Paganizer – Murder Death Kill – 2003

L’Évolution Métallique selon Sinistros #842
Paganizer – Murder Death Kill – 2003
Suède

Le troisième album de Paagnizer avait permis au groupe de trouver une place chez un label plus gros et pour Murder Death Kill, son quatrième album, c’est XTreem Music qui avait prposé un contrat à Paganizer pour deux albums. Le groupe Suédois continuait sur sa lancée avec un Death Metal gras et puissant toujours aidés de l’arme secrète des groupes de Death Metal Suédois. Même si Paganizer n’a que très rarement été cité comme faisant partie des influenceurs du Death Metal Suédois, il figure néanmoins dans la liste de la seconde vague pour perpétuer la flamme entamée par les Entombed, Grave et autres Bloodbath. Murder Death Kill nous offrait un excellent Death Metal direct et sans artifices inutiles. Juste une force de frappe brute et des pièces enlevantes. Que demander de plus?

Hour of Penance – Deliverance – 2003

L’Évolution Métallique selon Sinistros #841
Hour of Penance – Deliverance – 2003
Italie

Hour of Penance est un groupe plutôt méconnu de la grande scène Death Metal mondiale. Cependant, en regardant de plus près et en analysant la musique du groupe Italien comme il se doit, on s’aperçoit rapidement que dès son premier album, il a eu une forte influence sur le Death Metal Brutal et ultra technique grâce à des structures de pièces complexes et des riffs taillés au couteau. Comme je l’ai mentionné à diverses reprises depuis les deux dernières années de l’évolution métallique, le métal a en grande partie évolué grâce à des groupes moins connus qui ont pavé la voie à d’autres qui se sont plus démarqués et le premier album de Hour of Penance, comme toutes ses sorties suivantes d’ailleurs, fait partie de ce pourcentage de moins connus qui ont apporté une grande contribution musicale et technique pour que le Métal se développe et évolue de façon magistrale. Si vous ne connaissez pas encore Hour of Penance, je vous invite à vous y mettre ne serait-ce que pour découvrir un excellent groupe de pur Death Metal Brutal mais aussi pour constater l’ampleur de son apport sur la suite des choses.

The Devin Townsend Band – Accelerated Evolution – 2003

L’Évolution Métallique selon Sinistros #840
The Devin Townsend Band – Accelerated Evolution – 2003
Canada

Au début des années 2000, Devin Townsend était devenu fort prolifique, si bien que de nombreux projets voyaient le jour comme The Devin Townsend Band qui avait été formé pour tracer une ligne plus directe entre Strapping Young Lad et le projet Solo de Devin Townsend sous son propre nom. Bien que The Devin Townsend band n’ait pas duré très longtemps, il a tout de même réussi à nous sortir deux albums de pure folie musicale à cheval entre les sonorités incendiaires de SYL et les éléments plus vaporeux du projet solo, Accelerated Evolution est un autre exemple de perfection musicale de la part de Townsend et surtout une preuve irréfutable que le bonhomme est tout un compositeur et est tout à fait en mesure de nager entre plusieurs styles sans effort tout en gardant le focus sur ses compositions. Un excellent album qu’il faut prendre en considération si on aime son Métal un peu plus éclaté et hors des sentiers battus.

Devin Townsend – Lightwork – 2022

Devin Townsend – Progressive Rock / Ambient – Canada
Lightwork – 2002
InsideOut Music
9.8/10

Devin Townsend. Si ce nom ne vous dit rien, il serait grand temps de vous y mettre, ne serait-ce que pour inculquer à votre culture personnel la connaissance d’un grand compositeur, un vrai de vrai. Que ce soit avec Strapping Young Lad, The Devin Townsend Band, The Devin Townsend Project ou sous son propre nom, Devin Townsend a toujours été un personnage un peu excentrique qui se battait contre ses démons. Musicalement, le bonhomme est un pur génie qui a touché à plusieurs styles, généralement en les mélangeant tous en même temps pour nous proposer un Métal Progressif haut en couleurs et en textures musicales.

Lightwork, le petit dernier perpétue la tradition d’éclatement sonore et musical pour Townsend mais cette fois-ci, le grand Devin nous sert ce qu’il a fait de plus accessible en carrière avec un album plus que personnel qui n’a rien à voir avec les éléments métalliques qu’on lui connait. Townsend se promène entre rock progressif éclaté et toujours aussi disjoncté avec des ambiances majestueuses et planantes et des éléments presque pop par moments. Le tout, toujours à la sauce Devin Townsend avec beaucoup d’instrumentations et de riches textures sonores sorites tout droit d’un grand rêve éveillé. Toutes les pièces de l’album s’nchaînent en s’imbriquant l’une dans l’autre comme si finalement, elles ne formaient qu’une seule et unique pièce de plus de 55 minutes. La version de luxe de l’album comporte un deuxième album répondant au nom de Nightwork que je n’ai pas eu la chance d’écouter mais la seule écoute de Lightwork me permet d’imaginer à quoi peut bien ressembler la deuxième partie. Comme toujours, la production est incroyablement bien ficelée et les arrangements sont à couper le souffle.

