce que Udo avait commencé avec Band X au début des années 70 et de poursuivre l’après Accept à partir de 1987. Dirkschneider est un personnage qui a été fort influent pour le Heavy Metal et encore aujourd’hui, le bonhomme continue toujours à être aussi pertinent. Un autre excellent album de pur Heavy Metal comme seul Udo sait le faire!

U.D.O. – No Limits – 1998

Après un retour plus ou moins nécéssaire avec Accept et trois albums qui ont planté le clou dans le cercueil du groupe, Udo était revenu avec son groupe en 1997 pour sortir une bombe nommée Solid. Le bonhomme avait récidivé l’année suivante avec ce qui pourrait être son meilleur album. No Limits remettait le Heavy Metal pur et dur sur les rails et prouvait que Udo était tout un chanteur et un des pionniers du métal les plus influents de tous les temps. Avons-nous vraiment besoin de débattre longtemps sur la validité de Udo et son apport à la grande scène Métal? Allez écouter No Limits dès maintenant et cessez d’en douter! Un album parfait de Heavy Metal comme il se doit d’être.

U.D.O. – Game Over – 2021

U.D.O. – Heavy Metal – Allemagne
Game Over – 2021
AFM Records
8,4/10

Déjà un dix-septième album en carrière solo pour Udo Dirkschneider depuis 1987 ce qui fait sept album de plus qu’avec Accept. Le bonhomme qui aura 70 ans bien sonnés en avril 2022 a eu une très longue carrière musicale et est devenu une véritable icône du Heavy Metal et une très évidente influence pour le genre.

Dix-sept albums en trente-quatre ans, ça fait une moyenne d’un album aux deux ans ce qui n,est pas rien! Udo ne chôme donc pas et il a toujours cette même passion et mourra probablement sur une scène ou du moins, continuera fort probablement jusqu’à sa toute fin. Game Over, c’est du U.D.O. point final. On pourrait lui reprocher de ressembler beaucoup à Accept mais dans le fond, son groupe n’est-il pas une continuité de Accept? Toujours est-il que Game Over bien que légèrement long, renferme de petits bijoux de Heavy Metal pur et dur avec des riffs épiques et des refrains accrocheurs comme seul Udo peut nous servir. On ne réinvente absolument rien et on s’en fout royalement! Bonnes chansons, bons riffs et excellente production, que demander de plus?

Game Over est un autre très bon album de U.D.O. sans réelle prétention, on va droit au but et c’est réussi comme à chaque album. Un plaisir pour les oreilles et une bonne dose de headbanging assurée!

Composition : 8
Exécution : 9
Arrangements : 8
Production : 9
Appréciation : 8

U.D.O. – Mean Machine – 1989

Alors que l’avenir de Accept était encore incertain suite au départ de Udo en 1987, la carrière solo de celui-ci semblait aller bon train et son deuxième album était là pour le prouver. Bien que Udo ne réinventait pas vraiment la roue, il continuait tout de même sur la même voie et perpétuait l’héritage laissé par Accept avec un Heavy Metal solide et intelligent. Mean Machine était la suite logique de Animal House mais cette fois-ci, plus aucune trace des membres de Accept : Udo volait maintenant de ses propres ailes et le résultat fut percutant. Cet album marquait l’arrivée de Stefan Schwarzmann à la batterie qui sera aussi connu plus tard pour être le batteur de… Accept! Ce deuxième album contenait des riffs de pur Heavy Metal, parfois à la limite du Speed Metal et son influence fut quand-même suffisamment respectable pour permettre à Udo de demeurer l’icône du Heavy Metal Allemand qu’il était devenu. Un excellent album qui n’a aucunement vieilli et qui mérite une écoute sérieuse!

