Uncle Acid & the Deadbeats – Blood Lust – 2011

L’Évolution Métallique selon Sinistros #1280
Uncle Acid & the Deadbeats – Blood Lust – 2011
Angleterre

Avec la relance et le retour aux sources des années 70, plusieurs groupes se sont illustrés sur la scène métallique mondiale au tournant des années 2010. Les Ghost, Blood Ceremony et autres Witchcraft ont contribué fortement à ce retour en misant des les origines à la Black Sabbath avec ces sonorités plus modernes. Les Anglais de Uncle Acid & the Deadbeats quant à eux étaient allés plus loin en poussant le bouchon encore plus creux en mélangeant les origines avec une forte touche de psychédélique à la Beatles pour parfaire des compositions riches en textures et en riffs fuzzés qui allaient redéfinir complètement le genre. Avec son deuxième album Blood Lust, Uncle Acid et ses comparses avaient amélioré cette sonorité et avaient augmenté la technicité de leurs compositions si bien que cet album a obtenu d’excellentes critiques au niveau de la presse mais aussi des Métalleux à travers le monde. Blood Lust fera si bien qu’il vaudra au groupe de signer avec Rise Above Records de Lee Dorian pour les albums suivants propulsant ainsi le groupe dans les hautes sphères Métalliques et Hard Rock de la planète. Un excellent album de pur Doom psychédélique de la vieille école qu’on se doit d’écouter sans ménagement.

Týr – The Lay of Thrym – 2011

L’Évolution Métallique selon Sinistros #1279
Týr – The Lay of Thrym – 2011
Danemark

Týr est un de ces groupes dont l’influence a été plus qu’appréciable au fil de ses albums malgré un statut plus modeste sur le plan International. Comme quoi il n’est nul besoin d’être ultra connu pour être en mesure de changer les choses et de s’imposer en originalité. Týr s’était forgé une sonorité propre dès son premier album paru en 2002 et avait peaufiné cette sonorité d,album en album pour ainsi évoluer musicalement sans vraiment changer sa nature originelle. The Lay of Thrym, sixième album du groupe Danois, perpétuait à merveille cette aventure initiée en 2002 en proposant des pièces épiques relatant les glorieuses batailles des Vikings et la vie de ces ancêtres explorateurs. Le groupe avait pris plus d’assurance dans ses compositions et continuait à offrir des riffs mélodiques bien assis sur des structures complexes et des rythmiques entrainantes. The Lay of Thrym fait partie des très bons albums albums de la discographie de groupe et un incontournable du genre qui prouvait que le mélange Progressif et Folk était toujours d’actualité comme au début des années 70 lorsque la grande scène Rock mondiale regorgeait de ces groupes Prog/Folk qui ont contribué à façonner ce que nous avons aujourd’hui.

U.D.O. – Rev-Raptor – 2011

L’Évolution Métallique selon Sinistros #1278
U.D.O. – Rev-Raptor – 2011
Allemagne

L’infatigable Udo Dirkschneider poursuivait sa carrière solo avec brio sur son treizième album, Rev-Raptor. Certaines mauvaises langues diront que Udo n’a pas évolué d’un cran depuis son départ d’Accept en 1987 et ils auront raison. Mais pourquoi diable changer un son qui fonctionne avec brio depuis des décennies? Qu’on le veuille ou non, Udo est un pionnier du Heavy Metal ayant façonné la sonorité significative d’Accept et de son projet U.D.O. qui se voulait être la suite du premier. Rev-Raptor n’offre pas de réelle surprise, il offre ce qu’on attend de Dirckschneider. Des riffs épiques, des compositions bien structurées et accrocheuses, une production impeccable et surtout du plaisir musicale pour les amateurs de Heavy Metal pur et dur et les fans de la première heure. Udo n’a jamais flanché ni même faibli au cours de toutes ces années et il continuait à livrer la marchandise avec conviction et avec passion prouvant qu’il est l’un des piliers de l’histoire du Heavy Metal et un principal influenceur en la matière. Rev-Raptor n’était ni plus ni moins qu’une autre réussite de la discographie impressionnante du bonhomme. Et qu’en disent les mauvaises langues, Udo a toujours perpétué ce qu’il avait commencé avec Accept au milieu des années 70.

Anaal Nathrakh – Passion – 2011

L’Évolution Métallique selon Sinistros #1277
Anaal Nathrakh – Passion – 2011
Angleterre

L’intensité musicale a toujours été au cœur même des compositions du duo Anglais Anaal Nathrakh et ce, depuis les tout débuts du groupe. Au fil des albums, Dave Hunt et Mick Kenney ont su évoluer pour parfaire leur art tout en gardant un seul objectif en tête : La provocation pour réveiller le plus de gens possible. Le sixième album ne faisait pas exception à la règle, Passion offrait des pièces avec beaucoup de mordant et une force de frappe mécanique hors du commun. Les riffs de Kenney étaient bien ficelés alliant brutalité sauvage à la mélodie harmonieuse, le tout bien assis sur une rythmique Industrielle qui donnait le ton à cette musique chaotique. Les vocaux de Hunt passaient toujours du growl au cri strident en n’oubliant pas les voix typiques du Heavy Metal originel poussant ainsi des paroles remplies de philosophie, de sagesse et surtout de misanthropie. Car le dédain du genre humain était le créneau principal de Anaal Nathrakh et Passion décrivait très bien ce fait sur la majorité des dix pièces de ce chef d’œuvre du Black Metal Industriel. Un autre excellent album de la discographie du groupe qu’il faut écouter pour constater toute la richesse sonore léguée par le groupe et la très grande influence qu’il a laissé pour les générations à venir. Du Métal Extrême à son meilleur!