Si vous attendiez un album Métal de la part de Devin Townsend, détrompez-vous, il n,en est absolument rien. Cependant, si vous avez un esprit ouvert et que vous êtes prêts à entendre des sonorités vaporeuses et du bon rock progressif plus doux, cet album est pour vous! Dans mon cas, il sera dans les tops 2022 et très haut placée qui plus est!

Composition : 9,5
Exécution : 9,5
Arrangements : 9
Production : 9,5
Appréciation : 9,5

Windir – Likferd – 2003

L’Évolution Métallique selon Sinistros #839
Windir – Likferd – 2003
Norvège

Likferd fut le quatrième et dernier album de Windir avant que Valfar ne meurt d’hypothermie dans un blizzard. Cet album est possiblement le plus complet et le plus réussi de la courte discographie du groupe et montrait une certaine évolution musicale au niveau de la technicité et de la composition. Les sonorités froides et mélodiques étaient au rendez-vous et bien assises sur une rythmique sauvage et percutante faisant de Windir l’un des groupes essentiels du Black Metal Norvégien. Avec la mort de Valfar, le groupe a obtenu le statut de culte. Trois des membres de Windir iront fonder Vreid en 2004 pour poursuivre l’héritage laissé par Valfar et Windir. Un quatrième membre du défunt groupe rejoindra définitivement Vreid en 2010 pour ainsi solidifier la connexion entre le passé et le futur.

Avatarium – Death, Where is Your Sting – 2022

Avatarium – Doom Metal/Rock – Suède
Death, Where is Your Sting – 2022
AFM Records
9,1/10

Je l’attendais ce nouvel album de Avatarium et avec une certaine impatience de surcroit. Le groupe en a fait du chemin depuis le départ de Leif Edling en 2017 et ce cinquième album marque un tournant dans la musique du groupe Suédois, tournant qui avait déjà été ammorcé avec le précédent album, The Fire I long For.

Du Doom Metal des débuts ne subsiste qu’une infime parcelle. Avatarium évolue et délaisse tranquillement sa facette métallique pour se concentrer sur un Rock dur issu des années 70 avec des soubresauts Folk par moments et certains éléments issus du Rock Progressif viennent embellir le tout avec une touche un peu plus technique. Mais disons-le franchement, il m,a fallu quelques écoutes pour comprendre la nouvelle direction de Avatarium et malgré le fqait que la partie Doom Metal me manque cruellement sur cet album, il n’en demeure pas moins qu la nouvelle direction plus douce que le groupe a entreprit est tout à fait géniale et fort puissance par moments. A voix chaude de Jennie-Ann Smith vient toujours nous envoûter et il subsiste toujours cette ambiance à la Candlemass qui a fait les beaux jours du groupe sur ses albums précédents. Avatarium prends de la maturité et ce nouvel album est une pure réussite en ce sens.

Si vous êtes un fan du groupe comme je le suis, prenez le temps d’écouter ce nouvel album plusieurs fois avant d’y apporter un regard négatif. C’est un superbe album, certes plus doux mais qui nous rentre dedans comme seul Avatarium a toujours su le faire. Évidemment dans les tops 2022!

Composition : 9
Exécution : 9
Arrangements : 9
Production : 9,5
Appréciation : 9

God Dethroned – Into the Lungs of Hell – 2003

L’Évolution Métallique selon Sinistros #838
God Dethroned – Into the Lungs of Hell – 2003
Pays-Bas

Curieusement, malgré son statut de pionnier du « Blackened Death Metal » et ses nombreux albums sur l’étiquette Metal Blade, God Dethroned est toujours demeuré un groupe plus effacé et moins connu qu’il n’aurait dû l’être en réalité. Pourtant, la qualité de sa musique et l’effcacité de ses compositions ont toujours été au rendez-vous et le groupe n,a jamais sorti un mauvais album. Son cinquième album, Into the Lungs of Hell, le prouvait amplement avec des riffs dignes de ce nom et des structures musicales certes simples mais qui frappaient fort. Quand on écoute attentivement cet album, comme tous les autres de la discographie, on constate que le leader Henri Sattler est un maître du riffs bien construit et est en mesure de nous pondre des pièces enlevantes et pleines de surprises. Un album à considérer pour découvrir un Death Metal mélodique rapide et noirci juste à point.

