Satyricon – The Age of Nero – 2008

L’Évolution Métallique selon Sinistros #1136
Satyricon – The Age of Nero – 2008
Norvège

Lorsqu’un group change des éléments dans sa recette initiale, il y a toujours des bienpensants qui nous rappellent à quel point ils ont la science infuse et à quel point un groupe ne devrait pas changer ni dévier de sa trajectoire d’origine. Dans le Black Metal c’est beaucoup plus fréquent que dans les autres sous genres, comme si le fait de ne pas sonner cru et vouloir évouer musicalement constituait un crime majeur contre l’humanité. Satyricon a souvent été critiqué pour avoir osé ainsi dévier du « trve Black métul » pour offrir un son un peu plus rock et mieux produit. L’opprobre provenant de certains métalleux avait commencé à se faire sentir dès Rebel Extravaganza et s’était étalé sur les albums suivants et même The Age of Nero n’y avait pas échappé. Pourtant, ce septième album des Norvégiens était rempli d’excellentes idées et de riffs bien ficelés avec une rythmique tribale réglée comme une montre Suisse. Où était le mal de vouloir expérimenter diverses textures? Nulle part. en réécoutant cet album ce matin, je constate une fois de plus que le métalleux est une bibitte difficile à contenter et que certaines de ces bestioles prennent un malin plaisir à la détestation pure et simple. The Age of Nero est ni plus ni moins un très bon album avec d’excellentes compositions qui ont le mérite d’avoir influencé le cours de l’histoire métallique. À méditer et à réécouter avec un maximum de volume sonore.

Virus – The Black Flux – 2008

L’Évolution Métallique selon Sinistros #1135
Virus – The Black Flux – 2008
Norvège

Depuis le début des années 70, le genre qui allait devenir le Heavy Metal est en quelque sorte né de certaines expérimentations musicales. Au fil des décennies qui ont suivi, de nombreux sous genres ont vu le jour, eux aussi façonnés à partir de certaines expérimentations. Donc, on est d’accord pour affirmer que l’expérimentation est à la base des percées musicales. La formation Norvégienne Virus est l’une de ces formations qui ont pris le terme expérimental au pied de la lettre en offrant des albums complètement hors de portée et surtout assez disjonctés et ce, à partir de son premier album. Fortement influencée par Voïvod, la troupe de Carl-Michael Eide avait établi une sonorité distincte et des plus originales pour amener le métal avant-gardiste encore plus loin. Le premier album avait convaincu Season of Mist de signer le groupe et The Black Flux était sorti laissant certains amateurs bouche bée devant tant de bizarreries sonores. Il faut dire que Virus n’utilise pratiquement pas de distorsion sur les guitares et propose des textures musicales hors du commun, ce qui peut être déroutant à la première écoute. Mais si vous aimez votre musique loin des standards établis, vous découvrirez tout un monde riche en sonorités disparates qui ont grandement contribué à faire évoluer cette expérimentation musicale dans tous les pans de la musique extrême.

Voïvod – Morgöth Tales – 2023

Voïvod – Progressive Metal – Canada
Morgöth Tales – 2023
Century Media
9,3/10

Ah Voïvod! Entre le groupe de Jonquières et moi, il y a un genre d’histoire d’amour qui dure depuis 1984. Suis-je vendu d’avance? Bien évidemment! Mais je n’en suis pas aveuglé pour autant, du moins je le pense. Depuis l’arrivée de Chewy, un tout nouveau souffle a été apporté à la musique de Voïvod et avec l’arrivée de Rocky, on dirait que la chimie s’est réinstallée solidement entre les membres et ça paraît. Habituellement, je ne suis pas chaud à l’idée des réenregistrements, je suis un fervent défenseur de l’original à tout prix. Mais pour les 40 ans de Voïvod, le quatuor a décidé de nous offrir un genre de rétrospective sous forme de réenregistrements de pièces moins connues du répertoire. Allons donc voir ce que j’ai pensé de Morgöth Tales!

Tout d’abord, la production est une fois de plus phénoménale, un gros bravo à Francis Perron qui a une fois de plus réussi à capturer l’essence même de Voïvod. Je suis content parce que l’album débute avec Condemned to the Gallows, pièce qui avait initialement été enregistrées pour la compilation Metal Massacre de Metal Blade mais qui avait une production assez moyenne à l’époque. Maintenant, on peut l’entendre dans toute sa splendeur comme elle avait été imaginée au départ. Thrashing Rage suit avec une meilleure sonorité que l’originale où tout est mieux défini que sur RRRÖÖÖAAARRR, même chose avec Killing Technology qui est plus fluide et plus claire que la version originale. S’en suivent tout au long de l’album les Macrosolutions to Megaproblems, Pre-Ignition, Nuage Fractal, Fix My Heart qui est un peu plus rough et directe que la version de Outer Limits. On retrouve aussi Rise avec Eric Forrest et finalement Rebel Robot avec Jason Newsted à la basse. L’album se termine avec une nouvelle pièce intitulée Morgöth Tales qui relate l’histoire du Voïvod à travers son périple avec une sonorité qui suit ce qui a été fait avec The Wake, Post Society et Synchro Anarchy avec une petite « twist » différente.