Hell – Human Remains – 2011

L’Évolution Métallique selon Sinistros #1276
Hell – Human Remains – 2011
Angleterre

Il arrive parfois que certains groupes promis à un brillant avenir finissent par accumuler les tragédies et les malchance conduisant à une fin abrupte. C’est le cas de Hell qui, au début des années 80, avait tout pour devenir une grosse pointure du NWOBHM. La fermeture de la maison de disque qui devait sortir le premier album du groupe et le suicide du chanteur Dave Hallday auront eu raison du groupe qui se séparera avant même de toucher au succès. Hallday avait enseigné la guitare à Andy Sneap alors guitariste de Sabbat et en 2008, Kevin Bower avait renoué avec Sneap conduisant à une reformation de Hell avec l’acteur David Bower qui est également le frère de Kevin Bower. Human Remains est ni plus ni moins l’album qui devait sortir dans les années 80 avec une production d’aujourd’hui et des compositions retravaillées. On retrouve même la voix de Dave Hallday ici et là au fil des pièces de l’album. Épique est le terme qui colle le mieux à Hell avec ses riffs grandioses et ses arrangements à couper le souffle. Human Remains était arrivé en 2011 avec son Heavy Metal pur et dur qui remettait les pendules à l’heure et qui prouvait que le genre était toujours en pleine forme. Le talent de compositeur de Kevin Bower n’avait rien à envier aux groupes de l’époque comme Iron Maiden ou Judas Priest et même si Hell ne montera jamais à la hauteur de ces deux derniers, il est évident que son appot au Heavy Metal a été énorme dès le début du du groupe en 1982. Andy Sneap cite même Hell comme étant une influence principale qui l’a conduit à devenir le musicien et le grand producteur qu’il est devenu, ce qui veut tout dire. Un superbe album hallucinant et épique à souhait qu’on se doit de posséder si on est un tant soit peu amateur de Heavy Metal dans la plus pure des formes.

Shining – VII : Född förlorare – 2011

L’Évolution Métallique selon Sinistros #1275
Shining – VII : Född förlorare – 2011
Suède

Souffrance intérieure, dépression, grande noirceur de l’âme et une incroyable beauté musicale. Voilà ce qu’a toujours proposé Niklas Kvarforth avec son projet Shining. Sur son septième album, le génie de la composition s’aventurait dans univers plus Progressif tout en gardant bien intactes les parties Black Metal qui avaient fait sa renommée au sein de la grande communauté métallique mondiale. Född förlorare nous en mettait plein les oreilles avec des riffs complexes et différentes textures musicales puisées dans divers styles. On passait du Black Metal incisif aux mélodies douces de guitares acoustiques au gré des pièces mais ce sont les arrangements complexes qui retenaient le plus l’attention sur cet album prouvant que Kvarforth était un grand compositeur minutieux qui avait le souci du détail pour embellir ses pièces de façon majestueuse. Un album plus que réussi qui se plaçait parmi les meilleurs de la discographie et un incontournable du genre qui a contribué à façonner la musique extrême de qualité supérieure.

Hate Eternal – Phoenix Amongst the Ashes – 2011

L’Évolution Métallique selon Sinistros #1274
Hate Eternal – Phoenix Amongst the Ashes – 2011
États-Unis

Sans compromis et surtout sans pitié. Tels sont les crédos de Hate Eternal depuis ses tout débuts en 1997. Jouer et composer du Death Metal est à la portée de tous les musiciens désireux de s’aventurer dans une musique extrême mais le faire avec une précision chirurgicale en semant le chaos, c’est plus facile à dire qu’à faire. Le groupe Américain avait compris ce concept et avait mis le focus sur des compositions ultra techniques avec un maximum de vitesse pour étourdir quiconque tentait de comprendre ce qui se passait. Phoenix Amongst the Ashes arrivait à point après un album incompris à la production douteuse en remettant le groupe dans le droit chemin et en remettant les pendules à l’heure. Le résultat fut un album plus fluide et moins chaotique mais toujours aussi généreux en intensité. Si on aime le métal extrême, une écoute de cet album suffit amplement à nous convaincre que Hate Eternal est un des piliers du Death Metal ultra technique qui a contribué à faire émerger le genre et ce, sans compromis et surtout, rappelons-le, sans pitié pour les auditeurs! Un excellent album à écouter à haut débit sonore!