Melechesh – Sphynx – 2003

L’Évolution Métallique selon Sinistros #837
Melechesh – Sphynx – 2003
Israel / Pays-Bas

Melechesh est une de ces formations qui sont moins connues mais qui ont eu un impact considérable sur le monde du métal mondial. Avoir osé tenir tête aux autorités religieuses de son pays d’origine pour en avoir été condamné à l’hérésie pure, il faut le faire! Avec Sphynx, le groupe avait poussé son mélange de Black Metal et de Folk du Moyen Orient beaucoup plus loin donnant ainsi aux pièces du groupe un cachet mystérieux et épique. Cet album montrait tout le talent de compositeur et d’arrangeur de son leader Ashmedi et ce n’était qu’une porte ouverte vers l’international. Sphynx fut le tremplin que Melechesh avait besoin pour être reconnu, la suite n’en serait pas moins épique!

Die Apokalyptischen Reiter – Have a Nice Trip – 2003

L’Évolution Métallique selon Sinistros #836
Die Apokalyptischen Reiter – Have a Nice Trip – 2003
Allemagne

La formation Allemande Die Apokalyptischen Reiter n,a pas été une formation très connue de notre côté de l’Atlantique mais en Europe, l’apport du groupe à la grande scène métallique fut et est toujours considérable. De son premier album typiqueemnt Death MEtal, legroupe a su développer une sonorité unique au fil des albums suivants ntoament en mélangeant plusieurs styles à un métal abrasif et puissant. Sur son quatrième album, Have a Nice Trip, la troupe Teutonique nageait entre la musique classique, le Folk et les expérimentations sonores pour parfaire ses compositions et les rendre encore plus intéressantes et surtout uniques. Have a Nice Trip fut le premier album du groupe sur Nuclear Blast ce qui lui vaudra une distribution et une reconnaissance mondiale et ce qui lui permettra d’évoluer encore plus sur les albums suivants. Un excellent album devenu un classique depuis sa sortie. Si vous ne connaissez pas encore Die Apokalyptischen Reiter, il serait grand temps de remédier à la situation!

Darkthrone – Hate Them – 2003

L’Évolution Métallique selon Sinistros #835
Darkthrone – Hate Them – 2003
Norvège

Darkthrone. Rendus à presque la mi-2000, ce nom n’értait plus à faire ni à présenter. Plusieurs reprocheront au duo de ne pas du tout évoluer et ils ont raison. Le but ultime de Darkthrone n’a jamais été d’évoluer musicalement mais de perpétuer la flamme du Black Metal et de faire ce que Fenriz et Norcturno Culto aiment faire. Pas de compromis et surtout pas de tentative d’aller vers la facilité commerciale. Hate Them nous montre un Darkthrone comme sur tous ses autres albums, en pleine forme et inspiré à sa façon, nous répétant la même formule puissante et sombre, signe que le groupe ne s’épuise aucunement. Que demander de plus de la part d’un des pionniers du Black Metal?

Moonsorrow – Kivenkantaja – 2003

L’Évolution Métallique selon Sinistros #834
Moonsorrow – Kivenkantaja – 2003
Finlande

Après avoir sorti deux albums en l’espace de quelques mois en 2001, la formation Finlandaise Moonsorrow avait récidivé avec son troisième album et ce qui devait être au départ un projet connexe de Henri Sorvali de Finntroll et de son cousin Ville Sorvali s’est rapidement transformé en un projet beaucoup plus sérieux qui prendrait de l’ampleur au fil des sorties d’albums. Moonsorrow misait sur la qualité des compositions et ne s’aventurait pas souvent dans la vitesse excessive, préférant de loin les longs hymnes guerriers à saveur plus progressive tout en gardant son petit côté sombre qui cdrait fort bien avec le Black Metal. Contrairement à Finntroll qui optait pour une musique festive et plus en jouée, Moonsorrow misait plus sur la tristesse et la mélancolie pour parfaire ses pièces dignes de génies de la musique. Kivenkantaja était un autre exemple de perfection musicale dans laquelle les membres du groupe ne craignaient pas d’explorer diverses avenues tout en gardant le cap vers le passé glorieux des ancêtres. Un chef d’œuvre monumental pour le métal hors normes qu’il nous faut écouter sans attendre!

Cradle of Filth – Damnation and a Day – 2003

L’Évolution Métallique selon Sinistros #833
Cradle of Filth – Damnation and a Day – 2003
Angleterre

Avec Damnation and a Day, Cradle of Filth embrassait pleinement sa sonorité plus Gothique en délaissant complètement le Black Metal qui avait fait sa renommée. C’est aussi à partir de cet album que certains fans ont commencé à critiquer la troupe de Dani Filth en trouvant que ce dernier se ramollissait et commençait à manquer d’inspiration. Pourtant, Damnation and a Day renferme de superbes pièces dignes de mention et des arrangements symphoniques à couper le souffle apportant ainsi une touche horrifique aux compositions du groupe. Le changement était une fois de plus la bête noire des détracteurs mais ce qu’il faut retenir c’est que ce changement est allé chercher plus de fans dans la grande sphère métallique et a permis à démystifier le métal extrême et le présenter à plus d’adeptes. Damnation and a Day est une réussite sur toute la ligne et un des albums les plus influents de la discographie du groupe. N’en déplaise aux « trve kvlt », Cradle of Filth évoluait et c’était possiblement mieux comme ça. À écouter sans réserve!