En résumé, je dois avouer que des réenregistrements ça peu être le fun quand c’est bien fait et surtout fait sans prétentions. Morgöth Tales c’est ça. Ça nous montre un groupe sans prétentions qui a été fort influent pour la grande planète métallique mondiale et qui continue d’aller de l’avant en nous étonnant à chaque fois. Merci Away, Snake, Chewy et Rocky de rester fidèles à vous-mêmes et de nous offrir des albums incroyables et inoubliables.

Composition : 9,5
Exécution : 9,5
Arrangements : 9
Production : 9
Appréciation : 9,5

Paganizer – Carnage Junkie – 2008

L’Évolution Métallique selon Sinistros #1134
Paganizer – Carnage Junkie – 2008
Suède

Rogga Johansson est une figure très connue du Death Metal Suédois ayant joué et joant dans une multitude de groupes au fil des sa carrière. Parmi ceux-ci se trouve Paganizer, formation faisant partie de la deuxième vague du fameux cercle ayant façonné le légendaire son provenant de la Suède. Bien que moins connue que certains de ses congénères, il n’en demeure pas moins que Paganizer a tout de même eu un impact sur le monde du Death Metal en général. Son sixième album, Carnage Junkie, avait suffisamment suscité de l’intérêt pour que le groupe signe un contrat avec Cyclone Empire, un label assez important dans le vaste monde métallique. Certains diront de Carnage Junkie que Paganizer ne réinventait rien et c’est en partie vrai. Mais pour quoi réinventer ce à quoi nous avons contribué à façonner? Paganizer fait partie des influences majeures du Death Metal en Suède et n’a nullement besoin de se réaffirmer pour produire une musique de qualité et ce sixième album le prouvait amplement. Vous aimez les riffs gras enlevants et la rythmique qui défonce? Carnage Junkie, c’est exactement ça!

Godflesh – Purge – 2023

Godflesh – Industrial / Experimental Metal – Angleterre
Purge – 2023
Avalanche Recordings
8,9/10

Godflesh, ce n’est pas à la portée de tous. Ni même à une partie des métalleux. Godlfesh, ça dérange, c’est caustique, hypnotisant et chaotique. Purge, le neuvième album du duo Anglais, réitère ce que le groupe a toujours offert depuis ses débuts, point.

L’amateur du genre et les fans du groupe vont aisément se retrouver sur ce nouvel album qui revisite les sonorités brutes du passé avec des riffs très lourds et décapants et une atmosphère glauque et oppressante. Au niveau composition, Godflesh ne change pas vraiment de recette, on continue avec la lenteur et la simplicité le tout rempli d’agressivité et de colère évidente. Bref, Purge c’est du vrai bon Godflesh comme le groupe a toujours fait!

Que dire de plus? Que purge va se retrouver dans les tops 2023? Bien évidement. Que Godflesh est toujours tout aussi créatif qu’à ses débuts? C’est clair!

Composition : 9
Exécution : 9
Arrangements : 8,5
Production : 9
Appréciation : 9

Pain – Cynic Paradise – 2008

L’Évolution Métallique selon Sinistros #1133
Pain – Cynic Paradise – 2008
Suède

Cynic Paradise est fort possiblement le plus connu de la discographie de Pain. Peter Tagtgren avait poussé son métal industriel plus loin en composant des hymnes puissants et riches en sonorités. Cet album avait déplu à certains métalleux mais force est de cosntater que cet aspect est fort probablement dû au caractère un peu plus pop des pièces. Quoiqu’il en soit, Cynic Paradise nous montrait tout le génie de Tagtgren pour la composition et surtout les arrangements. On avait misé sur les sonorités et les textures diverses issues des claviers pour parfaire les pièces et les rendre le plus accessible possible sans toutefois diminuer en intensité métallique. Pain nous prouvait une fois de plus qu’il était passé un maître dans l’art de faire de l’excellent métal industriel.

Cradle of Filth – Godspeed on the Devil’s Thunder – 2008

L’Évolution Métallique selon Sinistros #1132
Cradle of Filth – Godspeed on the Devil’s Thunder – 2008
Angleterre

Cradle of Filth est une figure fort connue dans le milieu du Métal plus extrême. De ses débuts typiquement Balck Metal, la troupe de Dani Filth est passée à des sonorités plus Gothiques au fil des albums en s’attirant les foudres des fans des tout débuts. Godspeed on the Devil’s Thunder, huitième album du groupe, semblait montrer des signes de fatigue, du moins selon certains amateurs. Mais qu’en était-il au juste? Dans les faits, cet album montrait tout simplement que le groupe continuait d’évoluer vers autre chose en devenant en quelque sorte le porte étendard d’une mission très distincte : Celle de faire de la musique extrême un peu plus accessible pour initier le plus grand nombre de jeunes et moins jeunes métalleux à embrasser une musique plus caustique et plus abrasive au grand dam des puristes. Plus accessible ne voulait pas forcément dire mauvais ou plus mou, le groupe continuait toujours à nous balancer des riffs bien aiguisés sur des pièces très rapides avec de plus en plus d’éléments symphoniques et même si la musique de Cradle of Filth était devenue un peu plus accessible, elle ne l’était toujours pas pour les oreilles de monsieur et madame tout le monde. Godspeed on the Devil’s Thunder est un excellent album de la discographie des Anglais et prouvait que ces derniers étaient encore maîtres de la situation et étaient toujours tout aussi influents qu’à leurs débuts.