Valborg – Barbarian – 2011

L’Évolution Métallique selon Sinistros #1273
Valborg – Barbarian – 2011
Allemagne

La musique plus expérimentale ou dite d’avant-garde peut être difficile d’accès ou de compréhension pour les non-initiés. Certains groupes sortent des sentiers battus en s’éloignant volontairement des clichés et des standards établis pour explorer de nouvelles avenues sonores et de nouvelles textures à expérimenter. Le trio Valborg est un de ces groupes qui font fi des standards et qui persistent à livrer une musique qui ne va pas chercher la majorité. Sur son troisième album, le trio Allemand continuait à explorer tout en façonnant de nouvelles structures pour ses compositions en imbriquant des sonorités froides et lourdes avec des riffs angoissants. La vitesse n’était pas vraiment au rendez-vous, les musiciens préféraient les atmosphères glauques et la lenteur pour donner une certaine ambiance plus Industrielle et très mécanique à ses pièces. Les onze pièces de Barbarian projetaient parfaitement ce que le groupe voulait mettre en musique : Le désespoir, la haine, la noirceur. Évidement, Valborg ce n’est pas pour tout le monde et malgré le fait que le groupe ne soit pas des plus connus, il est tout de même fort important dans l’évolution de la musique extrême grâce à ses expérimentations et sa façon de voir les choses artistiquement parlant. À découvrir si ce n’est déjà fait.

Samael – Lux Mundi – 2011

L’Évolution Métallique selon Sinistros #1272
Samael – Lux Mundi – 2011
Suisse

Après une courte escapade et un retour vers le Black Metal sur l’album Above, Samael était de retour avec ses sonorités vaporeuses et Industrielles sur Lux Mundi. Étonnamment, ce retour avait été salué par la majorité des fans et même si Above avait bien été reçu, il était clair que le groupe des frères Locher était depuis longtemps rendu plus loin musicalement que le simple fait de jouer du Black Metal comme à ses origines. Lux Mundi nous proposait des compositions solides et riches en textures diverses bien ancrées à des riffs dévastateurs et une rythmique mécanique réglée au quart de tour. Ce dixième album s’inscrivait comme l’un des meilleurs albums du groupe depuis Passage et un autre chef d’œuvre de la discographie et prouvait ainsi que Samael était passé maître du Métal Industriel et agissait comme l’un de ses chefs de file. Un formidable album qui sonne comme une tonne de briques que l’on doit écouter au moins une fois dans sa vie pour la richesse des claviers et des arrangements. Un incontournable du genre!

Vomitory – Opus Mortis VIII – 2011

L’Évolution Métallique selon Sinistros #1271
Vomitory – Opus Mortis VIII – 2011
Suède

La Suède a toujours été un berceau fertile en matière métallique dès les tout débuts. Le pays s’est forgé une sonorité et s’est implanté mondialement grâce à la qualité de son Death Metal unique en son genre. Le huitième album de Vomitory faisait honneur à ce Death Metal typiquement Suédois avec des riffs gras et des compositions directes et franches. Le groupe poursuivait sur la même lancée initiée au début des années 90 faisant du nom de Vomitory un incontournable pionnier de la scène Suédoise. Opus Mortis VIII sera malheureusement le dernier album du groupe avant sa séparation en 2013, séparation qui semblera laisser un certain vide sur la scène Death Metal Scandinave. Ce huitième album fait partie des excellents de la discographie des Suédois et un album majeur pour le Death Metal en général qu’il nous faut prendre en considération pour bien s’imprégner de cette grande histoire métallique mondiale. Après un bref retour pour un spectacle hommage en 2017, Vomitory se réunira pour de bon en 2018 afin de célébrer le 30e anniversaire du groupe et un excellent neuvième album verra le jour en 2023 solidifiant la présence du groupe sur la scène Death Metal de son pays d’origine et à l’International.

Ribspreader – The Van Murders – 2011

L’Évolution Métallique selon Sinistros #1270
Ribspreader – The Van Murders – 2011
Suède

On ne peut pas parler de « Old School Death Metal » ou de « Swedish Death Metal » sans mentionner le nom de Rogga Johansson et sa multitude de projets. Le bonhomme a du kilométrage dans le corps et se doit d’être considéré comme fanisnat partie des influences majeures qui ont porté ce fameux son Suédois sur la grande carte métallique malgré le fait qu’il soit moins connu que certains de ses pairs. Un de ces projets se nomme Ribspreader. Incarnant tout ce que le Death Metal sulfureux se doit de comporter, cette formation typique utilisant la célèbre Boss HM-2 a toujours porté le flambeau du genre à bout de bras et a toujours livré des albums enlevants et dignes du dit genre. The Van Murders ne réinventait absolument rien et ce n’était pas le but. Des riffs gras, de la puissance et des compositions qui écorchent les oreilles, voilà ce que les fans attendaient d’une formation comme celle-là. The Van Murders perpétuait la tradition avec brio et Johansson savait exactement ce qu’il faisait. Du pur Death Metal à la sauce Suédoise comme on aime, que demander de plus?

