Montgolfiere – Progressive/Psychedelic Rock – Suède
Montgolfiere – 2016
PRC Music
9/10
Premier album éponyme pour la formation Suédoise Montgolfiere. Le groupe m’a attiré de par son nom et sa présentation graphique et je ne regrette en rien mon choix. On nage en plein délire vaporeux et psychédélique et on effectue un voyage temporel sans précédent : Retour au début des années 70 avec tout ce qui vient avec.
Montgolfiere s’inscrit dans la lignée des grands maîtres du Progressif atmosphérique avec une musique où le fuzz et les ambiances éthérées sont à l’honneur. Majoritairement instrumental, ce premier album est un pur chef d’oeuvre du genre et passe au travers du temps sans compromis. Le nom du groupe évoque très bien le son généré par ses membres qui ont un talent indéniable pour la composition et les arrangements complexes.
On joue beaucoup avec les textures musicales et les changements de tempo aérant ainsi les pièces et donnant l’impression de flotter dans les airs. Ce premier album éponyme est fort réussi et je le recommande aux amateurs de Rock Progressif de la vieille école. A écouter attentivement pour explorer toutes les subtilités imbriquées tout au long de l’album.
Grand Magus – Heavy/Doom Metal – Suède
Sword Songs – 2016
Nuclear Blast
8.5/10
Sword Songs est le premier album que j’écoute de la formation Suédoise Grand Magus. J’avais sans doute entendu parler du groupe auparavant mais il est fort possible que le son ne m’ait pas accroché avant aujourd’hui, je n’étais possiblement pas dans le « mood » épique et valeureux mais il n’est jamais trop tard pour bien faire, découvrir et avouer nos torts.
Sur cet album Grand Magus oscille entre le Heavy Metal épique dans la veine de Manowar, Judas Priest ou même Iron Maiden par moments et le Doom traditionnel à la Candlemass et compagnie. Sword Songs comporte neuf pièces puissantes avec un haut degré de composition, plusieurs hymnes guerriers et une excellente production.
Grand Magus utilise les sonorités traditionnelles qui ont fait du Heavy Metal une musique glorieuse et rassembleuse. Le résultat rend justice au genre et perpétue les lettres de noblesse du Métal originel.
Combichrist – EBM/Industrial Metal – États-Unis
This is Where Death Begins – 2016
Metropolis Records
9/10
Malgré ses treize années d’existence et huit albums studio, Combichrist est une formation que j’ai tardé de connaître. J’avais grandement apprécié We Love You paru en 2014 avec son mélange Industriel, Folk, Metal et EBM. La formation nous offre cette année This is Where Death Begins, album qui ne passera pas inaperçu.
Combichrist pousse plus loin sa sonorité Métal avec ce nouvel album tout en gardant ses racines EBM. Le savant mélange de guitares agressives avec les claviers offre des sonorités fort intéressantes et une puissance explosive. Combichrist démontre qu’il a sa place aux côtés des Ministry, Nine Inch Nails, Di Krupps ou KMFDM en tant que groupe innovateur et influent.
This is Where Death Begins est un excellent album à écouter sans réserves. Excellents riffs, très bonne production, originalité et sonorités diverses au menu. Une grosse dose Industrielle et Métallique qui décape au maximum!
Last in Line – Heavy Metal/Hard Rock – États-Unis
Heavy Crown – 2016
Frontiers Records
5.5/10
Je suis généralement septique et assez frileux face aux Super Groupes. Vous savez, ces groupes formés de soit disant vedettes issues de diverses formations connues et qui ont connu la gloire en faisant des albums plus ou moins influents? Habituellement ces Super Groupes ne font pas grand chose de bon malgré un statut qui impressionne la masse.
Last in Line est l’un de ces Super Groupes. Oui, le nom du groupe a quelque chose à voir avec le célèbre deuxième album de Dio. En fait, ce sont les même musiciens qui ont joué sur les trois premiers albums de Dio, soir Vivian Campbell (Def Leppard), Jimmy Bain (Rainbow) et Vinny Appice (Black Sabbath, Heaven and Hell) avec un nouveau chanteur pas trop connu répondant au nom de Andrew Freeman.