Hammers of Misfortune – Fields / Church of Broken Glass – 2008

L’Évolution Métallique selon Sinistros #1131
Hammers of Misfortune – Fields / Church of Broken Glass – 2008
États-Unis

Suite au départ de Mike Scalzi, John Cobbett avait revampé l’alignement de Hammers of Misfortune et avait radicalement bifurqué vers d’autres sonorités en visitant des éléments atmosphériques et planants un peu à la Pink Floyd mais avec plus de mordant. Cette exploration musicale avait mené Cobbett à sortir un album double qui fut encensé tant par les fans que par la critique en général. Ce changement de cap poussait les limites de compositeur de Cobbett qui nous en mettait plein les oreilles avec des idées complètement folles et des arrangements à faire pâlir d’envie n’importe quel proggeux de la planète. Hammers of Misfortune avait quitté Cruz del Sur mucis pour se retrouver avec Profound Lore, un label plus important faisant de Fields / Church of Broken Glass un genre de pont entre l’ancienne version du groupe avec une toute nouvelle qui montera vers de plus hauts sommets grâce à la signature d’un contrat avec Metal Blade pour l’album suivant. Même si Hammers of Misfortune n,est pas le plus connu des groupes, son apport au Métal Progressive est considérable et Fields / Church of Broken Glass est un élément crucial du genre. À écouter l’esprit tranquille sans rien faire d,autre qu’écouter et savourer chaque seconde de ces sonorités incroyables!

Cronian – Enterprise – 2008

L’Évolution Métallique selon Sinistros #1130
Cronian – Enterprise – 2008
Norvège

Le projet Cronian est définitivement très peu connu dans le vaste monde métallique. Pourtant, ce projet est le fruit d’une collaboration Øystein Garnes Brun et de Vintersorg alors que les deux comparses étaient tous deux au sein de Borknagar. Les deux musiciens s’étaient trouvé des points en commun pour la musique Progressive et en 2006, l’album Terra avait vu le jour. Beine évidement, Terra ne connut pas un grand succès mais avait suffisamment bien fonctionné pour que Cronian sorte un deuxième album nommé Enterprise. Sur cet album, les éléments Progressifs étaient poussés plus loin et comportait des sonorités plus axées sur les claviers et les arrangements électroniques tout en gardant les éléments issus des racines métalliques des deux compositeurs. Vous me direz sans aucun doute que Cronian n’est pas vraiment connu et que son apport à la grande évolution métallique est minime. Eh bien, non, c’est justement tout le contraire! Ce projet et cet album en particulier a permis à Borknagar et Vintersorg d’explorer de nouvelles facettes musicales et de changer de cap chacun de son côté. Borknagar et Vintersorg sont deux incontournables du métal progressif en tant que très grandes influences et on pourrait aisément affirmer que Cronian fut un laboratoire de recherche sonore pour les deux projets. Si on écoute attentivement Enterprise, on ne peut constater que la musique du duo est effectivement un pont entre Borngagar et Vintersorg et un excellent album du genre!

Acid Witch – Witchtanic Hellucinations – 2008

L’Évolution Métallique selon Sinistros #1129
Acid Witch – Witchtanic Hellucinations – 2008
États-Unis

Horreur, sorcières, cavernes sombres et marécages infects. C’est autour de ce concept que Acid Witch nous avait proposé son Doom crasseux et psychédélique sur son tout premier album Witchtanic Hellucinations. Même si le fond d’horreur était le cheval de bataille du groupe, c’est avec un humour noir et acéré que les pièces étaient écrites. Pour mettre en musique ces manuscrits sombres et rigolos, le groupe s’était forgé une sonorité atmosphérique et caverneuse qui regorgeait de fuzz sur les guitares et de riffs gras remplis de réverbération et d’effets pour donner un cachet hypnotique et psychotique tout au long de l’album. Une bonne dose de Death Metal venait alourdir le tout en rendant les pièces encore plus oppressantes. Même si Acid Witch n’est pas le plus connu des groupes, son apport pour le Doom a été significatif dès ce premier album et est rapidement devenu une référence du genre.