Pestilence – Doctrine – 2011

L’Évolution Métallique selon Sinistros #1269
Pestilence – Doctrine – 2011
Pays-Bas

Le foutu changement avait frappé une fois de plus, s’étendant comme la peste sur le vaste monde métallique. Ce virus incurable avait osé s’attaquer à un pilier du Death Metal et c’est sans pitié qu’une partie de la communauté de métalleux avait craché sur Doctrine, le sixième album de Pestilence. Et oui, ce satané changement avait mis ses sales pattes sur l’orientation musicale du groupe qui s’orientait de plus en plus vers des compositions plus techniques et complexes. Ce changement avait pourtant été aperçu rôdant autour du précédent album sorti en 2009, marquant le retour du groupe avec seul Patrick Malmeni aux commandes avec un tout nouvel alignement. Doctrine n’était ni plis ni moins que le pont entre l’ancien Pestilence t ce qui s’en venait avec les albums suivants. Est-ce que cet album était réellement mauvais? Diantre, pas le moindre du monde! Différent était en effet le mot à adopter mais la différence n’a jamais tué personne, du moins pas si on est ouvert d’esprit. En écoutant attentivement Doctrine, on constate rapidement que les influences de Death et Atheist est bien implantée dans la musique de Pestilence ce qui prouve que le groupe Néerlandais était toujours le pionnier du Death Metal technique qu’il avait toujours été depuis ses débuts. Doctrine est certes différent mais il demeure un un excellent album incompris de la discographie du groupe. À vos tables tournantes ou vos lecteurs de CD pour écouter ou réécouter cet album puissant et riche en textures diverses!

Septicflesh – The Great Mass – 2011

L’Évolution Métallique selon Sinistros #1268
Septicflesh – The Great Mass – 2011
Grèce

Quoi de mieux qu’un album de Septicflesh pour partir la journée du bon pied, surtaout quand cet album est The Great Mass? Depuis son grand retour avec Communion en 2009, Septicflesh n’a jamais cessé de nous étonner en luvrant une musique extrême et ultrasensible en même temps. The Great Mass nous montrait tout le génie autour du trio maléfique avec encore plus de parties symphoniques et encore plus de mordant dans les compositions. Les riffs bien aiguisés étaient bien ancrés dans des atmosphères planantes et une rythmique réglée au quart de tour. Une fois de plus les arrangements étaient époustouflants et n,avaient rien à envier à quiconque prouvant que Septicflesh était l’un des principaux instigateurs du Métal extrême symphonique. Non seulement le groupe ne se contentait pas de composer des partitions de musique classique incroyables, il utilisait également un orchestre symphonique pour enregistrer ces parties au lieu des traditionnels claviers et logiciels utilisés habituellement par d’autres ou au cinéma. The Great Mass est un album épique en tous points qui s’inscrit comme l’un des meilleurs de la discographie du groupe.

Cruachan – Blood on the Black Robe – 2011

L’Évolution Métallique selon Sinistros #1267
Cruachan – Blood on the Black Robe – 2011
Irlande

En 2011, la formation Irlandaise Cruachan revenait avec force après plus de cinq ans d’absence. Son sixième album, Blood on the Black Robe, était le premier de la trilogie « Blood » qui se concentrait sur les récits des Catholiques venus imposer leur Dieu unique au peuple Gaëlique en relatant les histoires de guerre contre ces robes noires venues envahir leur pays. Musicalement, Cruachan proposait toujours son Folk Black Metal mais avec plus de ferveur que sur ses précédents albums. Les pièces étaient tout aussi épiques mais empreintes d’une noirceur plus profonde qu’auparavant ce qui cadrait très bien avec le sujet énoncé sur l’album. Blood on the Black Robe était tout simplement un cri de guerre puissant qui envoyait un message profond à l’envahisseur et à la guerre de religions qui sévit toujours en Irlande entre Catholiques et Protestants. Blood on the Black Robe prouvait que Cruachan était toujours fidèle à ses origines et prouvait par le fait même que le groupe était un chef de file du Folk Metal à travers le monde. À écouter pour l’excellence des compositions et des arrangements mémorables.

Sarke – Oldarhian – 2011

L’Évolution Métallique selon Sinistros #1266
Sarke – Oldarhian – 2011
Norvège

Avec son deuxième album, le duo Sarke comprenant Nocturno Culto et Sarke (Thomas Berglie) est devenu un groupe à part entière dans lequel les six membres apportaient leur grain de sel pour la composition des pièces. Sarke formait un genre de supergroupe avec des musiciens connus du milieu qui, une fois ensemble, avaient formé une entité Black Metal nouveau genre qui n’avait rien à envier à personne. Sarke s’était forgé non seulement une sonorité propre mais aussi une solide réputation au sein de la communauté métallique mondiale. Oldarhian n’était que le début de se qui s’en venait pour Sarke, le groupe nous proposera par la suite des albums de qualité qui resteront fidèles à la vision du groupe. À écouter avec attention à volume un peu plus élevé pour apprécier le tout de façon la plus optimale possible. Un incontournable du genre!

Obscura – Omnivium – 2011

L’Évolution Métallique selon Sinistros #1265
Obscura – Omnivium – 2011
Allemagne

Le quatuor Allemand Obsucra s’est rapidement imposé comme étant un chef de file du Métal extrême ultra technique et ce, dès son premier album paru en 2006, album qui aura valu au groupe de signer avec Relapse Records. Même si Cosmogenesis montrait une nette augmentation de cette technicité exemplaire, c’est sur le troisième album, Omnivium que les prouesses ont été drastiquement accrues tout en gardant un petit côté mélodique et surtout audible pour l’oreille moins avertie résultant d’un album aux compositions spectaculaires remplies de riffs complexes et de textures riches en sonorités diverses. On n’hésitait pas à passer de la guitare classique à l’électrique incendiaire en l’espace de quelques mesures et à proposer des arrangements digne de ce nom. Omnivium est sans doute l’un des meilleurs de la discographie du groupe et un classique du genre qui n’était que le point de départ pour la suite qui serait encore plus flamboyante au niveau technique.

