Sabbath Assembly – Quaternity – 2014

L’Évolution Métallique selon Sinistros #1440
Sabbath Assembly – Quaternity – 2014
États-Unis

Quaternity est le troisième et dernier album de la trilogie dédiée à « The Process Church of the Final Judgement » initié avec Restored to One en 2010. Cette Quaternité mettait l’emphase sur Lucifer, le Christ, Jéhovah et Satan en parallèle avec les quatre chevaliers de l’apocalypse et tout ce qui vient avec le jugement dernier. Cet album fut également le dernier avec des sonorités plus Folk et le premier du groupe avec Kevin Hufnagel (Gorguts, Dysrhythmia) comme membre à temps plein à la guitare et comme compositeur. Bien que non Métal, cet album offrait certaines sonorités et textures qui ouvriront la voie aux albums suivants et qui feront de Sabbath Assembly l’un des piliers de la nouvelle vague de Rock Occulte qui est apparue au début des années 2010 avec les Uncle Acid, Ghost, Jex Thoth et Blood Ceremony. Quaternity est un album mélancolique et très déroutant qui mérite d’être écouté attentivement pour l’excellence de sa composition et de ses arrangements, mais surtout pour la voix chaude de Jamie Myers.

The Oath – The Oath – 2014

L’Évolution Métallique selon Sinistros #1439
The Oath – The Oath – 2014
Allemagne

The Oath a été une formation ayant une durée de vie extrêmement courte. Peu connue de la majorité de la communauté métallique, le duo féminin avait tout pour percer et devenir une grosse pointure Internationale. Grâce à ses riffs granuleux et à la voix chaude de sa chanteuse, The Oath avait concocté des compositions dignes des grands noms du Doom Metal et s’Apprêtait à devenir l’une des figures de la vague 70’s avec les Ghost, Jex Thoth et Blood Ceremony pour n’en nommer que quelques-uns. Son seul et unique album aura frappé Non seulement très fort mai il aura ouvert la voie à quelque chose d’encore plus gros. Le duo se séparera quelques semaines après la sortie de l’album pour des raisons obscures n’ayant jamais été expliquées par ses membres. Linnéa Olsson, guitariste du groupe ira rejoindre Beastmilk qui deviendra Grave Pleasures et la chanteuse Johanna Sadonis prendra le taureau par les cornes en se retroussant les manches pour fonder son propre groupe, Lucifer. The Oath aura ouvert la voir pour Sadonis et son projet Lucifer qui montera rapidement les échelons pour devenir l’un des groupes les plus influents de la nouvelle vague du Rock Occulte initiée quelques années plus tôt. The Oath est un excellent album qui aurait tout aussi bien pu être le tout premier album de Lucifer. À écouter sans réserve!

Ribspreader – Meathymns – 2014

L’Évolution Métallique selon Sinistros #1438
Ribspreader – Meathymns – 2014
Suède

Rogga Johansson frappait une fois de plus en 2014 avec l’un de ses projets de pur Death Metal Suédois. Cette fois-ci, Johansson avait tout fait en solo sur le cinquième album de Ribspreader. Meathymns avait été composé et entièrement interprété par le mâitre du rif lui-même perpétuant ainsi la sonorité typique du fameux son granuleux associé au Death Suédois. Même si Ribspreader n’est pas le projet le plus réputé du monde métallique Suédois, il est tout de même fort important d’en parler pour minimalement faire connaître les origines mêmes de cette sonorité si intense. Un très bon album à écouter le volume dans le fond pour la puissance de ses riffs et le son caverneux qu’il dégage. Un incontournable du genre!

Nervosa – Victim of Yourself – 2014

L’Évolution Métallique selon Sinistros #1437
Nervosa – Victim of Yourself – 2014
Brésil

Le vaste monde métallique est majoritairement composé de musiciens masculins depuis les tout débuts. Certes, plusieurs formations comptent des femmes dans leur alignement ce qui est plus courant. Les formations féminines à 100% sont plus rares surtout lorsqu’il s’agit de métal plus extrême. Nervosa est l’une de ces formations féminines qui a su s’imposer dès son premier album avec des riffs incendiaires et des pièces puissantes et énergiques dignes des grands noms du Thrash et du Death Metal. Victim of Yourself était sorti sur label assez majeur, en l’occurrence Napalm Records, permettant ainsi au trio Brésilien se tailler une place à l’échelle mondiale et de gagner de nombreux fans à travers le globe. Force est de constater que les demoiselles en avaient dedans et étaient d’excellentes compositrices et des musiciennes hors pair. Un premier album qui prouve amplement que les femmes ont leur place dans le monde métallique et qu’elles sont aussi, sinon plus, capables que les hommes d’évoluer dans ce genre de musique extrême et d’y faire leur place.

