L’Évolution Métallique selon Sinistros #1647
Midnight – Sweet Death and Ecstasy – 2017
États-Unis
Que serait le Heavy Metal et ses sous genres sans une bonne dose d’irrévérence, de chaos et de je m’en foutisme? Nous avons vu que la musique Punk s’est imiscée dans la grande sphère métallique au courant des années 80 apportant de nouvelles idées et de nouvelles sonorités plus agressives et cette évolution a été marquée par l’arrivée du Speed Metal et ensuite du Black Metal, alors pourquoi ne pas mélanger les deux? C’est ce que Athenar, seul membre de Midnight, a fait à partir de son premier album et qui a poursuivi son assaut sonore par la suite. Sweet Death and Ecstasy, troisième album de la discographie du bonhomme, nous montrait ce qu’être irrévérencieux voulait dire avec des riffs granuleux bien abcrés dans des compositions de la vieille école et une production un peu floue pour bien faire ressortir l’essence même des pionniers comme Venom ou Motôrhead avec la noirceur de Hellhammer et la puissance de Sabbat. Ce troisième album prouvait que le métal dit « old School » était toujours une référence et qu’on pouvait encore sortir des albums dignes de ce nom en respectant les racines même du genre.