Taake – Taake – 2008

L’Évolution Métallique selon Sinistros #1128
Taake – Taake – 2008
Norvège

Taake, ou brouillard en Norvégien, fait partie de la deuxième grande vague du Black Metal Scandinave. Ce projet mené de main de maître par son créateur Hoest fait partie des groupes importants du mouvement Black Metal à l’échelle planétaire. Bien que son quatrième album au titre éponyme ne fût pas le meilleur de la discographie, il avait néanmoins frappé la communauté métallique de plein fouet avec des riffs mordants et des compositions glaciales bien ficelées. La production n’était pas à la hauteur des sept pièces de l’album mais il s’y dégageait tout de même une certaine atmosphère glauque propice au Black Metal et à la dépression. En bout de ligne, Taake était un album tout de même puissant et intéressant qui perpétuait la grande flamme noire en la propageant à d’autres entités grâce à son indéniable influence.

Darkthrone – Darkthrones and Black Flags – 2008

L’Évolution Métallique selon Sinistros #1127
Darkthrone – Darkthrones and Black Flags – 2008
Norvège

Le duo Darkthrone a toujours fait fi de ce que les fans pensaient ou voulaient et c’est pour cette raison que le groupe a toujours été si authentique et demeuré fidèle à lui-même. Darkthrones and Black Flags perpétuait cette particularité du « je m’en foutisme » total en offrant ds riffs et une orientation musicale similaire à F.O.A.D, le précédent album. Tout en gardant ses éléments typiques de Black Metal, Fenriz et Nocturno Culto avaient ajouté des sonorités plus Punk et on sentait aussi quelques échos issus du Heavy Metal traditionnel au travers cette mixture hétéroclite. Certains fans commençaient à ne plus comprendre ce qui se passait dans la tête des deux comparses, si bien que cet album avait moins bien reçu par ceux-ci. Pourtant, ce quatorzième album nous montrait un Darkthrone en pleine possession de ses moyens avec des idées incroyables et des compositions enlevantes et sauvages au plus haut point. Aucun compromis n’était envisageable et c’est pour cette raison que Darkthrone est toujours demeuré Darkthrone. Un autre excellent album de la part du duo qui, d’une certaine manière, se réinventait tout en gardant ses racines en avant plan.

Gojira – The Way of All Flesh – 2008

L’Évolution Métallique selon Sinistros #1126
Gojira – The Way of All Flesh – 2008
France

Curieusement, le quatrième album des Français de Gojira avait semé un doute dans certains esprits et avait créé une division radicale entre les fans. D’une part, une bonne majorité des amateurs avaient salué et applaudi The Way of All Flesh pour ses compositions audacieuses et sa technicité mais d’un autre côté, certains amateurs se sentaient floués par tant de changements et d’évolution de la part du groupe. Bien évidemment, il faut être musicalement ouvert pour être en mesure d’apprécier un groupe comme Gojira car sa musique n’est pas des plus accessibles pour l’oreille peu habituée à tant de bizarreries sonores et de tempos différents. Quoiqu’il en soit, cet album a été suffisamment reconnu pour permettre au groupe de décocher un contrat avec un label majeur, Roadrunner Records qui plus est, label qui ne fait pratiquement plus dans le métal depuis belle lurette. Aux détracteurs : Réécoutez attentivement cet album, vous y découvrirez des sonorités et des atmosphères à couper le souffle et surtout des compositions intelligentes et captivantes.

Lifelover – Konkurs – 2008

L’Évolution Métallique selon Sinistros #1125
Lifelover – Konkurs – 2008
Suède

Bien que moins connue de la communauté métallique en général, la formation Suédoise Lifelover a été pionnière d’un mouvement musical qui reprenait des éléments du Shoegaze bien mélangés à un Black Metal abrasif et surtout très dépressif. Sur le troisième album, Lifelover se dirigeait de plus en plus vers le Rock dépressif en reléguant tranquillement le Black Metal au second plan tout en gardant cette morosité pesante qui émanait des compositions. Il est indéniable que Lifelover fait partie des premières formations à avoir mis sur pied ce qu’on appelle aujourd’hui le Post Black Metal et Konkurs figure dans la liste des albums du genre ayant influencé le genre. Bien évidemment, il faut être fait fort pour assimiler tant de froideur et de tristesse, Lifelover n’étant pas un groupe pour tout le monde mais son apport à la musique glaciale et mélancolique a été très importante pour l’évolution métallique. Si vous aimez The Cure en plus caustique et en plus noir, Lifelover est tout à fait indiqué pour vous faire passer des moments atmosphériques d’une profonde amertume. Si vous êtes sensibles, sortez vos kleenex, vous en aurez besoin.