The Lord Weird Slough Feg – Digital Resistance – 2014

L’Évolution Métallique selon Sinistros #1436
The Lord Weird Slough Feg – Digital Resistance – 2014
États-Unis

Il y a de ces groupes méconnus qui laissent un impact significatif sur le développement de la musique en général. Dans le vaste éventail métallique, certains groupes moins connus font des pieds et des mains pour sauvegarder un genre et préserver la survie des origines. C’est ce que The Lord Weird Slough Feg fait depuis ses débuts en 1990. Au fil de ses albums, la troupe de Mike Scalzi a toujours su livrer un Heavy Metal pur et dur teinté de Folk et brandir la flamme originelle à bout de bras. La discographie du projet a été généralement fort bien accueillie et ce, sans l’apport de gros budgets pour monter plus haut dans la grande sphère mondiale. Lors de son seul passage chez Metal Blade, Scalzi avait proposé un album différent et peut-être un peu moins inspiré que ses précédents efforts, comme si le fait d’être sur une étiquette majeure avait refroidi les ardeurs du compositeur. Mais il faut le dire tout de suite, Digital Resistance n’est pas un mauvais album pour autant car il contient d’excellents riffs et de superbes idées, peut-être mal exploitées en bout de ligne mais pas de là à rendre le produit fini comme étant une abomination comme certains se plaisent à affirmer. Le groupe avait misé plus sur un Hard Rock plus musclé qu’un Heavy Metal explosif rendant ce neuvième album un peu moins crédible que les précédents. Ce sera le seul et unique album à figurer dans le catalogue Metal Blade. Pour le suivant, le retour sur Cruz Del Sur Music apportera aussi un retour aux sources pour Scalzi qui corrigera le tir en revenant à ce qu’il faisait le mieux, soit une musique puissante et décapante avec des textes un peu plus songés.

Artificial Brain – Labyrinth Constellation – 2014

L’Évolution Métallique selon Sinistros #1435
Artificial Brain – Labyrinth Constellation – 2014
États-Unis

La technicité dans le Death Metal s’est considérablement développée au cours des 25 dernières années et plus particulièrement depuis les années 2010 alors que nombreuses formations adhéraient à cette facette musicale et ainsi prouver au monde entier que la musique métal extrême n’était pas seulement du bruit et de l’incohérence musicale. La formation Américaine Artificial Brain avait déniché un contrat chez Profound Lore grâce à un mini album de deux pièces qui allait conduire le groupe à devenir l’un des acteurs du Death Metal ultra technique de la dernière décennie. Labyrinth Constellation, premier album du groupe, proposera des compositions hors normes avec des structures complexes et des riffs difficiles à reproduire, le tout bien ancré sur une rythmique dévastatrice et des sonorités vaporeuses tout au long de l’album. L’habile mélange de Death Metal explosif avec un Progressif sophistiqué viendra changer la donne dans le vaste monde métallique mondial. Ce premier album placera Artificial Brain parmi les gros noms du genre comme Gorguts ou Atheist. Un excellent album qui ouvrira des portes pour la suite des choses!

Cynic – Kindly Bent to Free Us – 2014

L’Évolution Métallique selon Sinistros #1434
Cynic – Kindly Bent to Free Us – 2014
États-Unis

Cynic a surtout été connu en 1993 pour son premier album Focus qui avait redéfini les lois de la technicité dans le vaste monde métallique en instaurant les bases de ce qui allait devenir le métal extrême. Le groupe était revenu en 2006 après sa séparation en 1994 avec un album plus axé vers des sonorités Jazz et Fusion, sonorités qui se répèteront et évolueront sur Kindly Bent to Free Us en 2014. Cet album était plutôt audacieux et en avait laissé plusieurs perplexes avec son orientation plus Rock Progressif qui n’avaient plus rien à voir avec les débuts du groupe. Quoiqu’il en soit, ce troisième album offrait des idées lumineuses remplies de textures très intéressantes et même si Cynic s’éloignait de la brutalité musicale, cet album contenait tout de même de superbes éléments ultra techniques à prendre en considération. Une belle façon de démontrer qu’on peut s’aventurer ailleurs tout en demeurant crédible auprès de la communauté métallique. À écouter en demeurant attentif à ce qui se passe car c’est assez riche en sonorités diverses!

Mayan – Antagonize – 2014

L’Évolution Métallique selon Sinistros #1433
Mayan – Antagonize – 2014
Pays-Bas

Le mélange de la musique dite Symphonique avec son antagoniste extrême issu de la grande famille métallique remonte à très loin dans le temps, pratiquement jusqu’aux débuts du Heavy Metal. Plusieurs formations se sont illustrées dans ce domaine au fil des décennies chacune d’entre elle apportant son grain de sel pour faire évoluer ce mélange avec plus de puissance et de grandiose. La formation des Pays-Bas Mayan est l’une de ces nouvelles entités à tenter de faire de ce fameux mélange une réussite et le deuxi;eme album du groupe apportait une certaine dose de véracité au genre avec des idées nouvelles puisées dans le Death Metal, le Power Metal et la musique classique. Il est étonnant que Mayan n’ait toujours pas réussi à percer dans ce domaine malgré le fait d’être signé sur Nuclear Blast. Antagonize offre de très bonnes idées et suffisamment de puissance pour être en mesure de monter au sommet mais il y a une petit quelque chose qui empêche le groupe d’atteindre cet ultime objectif. Bien évidemment, les parties chantées en mode Power Metal pourraient en rebuter plus d’un mais on peut aisément faire abstraction de cet aspect si on se concentre sur l’instrumentation et les arrangements qui sont de haut calibre. Est-ce que Mayan pourra un jour défoncer les barrières pour se rendre plus loin? L’avenir le dira et en attendant ce moment, je vous invite à écouter Antagonize qui offre de superbes compositions bien ficelées qui méritent amplement leur place dans la belle grande évolution métallique.