Candlemass – Sweet Evil Sun – 2022

Candlemass – Epic Doom Metal – Suède
Sweet Evil Sun – 2022
Napalm Records
9,4/10

Il y a belle lurette que la formation Suédoise Candlemass n’a plus besoin de présentations. La troupe de Leif Edling roule sa bosse depuis 1982 et il y a fort longtemps que la formation est considérée comme étant pionnière d’un genre à part entière. En 2019, le retour de Johan Langquist comme chanteur permanent de Candlemass avait bouclé dans un certain sens la boucle et cette année, la suite de The Door to Doom nous est offerte en grande pompe.

Sweet Evil Sun poursuit la tradition d’excellence de Candlemass avec dix nouvelles pièces plus épiques les unes que les autres perpétuant ainsi la flamme Doom brillamment entamée en 1986 avec le majestueux Epicus Doomicus Metallicus. Leif Edling est un maître du riff et ses compatriotes ne tarissent pas d’éloges en ce sens pour le bonhomme tellement il est important pour le groupe et la communauté Métallique tout entière. Une fois de plus Edling surprends avec ses riffs incroyablement simples mais tellement efficaces et inspirés sur toutes les pièces de l’album signant ici un autre chef d’œuvre pour la formation. Pour citer Mappe Björkman : « Si vous n’aimez pas cet album, vous n’aimez pas Candlemass » ce qui est totalement véridique. Sweet Evil Sun c’est du Candlemass épique et pur à 100%, du pur Doom Metal dans toute sa gloire et splendeur.

Je n’ai jamais été déçu par un album de Candlemass peu importe qui en était le chanteur et peu importe l’époque. Sweet Evil Sun ne déçoit aucunement, au contraire! Un album épqiue et solide qui se retrouvera haut dans les tops 2022!

Composition : 9,5
Exécution : 9,5
Arrangements : 9
Production : 9,5
Appréciation : 9,5

Voïvod – Voïvod – 2003

L’Évolution Métallique selon Sinistros #832
Voïvod – Voïvod – 2003
Canada

2003 a particulièrement été une année importante pour Voïvod. Cette année marque le retour de Snake à la voix sur un enregistrement et l’arrivée de Jason Newsted à la basse. C’était un retour en règle pour le groupe et musicalement parlant, c’était la suite logique de The Outer Limits, dernier album avec Snake. Plusieurs ont boudé cet album éponyme le qualifiant de trop mou et trop Alternatif. Pourtant, cet album regorge d’excellents riffs et de superbes idées signées Piggy et malgré les dires de ses détracteurs, ce dixième album est un exemple parfait de ce que Voïvod était capable de livrer sans suivre les standards. Ce sera le dernier album auquel Piggy prendra part en studio avec tous les membres du groupe avant que ce dernier ne succomber à un cancer en 2005.

Ruby the Hatchet – Fear is a Cruel Master – 2022

Ruby The Hatchet – Psychedelic Rock – États-Unis
Fear is a Cruel Master – 2022
Magnetic Eye Records
9/10

Il faut être complètement déconnecté pour affirmer que le Rock est mort. D’autant plus qu’affirmer que le Psychedelic Rock teinté de Stoner est un genre en voie de disparition relève de l’hérésie pure et simple qui mérite un châtiment digne de la grande inquisition. La formation Américaine Ruby the Hatchet nous prouve que le genre est toujours bien vivant avec son quatrième album, Fear is a Cruel Master paru il y a quelques semaines.

J’ai fait la découverte du groupe avec l’album précédent en 2017, album qui m’avait jeté en bas de ma chaise et m’avait mis en tête de découvreur le reste de la discographie. Cinq longues années plus tard, voici enfin arrivé ce nouvel album qui ne laissera pas de marbre l’amateur de vieilles sonorités issues des années 70. Encore une fois Ruby the Hatchet puise à la source ses riffs pour nous concocter des compositions dignes des plus grands de la glorieuse époque dans laquelle le psychédélique et les guitares grinçantes prédominaient. On revisite les Deep Purple et Thin Lizzy tout en s’appropriant des éléments qui semblaient révolus mais qui ont toujours leur place dans la grande scène de musique musclée. La production est très fluide et claire rendant justice aux pièces et su style musical proposé par le groupe qui n’a rien à prouver point de vue exécution.