Last in Line avait été initialement créé comme un hommage à Dio se contentant de jouer les albums Holy Diver, The Last in Line et Sacred Heart en spectacle. Les musiciens ont par la suite décidé de composer un nouvel album pour poursuivre ce qui avait été laissé en 1985. Et bien, Heavy Crown comporte quelques bonnes pièces et l’album rappelle tout de même l’esprit qui se dégageait avec Dio.
Mais, venant d’un Super Groupe avec des Super Musiciens, cet album est lamentable au niveau compositions. Last in Line joue un Heavy Metal monotone et sans saveur à la limite du fromage en grains. Les pièces sont très génériques et aucunement originales malgré une interprétation juste et une très bonne production. Pour faire un résumé rapide, c’est plate à mort et ça ne lève pas du tout.
Heavy Crown a été conçu pour aller chercher les mononcles et les matantes qui sont convaincus d’être de véritables amateurs de Heavy. Last in Line serait parfait en première partie de Nickelback.
The Levitation Hex – Avant-Garde/Progressive Death Metal – Australie
Cohesion – 2016
Independant
9/10
Le premier album éponyme de The Levitation Hex avait été élu album de l’année 2012 sur Hurlemort. Un premier album fort divertissant, disjoncté et d’une excellence phénoménale. Le groupe Australien qui comprends entre autres deux membres de Alarum a sorti son nouvel album, Cohesion en Avril dernier.
Ce nouvel album est encore une fois une claque sur la gueule avec son mélange de plusieurs styles issus de la grande famille du Rock jouant avec différentes sonorités pour former un tout plus qu’original. Le jeu des guitares est sublime, on sent certaines similitudes avec Killing Joke par moments. Il est intéressant de constater que The Levitation Hex joue beaucoup sur les partitions différentes des divers instruments. Rien de linéaire, tout s’imbrique à la perfection créant ainsi de superbes ambiances ^sombres et totalement flyées.
Cohesion est un album à absolument écouter si on aime la musique non standard et évoluée. Un autre excellent album en 2016, décidément cette année en est une de grands crus!
Diamond Head – Heavy Metal/Hard Rock – Angleterre
Diamond Head – 2016
Dissonance Productions
7.5/10
Pour le commun des amateurs de Métal, Diamond Head est le groupe qui a influencé fortement Metallica. Diamond Head est le groupe derrière;es désormais célèbres Am I Evil? et Helpless, toutes deux popularisées par la troupe de James Hetfield. A vrai dire, Diamond Head est connu grâce à son premier album paru en 1980 cumulant échec après échec et orientations musicales douteuses par la suite.
L’album auto titré est le septième du groupe et sors neuf ans après sa dernière offrande qui était passée inaperçue. Ce nouvel album marque l’arrivée d’un nouveau chanteur, Rasmus Bom Andersen, le troisième du groupe depuis sa fondation en 1976. La pièce d’entrée, Bones, est un peu molle avec des riffs faibles et un manque de conviction palpable qui n’augure pas bien pour le restant de l’album. Le tir est rectifié par la suite avec une pièce plus rapide et plus intéressante.
L’ensemble de l’album manque de tonus et on sent les membres du groupe fatigués. L’album comprends de bonnes pièces, l’interprétation est hors pair mais il manque un petit quelque chose qui fait que cet album ne passera pas à l’histoire.
The Vision Bleak – Gothic Metal – Allemagne
The Unknown – 2016
Prophecy Productions
9/10
The Vision Bleak est un de mes groupes préférés des quinze dernières années. Le duo a parfaitement réussi à imbriquer le métal noir et puissant avec les racines du Gothic Rock originel tout en mettant en avant plan un concept basé sur l’horreur glauque en changeant de sujet d’album en album.
The Unknown est le sixième album du groupe et encore une fois, The Vision Bleak est fidèle à lui-même en nous pondant un album à la hauteur des attentes en gardant une constance sans faille dans le processus de composition. Sur ce nouvel album, Konstanz et Schwadorf ont choisi de visiter leurs racines Black Metal et de ralentir la cadence sur certaines pièces tout en gardant l’essence primaire du son du groupe : Sombre, glauque et mystérieux.