Behemoth – The Satanist – 2014

L’Évolution Métallique selon Sinistros #1432
Behemoth – The Satanist – 2014
Pologne

Behemoth est une figure très emblématique de la musique extrême. Ayant fait ses débuts en tant que formation purement Black Metal, Nergal et ses sbires ont évolué vers un Death Metal puissant mais toujours empli de noirceur malsaine avec le Satanisme en tête de liste des sujets abordés. Il faut dire que Nergal est un Sataniste convaincu et ses démêlés avec les autorités religieuses Polonaises n’ont fait que renforcer son désir de choque et de provoquer. Après avoir vaincu un cancer, le personnage clé du groupe s’est livré sur le dixième album du groupe. Intitulé The Satanist, cet album explore la vision de la chose que Nergal entrevoit et met en lumière plusieurs facettes de cette religion considérée comme hérétique. Musicalement parlant, Behemoth commençait à s’attirer les foudres de ses fans des débuts notamment dû aux changement de direction musicale qui s’éloignait de plus en plus du Black Metal originel au profit d’un Death Metal noirci très technique dans lequel s’entremêlait des passages plus symphoniques ce qui amenuisait l’espoir de certains de retrouver les sonorités des débuts, chose qui ne reviendra fort possiblement jamais. Avec The Satanist, Behemoth avait pris plus de gallon au sein de la communauté métallique mondiale et allait se tailler une solide place au sommet de la musique dite extrême. Nergal a toujours réussi à mette ses idées en mudique et à influencer le cours de l’histoire métallique et The Satanist prouvait que le compositeur avait plus d’un tour dans son sac pour continuer à être le pilier qu’il a toujours été sans se répéter et en explorant de nouvelles avenues au grand dam des détesteurs. Un excellent album d’une très grande puissance avec des arrangements à couper le souffle!

Primal Fear – Delivering the Black – 2014

L’Évolution Métallique selon Sinistros #1431
Primal Fear – Delivering the Black – 2014
Allemagne

Primal fear n,est pas un groupe de Power Metal comme les autres. Dans les faits, le groupe Allemand se rapproche plus du Heavy Metal avec des réminiscences de Speed Metal des premiers instants alors que Accept et Judas Priest avaient jeté les premières ébauches d’un genre à en devenir. Delivering the Black, dixième album de la formation, livrait une fois de plus ses riffs puissants et ses arrangements bien ficelés dans des compositions plus épiques les unes des autres et bien que le groupe Nait jamais vraiment changé d’orientation musicale, il a toujours su livrer la gloire éternelle du Heavy Metal pur et dur ce qui s’entendait clairement sur Delivering the Black. Ralf Scheepers a une des voix les plus puissantes du Heavy et du Power Metal et est facilement reconnaissable grâce à son timbre particulier. Si vous aimez la pureté originelle avec de la puissance à revendre, Primal Fear est grandement à considérer et Delivering the Black est un excellent album pour se plonger dans la musique du groupe. Un album important pour l’évolution métallique et un must pour les amateurs du genre.

Suicidal Angels – Divide and Conquer – 2014

L’Évolution Métallique selon Sinistros #1430
Suicidal Angels – Divide and Conquer – 2014
Grèce

Suicidal Angels est une de ces formations qui avaient tout pour aller loin mais que le sort en avait décidé tout autrement. Avec un premier album plein de promesses en 2007, le groupe avait signé avec Nuclear Blast pour l’album suivant mais avait été contraint de changer de de maison pour ses albums suivants, tombant dans une zone moins enviable vers le chemin du sommet. Pourtant, les Grecs ont toujours livré un Thrash Metal énergique et puissant et chacun de leurs albums valait le détour. Divide and Conquer, cinquième album de la discographie, ne faisait pas exception à la qualité musicale du groupe qui offrait une fois de plus d’excellents riffs bien acérés avec plus de mordant qu’il n’en faut pour créer des pièces enlevants et entraînantes. Il est vrai que Suicidal Angels était fortement inspiré par les pionniers du Thrash Metal comme Slayer, Kreator ou encore Exodus mais le groupe brandissait la flamme originelle à bout de bras avec une belle touche de modernité qui n’avait rien à envier à quiconque. Un groupe asse méconnu qui mérite amplement sa place dans la belle grande évolution métallique et un album à découvrir pour sa qualité sonore et ses riffs qui décapent!

