Earth Ship – Hollowed – 2016

earth-ship
Earth Ship – Sludge/Doom Metal – Allemagne
Hollowed – 2016
Napalm Records
8.5/10

Fondée en 2010, la formation Berlinoise Earth Ship en est à son quatrième album sorti tout droit su l’étiquette Napalm Records. Hollowed est un album qui nous balance un Sludge/Doom furieux et entraînant dans la plus pure des traditions reliées à ce genre de Métal lourd.

Musicalement similaire à Mastodon dans leurs débuts, Earth Ship joue dans la mélancolie couplée à de la puissance à l’état brut avec quelques bribes de Hard Rock et de Progressif ici et là au travers des pièces de l’album. J’ai cru entendre des sonorités rappelant Stone Temple Pilots par moments ce qui confère au son du groupe une dynamique différente de ce que l’on entend habituellement chez les groupes de même acabit. Une légère parcelle psychédélique vient vaporiser le tout d’éléments flottants pour nous aider à nous élever au dessus de la musique.

Earth Ship est maître de ses riffs qui se veulent originaux et décapants, le niveau musical et la dextérité sont très élevés faisant de Hollowed un album sérieux à prendre en considération si vous avez aimé Remission et Leviathan de Mastodon. À absolument écouter!

Continuum – 2012-2015

continuumContinuum – 2012 – 2015 (4 Saisons)
Action/Sci-Fi-Thriller
Avec : Rachel Nichols, Stephen Lobo, Victor Webster, Erik Knudsen
Canada
Showcase
8.5/10

Comme vous le savez sans doute déjà, je suis un très grand amateur de Science Fiction. En fait, c’est même mon genre de prédilection. J’ai aussi un grand faible pour l’histoire et je fais une fixation maladive sur le temps. Lorsque le sujet principal d’un film, série ou livre est justement le voyage dans le temps, il ne m’en faut pas beaucoup pour accrocher et montrer des signes de haut intérêt.

Je viens de découvrir la série Canadienne Continuum et malgré sa courte existence de 3 saisons et demi, je dois avouer que mon intérêt a été fortement marqué. Quelle série géniale! Kiera Cameron, protectrice au sein du CPS en 2077 se retrouve malgré elle propulsée en 2012 avec un groupe de terroristes lors de la sentence d’exécution de ceux-ci. Le groupe Liber8 qui devait reculer de seulement quelques années pour changer le cours de l’histoire se retrouve à finalement reculer de 65 ans. N’ayant pas prévu avoir une protectrice dans les pattes, leur mission est compromise par celle-ci et une chasse à l’homme s’enclanche.

Cameron réussi à s’infiltrer dans la police de Vancouver et avec l’aide de la version jeune de celui qui a inventé le voyage dans le temps, tente de déjouer les plans de Liber8. Au fil des épisodes, Kiera Cameron commence à s’apercevoir qu’elle est en quelque sorte la clé et voit que malgré sa nature terroriste, Liber8 est en quelque sorte là pour tenter de modifier le futur pour le rendre meilleur. L,unique but de Cameron au final est de retourner chez elle, en 2077.

Le côté intéressant de cette série est qu’elle pourrait bien être plausible et dénonce carrément les multinationales qui sont en voie de dominer le monde. Nous ne sommes pas très loin de la réalité. Quelques clins d’oeil à de grosse société dans la réalité comme par exemple Monsanto qui se retrouve en Sonmanto dans la série et ses actions plus qu’illégales pour imposer sa loi et ainsi engranger les profits tout en implantant sa domination sur la planète. Piron est possiblement Enron alors que Sadtech est fort probablement un amalgame de Microsoft, Apple et Google.

Somme toutes, Continuum est une excellente série avec un gros message comme fil conducteur pour ceux qui ne croient pas aux conspirations et aux impacts générés par les multinationales face aux gouvernements. Si rien ne se fait en ce sens, nous pourrions fort bien se retrouver dans la même situation dans un avenir rapproché et malheureusement c’est déjà commencé depuis quelques décennies. Excellent divertissement et message à prendre au sérieux. Est-ce la raison pour laquelle la série a dû s’arrêter malgré son succès et trois autres saisons en écriture?

Aggression – Fragmented Spirit Devils – 2016

aggressionAggression – Thrash Metal – Canada
Fragmented Spirit Devils – 2016
Xtreem Music
8.5/10

Depuis que Sasquatch a ressuscité Aggression en 2014, le groupe semble avoir le vent dans les voiles! Le groupe accumule les tournées depuis et est actuellement en Europe pour propager le chaos Métallique comme dans le bon vieux temps! Fragmented Spirit Devils est le troisième album du groupe et le premier album officiel depuis 1987.

Aggression frappe très fort avec ce nouvel album! Le Thrash Metal acéré d’antan est en avant plan mais la formation ajoute un soupçon de Death Metal puissant dans ses nouvelles pièces. Il est aussi à noter que les influences Classic Rock de Sasquatch se font entendre ici et là au fil des pièces ce qui est d’autant plus évident avec l’excellente reprise de Razamanaz de Nazareth sur laquelle figure justement Manny Charlton, guitariste original et fondateur de Nazareth. Encore une fois les riffs dévastateurs sont maîtres sur ce nouvel album, Sasquatch n’a pas perdu la main et ça s’entend!

Le groupe reprends même Evil Pox qui figurait sur le culte Demo I paru en 1985. Bien que la nouvelle version soit excellente, je préfère de loin l’originale avec Butcher à la voix. Somme toute, Fragmented Spirit Devils est un excellent album de pur Thrash comme dans le temps et les jeunes ont de grosses leçons à retenir de ceci : Les vieux bonhommes sont encore les rois incontestés et l’exemple à suivre!