Fear is a Cruel Master nous fait revivre une époque lointaine et donne une leçon de vrai Rock puissant. Leçon qui devrait être apprise par les jeunes et moins jeunes avide de musiques jetables sans saveur. Un album qui se placera dans mes tops de 2022!

Composition : 9
Exécution : 9
Arrangements : 9
Production : 9
Appréciation : 9

Hate – Awakening of the Liar – 2003

L’Évolution Métallique selon Sinistros #831
Hate – Awakening of the Liar – 2003
Pologne

Après un troisième album plus que décevant, Hate était revenu en force avec Awakening of the Liar. C’est à partir de cet album que nous avons pris connaissance que le projet Hate était en fait l’œuvre d’un seul et unique membre avec des musiciens interchangeables. Adam Buszko a toujours été le seul maître à bord à l’instar de son compatriote Piotr Pawel Wiwczarek de Vader. Hate était donc de retour avec des riffs mémorables et une incroyable puissance de frappe pour offrir à sesfans des compositions de pur Death Metal rapide et sauvage. Certains me diront que Hate est un groupe de Death Metal gras parmi tant d’autres et je leur donnerai raison. Cependant, c’est avec des formations comme Hate que l’on forge un genre qui se développera de manière spectaculaire et ce sont des groupes comme Hate qui dictent la façon dont les choses doivent être faites. Et dans le cas de Awakening the Liar, c’était plutôt réussi. Un excellent album bine gras et pas gentil qu’il faut écouter pour l’apprécier à sa juste valeur.

Septic Flesh – Sumerian Daemons – 2003

L’Évolution Métallique selon Sinistros #830
Septic Flesh – Sumerian Daemons – 2003
Grèce

Sumerian Daemons fut le dernier album de Septic Flesh avant sa séparation en 2003. Des raisons personnelles avaient forcé le groupe à mettre fin à ses activités laissant les fans avec un dernier album plus spectaculaire que jamais, éclipsant magistralement tout ce qui avait été fait auparavant. Les frères Antoniou et Sotiris Vayenas avaient mis les bouchées doubles pour sortir un album majestueux en guise de chant du cygne mais dans les faits, les membres du groupe ne se doutaient pas que Sumerian Daemon ouvrira la voie à un nouveau Septicflesh qui se réunira à nouveau en 2007 avec son nom en une seule et unique partie. La voie tracée par Sumerian Daemons donnera au groupe un second souffle qui le mettra sur la grande carte mondiale des meilleurs groupes de Métal Symphonique Extrême. Sumerian Daemons n’était pas une fin mais une ouverture pour un nouveau départ éclatant et puissant.

Ministry – Animositisomina – 2003

L’Évolution Métallique selon Sinistros #829
Ministry – Animositisomina – 2003
États-Unis

Avec son huitième album, Al Jourgensen poursuivait ce qu’il avait initié avec The Land of Rape and Honey en mélangeant habilement des éléments très Industriels avec des sonorités tirées du vaste univers métallique. Animositismina sera l’album le plus sous-estimé de la discographie du projet malgré un retour vers un son plus abrasif rappellent The Min dis a Terrible Thing to Taste. Cet album marquera également la dernière collaboration de Paul Barker avec Jourgensen et la fin du Ministry dit traditionnel avant qu’oncle Al ne décide de s’en prendre directement et ouvertement au gouvernement Américain avec une trilogie digne de ce nom. Animositisomina demeure un excellent album de Ministry qui prouvait une fois de plus que Al Jourgensen était le grand maître du Métal Industriel. Un atout dans une liste de lecture et dans sa collection d’albums en format physique.

Marduk – World Funeral – 2003

L’Évolution Métallique selon Sinistros #828
Marduk – World Funeral – 2003
Suède

Le monde du Black Metal n,aurait pas été le même sans l’apport de la formation Suédoise Marduk. Le groupe poursuivait sa suprématie avec son huitième album, World Funeral, avec toute la fougue de ses débuts et une production sans failles comparativement à certains groupes de Black Metal plus cru du début des années 2000. La musique de Marduk n,avait certes pas vraiment évolué au fil des albums mais demeurait constante sans baisser d’intensité. Le groupe avait trouvé sa recette depuis longtemps et comptait la garder encore pour de nombreuses années. Certains diront de World Funeral que ce n’est pas le meilleur de la discographie mais cet album demeurait fidèle à la mission du groupe : Faire un Black Metal puissant et de qualité sans se soucier de quoique ce soit. Un excellent album de pur Black Metal abrasif que l’On se doit de considérer dans notre liste d’écoute ou de découverte.