Legion of the Damned – Ravenous Plague – 2014

L’Évolution Métallique selon Sinistros #1429
Legion of the Damned – Ravenous Plague – 2014
Pays Bas

Avec Ravenous Plague, cinquième album officiel de sa discographie, Legion of the Damned opérait de gros changements tant au sein de son organisation qu’au niveau de son entreprise. Le principal compositeur Richard Ebisch avait quitté le groupe peu après la sortie de Descend Into Chaos en 2011 ce qui ne laissait présager rien de bon pour la suite des choses. Twan Van Geel avait pris la place et les souliers étaient gigantesques à porter. Est-ce que Legion of the Damned allait changer de sonorité avec un nouveau compositeur? Eh bien, pas le moindre du monde! Van Geel avait su prendre sa place tout en gardant l’essence même du groupe avec ses riffs dévastateurs offrant ainsi aux fans dix nouvelles compositions incisives qui frappaient très fort à l’image de ce que le groupe avait donné ses débuts en tant qu’Occult au début des années 90. De plus, avec Ravenous Plague, la troupe de Maurice Swinkels était passée chez Napalm Records augmentant ainsi sa visibilité et son budget pour la production. Legion of the Damned revenait plus fort que jamais avec un excellent album qui demeure encore à ce jour figé dans le temps en prouvant que le groupe Néerlandais est toujours le pionnier du Death/Thrash Metal noirci qu’il a toujours été. Grimpez le volume et brassez-vous la tête!

Nocturnus AD – Unicursal – 2024

Nocturnus A.D. – Death Metal – États-Unis
Unicursal – 2024
Profound Lore Records
8,9/10

Mike Browning est une figure emblématique du Death Metal Américain ayant œuvré dans des formations comme Morbid Angel et Nocturnus, le bonhomme se doit d’être considéré comme étant un pionnier du genre. En 1992, la majorité des membres de Nocturnus avaient acquis les droits sur le nom du groupe et avaient renvoyé Mike Browning de son propre groupe ce qui avait eu pour effet d’annuler le contrat de disques avec Earache Records. Browning allait fonder After Death en 2008 qui se transforma en Nocturnus AD en 2013 pour poursuivre ce qui avait été initié à la fin des années 80.

Unicursal est le deuxième album de cette mouture de Nocturnus qui garde les éléments essentiels qui avaient fait du groupe ce qu’il était, en particulier au niveau des claviers. Ce qui frappe le plus en écoutant cet album c’est le retour exceptionnel dans un passé pas si lointain dans leque le Death Metal originel était en train de bouillir et se transformer avec des groupes comme Nasty Savage, Death ou encore Morbid Angel. Cette essence est palpable tout au long de l’album bien mélangées à des idées plus modernes et on n’hésite pas à utiliser des instruments percussifs comme le Djembe pour obtenir des textures différentes comme sur l’excellente Mesolithic qui est une fresque presque Progressive qui nous transporte avec technicité dans la préhistoire. La production en béton et les arrangements de claviers apportent une touche atmosphérique à cette puissance musicale tout au long de l’album en prenant juste assez de place pour de pas dénaturer cette essence originelle qui frappe fort.

Bien sûr, Nocturnus relève des formations légendaires et sa nouvelle version en tant que Nocturnus AD n’est pas des plus connues mais ce deuxième album amplement vaut le détour. Les fans du Death Métal des débuts se retrouveront amplement dans les riffs complexes et les expérimentations sonores de cet album qui se retrouvera assurément dans les tops de fin d’année de Hurlemort.

Composition : 9
Exécution : 9
Arrangements : 9
Production : 8,5
Appréciation : 9

Crystal Viper – Possession – 2013

L’Évolution Métallique selon Sinistros #1428
Crystal Viper – Possession – 2013
Pologne

Crystal Viper est un un groupe plus ou moins connu dans le vaste monde métallique mondial. Mené d’une main de fer par Marta Gabriel, le groupe brandi la flamme du véritable Heavy Metal à bout de bras depuis ses tout débuts sans faiblir ni faillir à la tâche de tenir à bout de bras cette flamme originelle et éternelle avec brio. Le cinquième album de la discographie n’apportait certes rien de nouveau mais ses compositions étaient toujours sincères et honnêtes et le tout était fait avec la plus grande intégrité possible. Que demander de plus? De bons riffs, de bonnes compositions et une droiture exemplaire. C’est ce que Gabriel a toujours offert et c’est parfait comme ça. Un très bon album de pur Heavy Metal épique teinté de Power Metal pas trop chevaleresque qui fait amplement le travail et qui prouve que le style est encore bien en vie!