Encore une fois les arrangements sont époustouflants et rendent justice au concept, on se croirait vraiment dans un film d’horreur où tout peut survenir à n’importe quel moment. Schwadorf nous livre ses incroyables riffs avec une attaque précise tandis que Konstanz est réglé comme un horloge sur la batterie y allant de rythmes directs sabs avoir recours à du sensationnalisme inutile. Son vocal est toujours aussi intense perpétrant la flamme gothique à la manière de Andrew Eldritch et Peter Steele.
The Unknown est un album de neuf pièces totalisant plus de quarante-huit minutes de pur enchantement de noirceur et de ténèbres. Une autre belle réussite qui passera en tête de liste des albums 2016.
Dulcifer – Hard Rock/Doom Metal – Italie
Red Cloud – 2016
Bubblegum Shit Records
8/10
Comme le retour dans le passé semble être la tendance des dernières années, je découvre une autre formation qui fait du Hard Rock son cheval de bataille en additionnant de fortes tendances Doom à la Black Sabbath. Les Italiens de Dulcifer sont dirigés par une femme à la voix et la mixture musicale bien que très standard dans le style est un peu déroutante par moments.
Dulcifer joue du gros Hard rock sombre et puissant avec de très bons riffs bien gras et des solos infernaux sur une rythmique très solide. Ce qui devient un peu plus déroutant c’est la voix de Berry (!) qui est de type un peu gomme balloune et pas toujours juste. Ce n’est pas agaçant mais c’est un peu bizarre par moments. On peut oublier très rapidement cet aspect du groupe car les compositions sont très bien structurées et très intéressantes.
Red Cloud est un bon album de Rock pur sans prétentions délivré avec honnêteté et avec une précision réglée au quart de tour. Dulcifer est une jeune formation à découvrir et qui ne passera pas inaperçue dans les années à venir.
Anti Nowhere League – Punk – Angleterre
The Cage – 2016
Cleopatra Records
8.5/10
Ma dernière incursion dans la musique de Anti Nowhere League remonte à loin, même très loin. C’est vers la fin des années 80 que j,avais fait la connasisance du groupe avec son premier album We Are… The League paru en 1982. Depuis, je n’ai pas suivi la carrière de la formation Anglaise et c’est avec une curiosité intéressée que j’ai écouté le dernier album paru il y a quelques jours.
The Cage s’inscrit dans la veine de ce que je connais de Anti Nowhere League. Du bon Punk puissant avec une nette coloration de Rock and Roll bien livré. Jouissant d’une excellente production, The Cage tourne autour de pièces percutantes, rapides et entraînantes délivrant toute la furie du vrai Punk tel qu’il se doit d’être livré.
The Cage renferme 13 pièces très bien composées avec des riffs accrocheurs et ravageurs, les bonhommes sont en pleine forme et nous lancent une belle grosse leçon du Rock and Roll dans les dents. Grimpez le volume et laissez vous aller!
Psychedelic Witchcraft – Occult Rock – Italie
The Vision – 2016
Soulseller Records
8.5/10
Le Rock occulte fait un retour fracassant depuis quelques années et ce qui est intéressant de constater est que bon nombre de groupes issus de ccette nouvelle vague sont dirigées par des femmes donnant un impact encore plus occulte comme si les sorcières étaient de retour pour nous imprégner de leur magie noire envoûtante.
Provenant de Florence en Italie, la toute jeune formation Psychedilc Witchcraft arrive dans le décor avec son Hard Rock puissant et bien ficelé. Suivant les traces des Blood Ceremony, Jex Thoth et Sabbath Assembly, The Vision est une belle surprise de gros Rock incisif et obscur basé sur les riffs et la voix féminine me rappelant Sinead O’Connor par moments et ayant avec des similarités avec Coven, Black Sabbath, Led Zeppelin. La pièce d’entrée d’album, A Creature, a de forts airs de Gimme Shelter des Rolling Stones.
Bien que Psychedelic Witchcraft ne réinvente pas le style, il n’en demeure pas moins que les musiciens sont d’excellents compositeurs et que The Vision est un très bon album du genre. À écouter sans ménagement!
J’essaie encore de comprendre comment est il possible que je sois passé complètement à côté du premier album de Purson paru en 2013. Pourtant, le groupe avait été passablement médiatisé dans le cercle spécialisé et j’avais pris connaissance de la sortie de l’album The Circle and the Blue Door mais pour une raison X, je suis passé outre l’écoute du dit album. C’est en voyant passer une annonce pour la sortie du nouvel album, Desire’s Magic Theatre que j’ai allumé et pris conscience de mon erreur.