Strapping Young Lad – Strapping Young Lad – 2003

L’Évolution Métallique selon Sinistros #827
Strapping Young Lad – Strapping Young Lad – 2003
Canada

Devin Townsend menait une carrière multiple avec ses projets solos et Strapping Young Lad. Il va sans dire que le bonhomme était prolifique mais il était surtout un génie musical sans pareil. Devin Townsend est un auteur compositeur d’une autre trempe qui n,a pas peur de l’innovation au risque de déplaire à ses fans, chose qui n’est jamais arrivée. Avec le troisième album éponyme de Strapping Young Lad, Townsend, Jed Simon, Byron Stroud et Gene Hoglan avaient tout mis en œuvre pour sortir un autre album mémorable et la mission fut réussie. La folie musicale du quatuor était rendue à un autre niveau et le groupe se plaçait maintenant parmi les formations métal Canadiennes les plus intéressantes de l’époque. Le parfait mélange de Death Metal, de Thrash Metal et de musique plus mécanique à saveur Industrielle faisait de SYL un roupe à part et par le fait mettait une fois de plus Devin Townsend en avant plan des compositeurs les plus fous de sa génération. Une autre excellente offrande qui n’est pas passée inaperçue et un tremplin pour ce qui s’en venait.

Municipal Waste – Waste ‘Em All – 2003

L’Évolution Métallique selon Sinistros #826
Municipal Waste – Waste ‘Em All – 2003
États-Unis

Le tournant des années 2000 a apporté un regain de vitalité pour le Thrash Metal et le Crossover, deux genres issus des années 80 aux premiers jours du Métal extrême. La formation Américaine Municipal Waste est l,une de ces formations qui ont remis le mélange Thrash Metal/Crossover sur la grande carte métallique tant Américaine que mondiale. Son premier album sorti vingts après les premiers soubresauts du Speed et du Thrash Metal arrivait à point avec une toute nouvelle fraîcheur malgré les sonorités de la vieille école empruntés aux D.R.I et Nuclear Assault de l’époque. Notons un clin d’œil flagrant à Kill ‘Em All de Metallica avec le titre de l’album en guise d’hommage pour les racines du genre. Municipal Waste deviendra rapidement un chef de file de la nouvelle vague Thrash/Crossover perpétuant ainsi le modèle des albums courts et des pièces de moins de deux minutes. Un excellent premier album rempli d’espoir pour les années qui suivront!

Dragonforce – Valley of the Damned – 2003

L’Évolution Métallique selon Sinistros #825
Dragonforce – Valley of the Damned – 2003
Angleterre

Ceux qui me reprochent de moins parler du Power Metal dans cette grande évolution métallique ont de quoi se réjouir ce matin. Comment passer à côté de Dragonforce et de son premier album? Dire que quelques années plus tôt, certains membres du groupe jouaient dans une obscure formation de pur Black Metal malsain appelée Demoniac! Demoniac s’est transformé en Dragonheart puis en Dragonforce avec une toute nouvelle orientation musicale. Valley of the Damned comporte tout ce que le Power Metal se doit de comporter : La rapidité des pièces, les solos de guitares et de claviers lancés en artifices et utilisés à outrance, la voix mielleuse du chanteur et les refrains à tête fromagée si chers à ce style musical métallique. Bon, le Power Metal, on aime ou on n’aime pas mais dans les deux cas, on ne peut aucunement rester indifférent à l’apport de Dragonforce sur la scène mondiale car avec le groupe, ce Power Metal s’est grandement développé dans les années 2000 et a fait exploser le genre à travers la planète. C’est bien évident que Dragonforce c’est probablement très quétaine et très bonbon mais que voulez-vous, ça en prend pour tous les goûts et la troupe de Herman Li a réussi l’exploit de se tailler une place tout en haut de la popularité métallique et a contribué à faire évoluer un genre pour le plaisir de ses fans!

The Antichrist Imperium – Volume III – Satan in His Original Glory – 2022

The Antichrist Imperium – Progressive Black / Death Metal – Angleterre
Volume III – Satan in His Original Glory – 2022
Apocalyptic Witchcraft Recordings
9.3/10

Le monde du Balck Metal a grandement évolué depuis ses premiers pas vers le milieu des années 80. De nos jours, nous assistons à ses mutations et un raffinement du genre qui n’était pas dans les plans initiaux. L’Angleterre est actuellement le berceau d’une nouvelle vague de métal extrême noirci et ultra technique et certains musiciens gravitent autour de cette nouvelle sphère musicale. C’est le cas notamment de David Gray et de Samuel Loynes qui sont tout deux fort actifs sur la grande scène Anglaise avec les formations Akercocke, Voices, Anaal Nathrakh et The Antichrist Imperium. Ce dernier a sorti plus tôt cet automne son troisième album et croyez-moi, le groupe ne fait pas dans la dentelle mais réussi à incorporer des éléments subtils dans une brutalité musicale sans pareil.