Deicide – In the Minds of Evil – 2013

L’Évolution Métallique selon Sinistros #1427
Deicide – In the Minds of Evil – 2013
États-Unis

Deicide. Très souvent imité mais rarement égalé. Du moins, dans l’originalité de sa sonorité. Le pionnier du Death Metal Américain n’a plus vraiment besoin de présentations à moins d’être un novice en matière de musique extrême. Mis à oart au début des années 2000 avec deux albums désastreux consécutifs, Deicide a toujours livré la marchandise beau temps, mauvais temps avec des bons et de meilleurs albums en utilisant la même formule qui a contribué à faire du Death Metal ce qu’il est maintenant. Le onzième album de la discographie est un album un peu plus élevé que la moyenne des dix précédents et on peut aisé.ment dire que In the Minds of Evil est une réussite assez appréciable avec ses riffs bien aiguisés et sa rythmique d’une puissance phénoménale. Ce sera le dernier albun de jack Owens qui partira rejoindre Six Feet Under quelques années plus tard. In the Minds of Evil est une bonne le^con de Death Metal pas gentil pur à 100%. Un album qui prouve que Deicide est encore le pionnier qu’il a toujours été.

Hell – Curse & Chapter – 2013

L’Évolution Métallique selon Sinistros #1426
Hell – Curse & Chapter – 2013
Angleterre

Le retour de la légendaire formation Hell en 2011 avait suscité un vif intérêt et un engouement pour le véritable Heavy Metal issu de la NWOBHM. Le groupe avait puisé dans ses compositions et idées des années 80 pour finalement être en mesure de sortir son premier album avec Andy Sneap tant à la production qu’aux guitares. Le succès fut retentissant, rafraichissant et très théâtral. Si bien que les Anglais avaient pu offrir un deuxième album tout aussi épique et haut en couleurs. Curse & Chapter était la suite logique du premier album avec une fois de plus des éléments datant du temps de David Hallway avec de nouvelles idées mélangées à de vieilles parties musicales datant des débuts du groupe. Le résultat fut une fois de plus puissant et frappant, Hell nous montrait comment faire du rai Heavy Metal pur et dur avec ses riffs incendiaires et complexes avec une technicité exemplaire et des arrangements incroyables. Le groupe mettra malheureusement fin à ses activités officiellement en 2018 après quatre années sans donner de nouvelles. Cette fin abrupte est toujours nébuleuse et sans réelles réponses de la part de ses membres mais le groupe restera à jamais gravé dans nos mémoires comme étant l’un des plus fantastiques groupes de pur Heavy Metal épique et bien ficelé! Comme quoi il est toujours judicieux de quitter quand on est au sommet. Un superbe album qui prouvait que le Heavy Metal est toujours bien vivant et plus puissant que jamais!

Pestilence – Obsideo – 2013

L’Évolution Métallique selon Sinistros #1425
Pestilence – Obsideo – 2013
Pays Bas

Le retour de Pestilence en 2009 avait été mal accueilli notamment dû au fait que Patrick Memeli devenait le seul membre original à bord et avait fait prendre au groupe un virage musical que les fans avaient eu de la difficulté à accepter. Encore ce foutu changement qui venait brouiller les cartes. Obsideo faisait suite à Doctrine, album qui avait été descendu sur toute la ligne malgré ses qualités sonores et te ses prouesses techniques. Sur Obsideo, Pestilence augmentait sa technicité et ses textures granuleuses pour offrir dix compositions à la hauteur des attentes malgré des critiques négatives. Comme quoi le phénomène des détesteurs en ligne était déjà une plaie en 2013! Bien sûr que cet album n’est possiblement pas le meilleur de la discographie mais il est loin d’être un désastre, au contraire. On retrouvait l’essence même de Pestilence avec ses riffs complexes et a rythmique rapide et puissante bien ancrés sur des arrangements bien ficelés. Oui, Pestilence était devenu un peu plus difficile d’accès avec la complexité de ses pièces mais Obsideo demeure toutefois un très bon album de Death Metal technique qu’On se doit d’écouter attentivement. Ce sera le dernier avant une nouvelle séparation en 2014 et un retour une fois de plus mitigé par les fans en 2016. À écouter avec du son!

Cronian – Erathems – 2013

L’Évolution Métallique selon Sinistros #1424
Cronian – Erathems – 2013
Norvège

Le projet Cronian réunissant Vintersorg et Øystein Garnes Brun de Borknagar en était à son troisième album qui s’éloignait de plus en plus de ce que les deux comparses avaient pu créer avec leurs projets respectifs. Le mot d’ordre était bien sûr la liberté totale de création sans vraiment chercher à se limiter ce qui avait eu comme effet de produire une musique de très haute qualité loin des standards. Progressif était le terme idéal pour définir ce troisième album qui avait tout de même les signatures familières des projets Vintersorg et Borknagar avec plus de mystérieux et d’orchestrations au fil des pièces. Cronian n’est pas le projet le plus connu de ses membres et il servait surtout à extérioriser des idées communes difficilement réalisables avec Borknagar. Erathems est vraisemblablement le plus abouti de la courte discographie avec la complexité de ses arrangements et le haut niveau d’écriture et surtout d’interprétation. Un superbe album à se mettre dans les oreilles si on aime le Prog un peu plus musclé, un genre de pont entre les groupes connexes des principaux instigateurs.