Cough – Still They Pray – 2016

cough
Cough – Stoner/Sludge/Doom Metal – États-Unis
Still They Pray – 2016
Relapse
8/10

Still They Pray est ma première expérience avec la formation Américaine Cough. Ce nouvel album est le troisième de la formation fondée en 2005 et nous plonge dans un univers vaporeux où la lenteur est à l’avant plan comme dans un cauchemar dans lequel on a peine à avancer.

Avec les guitares fuzzées en évidence et une rythmique lourde et oppressante, Still They Pray a de quoi nous transporter dans un voyage psychédélique hors du commun. Cough nous lance huit pièces abrasives originales et fort bien composées où le riff lent et ultra pesant est de mise. La majorité de l’album est tout de même très bon musicalement mais malheureusement la voix « clean », bien qu’utilisée seulement à quelques endroits, est totalement insupportable, celui qui fait ce type de voix dans le groupe ne sait absolument pas chanter et fausse sans bon sens surtout dans la pièce de fermeture d’album avec la petite guitare acoustique, c’est tout simplement atroce et ça fait saigner des oreilles.

Mis à part ce détail, l’album demeure efficace et les amateurs de Electric Wizard devraient y trouver leur compte.

Clouds Taste Satanic – Dawn of the Satanic Age – 2016

clouds-taste-satanic
Clouds Taste Satanic – Doom Metal – États-Unis
Dawn of the Satanic Age – 2016
Indépendant
8/10

La formation New Yorkaise Clouds Taste Satanic en est à son troisième album de pur Doom ténébreux. Je découvre tout juste la formation avec son plus récent album, Dawn of the Satanic Age et je suis resté un peu surpris d’entendre ce qui se trouvait sur cet album.

Jouant un Doom profond à la manière de Sleep, Clouds Taste Satanic se distingue des autres formations de cet acabit en éliminant les vocaux de sa musique. Combinant des riffs ravageurs à une rythmique en béton et de changements de tempo fréquents, Dawn of the Satanic Age est un album fort intéressant malgré son manque de chants. Justement, l’album semble non terminé dû au fait qu’il soit totalement instrumental. Un peu déroutant à la première écoute car on a l’impression d’attendre le moment crucial qui n’arrive finalement jamais.

Après plusieurs écoutes, on peut faire abstraction de ce détail pour se concentrer sur les dits riffs et découvrir de beaux enchaînements et une progression musicale riche et intelligente. Dawn of the Satanic Age est à écouter impérativement si vous êtes un amateur de lourdeur et de profondeur.

Herman Frank – The Devil Rides Out – 2016

herman-frankHerman Frank – Heavy Metal – Allemagne
The Devil Rides Out – 2016
AFM
8/10

Il y a quelques temps, Herman Frank expliquait le pourquoi il avait pris la décision de quitter Accept. C’est que rendu à 66 ans (!), le guitariste s’est dit être lassé d’être dans l’ombre à jouer les riffs de quelqu’un d’autre et surtout de jouer dans le « Wolf Hoffmann Project », lire ici Accept. Donc, Herman Frank a tout simplement pris la décision de faire ses propres choses et on ne peut lui en vouloir.

The Devil Rides Out est le troisième album solo de Frank. Je n’avais jamais écouté ce qu’il faisait en solo ni par ailleurs ses autres projets en l’occurence Victory, Panzer et Poison Sun. Herman Frank, c’est du pur Heavy Metal teinté de Speed Metal. A ma grande surprise, ça sonne exactement comme Accept… Frank est un excellent compositeur et nous offre douze pièces qui ont possiblement été rejetées par Hoffmann.

Bien que l’album ait quelques pièces de remplissage, la majorité des pi`ces contenues sur celui-ci sont excellentes. Bons riffs, de la puissance à revendre et une très bonne production. Il y a par contre un gros Mais : Le chanteur Rick Altzi (Masterplan) est un chanteur de Power Metal dans la plus pure tradition ce qui gâche énormément les pièces composées par Frank. Le choix d’un chanteur plus traditionnel aurait apporté un gros plus à la musique de Herman Frank. Je verrais très bien un Robert Lowe ou un Chris Boltendhal à la place. C’est un peu dommage que la voix à elle seule vienne démolir de bonnes idées et carrément détruire des chansons complètes mais bon, c’est la vie et passons à autre chose en attendant le prochain Accept…

Wolf Counsel – Ironclad – 2016

wolf-counselWolf Counsel – Doom Metal – Suisse
Ironclad – 2016
Cult of Crickets Productions
8.5/10

Le monde du Doom est devenu au fil du temps une vaste contrée à explorer où réside une multitude de groupes et autant de sonorités. Ce type de Métal lourd et lent est généralement caractérisé par un retour aux sonorités d’un lointain passé, remontant même jusqu’aux origines même du genre Métallique.

Les Suisses de Wolf Counsel n’y font aucunement exception en nous offrant Ironclad leur deuxième album depuis la formation du groupe en 2014. Ici, on fait un vrai retour dans le passé en s’inspirant fortement de Black Sabbath avec certains relents de Count Raven ou encore Saint Vitus. Wolf Counsel joue un Doom à la limite du Stoner avec des riffs incendiaires et mordants.

Même si le groupe n’est pas des plus originaux, les musiciens sont très à l’aise et maîtrise le genre avec brio. Ironclad renferme sept excellentes pièces pour un total de près de 44 minutes de pureté sonore. Un beau retour aux sources qui fait du bien dans les oreilles et qui nous met dans le « beat » pour commencer une journée. Belle découverte pour ma part!

Spiritus Mortis – The Year is One – 2016

spiritus-mortisSpiritus Mortis – Doom Metal – Finlande
The Year is One – 2016
Svart Records
8.5/10

Il est toujours surprenant de constater la longévité des groupes que l’on découvre et s’étonner que plusieurs d’entre eux ont plusieurs décennies d’existence. Je découvre tout juste la formation Spiritus Mortis qui a été fondée en 1987! Bien qu’ayant sorti pas moins de huit démos entre 1990 et 2002, ce n’est qu’en 2004 que la formation Finnoise a sorti son premier album.