Bloodbath – The Fathomless Mastery – 2008

L’Évolution Métallique selon Sinistros #1124
Bloodbath – The Fathomless Mastery – 2008
Suède

Unblessing the Purity avait, en 2008, apporté de gros changements au sein de Bloodbath. Tout d’abord, on célébrait le grand retour de Mikael Akerfeldt à la voix et ensuite on retrouvait un tout nouveau guitariste en la personne de Per Eriksson, qui était à cette époque un illustre inconnu. Ce mini album ouvrait la voie à quleuqe chose de plus grande encore : Un album complet ayant pour titre The Fathomless Masrtery, album qui deviendra l’un des meilleurs albums de la courte discographie de Bloodbath. On y retrouvait des riffs gras et dévastateurs comme le groupe nous avait offert sur les précédents albums mais aussi une toute nouvelle fougue énergisante qui était contagieuse. Nul ne pouvait demeurer de marbre en entendant les onze pièces qui déferlaient à une vitesse phénoménale avec une puissance désarmante. Ce fut le dernier enregistrement de Arkerfeldt avec Bloodbath avant son départ définitif. Quant à Per Eriksson, il jouera sur l’album suivant avant de joindre les rangs de Katatonia sous le pseudonyme Sodomizer. Sodomizer deviendra connu quelques années plus tard en devenant le bassiste puis le guitariste soliste de la version « live » de Ghost. Bloodbath poursuivra son chemin avec un nouveau chanteur tout aussi illustre que Arkerfeldt et Tagtgren et continuera à étendre son influence maléfique sur le monde du métal extrême.

Enslaved – Vertebrae – 2008

L’Évolution Métallique selon Sinistros #1123
Enslaved – Vertebrae – 2008
Norvège

Enslaved est l’un des groupes ayant connu une fulgurante évolution dans l’histoire métallique. Passant d’un des pionniers du Black Metal à l’un des plus proéminents groupes de métal progressif de la planète en peu de temps, enslaved a toujours été en avance sur son temps et a toujours su évoluer d’album en album pour ne jamais vraiment reprendre la même recette. Avec Vertebrae il était clair que le groupe ne reviendrait plus à ses racines Black Metal même si certains soubresauts subsistaient toujours au travers toute cette magie musicale proposée. Enslaved nous emmenait ailleurs dans un voyage introspectif rempli de sonorités diverses et de textures incroyables qui font rêver. C’était un peu compréhensible que certains fans ne comprennent pas ce qui se passait et semblaient perdus par tant de changements. Enslaved était devenu un groupe de musique cérébrale totalement à l’opposé du Balck Metal cru et sauvage de ses débuts. Vertebrae n’était qu’une étape de plus dans la grande épopée du groupe et ce qui suivrait serait des plus épiques! À écouter tranquillement les yeux fermés en laissant son esprit vagabonder sur la vague sonore qui déferle.

Amon Amarth – Twilight of the Thunder God – 2008

L’Évolution Métallique selon Sinistros #1122
Amon Amarth – Twilight of the Thunder God – 2008
Suède

Amaon Amarth avait conquis le monde dès son premier album grâce à des riffs épiques et un visuel digne des grands noms du monde métallique. Rendu à son septième album, le groupe Suédois dominait toujours la scène dite Viking Metal en offrant encore et toujours des compositions glorieuses et entrainantes pour attirer le plus grand nombre de fans tout en restant dans l’ombre de la musique commerciale. Avec Twilight of the Thunder God, Amon Amarth demeurait fidèle à lui-même et pour suivait son ascension vers les sommets du monde de la musique extrême. Son Death Métal mélodique typiquement Suédois avec ses éléments plus Viking était mémorable et allait devenir une référence en la matière pour toute une génération de métalleux à travers le monde. Quand c’est bien fait et que ça nous reste dans les oreilles, on peut dire mission accomplie et c’est exactement ce que Amon Amarth faisait. Demeurer épique, captivant et inoubliable. Un excellent album ayant grandement contribué à la grande évolution métallique!

Toxic Holocaust – An Overdose of Death… – 2008

L’Évolution Métallique selon Sinistros #1121
Toxic Holocaust – An Overdose of Death… – 2008
États-Unis

Multipliant de nombreux projets, Joel Grind est un musicien plutôt prolifique dans le monde du Thrash Metal très underground. Le plus connu d’entre tous est définitivement Toxic Holocaust qui s,est démarqué dans la nouvelle vague de Thrash Metal Américain. Son troisième album, An Overdose of Death…, offrait des riffs caustiques et bien aiguisés mélangeant habilement des éléments du Speed Metal originel avec un Thrash Metal plus moderne et des parcelles d Balck Metal incisif donnant ainsi des compositions avec du mordant et une certaine atmosphère un peu sale qui conférait à l’album un cachet particulier. C’est à partir de cet album que Toxic Holocaust a vraiment commencé à se faire connaître dans les sphères métalliques Nord-Américaines notamment grâce à la pièce Nuke the Cross et un contrat avec Relapse Records. Joel Grind apportait du rafraichissement dans cette vague Thrash qui déferlait à cette époque. Un excellent album cru et sauvage qui prouvait que le Métal était encore bien en vie et était capable de produire de la nouveauté intéressante.