Falkenbach – Asa – 2013

L’Évolution Métallique selon Sinistros #1423
Falkenbach – Asa – 2013
Allemagne

Vratyas Vakyas et son projet solo Falkenbach est l’un des excellents instigateurs du mouvement dit Viking Metal avec ses longues pièces épiques à la fois mélodiques, glorieuses et et puissantes. La musique n’a pas vraiment évolué depuis le premier album sorti en 1996 mais le compositeur a toutefois toujours livré des albums solides comme ce dernier en date, Asa. Ce sixième album était la continuité de ce qui avait été fait auparavant avec son Black Metal bien arrosé de Folk relatant les histoires des ancêtres dans un langage de l’ancienne Germanie pour mettre plus que véracité au concept. Si Falkenbach n,est pas des plus connus, il gagne à l’être à coup sûr pour la haute qualité des instrumentations et des arrangements biens ancrés dans une production claire et fluide. Bien que le bonhomme ait été fort productif de 1996 à 2013 en nous offrant un album aux 2 à 5 ans, le silence est bien installé depuis la sortie de Asa de la part du créateur qui ne donne plus de nouvelles depuis. Un ultime album à écouter attentivement en attendant le retour avec de la nouveauté. Définitivement un atout majeur dans la grande évolution métallique!

Avatarium – Avatarium – 2013

L’Évolution Métallique selon Sinistros #1422
Avatarium – Avatarium – 2013
Suède

Le maitre incontesté du Doom Leif Edling a toujours eu des projets connexes à Candlemass. Il faut dire que le maître du riff est un prolifique compositeur et pour lui, pas question de rester à rien faire. C’est ainsi que le projet Avatarium est né entre deux sessions de Candlemass dans le but de faire ressortir ses idées débordantes, cette fois-ci avec une femme à la voix. Jennie-Ann Smith, une intervenante psychosociale d’un des plus gros hôpitaux de Stockholm, avait relevé le défi avec brio nous proposant sa voix chaude et profonde au fil des sept pièces de l’album qui était sorit sur Nuclear Blast. Cet album éponyme avait connu un vif succès et même si les similitudes avec Candlemass sont nombreuses, Avatarium avait réussi à se forger une sonorité propre en la faisant évoluer pour les albums suivants. Nul ne pouvait se douter alors que cette nouvelle entité était vouée à atteindre de hauts sommets dans les dix ans suivant ses débuts. Un superbe premier album à écouter avec attention et un haut débit sonore pour en apprécier toutes les subtilités.

Skeletonwitch – Serpents Unleashed – 2013

L’Évolution Métallique selon Sinistros #1421
Skeletonwitch – Serpents Unleashed – 2013
États-Unis

Même si Skeletonwitch n’a jamais vraiment réussi à atteindre un certain statut plus important dans la vaste scène métallique mondiale, il n’en demeure pas moins que la formation Américaine se doit d’être mentionnée dans la grande évolution métallique pour l’ensemble de son œuvre. Avec son cinquième album, le groupe avait quelque peu noirci son Death/Thrash puissant et mélodique pour donner un peu plus de mystérieux à ses compositions. Certains diront de Serpents Unleashed est moins bon que les précédents albums mais en réalité, la même formule était appliquée avec une meilleure production ce qui donnait une sonorité moins crue et moins granuleuse et c’est possiblement ce fait qui était reproché au groupe. On ne se le cachera pas, Skeletonwitch ne réinvente pas grand-chose mais ses compostions sont bien ficelées avec des riffs mémorables et remplis d’entrain. On ne peut s’empêcher de taper du pied et de brasser de la tête en entendant les albums de la discographie et Serpents Unleashed ne fait aucunement exception à cette règle. Un très bon album de Death mélodique à la sauce Thrash avec des relents sombres et ténébreux qu’il faut écouter sans se poser de questions!

Warbringer – IV : Empires Collapse – 2013

L’Évolution Métallique selon Sinistros #1420
Warbringer – IV : Empires Collapse – 2013
États-Unis

Faisant partie de la vague de la résurrection du Thrash Metal originel de la deuxième moitié des années 2000, Warbringer ne vouliat pas se contenter de demeurer un hommage au Thrash Metal des années 80. Sur son quatrième album, le groupe avait évolué vers une musique plus mélodique et plus technique avec des sonorités plus modernes et une présentation graphique fort différente de ce qui avait été proposé avec les albums précédents. IV : Empires Collapse est le seul album du groupe Américain sur le quel le logo emblématique n’apparait pas et sur un design de pochette diamétralement opposée à ce qu’on voit habituellement sur les pochettes typiques de Thrash Metal. Musicalement, le groupe nous offrait plus de finesse et plus de technicité ce qui contrastait avec la brutalité crue qui avait fait la renommées du groupe. Cependant, les racines mêmes du Thrash étaient toujours bien ancrées dans les compositions ce qui faisait de cet album un petit bijou d’originalité peut-être légèrement incompris par les fans pours et durs. Un vent de changement soufflait sur le groupe qui sera de courte durée car la sonorité originale reviendra avec les albums suivants. Tout de même un excellent album classique à n’en point douter!