The Year is One est le quatrième album sorti sur Svart Records, étiquette connue pour avoir en ses rangs entres autres les formations Sabbath Assembly, Oranssi Pazuzu et Night Viper. Spiritus Mortis fait dans le Doom traditionnel ayant de fortes ressemblances avec Candlemass, Trouble, Grand Magus et Lord Vicar. Compositions fort bien structurées, sonorités lourdes et épiques et une production puissante, tels sont les ingrédients qui font de The Year is One un excellent album.

Pas de poudre aux yeux, ni de trucs de charlatans. Spiritus Mortis va droit au but : Du Doom bien ficelé et dans les dents. De très bons riffs et une très bonne voix avec une rythmique solide et profonde. Je ne connaissais pas ce groupe mais il entre suffisamment dans mes cordes pour que je jette les deux oreilles sur les trois albums précédant The Year is One. Je recommande fortement cet album à tous les amateurs de riffs lourds et puissants!

Ghost – Metropolis – 11 Novembre 2016

La seule et unique fois que j’ai pu voir Ghost en spectacle, c’était en 2012 avec Opeth et Mastodon au Metropolis. Papa Emeritus premier du nom et ses Nameless Ghouls avaient joué 5 ou 6 chansons pour un très rapide 30 minutes vraiment intenses. Avec les amplis Orange comme unique décor, Ghost avait pris la place un peu par surprise n’étant pratiquement pas connus à l’époque. J’ai manqué les autres apparitions du Groupe dans la Métropole à quelques reprises par la suite dont celle de 2015 avec Purson. Quand on travaille de soir et qu’un de nos groupes préférés vient en ville un Mercredi soir, ça fait un gros pincement au cœur.

J’ai su au cours de l’été que Ghost serait de retour à Montréal en Novembre après l’annulation de sa présence au Heavy Montreal. Un Vendredi soir… Mais! Il me restait des journées de vacances et en s’y prenant quelques mois d’avance j’ai pu me libérer et c’est avec un confrère de travail que la décision fut prise assez rapidement de se procurer des billets pour une soirée qui s’annonçait des plus épiques.

Les portes du Metropolis ouvraient à 18h30 donc nous nous sommes dit qu’en arrivant légèrement d’avance, nous n’aurions pas à attendre très longtemps. La surprise a été de taille en constatant que la file faisait deux coins de rue en attente d’entrer dans la place! Une fois entrés, nous avons vite fait de se trouver une place de choix au balcon pour être en mesure de tout voir ce qui se passait sur la scène.

À 20h piles, la première partie commençait sa prestation. Nous savions que Marissa Nadler risquait d’être un peu endormante pour avoir écouté quelques pièces de son répertoire il y a quelque semaines. Endormante est un mot assez faible, je dirais plus soporifique. Marissa Nadler est arrivée sur la scène avec un individu qui jouait tantôt du clavier ou tantôt de la guitare le tout dans une infinie douceur comme si il avait peur de faire mal à ses instruments. La prestation de Marissa Nadler a duré pendant 30 interminables minutes donnant l’impression de nous jouer une seule chanson sur un ton des plus monotones.

Bref, première partie plate et fort ennuyante. J’en ai profité pour aller voir la table de « merch » pour me procurer un t-shirt de Ghost. J’ai juste une petite remontrance à ce sujet : Allez-vous faire foutre Evenko. On sait tous que vous prenez un pourcentage sur la marchandise vendue mais des t-shirts à 50$ c’est du vol pur et simple. Il y avait même une patch à 40$ et une tasse à café à 25$. Nous prenez-vous pour des imbéciles? La réponse est vraisemblablement oui et j’ai donc passé mon tour en maudissant votre organisation.

Après s’être fait désirer pendant plus de 20 minutes d’intro durant lequel des techniciens finalisaient les derniers préparatifs, Ghost est monté sur scène en nous balançant Square Hammer en pleine face. From the Pinnacle to the Pit et Con Clavi Con Dio ont suivi et il n’en fallait pas plus pour mettre le feu à la salle! Ghost a joué pendant près de 1h30 mélangeant des pièces des trois albums, Body and Blood, Ghuleh/Zombie Queen, Secular Haze, Per Aspera Ad Inferi, Ritual, Cirice, Absolution et j’en passe. Donald Trump a eu Mummy Dust lui être dédiée et suite à un long discours qui abouti sur l’orgasme féminin, le groupe a terminé la soirée en beauté avec Monstrance Clock chantée en cœur avec la foule.

C’est rendu gros Ghost. Pas mal gros. Du point de vue technique c’est assez hallucinant. Les musiciens ne contrôlent plus leurs effets et jouent avec des sans fil, pas d’amplis sur la scène, de la pyrotechnie et des effets de lumière grandioses, tous les ingrédients sont là! Mais le plus frappant c’est l’aisance des six musiciens sur la scène le tout réglé comme une horloge : C’est sur la grosse coche! Papa Emeritus III a une facilité incroyable à contrôler la foule et communique très bien avec celle-ci. Ce qui fait bizarre au final, c’est d’entendre une foule de 2000 personnes chanter en cœur les paroles du groupe avec des mots sortis tout droit des enfers… Ghost est extrêmement professionnel, généreux et surtout pas sérieux du tout. Un grand groupe qui donne un maudit bon show!




Phosphorus – Dévastation – 2016

phosphorusPhosphurus – Black/Thrash Metal – Canada
Dévastation – 2016
Indépendant
8/10

Cette semaine je découvre la formation de Québec Phosphorus avec son mini album Dévastation paru en Septembre dernier. Je connaissais la formation de nom depuis un bon bout de temps mais je n’avais guère eu l’occasion d’écouter réellement ce que le groupe Québécois avait à proposer.