Purson s’inscrit dans la lignée des Ghost, Uncle Acid et autres Blood Ceremony en incorporant des éléments provenant directement des années 70 tant du côté psychédélique que progressif et expérimental. Le groupe revisite les classiques tout en s’appropriant avec brio les sonorités du passé en formant un tout très original et vraiment intéressant.
Les instruments utilisés sont tout aussi intéressants que la musique elle-même, les claviers vintage, les guitares et basses fuzz, les flûtes ainsi que le saxophone font partie intégrante du son de Purson. A certains moments on décèle des familiarités avec The Beatles, surtout le son expérimental et flyé généré par George Harrisson sur les classiques Blue Jay Way ou Baby You’re a Rich Man.
Tout tourne autour de Rosalie Cunningham dont la voix chaude et envoûtante nous enveloppe tel un brouillard épais jusqu’à nous englober totalement. Le talent de compositeur est indéniable et les arrangements sont spectaculaires. Desire’s Magic Theatre est un excellent album à se procurer et apprécier chaque note sans ménagements. Une des meilleures sorties de 2016 à ce jour qui défie le temps!
Kvelertak – Black Thrash Metal / Hard Rock – Norvège
Nattesferd – 2016
Indie Recordings
9/10
Le voici enfin arrivé le troisième album de la formation Norvégienne Kvelertak! Je l’attendais fermement celui-là et j’avais de grosses attentes face à celui-ci compte tenu que les deux précédents albums étaient de petits bijoux où diverses couleurs musicales s’entrecroisaient pour former un tout original et excitant. Il est curieux cependant que Kvelertak soit boudé par la bible du Métal, le site Metal Achives, pourtant Kvelertak est beaucoup plus Métal que les nombreux groupes Metalcore et Deathcore figurant dans les archives du site qui ne devraient pas selon moi figurer justement sur ce site.
Nattesferd perpétue ce que Kvelertak avait commencé en 2010 avec son premier album éponyme. Toujours cette même originalité et cette fougue Rock and Roll qui sort des tripes. Le groupe visite encore d’une façon exceptionnelle divers styles musicaux en partant du Hard Rock, en passant par le Punk ou le Black Metal pour aboutir à ce son unique qui déménage et qui ma foi est fort entraînant!
Pas de réelles surprises sur ce nouvel album, d’excellents riffs et solos sur des compositions brillamment interprétées avec un cri sauvage tel que le Rock exige d’être rendu. Kvelertak apporte de la fraîcheur à cette scène Métallique comportant trop de produits jetables et réchauffés. Je recommande Nattesferd à tous ceux qui ont aimé les deux premiers albums et à tous ceux qui n’ont pas peur des mélanges et qui aiment le Rock pour ce qu’il est. Direct, honnête et franc.
Je sais, je suis un impur et un paria car j’aime les synthétiseurs et la musique générée par ces épouvantables instruments sans âme et sans vie. L’Industriel et le EBM font partie de mes styles favoris au même titre que le Métal, le Rock ou encore le Folk. J’aime l’infinité de sons et d’ambiances que l’on peut créer avec les machines qui nous donnent un pouvoir de création incommensurable.
J’ai découvert récemment le « one man band » Allemand Stoppenberg avec son premier album intitulé Assault. Jouissant d’une excellente production, Stoppenberg nous offre un EBM abrasif plus axé sur le côté « dance » du genre et flirtant beaucoup avec le Techno Body Music généralement utilisé dans les « rave ». L’album est rempli de sonorités fort intéressantes et de rythmes fort entraînants malgré la redondance au fil des pièces. La version du thème de Knight Rider est très bonne et m,a fais sourire.
J’aurais aimé que Stoppenberg ajoute de la voix et des paroles pour ajouter des couleurs et des textures de plus, le mode instrumental proposé manque de punch mais dans l’ensemble Assault est une très bonne trame sonore de fond.
Spiritual Beggars – Hard Rock/Stoner Metal – Suède
Sunrise to Sundown – 2016
Century Media
9/10
Mon cheminement musical des 45 dernières années a connu une évolution quand même assez gigantesque si je la compare à plusieurs autres personnes. J’ai connu des passes au fil de ces décennies me faisant découvrir plusieurs facettes de la musique. Je suis conscient aujourd’hui que ce bagage musical me suit toujours et depuis une dizaine d’années d’introspection musicale, j’en suis venu à la conclusion que toutes mes passes et toutes mes découvertes des pratiquement 5 décennies devaient au final s’imbriquer et faire partie d’un tout.