Amon Amarth – Surtur Rising – 2011

L’Évolution Métallique selon Sinistros #1264
Amon Amarth – Surtur Rising – 2011
Suède

Amon Amarth est probablement le groupe de Death Metal mélodique qui a suscité le plus d’intérêt de la part des fans et qui a eu une ascension explosive depuis son premier album en 1998. Le groupe s’est rapidement imposé comme chef de file du mouvement Suédois initié par les In Flames, At the Gates et Dark Tranquillity tout en se forgeant une indenté propre en incorporant des éléments plus épiques et plus gras à ses compositions. Surtur Rising, huitième album de la discographie, aura eu le mérite de propulser le groupe vers de plus grandes sphères sans réelleemnt changer quoi que ce soit dans la recette initiale. Que demander de plus? Lorsqu’on a des riffs accrocheurs, des compositions bien structurées et de la puissance à revendre, tout est réuni pour se tailler une belle place au sommet. Est-ce que Amon Amarth a déjà failli à sa mission de livrer de la musique de qualité? Absolument pas. N’en déplaise aux détesteurs et aux détracteurs, Surtur Rising est un excellent album de Death Metal purement mélodique qui peut bien sûr accrocher un plus grande nombre de fans mais où est le mal dans cet énoncé? Un excellent album épique à souhait qui mérite d’être reconnu comme tel.

Vintersorg – Jordpuls – 2011

L’Évolution Métallique selon Sinistros #1263
Vintersorg – Jordpuls – 2011
Suède

Génie surdoué de la composition et des arrangements, Vintersorg, de son vrai nom Andreas Hedlund, a toujours livré la marchandise et n’a jamais cessé de nous étonner avec ses projets que ce soit avec Otyg, Borknagar, Cronian ou son projet solo Vintersorg. Le bonhomme s’est implanté comme étant un important chef de file dans le monde du métal progressif en concoctant des hymnes épiques d’une complexité musicale exemplaire. Jordpuls, le septième album du projet, ne faisait pas exception à cette règle de qualité musicale mise en avant plan dès le premier album Till Fjälls paru en 1998. Certains fans des débuts diront que Vintersorg s’est perdu en cours de route en offrant des sonorités différentes et en expérimentant avec les textures mais au bout su compte, c’est ce que nous appelons évolution. Et justement, tout artiste finit par évoluer à un moment ou un autre pour éviter de stagner. Jordpuls c’est ni plus ni moins du pur Vintersorg à cheval entre le Black Metal, le Progressif, le Folk et les expérimentations sonores en utilisant divers instruments et diverses couleurs musicales pour former un tout qui sort des sentiers battus. Un autre excellent album de la part de Hedlund qu’il faut prendre en considération si on aime la musique complexe.

Blood Ceremony – Living With the Ancients – 2011

L’Évolution Métallique selon Sinistros #1262
Blood Ceremony – Living With the Ancients – 2011
Canada

Au cours de la deuxième moitié des années 2000, nous avons assisté à un phénomène qui allait changer le monde métallique et créer une toute nouvelle avenue au sein de la communauté. Il y a un dicton qui dit : Rien ne se perd, rien ne se crée et c’est parfaitement véridique. La vie est faite de cycles qui reviennent, le monde musical et la culture en général est comprise dans ces cycles. Le retour aux sonorités des années 70 était l’un de ces cycles et grâce à des groupes comme Blood Ceremony, nous avons pu avoir une toute nouvelle vision de ces sonorités originelles qui découlent du tout début du Hard Rock et du Heavy Metal. Avec son deuxième album, Blood Ceremony enrichissait son Doom occulte avec des éléments issus d’un passé lointain à l’époque où Black Sabbath, Deep Purple et Jethro Tull régnaient en rois et maîtres sur le monde du Hard Rock avec les riffs aiguisés, les structures complexes, l’orgue Hammond et la flûte traversière. Living With the Ancients avait fait de Blood Ceremony un chef de file de ce renouveau avec ses compositions riches en textures diverses et la voix chaude de Alia O’brien. Le retour de l’occultisme dans la plus pure de ses formes agrémentait la musique du groupe avec un certain mystère et des ambiances plus froides qui allaient influencer toute une génération de musiciens à suivre cette mouvance très seventies avec des groupes comme Ghost, Jex Thoth, Uncle Acid and the Deadbeats, Witchcraft, The Devil’s Blood ou encore Sabbath Assembly. Un excellent album riche en sonorités d’un passé pas si lointain qui nous prouve que Blood Ceremony est tout un groupe à considérer pour faire revivre ce passé de façon magistrale!