Dévastation est un mini album de cinq pièces incluant un intro et un outro ainsi que trois pièces complètes ayant pour titre Dévastation I-II et III. Le Thrash Metal étant fort présent dans la musique de Phosphorus, on ressent certaines influences de groupes de la vieille école surtout au niveau du « riffing ». Mais c’est au niveau du Black Metal que le quintette se démarque se voulant très mélodique avec des idées se rapprochant de Skeletonwitch tout en ayant une approche plus froide et agressive à la manière de la formation Américaine Absu.

Ce mini album est assez court et ne nous laisse pas grand temps pour s’imprégner de la musique du groupe et un accordement un peu plus bas permettrait d’aller chercher plus de gras et de profondeur dans les pièces pour ajouter une dose de puissance supérieure. Je vais écouter le premier album Assassinat dans les prochaines semaines pour pouvoir m’en mettre un peu plus sous la dent.

Wretch – Wretch – 2016

wretchWretch – Doom Metal – États-Unis
Wretch – 2016
Bad Omen Records
8.5/10

Wretch est le tout nouveau groupe de Karl Simon, ex-membre de The Gates of Slumber. Il est à noter que le nom du groupe provient du titre du dernier album de The Gates of Slumber, possiblement pour assurer une certaine continuité.

La toute nouvelle formation n’est pas si différente de TGOS, on évolue dans le même registre et les même tonalités Doom de la vieille école dans la veine de St-Vitus ou Cathedral avec certaines influences de très vieux Heavy Metal à la Judas Priest mêlé à Black Sabbath. Wretch perpétue la flamme Doom dans sa plus simple expression, crue, franche et directe.

Ce premier album est très satisfaisant et ça augure très bien pour le futur. Du bon Doom puissant et écrasant. Idéal pour les longues heures de route à manger de l’asphalte!

Vader – The Empire – 2016

vaderVader – Death/Thrash Metal – Pologne
The Empire – 2016
Nuclear Blast
8/10

Quel amateur de Death Metal ne connait pas Vader? Formé en 1983, la formation Poilnaise en est à son treizième album depuis 1992. Reconnu pour sa grade vitesse et ses solos féroces, Vader ne fait pas exception sur The Empire, son tout nouvel album paru sur Nuclear Blast.

Quelques changements sont survenus depuis Tibi Et Tigni paru en 2014. Je passe outre l’album de reprises paru en 2015 que je n’ai pas écouté et que je n’écouterai pas de toute façon. Moi et les reprises, ça fait deux. Même si Vader a toujours les riffs Thrash et Death qui ont fait sa renommée, The Empire sonne malheureusement vide et manque de punch, le côté gras du groupe est disparu dans la production même si celle-ci est très bonne.

Malgré plusieurs bonnes pièces, l’album n’arrive pas à nous emballer comme Welcome to the Morbid Reich ou Tibi Et Tigni. Il manque un gros quelque chose. Notons tout de même le clin d’oeil à John Williams et son thème impérial dans la pièce Genocidus, après tout le groupe ne s’appelle pas Vader pour rien! Somme toutes un bon album mais qui manque de mordant et légèrement de convictions.

Seremonia – Pahuuden äänet – 2016

seremoniaSeremonia – Psychedelic Rock/Doom Metal – Finlande
Pahuuden äänet – 2016
Svart Records
7/10

Mon engouement pour le Doom et le Psychedelic Rock m,a fait connaître bon nombre de formations que j’apprécie beaucoup et je continue à en découvrir régulièrement. Ma plus récente découverte est une formation Finnoise répondant au nom de Seremonia. C’est suite au visionnement du vidéo pour la pièce Kuoleman planeetta que je me suis dit que le groupe devait forcément en valoir la peine.

Pour être psychédélique, ça l’est et pas à peu près. Tellement que ça en devient expérimental et cacophonique par moments. Bien qu’il y ait d’excellentes idées dans chacune des pièces, il y a toujours cette facette d’expérimentation qui vient embrouiller le tout. Tellement expériemental qu’on se demande parfois si le groupe joue droit ou cette expérimentation cache un certain manque de rythme chez certains membres du groupe.

La voix de la chanteuse est pratiquement toujours masquée par de la réverbération et des effets de délai ce qui le tout certes très bizarre et très « trip d’acide » mais au bout du compte on se demande si c’est justement pour camoufler sa voix ou justement un manque de talent. Le fait de chanter dans la langue maternelle apporte une touche encore plus spéciale au son du groupe. Au final, après quelques écoutes de l’album, je dois avouer que ce n’est pas pour moi. Je suis un très grand amateur de musique expérimentale et le côté bizarre ne m’a jamais rebuté au contraire mais cette fois-ci, ça ne tient juste pas debout, les pièces partent dans toutes les directions et rien ne se tient vraiment.

Dommage, il y a tellement de bons riffs et d’idées là dedans que je suis dans l’incompréhension la plus totale à savoir pourquoi ces idées ont été « scrapées » de la sorte.

Sahg – Memento Mori – 2016

sahgSahg – Doom/Progressive Metal – Norvège
Memento Mori – 2016
Indie Recordings
8.5/10

Voici une formation que je ne connaissais nullement et qui en est à son cinquième album. La formation Norvégienne Sahg avec son nouvel album Memento Mori donne dans un mélange de Doom et de progressif pas piqué des vers du tout avec une sonorité très distinctive et assez originale.

Musicalement très éclaté et utilisant diverses sonorités et textures, Sahg sort de l’ordinaire avec des pièces différentes les unes des autres ayant une intensité propre à chacune d’elle. Bien que le Doom et le Progressif soient le point de mire de la formation, il règne dans la musique de Sahg des relents Heavy Metal de la vieille école avec une voix ayant certaines similarités avec Ozzy Osbourne par moments tout en étant légèrement plus agressive.