Toxic Holocaust – Chemistry of Consciousness – 2013

L’Évolution Métallique selon Sinistros #1419
Toxic Holocaust – Chemistry of Consciousness – 2013
États-Unis

Si vous êtes un amateur de Speed/Thrash Metal à la sauce noircie et fortement influencé par les formations pionnières des années 80, il est fort probable que Toxic Holocaust fasse partie de votre collection de CDs et de vinyles ou du moins de votre liste de lecture numérique. Avec ses riffs abrasifs et ses compositions plus que toxiques, Chemistry of Consciousness, cinquième album de la discographie, présentait un Toxic Holocaust tout aussi caustique que sur les albums précédents sans réel changement à la recette originale. Un excellent album qui remettait les vieilles sonorités sur la carte métallique avec aplomb et puissance. Parfait pour se donner un coup de fouet pour bien commencer la journée!

Necrophobic – Womb of Lilithu – 2013

L’Évolution Métallique selon Sinistros #1418
Necrophobic – Womb of Lilithu – 2013
Suède

La formation Suédoise Necrophobic n’a plus vraiment besoin de présentations, du moins pour la majorité des amateurs de musique extrême et sombre qui creusent plus loin que Cradle of Filth ou Dimmu Borgir. Necrophobic, c’est un pionnier très important du Black/Death Metal qui cumule une impressionnante discographie sans réel mauvais album au fil des décennies. Vous me direz que le groupe n’a jamais vraiment changé ni même évolué au cours de sa carrière et vous aurez raison. Mais, à quoi bon tenter de changer sa recette quand elle est parfaite et qu’on en redemande à chaque sortie d’albums? Pourquoi demander à notre mère de changer sa recette de lasagne quand on en toujours raffolé? Womb of Lilithu, septième album des Suédois, réitérait cette fameuse recette avec les mêmes ingrédients et c’était parfait comme ça. Un autre très bon album de la part de Necrophobic qui prouvait qu’il était toujours maître de la situation et le pionnier ténébreux qu’il avait toujours été depuis ses débuts en 1990.

Die Krupps – The Machinists of Joy – 2013

L’Évolution Métallique selon Sinistros #1417
Die Krupps – The Machinists of Joy – 2013
Allemagne

En 2013, la formation Allemande Die Krupps nous revenait avec un premier album complet en plus de 15 ans. The Machinists of Joy présentait une musique très mécanique et abrasive comme le groupe nous avait proposé de puis ses débuts en revisitant les sonorités qui avaient fait sa renommée depuis sa création en 1980. Tout comme Ministry, Die Krupps avait débuté en tant que formation Synth Wave avec des relents EBM et Industriels mais au fil de sa carrière et des albums, les Allemands avaient bifurqué vers une musique plus caustique en incorporant des éléments typiques du Heavy Metal devenant ainsi l’un des pionniers du Métal Industriel. The Machinists of Joy est évidemment très orienté « machine » avec ses claviers puissants et caustiques et sa rythmique saccadée et très entraînante formant un tout qui frappe assez fort. Un incontournable malheureusement passé sous les radars qui prouvait que l’Industriel et le Heavy Metal font bon ménage et peuvent offrir des sonorités incroyables et une force de frappe majeure!

Ihsahn – Das Seelenbrechen – 2013

L’Évolution Métallique selon Sinistros #1416
Ihsahn – Das Seelenbrechen – 2013
Norvège

Ihsahn s’éloignait de plus en plus de ce qu’il l’avait rendu célèbre. Bien que certaines sonorités Black Metal persistaient dans ses compositions, le bonhomme avait pleinement embrassé le Progressif pour en faire son cheval de bataille et cette facette se faisait fortement entendre sur son cinquième album, Das Seelenbrechen. Le contraste était si évident que Ihsahn commençait à perdre ses anciens fans du temps de Emperor pour vraisemblablement s’en faire de nouveaux, cet album était passé plutôt inaperçu dans le vaste univers métallique ce qui est curieux vu sa haute qualité musicale et le perfection des arrangements. Étant donné que le changement déplait et fait un peu peur, la réaction du public était quelque peu prévisible. Das Seelenbrechen solidifiera les bases pour ;les albums suivants et fait intéressant, pour toute sa discographie solo, Ihsahn n’a jamais répété le même album deux fois. Il a toujours tenté de se renouveler ce qui est une excellente chose en bout de ligne car le Norvégien n’a jamais sorti de mauvais album. Même si Das Seelenbrechen demeure le moins connu de sa discographie, il demeure un incontournable classique intemporel!