Bien évidemment, The Antichrist Imperium nage dans le thème du Satanisme pour et dur et Volume III – Satan in His Original Glory réitère le discours du groupe depuis ses tout débuts en 2010. Musicalement parlant, le groupe n’e sera pas pour l’amateur de Métal plus traditionnel, la musique de The Antichrist Imperium est éclatée, technique et très diversifiée. On n’hésite aucunement à mélanger les growls et les voix plus douces, les guitares abrasives et les cordes sans distorsion, les claviers atmosphériques et différentes façons d’amener les sonorités entre elles. Les compositions du groupe peuvent paraître un peu déroutantes pour un néophyte mais si on aime le moindrement sa musique un peu plus intelligente que la moyenne, on risque d’en prendre pour son rhume. Le mot d’ordre ici est la polyvalence des textures musicales à l’image de plusieurs groupes Progressifs Extrêmes, donc pas de riffs standards ni de structures banales ou déjà entendues. Le niveau de production est excellent tout comme le niveau des musiciens, c,est droit, riche en sonorités et c’est tout simplement brutal, un vrai coup de pelle dans la face.

The Antichrist Imperium signe ici son meilleur album de sa courte discographie, c’est une superbe évolution qui mérite amplement qu’on s’arrête durant les 52 minutes proposées afin d’en savourer chaque parcelle. Un album qui sera très haut dans mon top 2022!

Composition : 9.5
Exécution : 9.5
Arrangements : 9
Production : 9
Appréciation : 9.5

The Lord Weird Slough Feg – Traveller – 2003

L’Évolution Métallique selon Sinistros #824
The Lord Weird Slough Feg – Traveller – 2003
États-Unis

Avec son quatrième album, The Lord Weird Slough Feg délaissait on thème Celtique pour s’embarquer dans un album concept aux allures futuristes basées sur le jeu Traveller. Le cerveau derrière le groupe nous en mettait plein les oreilles avec des riffs glorieux et épiques bien ancrées sur une rythmique des plus solides, le tout formant des compositions de pur Heavy Metal digne des grands noms du genre. Bien sûr que The Lord Weird Slough Feg n’a jamais été et ne sera probablement jamais un groupe hyper connu mais c’est un détail sans importance car depuis le début de cette évolution métallique que je répète que ce sont les groupes plus méconnus qui ont forgé le Métal et pavé la voie à ceux qui sont devenus plus gros. La troupe de Scalzi a beaucoup apporté tant au Heavy Metal qu’au Prog Metal ou encore le Folk Metal. Il est intéressant de mentionner que durant cette période, Mike Scalzi et son compatriote John Cobett faisaient tous deux partie de Hammers of Misfortune. Les deux comparses finiront par se séparer et poursuivre leur carrière avec chacun son groupe respectif.

Old Man’s Child – In Defiance of Existence – 2003

L’Évolution Métallique selon Sinistros #823
Old Man’s Child – In Defiance of Existence – 2003
Norvège

De la soixantaine d’albums sortis pour l’année 1980, c’étaient plus de 3200 albums qui étaient sortis en 2003. Cette année 2003 fut marquée au fer rouge comme étant une excellente année de grands crus et en janvier, le bal avait été parti avec l’incontournable In Defiance of Existence de Old Man’s Child. Même si Galder avait joint Dimmu Borgir quelques années auparavant, son projet Old Man’s Child était toujours tout aussi vivant et plus en forme que jamais. Galder avait fait appel à Nicholas Barker pour la batterie de l’album donnant ainsi une force de frappe exceptionnelle aux compositions. Le côté symphonique avait été mis encore plus en avant plan et les riffs de Galder étaient encore plus mémorables et incisifs que par le passé faisant de cet album fort possiblement le summum de la carrière de Old Man’s Child. Une autre réussite musicale dans le monde du Black Metal et un album digne de ce nom. À écouter bien évidement avec un volume lus élevé pour en savourer chaque note et constater la toute puissance que Old Man’s Child pouvait relâcher!

Paganizer – Dead Unburied – 2002

L’Évolution Métallique selon Sinistros #822
Paganizer – Dead Unburied – 2002
Suède

Même si la formation Suédoise Paganizer n’est pas des plus connues dans le vaste monde du métal extrême, il faut tout de même souligner son apport important au son Death Metal Suédois, notamment grâce à l’utilisation de la fameuse pédale Boss HM-2. Certes, on pourrait qualifier Paganizer de groupe de seconde zone mais dans lesfaiys, c,est plustôt un groupe de la seconde vague du Death Metal en Suède. Après avoir sorit un premier album plus qu’ordinaire, la formation s’était remise d’aplomb avex son deuxième album et grâce à Dead Unburied, son troisième album, le groupe a pu se tailler une belle place dans l’univers Métallique Suédois. Depuis, la formation gravite autour de Rogga Johansoon, seul véritable maître à bord et personnage qui fait également partie d’innombrables groupes ou projets. Pas connu? Non mais assez influent pour avoir propagé la flamme du gros Death Metal gras et incisif!