On pourrait trouver des similitudes tantôt avec Grand Magus ou Orchid par moments mais aussi certains relents à la Enslaved ou encore Ihsahn sans les vocaux gutturaux. Le rock pur est aussi très présent notamment dans la pièce Silence the Machines qui offre un tempo très rythmé sans tomber dans la super vitesse. Bref, Memento Mori est une belle surprise de 2016 et un album à prendre en considération pour tout amateur de musique Métal intelligente et bien structurée.

Asteroid – III – 2016

asteroidAsteroid – Hard Rock/Psychedelic Rock – Suède
III – 2016
Fuzoorama Records
8.5/10

Voici une bien belle découverte avec la formation Suédoise Asteroid. Avec un nom comme ça, il était évident que ça piquerait ma curiosité et j’ai été agréablement surpris dès les premières de Pale Moon avec sa guitare lancinante et sa ligne de basse punchée.

Comme son titre l’indique, III est le troisième album de la formation qui nous plonge dans le passé pour un voyage spatio-temporel hors du commun. Bien que les sonorités du groupe aient été empruntées à des formations progressives et hard rockdes années 70, Asteroid a tout de même le mérite d’offrir un son unique et fort divertissant.

L’album comporte sept pièces différentes les unes des autres offrant diverses textures et tempos tout en conservant un fil conducteur qui relie le tout de façon magistrale. Pour se situer un peu, on pourrait qualifier Asteroid d’un savant mélange entre Uncle Acid and the Deadbeats, Blood Ceremony et The Beatles. Rien de moins. Si vous aimez le son pur des années 70 avec ses guitares fuzzées, son orgue hammond et ses structures changeantes, Asteroid est une excellente source de cette vitamine qui font de cette musique un élément explosif et énergique. Crinquez le volume à 11 et dégustez!

Pixies – Head Carrier – 2016

pixiesPixies – Indie Rock/Post Punk– États-Unis
Head Carrier – 2016
RAK Studios
8.5/10

Ça remonte à loin, très loin même ma rencontre musicale avec Pixies. C’était en 1988 avec le premier album Surfer Rosa qui avait pris le monde Alternatif par surprise. Puis, Doolittle avec ses airs un peu plus Sixties est apparu et Pixies a été propulsé parmi les grands du genre. Je n’avais guère aimé Bossanova, troisième album du groupe pour le délaisser complètement au début des années 90.

J’ai réalisé, en écoutant le nouvel album Head Carrier que Pixies était revenu avec un cinquième album en 2014, album qui est possiblement passé complètement sous le radar. Donc c’est en croyant que le groupe revenait en fait cette année que je l’ai écouté ce Head Carrier. À vrai dire, j’ai été quand même agréablement surpris! C’est du Pixies pur et dur comme dans le temps avec ses influences des annmées soixante et sa saveur un peu pop par moments.

Frank Black, Joey Santiago et David Lovering sont maintenant appuyés par Paz Lenchantin qui prends la place vacante de Kim Deal à la basse. Si vous avez aimé les premiers albums de groupe à la din des années 80 et débuts 90, Head Carrier est tout à fait indiqué et fait admirablement suite aux deux premiers classiques du groupe. Belle réussite sonore!

Crowbar – The Serpent Only Lies – 2016

crowbarCrowbar – Sludge Metal – États-Unis
The Serpent Only Lies – 2016
Steamhammer
8.5/10

Mon incursion dans le monde du Sludge est assez récente et je découvre petit à petit un monde fascinant de lourdeur et de puissance. Connaissant de nom depuis plusieurs années la formation Crowbar, je ne m’étais jamais arrêté à écouter ce que ce groupe Américain avait à offrir. J’ai sûrement entendu des pièces de la formation au cours des vingt dernières années mais pas suffisamment pour prendre connaissance de la discographie de façon générale.

C’est donc avec ce onzième album intitulé The Serpent Only Lies que je découvre le mur de son de Crowbar. A ma grande surprise, je constate que la musique de Crowbar n,est pas si loin du Doom en fin de compte. Le son est puissant et massif et le groupe est assez à l’aise avec les riffs qui sont fort intéressants. Ici, pas de vitesse excessive, on mise sur la lenteur et les atmosphères lourdes.

Le son de Crowbar est assez unique et il est difficile d’associer des sonorités issues d’autres formations mais disons qu’un habile mélange de Black Sabbath avec du Hardcore de la vieille école serait une piste de départ. Quoiqu’il en soit, j’ai tout de même dix albums en pas moins de vingt-cinq ans pour rattraper ce que j’ai manqué de la part de Crowbar. J’aime bien ce que j’entends et je compte bien rattraper le temps perdu dans un avenir assez rapproché. A écouter immédiatement!

Star Trek Beyond – 2016

star-trek-beyondStar Trek Beyond
Action/Aventure/Science Fiction
Avec : Chris Pine, Zazhary Quinto, Simon Pegg
Directeur : Justin Lin
Paramount
9/10

Bien que dans ma jeunesse j’aie visionné les films originaux de Star Trek et vu plusieurs épisodes de la série originale avec les Shatner, Nimoy et Takei, je n’ai jamais pu me proclamer comme étant un fan. Du moins pas un fan comme je suis un maniaque de Star Wars. J’appréciais beaucoup les personnages de Spock, Kirk ou Scotty mais il y avait ce petit quelque chose qui m’échappait et qui faisait que je n’accroche pas à 100% dans Star Trek.

Curieusement, c’est en 2009 que le déclic s’est fait avec le premier film « reboot » réalisé par J.J. Abrams. Les nouveaux personnages sont tellement à la hauteur que j’ai accroché immédiatement. Tellement que je suis retourné en arrière pour revisionner la série de films au complet et que je suis présentement dans l’écoute des séries originales et dérivées par temps perdu.