U.D.O. – Animal House – 1987

Après avoir congédié Udo de son propre groupe, les membres de Accept avaient eu la « très grande gentillesse » de composer et d’écrire son premier album solo. Sans s’en rendre compté à l’époque, ce petit geste amical venait de planter le dernier clou dans le cercueil de l’ancien groupe de Dirkschneider. Udo effectuait ainsi un nouveau départ et une nouvelle carrière florissante commençait. Ce premier album n’est ni plus ni moins la réelle suite de Russian Roulette et en prenant le taureau par les cornes, Udo avait su prouver qu’il était toujours l’homme de la situation et son influence sur l’univers métallique mondial reprenait d’ampleur. Est-ce que Accept avait fait une gaffe à l’époque? Bien sûr que oui! Est-ce que Udo est devenu encore plus important que son ancien groupe? Bien évidemment! Animal House est un excellent album de Heavy Metal pur et dur qui a su montrer la voie à bien d’autres groupes par la suite.

U.D.O. – Steelfactory – 2018

U.D.O. – Heavy Metal – Allemagne
Steelfactory – 2018
AFM Records
8,2/10

Seizième album solo pour Udo Dirkschneider, Steelfactory garde la vitesse de croisière sur le « cruise control » n’offrant rien de mieux ni de pire que ses prédécesseurs. Udo a perdu beaucoup de membres au sein de sa formation lors des dernières années ce qui n’empêche pas le bohnomme de continuer sa route.

Steelfactory est un bon album de U.D.O. et un album ordinaire de Accept. Oui, vous avez bien lu. Bien que Udo ait fait deux années de tourné en jouant uniquement des classiques de Accept et que ce dernier ait décidé de tourner la page, il n’en demeure pas moins que la musique de U.D.O. est idnetique à celle de Accept, comme sur tous les albums précédents. Sur Steelfactory on a même droit à des photocopies de Living for Tonite et Dogs on Leads, mêmes structures, mêmes riffs même tout à la même place. Pour un chanteur qui veut mettre le passé de côté, ce n’est pas très réussi. Toujours est-il que bien que beaucoup trop long, Steelfactory comporte de bonnes pièces plus ou moins originales et de bonnes idées.

Udo réussi encore à rouler sa bosse mais ses meilleures années sont derrière lui. Il aurait intérêt à évoluer musicalement car l’ombre de Accept plane toujours sur lui.

Composition: 8
Exécution: 8,5
Ambiance: 8
Originalité: 7,5
Production: 9

U.D.O. – Decadent – 2015

udo-decadentU.D.O. – Heavy Metal – Allemagne
Decadent – 2015
AFM
8/10

Udo Dirkschneider n’a plus vraiment besoin de présentations dans la grande scène Métal mondiale. Si vous ne connaissez pas encore cette icône du Heavy Metal Teutonique courrez faire vos devoir, ça presse. À 63 ans et pratiquement 40 ans de carrière Métallique, Udo a sorti pas moins de 25 albums, 10 avec Accept et son 15e avec U.D.O. est sorti cette année. Prolifique le bonhomme et encore en pleine forme.

J’ai été un grand fan de Accept jusqu’à Russian Roulette, la légendaire formation Allemande a été une influence majeure en tant que musicien. Suite à son départ de Accept, Udo a formé son propre groupe et tout au long des années 90 et 2000, je n’ai aucunement suivi le cheminement des deux entités séparées. J’ai commencé à m’intéresser à U.D.O. Avec l’album Dominator de 2009 qui m’avait plu à un certain point m’incitant à suivre la formation avec ses sorties suivantes.

Decadent est le 15e album de U.D.O. Depuis 1987 et le 4e que j’écoute au grand complet. Supérieur à Steelhammer et égal à Rev-Raptor, cet album offre de très bons moments de Heavy Metal pur et dur avec des touches de Speed sur quelques pièces. Pas de grande innovation mais une formule bien établie qui fonctionne très bien.

A noter l’arrivée de Sven Dirkschneider, le fils de Udo, dans la formation en tant que batteur. Decadent n’est pas une révolution proprement dite mais un album qui peut encore donner des leçons de Heavy Metal et d’honnêteté musicale à plusieurs.