Bloodbath – Resurrection Through Carnage – 2002

L’Évolution Métallique selon Sinistros #821
Bloodbath – Resurrection Through Carnage – 2002
Suède

Après un mini album explosif sorti deux ans plus tôt, le supergroupe Bloodbath avait offert un premier album complet qui avait pris le monde du Death Metal par surprise avec ses riffs granuleux et la voix d’outre-tombe de Mikael Akerfeldt. On parle de supergroupe dans le cas de Bloodbath car le groupe avait été formé par des membres de Katatonia en guise de projet connexe de pure tuerie musicale. Outre Akerfledt à la voix, Dan Swano, Anders Nystrom et Jonas Renkse formaient le cœur même de Bloodbath et ce premier album suivait exactement la direction que ses membres s’étaient fixés dès le mimi album. Ce sera le dernier enregistrement de Akerfeldt avec la formation avant son retour en 2008 pour un autre mini album et un album complet. Bloodbath fait partie de ces influenceurs du Death Metal qui ont été plus qu’importants pour le développement du genre en Scandinavie et partout sur la planète.

Amon Amarth – Versus the World – 2002

L’Évolution Métallique selon Sinistros #820
Amon Amarth – Versus the World – 2022
Suède

Versus the World est souvent considéré comme étant la pierre angulaire du Death Metal mélodique et fort possiblement le meilleur album de Amon Amarth, point. Le groupe Suédois a toujours eu ses défenseurs et ses détracteurs, on aime ou on n’aime pas. Quoiqu’il en soit, il est indéniable que Amon Amarth est un des pionniers du Death Metal plus mélodique et il est reconnu pour avait popularisé le terme Viking Metal même si dans les faits, il est très loin de cette étiquette épique et glorieuse. Il est vrai que la musique de Amon Amarth peut sembler générique et répétitive au fil des albums mais il ne serait pas le premier ni le dernier groupe à recevoir cette affirmation. Est-ce bien composé? Oui! Est-ce bien produit? Oui! Est-ce bien exécuté? Bien évidemment! Est-ce que le groupe a exercé une influence sur le monde métallique mondial? Sans aucun doute. Versus the World était la suite logique des précédents albums, le groupe livrait toujours la marchandise et aidait la scène métal à se développer, point final. Réécoutons attentivement cet album pour en savourer chaque note, aussi fraîches soient elles et tentons de l’apprécier à sa juste valeur!

Opeth – Délivrance – 2002

Rock Down 13 ©
L’Évolution Métallique selon Sinistros #819
Opeth – Délivrance – 2002
Suède

Deliverance, sixième album studio de Opeth, était en tout point la suite logique de son prédécesseur Blackwater Park. L’évolution du groupe grandissait et les sonorités devenaient de plus en plus progressives tout en gardant la source même du Death Metal qui avait fait de Opeth sa renommée. Sur Deliverance, le groupe avait opté pour moins de pièces mais avait augmenté leur durée qui totalisait près de soixante-deux minutes pour seulement six pièces. Avec Deliverance, on sentait que Opeth commençait tranquillement à changer et à incorporer des éléments plus Hard Rock par moments, Michael Akerfeldt n’avait jamais caché son amour et ses influences issues des années soixante-dix et ces influences commençaient à transparaître au travers les pièces de cet album. C’est aussi à partir de cet album que Opeth a été reconnu mondialement en tant que tête d’affiche. La suite allait en laisser plusieurs perplexes mais n’en serait pas moins spectaculaire!

Malevolent Creation – The Will to Kill – 2002

L’Évolution Métallique selon Sinistros #818
Malevolent Creation – The Will to Kill – 2002
États-Unis

Dès ses premiers instants, nous savions que Malevolent Creation ne ferait pas dans la dentelle. Pour mieux servir la cause du Death Metal extrême, le groupe avait quitté Buffalo pour la Floride pour devenir un des pionniers du Death Metal Américain avec ses confrères de Cannibal Corpse et Morbid Angel. Huit albums plus tard, Malevolent Creation nous proposait toujours un Death Metal de qualité, brutal à souhait et toujours tout aussi influent. Certains diront du groupe qu’il ne se réinventait pas d’album en album, c’est vrai. Mais, quand tu es un pionnier et que tu livres toujours la marchandise, est-ce que se réinventer devient nécessaire? Aucunement! Le groupe est toujours demeuré intègre et fidèle à lui-même faisant de The Will to Kill un autre album mémorable de la discographie du groupe. Et le plus beau dans tout ça? C’est que Malevolent Creation continuera à livrer la marchandise jusqu’à nos jours sans broncher ni changer de cap en nous offrant toujours la même qualité musicale qu’à ses débuts. Un album incroyable que l’on doit impérativement écouter si on est un fan de Death Metal qui frappe fort!