Blood Ceremony – Blood Ceremony – 2008

L’Évolution Métallique selon Sinistros #1120
Blood Ceremony – Blood Ceremony – 2008
Canada

Vers la deuxième moitié des années 2000 un nouveau phénomène avait pris d’assaut le monde métallique mondial. Plusieurs groupes avaient, sans vraiment se concerter, pris le taureau par les cornes pour faire revivre les origines du Heavy Metal et du Rock Psychédélique des années 70. Parmi les groupes de cette nouvelle vague figurait un groupe Canadien qui allait prendre la tête de ce nouveau mouvement issu du passé. Grâce à la voix envoûtante de Alia O’Brien et les riffs caustiques de Sean Kennedy, Blood Ceremony avait causé un genre de commotion dès son premier album avec des compositions dignes des maîtres comme Black Sabbath et Jethro Tull. Justement, parlant de Jethro Tull, l’instrument principal de Alia O’Brien n’est pas la voix mais bien la flûte traversière qui se retrouve dans la majorité des pièces pour apporter un souffle nouveau à toute cette puissance sonore. Ajoutons à tout ça le fameux orgue Hammond et ses sonorités des années 70 et on retrouve un genre qui marie parfaitement le moderne avec le passé. Ce premier album de Blood Ceremony donnera des ailes à d’autres formations à suivre le bal pour former une toute nouvelle vague musicale qui déferlera sur le monde dans les années qui suivront! Un excellent premier album rafraîchissant et digne des pionniers instigateurs du Heavy Metal pur.

Die Apokalyptischen Reiter – Licht – 2008

L’Évolution Métallique selon Sinistros #1119
Die Apokalyptischen Reiter – Licht – 2008
Allemagne

Après plus de dix ans d’existence et rendue à son septième album, est-ce que la formation Allemande Die Apokalyptischen Reiter était toujours pertinente? Bien sûr que oui! Sur Licht, le groupe nous présentait un nouveau membre à la guitare, soit Lady Catman, qui avait apporté un nouveau souffle à la musique du groupe. Cette dernière ne restera que le temps d’un seul album mais son apport fur appréciable au sein de la troupe de Fuchs. Musicalement parlant, Die Apokalyptischen Reiter poursuivait sur sa lancée entreprise sur l’album Samuraï en offrant une musique plus axée sur le Heavy Metal et le Hard Rock toujours teinté de Folk au fil des pièces. Du Death Metal des débuts, il ne restait plus rien, les compositions offrant plus de mélodies vocales et de riffs de guitares épiques reposant sur une rythmique endiablée et sauvage. Il faut dire que le groupe avait établi sa sonorité et son style unique depuis longtemps et Licht ne faisait pas exception à la tradition musicale initiée dès les débuts de sa carrière. Licht n’est peut-être pas le meilleur album de la discographie mais il est loin d’être le pire et permettait aux Allemands d’être toujours aussi influents sans pour autant être des méga stars dans le monde métallique. Un excellent album à se mettre dans les oreilles pour sa finesse et la richesse de ses arrangements.

Aura Noir – Hades Rise – 2008

L’Évolution Métallique selon Sinistros #1118
Aura Noir – Hades Rise – 2008
Norvège

La formation Norvégienne Aura Noir est à l’opposé du Métal dit populaire à proprement parler. Est-ce une bonne chose? Bien évidemment! Le Balck Metal ne doit pas devenir populaire et se doit de rester une musique abrasive et très « underground ». Avec ses grands airs de Celtic Frost et de Darkthrone, Aura Noir poursuivait sur sa lancée d’offrir un Black Metal vicieux et caustique teinté de Thrash Metal de la vieille école avec des riffs bien aiguisés sur une rythmique qui cogne dur. Hades Rise était la suite logique de The Merciless sorti quatre ans plus tôt, le groupe avait pris son temps pour sortir son quatrième album et c’était fortement réussi. Même si Aura Noir a une très courte discographie de six albums en près de trente ans de carrière, il a toujours privilégié la qualité à la quantité. Hades Rise en fait foi et fait parti des classiques du genre! All Hail Black Metal!

Sinister – The Silent Howling – 2008

L’Évolution Métallique selon Sinistros #1117
Sinister – The Silent Howling – 2008
Pays-Bas

Sinister est un des groupes pionniers du Death Metal aux Pays-Bas ayant développé le genre avec Asphyx et Thanatos. Au cours de sa carrière, Sinsiter nA, jamais vraiment fléchi ne serait-ce qu’en 2003 avec le désastreux Savage or Grace qui avait conduit le groupe à se dissoudre. Le retour en 2006 nous ramenait une nouvelle formule tout en gardant en tête les origines du groupe avec son Death Metal sauvage et technique. The Silent Howling avait curieusement passé inaperçu aux oreilles des fans mais comportait d’excellents riffs caustiques et des idées qui sortaient de l’ordinaire en mettant Aad Kloosterwaard et ses nouveaux musiciens hors de leur de confort. Le résultat fut très intéressant faisant de The Silent Howling un album rafraichissant qui figure parmi les meilleurs de la discographie. Sinister nous prouvait une fois de plus qu’il était toujours maître de la situation et qu’il était capable de nous pondre des petits chefs-d’œuvre comme à ses débuts!