Le Hard Rock fait partie intégrante de ce bagage disparate avec les Deep Purple, Alice Cooper, Def Leppard ou AC/DC qui m’ont fait découvrir un monde fascinant avant même ma puberté. Je constate que le Hard Rock se porte toujours à merveille et que d’innombrables formations sévissent toujours en 2016 pour propager la flamme originelle du Rock avec un grand R.
Je connais Spiritual Beggars de nom depuis le début des années 2000 sans toutefois m’être arrêté à la musique de ce groupe Suédois. Comportant des membres et ex-membres de groupes tels que Arch Ennemy, Mercyful Fate, Candlemass, Shining, Opeth ou encore Witchery, le quintette joue un Hard Rock issu directement des origines avec l’orgue Hammond à l’honneur, ce qui me plait particulièrement étant un grand amateur de claviers. Justement, je trouve que ça manque de ce type d’instrument dans le Métal et le Rock d’aujourd’hui et ce retour aux traditions est un genre de bénédiction pour moi.
Sunrise to Sundown est un excellent album de Rock pur où s’entrecroisent des sonorités rappelant tantôt Deep Purple, parfois Dio et Rainbow, à quelques reprises The Beatles le tout avec une puissance phénoménale. Le groupe ajoute une certaine touche de psychédélique à des endroits ciblés pour créer des ambiances très intéressantes. Avec l’expérience de ses musiciens, le niveau de composition est très élevé et l’interprétation est sans failles, c’est droit comme une barre et l’excellente production nous replonge dans les années 70.
Je vais maintenant aller faire un tour dans le passé du groupe pour découvrir les huit albums précédant celui-ci.
Assassin’s Blade – Heavy/speed Metal – International
Agents of Mystification – 2016
Pure Steel Records
6.5/10
Assassin’s Blade est une toute nouvelle formation regroupant des musiciens issus de divers pays. Donc, pour les besoins de la cause nous allons établir que la provenance du groupe est Internationale. La raison pour laquelle je parle de ce nouveau groupe vient du fait que son chanteur est le Québécois Jacques Bélanger qui a été membre de Exciter et sorti trois albums avec ceux-ci entre 2000 et 2004. Bien sûr, le logo « old school », l’étiquette Heavy/Speed Metal et le fait que le groupe soit composé de bonhommes avec du métier dans le corps ont aussi fait pencher l’écoute de cet album.
Pour être honnête, je me connais aucunement les albums d’Exciter avec Bélanger. J’ai vu le groupe en 2005 au Spectrum et avec une couple de bières dans le nez, j’avais trouvé que Bélanger s’en tirait quand même pas mal en spectacle. Mais jusqu’ici, je n’avais jamais entendu ce chanteur sur un enregistrement.
Point de vue musical, Assassin’s Blade offre un Heavy/Speed Metal honnête avec de bonne chansons, de bons riffs et de bons arrangements. Il n’y a pas de révolution Métallique mais ça fait la job et la production est tout de même au dessus de la moyenne. Le gros problème de Assassin’s Blade est justement Jacques Bélanger. Pas que le chanteur ait une mauvaise voix mais il beurre épais, trop épais. Les trémolos dans la voix, la pâle imitation de King Diamond et l’inconstance sont les points très faibles du groupe. Par moments on se demande si Bélanger sait où il s’en va avec ses mélodies vocales qui ne s’imbriquent pas toujours très bien avec les riffs.
C’est fort dommage car musicalement, Assassin’s Blade a du potentiel mais à elle seule la voix de Jacques Bélanger vient détruire le travail de composition au point où l’irritation survient au bout de cinq ou six chansons. Le groupe aurait intérêt à rectifier le tir soit en calmant son chanteur ou soit en le changeant tout simplement.