Star Trek Beyond est le troisième volet de la série revampée et le premier qui sort du sillage des films originaux en offrant une nouvelle histoire et de nouveaux personnages. Les acteurs sont tous brillants dans leurs rôles respectifs et bien que Abrams ne soit pas le directeur pour ce film, Justin Lin a fait un incroyable travail. On creuse dans les moindres détails allant jusqu’à faire des clins d’œil à la série originale en dévoilant certaines technologies archaïques qui étaient justement utilisée dans les années soixante, notamment au niveau de la téléportation ou certains appareils médicaux. On en a même profité pour rendre hommage à Leonard Nimoy qui nous a quitté en Février 2015.

Bref, ce nouveau Star Trek est tout à fait délectable et est un signe que la franchise ira plus loin, beaucoup plus loin. Fait intéressant à noter, Star Trek fête ses 50 ans cette année. Live Long and Prosper.

Independence Day: Resurgence – 2016

independence-dayIndependence Day : Resurgence – 2016
Action/Aventure/Science Fiction
Avec : Liam Hemsworth, Jeff Goldblum, Bill Pullman
Directeur : Roland Emmerich
20th Century Fox
4/10

Comme si le film original sorti en 1996 n’avait pas été suffisamment mauvais, il a fallu que l’expérience se renouvelle en 2016 avec une suite typiquement Américaine basée sur la force et le patriotisme fanatique de ce pays envahissant. Comme si on avait pas compris la première fois il y a 20 ans, voilà que cette misérable suite est en lice pour le film le plus stupide de 2016.

Roland Emmerich a eu 20 ans pour parfaire cette suite. Que s’est-il passé? Est-ce que Hollywood prends le public pour des épais? Vraisemblablement, oui. En partant, même si ce film est une pure fiction il n’en demeure pas moins qu’il est bourré d’invraisemblances à tour de bras. L’histoire se passe 20 ans après les premiers événements, donc en 2016, maintenant selon la réalité. Il y a une base sur la lune? Des vaisseaux spatiaux? Je veux bien croire que les Américains ont eu le temps d’apprivoiser la technologie Alien en 20 ans mais nous sommes loin de la réalité et de la vraisemblance de ce que pourrait être une véritable attaque Extra-Terrestre. Mais bon, ceci n’est pas très grave au final, c’est un film après tout.

Le scénario boboche et le jeu des acteurs sont à eux seuls les majeures parties du pourquoi ce film est exécrable. Certes, les effets spéciaux sont puissants et forts époustouflants mais le film se résume à ça : Des effets spéciaux. Nous avons encore une fois droit aux histoires d’amour à la mords moi le nœud, les drames personnels qui au bout du compte n’ont aucun impact mais surtout cette maudite prétention à être les plus forts et les grands vainqueurs. Bref, une énième farce Hollywoodienne. Tout ceci étant prévisible et m’attendant à pas grand chose de nouveau avec ce film, ce qui m,a fait le plus suer c’est l,apparition de la boule Alien gentille qui devient notre alliée même si on lui a tiré dessus. On pousse même le bouchon plus loin avec une demande de cette entité aux humains pour qu’ils prennent le commandement d’une force intergalactique contre cet ennemi commun. Et les humains de répliquer comme si de rien était : Allons-y! Calvaire…

Independance Day : Resurgence est sans doute le film le plus stupide de 2016 mais possiblement le plus grand navet du 21e siècle. Il y a toujours bien des limites à nous prendre pour des tatas!

Testament – Brotherhood of the Snake – 2016

testamentTestament – Thrash Metal – États-Unis
Brotherhood of the Snake – 2016
Nuclear Blast
8/10

Douzième album pour la légendaire formation Testament qui est pratiquement un genre de Supergroupe comptant dans ses rangs des sommités telles que Gene Hoglan, Steve DiGiorgio, Alex Skolnick ou encore Chuck Billy. Bien que Brotherhood of the Snake soit loin derrière The Gathering en frais d’excellence, il n’en demeure pas moins que c’est meilleur que bien des pseudos groupes Thrash émergents qui photocopient les pionniers.

Ce nouvel album est à l’image de ce que l’on attends de la part des vétérans du Thrash Metal Californien. D’excellents riffs, de la puissance et une solidité marquée. Les pièces sont toutes assez bonnes en général mais certains passages plus mélodiques, surtout au niveau des refrains, viennent briser la puissance générée par les guitares la basse et la batterie. Chuck Billy est certes en grande forme mais les refrains un peu doucereux sont un peu difficiles à avaler.

Brotherhood of the Snake est un album correct qui s’écoute bien d’un bout à l’autre mais qui ne révolutionne pas le genre. Testament s’est assis sur ce qu’il fait de mieux sans pour autant l’améliorer. Excellent en faisant la vaisselle comme musique de fond énergique pour nous donner un petit « boost » pour effectuer nos tâches quotidiennes.

Ewigheim – Schlaflieder‬ – 2016

ewigheimEwigheim – Gothic Metal – Allemagne
Schlaflieder‬ – 2016
Massacre Records
7.5/10

La passion pour le Gothic Rock est bien connu chez Allen B. Konstanz et Schwadorf. Juste à écouter la discographie de The Vision Bleak pour comprendre que ce type musical est bien ancré et coule dans les veines des deux talentueux personnages. Ces deux excellents musiciens ont plusieurs autres projets dont Ewigheim que je ne connaissais aucunement et que je découvre ces jours-ci.

Étant un très grand fan de The Vision Bleak, je m’attendais à une musique beaucoup plus musclée de la part de Ewigheim mais non, le groupe joue dans la mélancolie très froide et très lente. Si au moins les pièces lentes étaient puissantes avec des parcelles de Doom ça passerait mieux mais non, c’est lent, mou et très dépressif. Le fait de chanter en allemand accentue la mélancolie allant même ajouter une touche irritante de Neue Deutsche Harte.