Krisiun – Southern Storm – 2008

L’Évolution Métallique selon Sinistros #1116
Krisiun – Southern Storm – 2008
Brésil

En connaissez-vous beaucoup de groupes de musique extrême ayant toujours été constants et qui continuent encore aujourd’hui à le demeurer? Le trio Brésilien Krisiun en est un et il réitérait cette affirmation avec son septième album, Southern Storm qui compte parmi les meilleurs de la discographie du groupe. Comme le dit si bien son titre, la tempête du sud avait déferlé sur la planète avec treize pièces réglées comme une horloge offrant des riffs incendiaires et une rythmique avec un maximum de mordant pour provoquer des haussements de sourcils. J’entends d’ici certaines personnes qui affirment que ce n’est pas original et blablabla. On s’en fout! Est-ce que les pièces sont bonnes? Est-ce que ça rentre au poste? Est-ce qu’on a passé un excellent moment à écouter cet album? La réponse est oui partout car cet album est tout simplement un incontournable du genre et un exemple de Death Metal puissant comme il se doit d’être. On attend quoi? On met notre vinyle ou notre CD et on grimpe le volume dans le fond!

Nachtmystium – Assassins : Black Meddle Part 1 – 2008

L’Évolution Métallique selon Sinistros #1115
Nachtmystium – Assassins : Black Meddle Part 1 – 2008
États-Unis

Blake Judd est un personnage assez controversé dans le monde du Black Metal Américain. Pas controversé dans le sens provocateur mais plutôt dans le sens de trou du cul junkie, voleur et pathétique. N’empêche que le personnage est un sacré compositeur et a réussi a sortir des albums dignes de ce nom qui se sont retrouvés malgré lui à devenir influents pour la grande scène métallique mondiale. Judd avait réussi à signer avec Century Media pour plusieurs albums et à partir de Assassins, Nachtmystium était devenu un gros joueur dans le monde du Black Metal grâce à des compositions bien ficelées alliant riffs incisifs et rythmique entraînante sur un gros fond psychédélique. On a beau dire que Balke Judd est un sale personnage, sa musique en témoigne autrement. Ce premier album sur un label majeur en fait foi, Assassins est un album presque parfait d’une importance capitale qu’il faut écouter au moins une fois dans sa vie!

Keep of Kalessin – Kolossus – 2008

L’Évolution Métallique selon Sinistros #1114
Keep of Kalessin – Kolossus – 2008
Norvège

Armada, troisième album de Keep of Kalessin, avait permis au groupe Norvégien de se dégoter un meilleur contrat de disques avec le label Indie Recordings dû à son immense succès à l’époque. L’album suivant se devait d’être à la hauteur des attentes afin de permettre au groupe d’honorer convenablement son nouveau contrat. Même si Kolossus n’avait pas fait l’unanimité avec ses changements de sonorités, il fut tout de même très bien accueilli par la critique et les fans des tout débuts en plus d’aller en chercher de nouveaux. Keep of Kalessin avait quelque peu délaissé son côté plus brutal des débuts pour embrasser de plein fouet des textures plus mélodiques en imbriquant des éléments de Death Metal dans son Black Metal déjà bien ficelé. Les compositions étaient toujours aussi enlevantes et fort complexes avec des arrangements dignes de ce nom. Kolossus fut le dernier album du groupe avec la sonorité distincte du groupe avant qu’il ne tente de prendre une tangente plus commerciale avec l’album suivant. Kolossus demeure un classique de la discographie du groupe et un incontournable du genre.

Opeth – Watershed – 2008

L’Évolution Métallique selon Sinistros #1113
Opeth – Watershed – 2008
Suède

Watershed fut un album qui servirait de pont entre deux périodes pour Opeth. La période dite Death Metal et la période du grand changement vers des sonorités uniquement axées vers le Hard Rock et le Rock Progressif. Il est comprenable dans un sens que cet album ait déçu certains fans mais Mikael Akerfeldt voulait aller plus loin en tant que musicien et surtout en tant que compositeur. Ce dernier avait fort probablement fait le tour dans le Death Metal et avait besoin d’évoluer vers autre chose. Si certains trouvaient cet album plus mou, d’autres avaient trouvé que Watershed était un excellent album de Opeth et à la hauteur des attentes, c’était l’album le plus Progressif de sa discographie, certes un peu moins rapide que les albums précédents mais encore plus complet au niveau des sonorités et des arrangements. Le changement de cap était palpable et c’était possiblement pour le mieux, ou le pire pour les fans des débuts. Quoiqu’i len soit, Watershed fut le dernier album typiquement Death Metal pour Opeth avant d’entreprendre sa migration vers de nouvelles aventures sonores. Est-ce que le groupe reviendra un jour à ses racines Death Metal? Seul Akerfeldt pourra répondre à cette question!