Star Wars : The Clone Wars
Animation/Action/Aventure
6 saisons
Lucasfilms
8.5/10
Star Wars. Dès la sortie en salle de l’épisode IV : A New Hope en 1977, je suis devenu un inconditionnel fan, modéré certes mais beaucoup plus que la moyenne. Je ne peux concevoir détester un des films même si The Phantom Menace était mal dirigé et que certains personnages étaient superflus, comme les Ewoks ou Jar Jar Binks par exemple, au fil des 7 films.
J’avais toutefois une grosse appréhension envers les « comics », la série Star Wars : Clone Wars parue en 2003 m’avait rebuté, après quelques épisodes j’ai trouvé trop enfantines ces nouvelles aventures au dessin plus que douteux et ma perception sur le manque de sérieux de cette série n’avait pas aidé à me la faire apprécier. Je ne dois pas être le seul car cette série s’est arrêtée après trois saisons.
En 2008, la série Star Wars : The Clone Wars est apparue sous forme d’animation en CGI. A cette époque, suite au visionnement de quelques épisodes, je n’avais pas embarqué du tout et j,avais laissé de côté la série. J’ai tenté de la visionner en 2015, encore une fois sans succès, quelque chose ne collait pas et j’ai décidé de laisser carrément tomber le projet.
Lorsque The Force Awakens est sorti, la flamme pour Star Wars s’est ravivée en moi plus que jamais. Si bien qu’au début Janvier 2016, j’ai pris la décision de redonner une chance à la série The Clone Wars. Le déclic s’est alors fait, j’ai laissé de côté le fait que la série était en fait des « comics » et au bout de quelques épisodes de la saison 1, cet aspect était disparu, j’étais bel et bien rentré dans la série. Beaucoup de détails, anodins pour le commun des mortels, sont expliqués tout au long de la série. Détails qui se révèlent importants pour la compréhension de certains aspects de la deuxième trilogie.
La série s’insère entre les épisodes II et III et s’étale sur trois années durant lesquelles Anakin Skywalker prends une padawan, Ahsoka Tano, sous son aile. Tout au long de la série, plusieurs aventures surviennent et de nombreuses pièces du casse-tête viennent s’imbriquer expliquant des détails qui sont passés sous silence dans les deux premières trilogies. On y voit Anakin devenir un très grand Jedi mais également, on voit son côté sombre l’envahir petit à petit. Son amitié avec Palpatine va au delà de ce qui était au départ expliqué dans la deuxième trilogie.
On y voit également en détails les plans fourbes du Chancelier Palpatine et du Comte Dooku ainsi que la machiavélique machination pour réduire à néant l’ordre Jedi. Lors de la dernière saison, on comprends pourquoi et comment les clones ont obéi à l’ordre 66 alors que ces mêmes clones étaient les alliés loyaux des Jedi.
Il y a évidement certains épisodes au cours de la série qui sont moins bons et également certains personnages et créatures qui sont inutiles voire même ridicules. J’ai vu la série en français, une partie des saisons étaient en VF et l’autre en VFQ. La version Québécoise est malheureusement beaucoup plus nulle au niveau traduction avec entre autres Yves Corbeil pour Palpatine, Luis de Cespedes en C-3PO, Xavier Dolan pour les droïdes de combat Séparatistes, Guy Nadon en Comte Dooku et l’horripilante voix de Pierre Chagnon en narrateur roulant ses « R » de façon démesurée. Un jour, je réécouterai la série en version originale. En attendant, je vais commencer la série Star Wars; Rebels que je suis impatient de visionner.
Discharge – Hardcore Punk/Thrash Metal – Angleterre
End of Days – 2016
Nuclear Blast
8.5/10
Pour être franc, je n’avais pas entendu un album de Discharge autre que le premier album paru en 1982. de plus, je ne me souviens même plus à quand date ma dernière écoute de cet album, ici on parle en terme de décennies, vraisemblablement trois. Je ne savais même pas que Discharge était encore en vie et en voyant qu’un nouvel album avait vu le jour, j’ai fais quelques recherches et je me suis procuré le dit album qui est intitulé End of Days. Le groupe est maintenant sous l’étiquette Nuclear Blast, donc ça ne devrait pas être si pire en fin de compte.
Avec mes recherches, j’ai possiblement compris pourquoi je m’étais plus intéressé à Discharge après le premier album. Les trois albums qui ont suivi semblent avoir été des flops monumentaux si je me fie aux critiques et aux articles à propos de ces trois albums parus respectivement en 1986, 1991 et 1993. End of Days paraît huit ans après son prédécesseur et suite à une certaine appréhension j’ai tout de même décidé de l’écouter afin de comprendre de quoi il en retournait.