Mais, il y a quelques pièces plus rapides comme Ein Stück näher et Besessen & entseelt qui rivalisent grandement avec des classiques du Gothic Rock comme This Corrosion de Sisters of Mercy ou Begrab Mein Herz de Xmal Deutschland. Cet album n’est pas mauvais mais il n’entre pas vraiment dans mes cordes. Je vais par contre visiter la discographie du groupe par simple curiosité pour voir si tous le répertoire de Ewigheim est également lent et dépressif comme Schlaflieder ou bien s.il y a une chance d’entendre du bon Gothic Rock rythmé et enflammé.

Harm – October Fire – 2016

harmHarm – Thrash Metal – Norvège
October Fire – 2016
Battlegod Productions
7.5/10

Il aura fallu 5 années à Harm pour sortir la suite de Demonic Alliance. A l’époque cet album m’avait quand même assez plu malgré le peu d’originalité qui s’en dégageait mais j’avais tout de même oublié rapidement l’existence de cette formation Norvégienne. C’est en constatant la sortie de October Fire que je me suis souvenu du groupe. J’ai donc pris l’initiative d’écouter ce nouvel album pour voir l’évolution et savoit où était rendu Harm dans son cheminement.

En fait, Harm n’a pas avancé ni évolué mais n’a pas reculé dans son cheminement musical. On retrouve encore du Thrash Metal à la manière de Kreator et Sodom avec de très bons riffs et suffisamment d’idées pour que le groupe garde la tête hors de l’eau et nous tenir un peu réveillés. La production est adéquate et le jeu des musiciens est assez élevé. Harm est loin d’être un groupe médiocre mais pas original pour deux sous. C’est possiblement voulu mais c’est loi d’être un gros « wow!! ».

Harm remâche ce qui a déjà été fait maintes fois mais il le fait bien. October Fire est un album correct qui passe bien dans une soirée animée où la musique est remise à l’arrière plan. Efficace mais sans plus, je risque d’oublier encore une fois l’existence du groupe pour les cinq prochaines années.

Anciients – Voice of the Void – 2016

anciientsAnciients – Extreme Progressive Metal – Canada
Voice of the Void – 2016
Season of Mist
9/10

J’ai eu vaguement vent de la formation de Vancouver Anciients en 2013 lors de la sortie de son premier album Heart of Oak. A cette époque j’avais passé mon chemin croyant à tort que le groupe était une autre de ces insipides formations de la nouvelle ère dite « Progressive Metal », terme « politically correct » que des musiciens issus du Deathcore se sont donnés pour se prouver je ne sais quoi.

C’est en lisant ici et là sur Anciients que je me suis aperçu que dans les faits ce groupe se rapprochait plus des Ihsahn, Enslaved ou Opeth. J’ai donc tenté l’écoute du deuxième album Voice of the Void sorti il y a à peine une semaine sur Season of Mist. Ma surprise a été de taille, la musique de Anciients est tout à fait époustouflante, puissante et fort captivante!

On a affaire ici à un métal extrême innovateur et qui sort des sentiers battus. On sent une nette influence du progressif des années 70 avec des soubresauts Doom et Stoner par moments. Fait à noter que les quatre membres de Anciients font partie de la formation Black Wizard ce qui doit aider grandement avec ce type de sonorités. La voix oscille entre le « growl » gras et le « clean » ayant certaines similitudes avec la voix de Ozzy Osbourne sur les premiers albums de Black Sabbath.

Somme toute, Voice of the Void est un des excellents albums de 2016 et si vous aimez les mélanges progressif et métal qui bûche, cet album est à prendre en considération! Beau coup de cœur pour ma part!

Caméra 360 degrés

Date at Midnight – Songs to Fall and Forget – 2016

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Date at Midnight – Post Punk/Gothic Rock – Italie
Songs to Fall and Forget – 2016
Manic Depression Records
8.5/10

Le Post Punk et le Gothic Rock sont encore bien en vie et nombreuses sont les nouvelle formations à perpétuer la flamme d’antan. La formation Italienne Date at Midnight sort cette année son troisième album intitulé Songs to Fall and Forget, album pas piqué des vers du tout et qui nous replonge en arrière près de 30 ans dans le passé.

Axée sur les lignes de basse avec « chorus » et les guitares cristallines typiques des années glorieuses, la musique de Date at Midnight puise ses influences directement à la source avec des similitudes avec Red Lorry Yellow Lorry, The Cure, Christian Death ou encore The Mission pour former un tout fort original et rempli de souvenirs lointains. La batterie électronique n’est pas sans rappeler Dr Avalanche et la voix grave et torturée de Daniele De Angelis ajoute le côté sombre et Gothique au groupe un peu à la manière de Lords of the New Church.

Songs to Fall and Forget est un très bon album empli de nostalgie qui saura plaire à coup sûr aux amateurs du Gothic Rock originel. Belle surprise pour 2016!

Noctem – Haeresis – 2016

noctem
Noctem – Black/Death/Thrash Metal – Espagne
Haeresis – 2016
Prosthetic Records
8.5/10

Quatrième album pour la formation Espagnole Noctem. J’avais découvert cette formation avec son deuxième album Oblivion en 2011, album qui m,avait tout de même assez plu pour retenter l’expérience avec l’album suivant Exilium qui était à la hauteur des attentes.

2016 marque la sortie de Haeresis et Noctem a monté sa barre d’un cran sur ce nouvel album qui se veut à la fois mélodique, technique et très explosif. Les compositions et arrangements complexes font de cet album un incontournable du genre et bien que Noctem s’imbrique dans un créneau déjà bien établi, sa musique demeure assez originale pour se démarquer de la horde de clones ayant envahit la grande scène mondiale.