Die Apokalyptischen Reiter – Moral & Wahnsinn – 2011

L’Évolution Métallique selon Sinistros #1261
Die Apokalyptischen Reiter – Moral & Wahnsinn – 2011
Allemagne

Il est surprenant de constater que la formation Allemande Die Apokalyptischen Reiter n’est pas plus connue de notre côté de l’Atlantique. Pourtant, le groupe a une solide horde de fans sur le territoire Européen et est régulièrement en tête d’affiche lors de tournées. Il est possible que la sonorité et le mélange de styles offerts depuis ses tout débuts ne cadrent pas nécessairement avec la demande Nord-Américaine et le fait que le groupe ne soit pratiquement jamais venu sur notre continent y est pour quelque chose. Die Apokalyptischen Reiter a une impressionnante discographie et n’a jamais failli à nous offrir des albums de qualité et surtout de nous surprendre d’album en album en ne se répétant jamais. Moral & Wahnsinn ne faisait pas exception avec ses textures musicales hétéroclites et ses compositions passant du Death Metal puissant au Hard Rock pur et dur. Le groupe n’hésitait pas à explorer diverses avenues et sonorités pour sortir du lot allant même jusqu’à flirter avec le Folk ou en utilisant des instrumentations peu commune dans la grande communauté métallique. Il faut certes avoir un esprit plus ouvert pour apprécier un groupe de cette trempe mais une fois qu’on accroche, on ne peut plus s’en passer! Un excellent album de pur génie musical à écouter le volume dans le fond!

Moonsorrow – Varjoina kuljemme kuolleiden maassa – 2011

L’Évolution Métallique selon Sinistros #1260
Moonsorrow – Varjoina kuljemme kuolleiden maassa – 2011
Finlande

Henri Sorvali est un musicien et compositeur incontournable dans le monde du Folk Metal. Surtout connu pour ses talents de claviériste et de compostion au sein de la formation Finntroll, il est aussi un des principaux compositeurs de la formation Moonsorrow avec son cousin Ville Sorvali. Le groupe Finlandais a rapidement monté les échelons pour devenir l’un des chefs de file du mouvement Folk Metal avec une discographie sans failles qui nous fait voyager dans le temps des légendes et de la vie païenne avant que la religion monothéiste vienne tout détruire sur son passage en assimilant les modes de vies établis par les ancêtres. Au fil des albums, Moonsorrow rallongeait ses pièces, franchissant le cap des douze minutes pour certaines d’entres elles. Si bien que Varjoina kuljemme kuolleiden maassa est en fait composé de quatre pièces variant entre douze et seize minutes entre coupées de courtes interludes qui agissent en tant que pont entre deux longues pièces. Une fois de plus, le quintette nous en met plein les oreilles avec des compositions complexes et riches en sonorités dans lesquelles la vitesse excessive n’est pas de mise. Le groupe privilégie la lenteur et la puissance pour parfaire ses pièces qui se veulent épiques et majestueuses. Un autre bijou de la discographie qu’il nous faut écouter pour bien comprendre l’évolution du genre qu’est devenu le Folk Metal.

Sabbat – Sabbatrinity – 2011

L’Évolution Métallique selon Sinistros #1259
Sabbat – Sabbatrinity – 2011
Japon

Sabbatrinity est le neuvième et dernier album en date de la formation Japonaise Sabbat. Les pionniers du Black Metal en ont toujours fait à leur tête depuis 1984 accumulant les sorties de mini albums et de « split » au détriment d’albums complet pour former une discographie plutôt imposante en nombre de sorties. Toujours fidèles à eux-mêmes, les membres du groupe avaient composé un album digne de la sonorité proposée depuis les débuts avec un Black Metal explosif teinté de Speed et de Heavy Metal bien assis sur une production crue. C’est à grands coups de riffs bien aiguisés et une rythmique rapide que Sabbatrinity avait été proposé. Bien sûr que Sabbat ne réinventait rien mais c’était inutile de réinventer ce dont nous sommes les instigateurs. Il faut dire que sabbat fait partie des premiers groupes à faire changer la face de la musique plus extrême avec Venom et Hellhammer. Les vieux routiers Japonais sont encore aujourd’hui au sommet de leur forme et continuent à sortir sporadiquement des mini albums pour nous en mettre plein les oreilles et réitérer leur statut d’influence majeure dans la grande évolution métallique.

Deicide – To Hell With God – 2011

L’Évolution Métallique selon Sinistros #1258
Deicide – To Hell With God – 2011
États-Unis