Rivers of Nihil – The Conscious Seed of Light – 2013

L’Évolution Métallique selon Sinistros #1415
Rivers of Nihil – The Conscious Seed of Light – 2013
États-Unis

Avec dux mini albums sortis de manière indépendante, la formation Américaine Rivers of Nihil avait abouti chez Metal Blade pour la sortie de son premier album, The Conscious Seed of Light et ainsi offrir au monde entier son Death Metal ultra technique et déstabilisant. Le groupe de la Pennsylvanie avait peaufiné des riffs complexes et très gras pour concevoir des compositions à la fois Progressives et très brutales. Jouissant d’une production en béton armé, ce premier album allait mettre le groupe sur la grande carte métallique extrême le faisant connaître d’un bout à l’autre de la planète. Un excellent album avec un quotient de difficulté assez élevé qui plaira à tout amateur de musique intense!

Oranssi Pazuzu – Valonielu – 2013

L’Évolution Métallique selon Sinistros #1414
Oranssi Pazuzu – Valonielu – 2013
Finlande

Avant-Garde, Psychédélique, Chaotique. La formation Finlandaise Oranssi Pazuzu offre une musique difficile d’accès et très loin des standards préétablis depuis ses tout débuts en 2007. Au fil des albums, le groupe a su se réinventer en puisant profondément dans les racines de la musique Progressive et du Krautrock tout en mettant en avant plan des sonorités malsaines provenant du Black Metal cru et direct. Avec Valonielu, troisième album de la discographie, Oranssi Pazuzu passait chez Svart Records et allait être reconnu un peu partout sur la planète pour la richesse de ses textures musicales et des ses arrangements psychédéliques qui nous font voyager dans un délire cosmique à la fois dérangeant et angoissant. Bien évidement que ce groupe ne soit pas si connu, cela fait sans nul doute partie de la démarche artistique. Mais il est indéniable qu’il a ouvert la voie vers plus d’expérimentations qui ont permis de changer la musique avant-gardiste en la menant à un autre niveau cérébral. À écouter en demeurant bien concentré pour en savourer toutes les subtilités.

Dååth – The Deceivers – 2024

Dååth – Industrial Death Metal – États-Unis
The Deceivers – 2024
Metal Blade
9/10

En 2004 je faisais la découverte de la formation Américaine Dååth avec son premier album indépendant, Futility. Étant un fan de musique mécanique et Industrielle, j’avais accroché instantanément au son du groupe. Vingt ans plus tard, je suis toujours content de pouvoir écouter un nouvel album. Le groupe d’Atlanta nous revient avec un cinquième albums après une dizaine d’années d’absence.

The Deceivers reprends là où le groupe nous avait laissés en 2013 avec de nouveaux musiciens dont Krimh de Septicflesh à la batterie venant appuyer Elya Levi et Sean Zatorsky dans les arrangements et les compositions. Des les premières pièces on dénote un changement dans les compositions. Les claviers prennent beaucoup de place en avant plan et le côté joyeux de ceux-ci, mélangé à des riffs plus sombres, apporte un contraste plutôt intéressant au niveau des arrangements. La dualité entre le bien et le mal est palpable tout au long de l’album et les pièces ont une puissance plutôt enviable. On a aussi mis le paquet sur la production, c’est léché, bien poli et extrêmement puissant.

Bref, ce retour de Dååth est un succès sur toute la ligne. The Deceivers est un excellent album à la fois très technique, très vaporeux et surtout très mécanique. Moi, ça entre dans mes cordes et je mets c’est album en bonne position des tops 2024!

Composition : 9
Exécution : 9
Arrangements : 9
Production : 9
Appréciation : 9

The Vision Bleak – Witching Hour – 2013

L’Évolution Métallique selon Sinistros #1413
The Vision Bleak – Witching Hour – 2013
Allemagne

Le duo The Vision Bleak avait remis le véritable Gothique sur la carte musicale de la musique sombre et ténébreuse. Au fil de ses albums, The Vision Bleak avait réussi à insuffler un vent nouveau en partant des racines mêmes du mouvement Goth des années 80 avec les Christian Death, Sisters of Mercy et autres Fields of the Nephilim en y ajoutant des riffs puissants et un côté beaucoup lus Heavy. S’appuyant sur divers thèmes reliés à l’horreur et à la littérature sombre, le duo avait visité les Loups Garous, les Vampires ou encore les Fantômes pour étayer des histoires qui cadraient parfaitement à sa musique. Le cinquième album intitulé Witching Hour s’attaquait aux Sorcières célèbres de l’histoire et de la littérature comme la fameuse pas fine dans Hansel et Gretel. Musicalement parlant, le groupe innovait au niveau des claviers en ajoutant des sonorités qui donnaient le ton au sujet à l’image d’une trame sore de film d’horreur. Schwadorf surprenait une fois de plus avec des riffs épiques et puissants sur lesquels le maître du picking traçait la ligne directrice de l’album au fil des pièces. The Vision Bleak continuait à nous offrir une qualité musicale sans failles. Décidément un groupe à découvrir si ce n’est déjà fait!