Týr – Land – 2008

L’Évolution Métallique selon Sinistros #1112
Týr – Land – 2008
Iles Faroe

Land, quatrième album de la formation Týr, était principalement composé de pièces traditionnelles des Iles Faroe, de l’Islande et de la Norvège réarrangées en Heavy Metal. Certains diront que cet album n’était pas original car il ne contenait que très peu de pièces composées directement par le groupe mais dans les faits, cet album était original dans un sens car il nous montrait un véritable Folk Metal qui tournait principalement sur des pièces traditionnelles, donc on ne pouvait pas avoir plus Folk que ça si on y réfléchit bien. Les arrangements étaient spectaculaires et fort bien agencés au Métal ce qui donnait au final d’excellentes pièces musclées et épiques qui relataient la vie des ancêtres Vikings. Peut-être pas le meilleur album de la discographie de Týr mais un album suffisamment intéressant et bien construit pour qu’il fasse partie de la belle grande évolution métallique. Une belle grande influence pour connaître l’histoire des Vikings et avoir une musique qui donne l’impression de voyager dans le passé et de revivre de belles épopées.

Ihsahn – angL – 2008

L’Évolution Métallique selon Sinistros #1111
Ihsahn – angL – 2008
Norvège

Ihsahn est tout un musicien et un compositeur hors pair. Ceux qui ont suivi sa carrière avec Emperor le savent très bien. Cependant, beaucoup lui reprochaient de ne pas avoir suivi le chemin qu’Emperor avait pris avec ses quatre albums. Pourtant, Ihsahn ne s’éloignait pas tant du Black metal qu’on pouvait le croire. Son premier album solo témoignait d’un désir d’évoluer musicalement vers d’autres contrées sonores, ce qui est parfaitement normal pour un compositeur de cette trempe. Sur angL, le virage ultra progressif entreprit s’accentuait encore plus et Ihsahn s’affirmait de plus en plus à tenter des expérimentations en jouant avec les styles, les textures et l’instrumentation. De l’aveu même du bonhomme, si Emperor avait continué, il aurait sans aucun doute pris cette même tangente comme quoi Ihsahn avait besoin de changement et avait surtout besoin d’élargir ses horizons et son esprit créatif. angL était un pont entre l’ancien Ihsahn et ce qui s’en venait car la suite en serait encore plus spectaculaire. Non seulement ce musicien Norvégien avait contribué au développement du Black Metal en étant l’un de ses pionniers, il contribuait aussi largement à l’évolution du Progressif dans le Métal en ouvrant des portes et défonçant des barrières. Notons la participation plus que spéciale de Mikael Akerfeldt qui signe la voix principale, tant claire que growl sur la pièce Unhealer, signe que Ihsahn était maintenant prêt à s’entourer de sommités pour parfaire ses compositions et aller de l’avant en regardant vers le futur. Un excellent album pour découvrir le travail d,un grand compositeur qui n’a rien à envier à quiconque.

Coldworker – Rotting Paradise – 2008

L’Évolution Métallique selon Sinistros #1110
Coldworker – Rotting Paradise – 2008
Suède

Coldworker n’est pas le plus connu des groupes Suédois œuvrant dans le Death Metal. Le quintette a malheureusement eu une très courte carrière malgré le fait qu’il était pressenti pour dominer la nouvelle vague de Death typiquement Suédois, ses trois albums témoignant de cette qualité musicale nécessaire pour être en mesure de se rendre loin, très loin. Mélangeant le Death Metal plus mélodique avec la fougue du Death Metal plus abrasif à la Bloodbath et Vomitory, Coldworker avait rapidement grimpé les échelons grâce à son deuxième album Rotting Paradise sur lequel on retrouvait des riffs d’une grande complexité sans tomber dans le piège du flot de notes inutiles. Coldworker gardait en tête de composer des pièces qui frappent fort avec un maximum de technicité mais tout en gardant un petit côté plus primitif et plus accessible pour l’oreille. Rotting Paradise est un petit bijou du genre et un incontournable pour tous ceux qui sont désireux d’explorer un excellent Death Metal sauvage et destructeur qui sortait des sentiers battus!

Hail of Bullets – … of Frost and War – 2008

L’Évolution Métallique selon Sinistros #1109
Hail of Bullets – … of Frost and War – 2008
Pays Bas

Hail of Bullets est un genre de super groupe des Pays Bas regroupant des membres de Asphyx et Grand Supreme Blood Court avec notamment le seul et unique Martin Van Drunen à la voix. Le groupe a eu une très courte carrière d’un peu plus de dix ans et trois albums mémorables. Le premier album, …of Frost and War nous montrait les couleurs du groupe dès les premières notes de Ordered Eastward qui ouvrait la voie à 10 pièces de pur Death Metal à la sonorité distinctive qui allait couvrir la deuxième guerre mondiale en guise de concept. Musicalement parlant, le groupe se situait entre Asphyx et Thanatos avec des riffs sauvages et bien gras bein assis sur une rythmique qui changeait au gré des mesures passant de très lent à très rapide en un instant ne laissant aucun répit pour l’auditeur. Avec des musiciens chevronnées issus de plusieurs grands groupes de la grande scène Néerlandaise, il fut facile pour Hail of Bullets de rapidement se tailler une place de choix dans l’univers métallique mondial et de devenir un influenceur fort important pour le Death Metal. Un groupe très sous-estimé qui a laissé sa marque de façon magistrale avec un premier album digne de ce nom!