Si vous ne connaissez pas Deicide, ne serait-ce que de nom, c’est soit vous débutez dans le vaste monde métallique, soit vous n’êtes pas un amateur de musique plus extrême ou nullement un amateur de musique Heavy Metal et de ses dérivés. Deicide est l’un des pionniers du Death Metal tel que nous le connaissons, le groupe roulant sa bosse depuis la fin des années 80. À sa tête se trouve un musicien peu commode à la mine patibulaire qui est rapidement devenu une figure de proue du genre qui a mené sa barque de façon magistrale depuis ses tout débuts. « Oui, mais Deicide n’a jamais changé de sonorité depuis son premier album » me direz-vous? Et vous avez parfaitement raison. Encore une fois, pourquoi changer une recette qui LA recette originale et qui perdure toujours aujourd’hui? Mis à part quelques écarts au débnut des années 2000, Deicide a toujours livrés la marchandise et son dixième album, To Hell With God, le prouvait amplement en proposant des pièces brutales et directes dans la plus pure tradition du groupe et du genre. Quand on parle de Death Metal, qu’est-ce qui est primordial? Des riffs bien gras et aiguisés, une rythmique rapide qui cogne dur et une sauvagerie sonore enlevante qui défonce les tympans. Peut-ob dire que To Hell With God comporte ces ingrédients? Bein évidemment! Ce dixième album est un album important pour le Death emtal et pour la discographie du groupe qui nous fait dire que Deicide est toujours en vie et prêt à nous écorcher les oreilles! Maintenant, si vous n’appréciez pas, passez votre chemin et laissez ceux qui aiment la musique abrasive se délecter de ces riffs puissants!

Virus – The Agent That Shapes the Desert – 2011

L’Évolution Métallique selon Sinistros #1257
Virus – The Agent That Shapes the Desert – 2011
Norvège

Mené d’une main de maître par Aggressor de Aura Noir, le projet Virus n’est pourtant pas le plus connu des groupes de la grande famille métallique. La raison en est très simple : La musique de Virus n’est pas pour tout le monde et ne rejoint pas la majorité des Métalleux de ce monde. Le son général du groupe Norvégien peut paraître bizarre et complètement disjoncté aux oreilles non averties et ce fait revenait une fois de plus sur son troisième album, The Agent That sahpes the Desert. La définition sommaire du style proposé serait Avant-Garde Metal mais ce serait trop facile de catégoriser si simplement la musique du trio. En fait, le style va plus loin que tout ce que l’on peut imaginer. En évitant toujours d’utiliser de la distorsion sur les guitares et en offrant des structures très complexes et des textures déconcertantes, Virus avait redéfini la façon de faire de la musique extrême. S’inspirant de groupes Porgressifs et Krautrock des années 70, Virus s’était forgé une sonorité bien à part avec une ligne directrice qui allait à l’encontre des standards pré-établis un peu à la manière de Voïvod ou Arcturus. Ce troisième album est une perle de musique expérimentale qui se tient malgré l’étrange délire musical présenté. Ouvrez votre esprit et tentez de comprendre comment ce groupe a été fort important pour l’évolution métallique au niveau des normes ayant été brisées.

Lifelover – Sjukdom – 2011

L’Évolution Métallique selon Sinistros #1256
Lifelover – Sjukdom – 2011
Suède

Sjukdom fut le quatrième et dernier album de la formation Suédois Lifelover. Sur ce dernier effort, le groupe perpétuait et immortalisait à jamais ce qu’il avait commencé à ses débuts avec un mélange de Black Metal froid et un rock mélancolique et très dépressif. Quelques jours après le décès de B, le groupe a donné ce qui devait être un dernier concert en son honneur avant de mettre un terme à l’entité Lifelover. Le groupe Suédois aura laissé sa marque dans le monde du Black Metal en étant l’un des premiers du mouvement Post Black Metal en incorporant des éléments du Shoegaze et en proposant une musique à la fois abrasive et atmosphérique. Sjukdom est en quelque sorte son chant du cygne qui bouclait la boucle de façon magistrale. Un excellent album et surtout un excellent groupe à découvrir si ce n’est déjà fait. Une autre preuve que la grande famille métallique pouvait prendre des tournants inattendus et greffer de nouvelles branches à son arbre généalogique.

Vreid – V – 2011

L’Évolution Métallique selon Sinistros #1255
Vreid – V – 2011
Norvège

Le fantôme de Windir était rendu très loin dans le passé pour les membres de Vreid qui s’étaient forgés une solide réputation dans le vaste monde métallique en se dotant d’une identité propre qui différait largement avec l’idéologie et la sonorité de leur précédent groupe. Dès le départ, Vreid avait joué la carte du mélodique tout en se dotant d’atmosphères froides et sombres et d’une meilleure production. Au fil des albums, le groupe avait augmenté sa technicité et la complexité de leurs compositions était grande qu’à ses débuts. Sur V, cinquième album de la discographie, Vreid continuait à évoluer et à expérimenter de nouvelles avenues musicales tout en demeurant fidèle à lui-même et à ses origines Black Metal. La qualité musicale était toujours au rendez-vous et même si le groupe était moins connu dans les hautes sphères du monde métallique mondial, il tirait bien son épingle du jeu pour se démarquer et se faire entendre partout sur le globe. Un autre excellent album signé Vreid qui mérite une place de choix dans la grande évolution métallique.