Et bien, ça sonne comme une tonne de briques, End of Days est beaucoup plus près du Punk furieux que du Thrash Metal, on retrouve le Discharge dynamique et électrisant du premier album avec une touche beaucoup plus mature. De très bons riffs, des pièces rapides et une grande puissance de frappe. La production est sans failles et l’album est excellent d’un bout à l’autre. Quinze courtes pièces variant de 1 minute 22 secondes à 3 minutes qui vont droit au but sans détours.
End of Days est un album surprenant qu’il faut absolument écouter à haut volume.
Gorguts – Technical/Avant Garde Death Metal – Canada
Pleiades’ Dust – 2016
Season of Mist
9.5/10
Ayant été en dehors de la scène Métal de 1990 à 2001, j’ai manqué une très grande partie de l’histoire reliée à cette scène et surtout manqué l’évolution qui a conduit au Métal extrême. J’avais certes entendu parlé de Gorguts sans toutefois m’y attarder. J’ai découvert le groupe en 2012 lors de son passage au Trois-Rivières Métalfest et ce que j,avais vu et entendu m,avait complètement abasourdi.
C’est avec Colored Sands de 2013 que j’ai vraiment fait la connaissance de Gorguts. L’album s’était classé en 11e position des tops Hurlemort avec une note de 9/10. Lorsqu’il a été annoncé que Luc Lemay reviendrait avec un album comportant seulement une seule longue pièce, j’ai trouvé l’idée fort intéressante et j’ai attendu Pleiades’ Dust avec une certaine impatience.
Gorguts ne fait pas dans le Métal standard, au contraire, il s’en éloigne complètement. Sur Pleiades’ Dust, le niveau composition est à un sommet extrêmement élevé, c’est un véritable chef d’œuvre où se mélange d’innombrables ambiances et sonorités. On joue avec les sons et les tempos, on passe de la brutalité au calme plat pour rebondir avec une étonnante puissance. Luc Lemay semble composer comme si c’était de musique de la musique classique et ça transparait dans sa musique. On passe par toute une gamme d’émotions au fil de cette pièce de près de 33 minutes.
Au niveau paroles, Lemay s’inspire de l’histoire, sur Pleiades’ Dust c’est du livre « House of Wisdom » que l’inspiration provient et c’est du Moyen Orient dont il est question. Gorguts est la preuve que le Métal se doit d’être une musique intelligente et loin d’être toujours dans le créneau Satanique comme la majorité des gens pensent. Pleiades’ Dust est un des meilleurs albums de 2016, je le recommande fortement à tous ceux qui n’ont pas peur de sortir des standards établis.
Accu§er – Thrash Metal – Allemagne
The Forlorn Divide – 2016
Metal Blade
8.5/10
Jouissant d’une longue carrière de près de 30 ans, les Allemands Accuser sont de retour avec un nouvel album intitulé The Forlorn Divide. Même si la formation a une trentaine d’années d’existence, elle est passée sous les radars à l’instar de ses confrères de Destruction et Kreator. Le groupe a tout de même résisté au temps et nous sert son dixième album. Il est important de noter que Accuser est resté inactif de 1995 à 2010.
The Forlorn Divide est un très bon album de pur Thrash Metal ayant de solides bases de la vieille école. Mais ce qui distingue cet album c’est qu’il ne sonne pas le réchauffé comme une vaste majorité de groupes clones sévissant actuellement dans la vague Thrash à la mode. Accuser ajoute de fortes doses de modernité allant même flirter avec le Death Metal par moment conférant à sa sonorité une puissance accrue et originale.
Tout tourne autour des riffs et de la rapidité avec quelques touches techniques rappelant Revocation. La production est excellente, on se heurte à un mur de son. Les musiciens sont à l’aise sur leurs instruments, l’interprétation et les compositions sont sans failles. Aucune longueur inutile, tout est à sa place. The Forlorn Divide est un très bon moment de sauvagerie bien dosée.
Accuser est une autre preuve que les vieux routiers sont les maîtres incontestés du Métal, apprenez les jeunots, voici une très belle leçon de Métal à l’état brut!