On ressent plusieurs influences issues de sonorités à la Dimmu Borgir, Septicflesh, Belphegor et même Absu par moments. Noctem est dans la lignée des grands et Haeresis est un album qui se hissera au niveau de plusieurs classiques de même acabit. A écouter sans retenue pour tout amateur de Métal noir symphonique et caustique.

Anaal Nathrakh – The Whole of the Law – 2016

anaal-nathrakh
Anaal Nathrakh – Industrial Black Metal – Angleterre
The Whole of the Law – 2016
Metal Blade
9/10

La sortie d’un nouvel album de Anaal Nathrakh est toujours une excellente nouvelle en ce qui me concerne. Après avoir découvert le duo en 2007 avec Hell is Empty, and All the Devils are Here, j’ai attendu les sorties suivantes avec impatience. The Whole of the Law n’y faisant pas exception, l’écoute de ce nouvel album était à mettre en priorité et est un peu en avance sur la date de sortie.

Encre une fois Anaal Nathrakh nous en met plein les oreilles avec un de ses albums les plus dévastateurs des dix dernières années. Le Balck Métal Industriel du duo Anglais a atteint une brutalité sans pareil sur The Whole of the Law tout en gardant son côté mélodique qui fait la marque du groupe. Les parties vocales « clean » de Dave Hunt sont cette fois-ci mises plus à l’avant plan que sur Desideratum ce qui est une excellente chose.

Avec The Whole of the Law, Anaal Nathrakh prouve une fois de plus qu’il est le maître de la brutalité à l’état pur. Ce nouvel album démontre toute la puissance et l’agressivité contenue dans les deux personnages formant ce duo explosif et disjoncté. On ressent vraiment ce que ressentent les deux individus face à ce qui se passe actuellement sur la planète : Le chaos et la confusion totale. A noter la reprise époustouflante et sauvage de Powerslave de Iron Maiden. Je ne suis pas un grand amateur de reprises mais celle-ci arrive à point et Anaal Nathrakh a su se l’approprier totalement.

Re-Armed – The Era of Precarity – 2016

re-armed
Re-Armed – Death/Thrash Metal – Finlande
The Era of Precarity – 2016
Saarni Records
4/10

Avec son premier album Worldwide Hypnotize en 2012, Re-Armed s’inscrivait parmi les groupes émergents et rafraichissants avec son Thrash moderne et endiablé. J’avais apprécié cet album à sa juste valeur et le groupe avait un avenir prometteur. En 2014, Re-Armed quittait Massacre Records et sortait Rottendam sur un petit label sans grande envergure. On notait un net changement dans le son du groupe qui s’enlignait vers un Death mélodique à la sauce Gothenburg et cet album était très ordinaire et fort décevant.

En 2016, Re-Armed nous propose son troisième album sorti sur un obscur label Finnois, Saarni Records. Poussant plus loin la photocopie Gothenburg sur ce nouvel album, la formation Finnoise embrasse maintenant la calamité Metalcore si populaire chez les pseudos Métalleux en quête d’un quelconque sensation de puissance musicale. Bien que la production soit impeccable, cet album est rempli de riffs insipides et d’idées réchauffées osanst même rajouter des refrains mielleux et doucereux pour plaire à la masse.

Re-Armed est devenu une grenouille qui tente désespérément de devenir grosse comme le bœuf et c’est vraiment dommage. Je prédis une extinction rapide et virulente de cette espèce rendue nuisible pour le commun des mortels Métalloïdes. A absolument éviter!

Bastard Lord – Cosmic Tomb – 2016

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Bastard Lord – Psychedelic Doom Metal – États-Unis
Cosmic Tomb – 2016
Indépendant
6/10

Mon intérêt grandissant pour le Doom et le Stoner m’amène à découvrir et essayer de nouvelles formations et généralement je me fie à mon instinct et mon flair. Parfois mon flair est obstrué m’empêchant de bien respirer et de tomber sur des déceptions et des pertes de temps majeures.

La formation Américaine Bastard Lord est une de ces déceptions et l’écoute de Cosmic Tomb aura été non seulement une perte de temps mais aussi un puissant somnifère. Alliant le Doom Sabbathien à un Stoner psychédélique très vaporeux, Bastard Lord ne réussit aucunement à nous tenir en haleine si bien que l’on fini par perdre le fil conducteur et décrocher carrément de la musique en tant que tel. Les pièces sont très longues et remplies de riffs ordinaires et décousus avec un vocal lointain et pas toujours juste. Il y a certes quelques bonnes idées mais ne suffisent pas à nous faire embarquer dans l’ensemble.

Dommage car avec un nom comme Bastard Lord et sa présentation graphique vieillotte ça aurait pu avoir du potentiel mais bon, meilleure chance la prochaine fois!

Ribspreader – Suicide Gate – A Bridge to Death – 2016

ribspreader
Ribspreader – Death Metal – Suède
Suicide Gate – A Bridge to Death – 2016
Xtreem Music
8.5/10

Nouvel album pour Ribspreader qui effectue un retour après sa séparation en 2014. Suicide Gate – A Bridge to Death fait donc suite à Meathymns paru en 2014 qui avait eu un succès mitigé au sein de la grande sphère métallique. Ce nouvel album arrive à point et il est supérieur à son prédécesseur.

Je ne cacherai pas que Ribspreader est un groupe de Death Metal Suédois dans la plus pure tradition : Gros riffs gras alimentés par une Boss HM-2, une rythmique puissante et un vocal d’outre tombe. Certes, on ne réinvente pas du tout le genre mais ce n’était pas le but au départ puisque le groupe avait été mis sur pied en tant qu’un hommage au Death Metal Suédois.

Suicide Gate – A Bridge to Death comporte neuf pièces de pure défonce dans la veine des Bloodbath, Grave et Paganizer. Un excellent album qui se met en bonne position dans la liste des tops de 2016. Il est impératif d’écouter cet album avec un volume sonore élevé pour savourer tout la puissance générée par celui-ci.