Korpiklaani – Ukon Wacka – 2011

L’Évolution Métallique selon Sinistros #1254
Korpiklaani – Ukon Wacka – 2011
Finlande

Pour nous faire oublier le désastreux Karkelo dans lequel Korpiklaani s’enfonçait dans le plus que réchauffé et le manque d’inspiration, le groupe Finlandais était revenu à ses racines des premiers albums avec Ukon Wacka. Bien sûr, la magie de ces premiers albums était passée depuis longtemps mais au moins Korpiklaani nous revenait avec un album plus inspiré à la hauteur de ce qu’il pouvait fournir. Tant qu’à revenir aux racines, le groupe avait complètement délaissé l’Anglais au profit du Finnois pour ses pièce, ce qui aidait énormément à reprendre du poil de la bête et à redevenir cohérent et intéressant. Le monde du Folk peut être un monde dans lequel il est difficile de percer et c’est pour cette raison qu’il faut faire les choses de la bonne façon. C’est bien beau la musique de party mais à un moment donné, ça peut devenir redondant et Korpiklaani avait brutalement compris cette facette avec Karkelo. Sur Ukon Wacka, on invoque moins les partys et on se concentre un peu plus sur la vie des ancêtres en général en remettant sur la table les hymnes et les idées de musiques typiquement traditionnelles avec un souffle plus grinçant. Certes, Ukon Wacka n’était toujours pas le meilleur album de la discographie mais il nous faisait renouer avec le groupe. Un album un peu moins festif qui demeure toutefois dans la lignée de la sonorité originelle du groupe.

Puteraeon – The Esoteric Order – 2011

L’Évolution Métallique selon Sinistros #1253
Puteraeon – The Esoteric Order – 2011
Suède

Puteraeon est une de ces formations moins connues qui gagnent largement à l’être davantage pour ses qualités de compositions. Ce groupe Suédois, né au début des années 2010, fait partie d’une toute nouvelle cohorte de groupes qui maintenaient la sonorité du Death Metal Suédois en avant plan et qui brandissaient la flamme noire originelle pour en faire profiter les nouvelles et les vieilles générations d’amateurs de musique grasse et grinçante. Sur son premier album, The Esoteric Order, Pueteraeon reprenait à sa façon la sonorité granuleuse qui avait été forgée à grands coups de Boss HM-2 par des groupes comme Entombed, Grave, Bloodbath et Unleashed. Les riffs étaient assez complexes, la production grasse à souhait et l’utilisation d’échantillonnages tirés de films apportait une dimension rafraîchissante au style déjà établi. Puteraeon se doit de faire partie de cette belle évolution métallique pour la même raison que les groupes pionniers à leurs débuts. Même si certaines sonorités ont été empruntées au passé, The Esoteric Order est un excellent album qui a contribué à influencer d’autres entités qui assureront la relève quand les vieux routiers tireront leur révérence. À écouter sans ménagement!

Falkenbach – Tiurida – 2011

L’Évolution Métallique selon Sinistros #1253
Puteraeon – The Esoteric Order – 2011
Suède

Puteraeon est une de ces formations moins connues qui gagnent largement à l’être davantage pour ses qualités de compositions. Ce groupe Suédois, né au début des années 2010, fait partie d’une toute nouvelle cohorte de groupes qui maintenaient la sonorité du Death Metal Suédois en avant plan et qui brandissaient la flamme noire originelle pour en faire profiter les nouvelles et les vieilles générations d’amateurs de musique grasse et grinçante. Sur son premier album, The Esoteric Order, Pueteraeon reprenait à sa façon la sonorité granuleuse qui avait été forgée à grands coups de Boss HM-2 par des groupes comme Entombed, Grave, Bloodbath et Unleashed. Les riffs étaient assez complexes, la production grasse à souhait et l’utilisation d’échantillonnages tirés de films apportait une dimension rafraîchissante au style déjà établi. Puteraeon se doit de faire partie de cette belle évolution métallique pour la même raison que les groupes pionniers à leurs débuts. Même si certaines sonorités ont été empruntées au passé, The Esoteric Order est un excellent album qui a contribué à influencer d’autres entités qui assureront la relève quand les vieux routiers tireront leur révérence. À écouter sans ménagement!

Legion of the Damned – Descent Into Chaos – 2011

L’Évolution Métallique selon Sinistros #1251
Legion of the Damned – Descent Into Chaos – 2011
Pays-Bas

Legion of the Damned, malgré son statut de groupe moins connu, fait partie des pionniers de la musique extrême aux Pays-Bas. Formé en 1992 sous le nom de Occult, le groupe avait pris la décision de changer de nom après cinq albums. Legion of the Damned avait continué là où il avait laissé avec Occult en nous bombardant de riffs incendiaires sur une rythmique dévastatrice. Descent Into Chaos fut donc le neuvième album de la formation si on réunit les deux entités. Descend Into Chaos sera également le dernier album avec le maître du riff Richard Ebisch qui, après avoir fondé le groupe et y avoir passé près de vingt ans, tirait sa révérence de la scène. Ce sera également le dernier album du groupe chez Massacre Records qui passait chez Napalm Records, un plus gros joueur avec plus de ressources. Legion of the Damned n’a jamais vraiment changé son style et a toujours opté pour une approche crue et directe en se concentrait sur l’élément crucial de sa sonorité : Les riffs accrocheurs et noirs de Richard Ebisch. Avec le départ de ce dernier, est-ce que le groupe pourrait continuer à être lui-même sans faillir? C’est ce que nous verrons avec les sorties suivantes. En attendant, Descend Into Chaos est un incontournable du Death / Thrash sombre et puissant. Je vous met au défi de ne pas taper du pied ou branler de la tête durant votre écoute!