B-Movie – Post Punk/New Wave – Angleterre
Climate of Fear – 2016
No Emb Blanc
8.5/10
Actif dans la première moitié des années 80 B-Movie était pressenti pour devenir un pillier du monde Post Punk et New Wave tout comme ses camarades de The Cure, Depeche Mode ou même Tears for Fears. L’histoire en a décidé autrement, le groupe qui nous a donné l’hymne Nowhere Girl s’est éteint après un album en 1985. Le groupe était de retour en 2013 avec un nouvel album suffisamment consistant pour que la formation puisse continuer et nous offrir Climate of Fear en 2016.
B-Movie n’a pas changé, le groupe nous sert un Post Punk solide et fort bien composé avec des familiarités venant de Joy Division, Modern English, A Flock of Seagulls ou encore Echo and the Bunnymen avec des claviers inspirés de Kraftwerk. La majorité des pièces de l,album varie entre tempo rapide et mid-tempo le tout étant très entraînant et surtout grandement convaincant. De belles lignes de basse assises sur une batterie droite comme une barre avec des guitares cristallines rehaussées de la voix particulière de Steve Hovington.
Climate of Fear est un bon album qui nous fait revivre les sonorités du passé, B-Movie est en pleine forme et en pleine possession de ses moyens.
The 69 Eyes – Gothic Rock – Finlande
Universal Monsters – 2016
Nuclear Blast
8/10
Malgré ses plus de trente ans de carrière, je ne connaissais nullement la formation Finnoise The 69 Eyes. Le groupe est passé sous mon radar toutes ces années et curieusement, il s’agit d’un des plus gros groupes de Gothic Rock. Comme il n’est jamais trop tard pour la découverte musicale, je prends connaissance du douzième album, Universal Monsters.
Bien qu’ayant un très fort accent Gothic Rock, The 69 Eyes donne plus dans un mélange de Rock and Roll et de Punk avec des soupçons Hard Rock et Glam et le ton donné à la musique n’est pas sans rappeler Motley Crüe et Hanoi Rocks et parfois The Stranglers avec une voix oscillant entre Billy Idol et Peter Steele. Sur Universal Monsters, The 69 Eyes offre un Rock sombre somme toute assez musclé et entraînant.
La production est excellente et le pièces sont remplies de riffs accrocheurs. Les musiciens du groupe sont de très bons compositeurs et les arrangements bien orchestrés. Par contre, The 69 eyes a un arrère goût Pop qui peut agacer à la longue. Ce n’est pas très perceptible mais le côté commercial pour faire vendre des albums est bien présent.
Universal Monsters est un bon album Rock qui s’écoute bien. Pas de révolution majeure, juste du bon Rock noirci bien exécuté et accrocheur.
Schizo – Thrash/Black Metal – Italie
Rotten Spiral – 2016
Punishment 18 Records
8.5/10
Le trio Italien Schizo est un des groupes pionniers du Métal extrême Italien avec Necrodeath et Bulldozer. A ses débuts, le groupe avait même demandé à Chuck Shuldiner de joindre ses rangs mais ce dernier était trop occupé avec ses propres projets.
Scizo est de retour cette année avec un nouvel album incisif intitulé Rotten Spiral. Le groupe mise sur des riffs accrocheurs, crus et secs à la limite du primitif basés sur une rythmique puissante et rapide de pur Thrash Metal de la vieille école. Une forte teinte sombre vient englober le tout pour offrir un mélange explosif et dévastateur.
Rotten Spiral est un album très cours mais concis. On va droit au but et on ne traîne aucumeneent en longueur au fil des huit pièces et de ses 39 minutes incendiaires. Du très bon Métal sans prétentions et sans artifices. Un Thrash norici direct dans les dents très bien composé avec une production claire et efficace.
Destruction – Thrash Metal – Allemagne
Under Attack – 2016
Nuclear Blast
8/10
Under Attack, quatorzième album pour la légende allemande Destruction. Le trio qui fait partie du Big Teutonic 4 et qui est un des pionniers du Thrash Metal, est toujours présent et en forme. Mike et schmier se tiennent encore debout pour attiser le feu du Thrash et l’entretenir.
Le précédent album, Spiritual Genocide, semblait avoir été fait à la sauvette et sans réelle conviction, un peu comme si Destruction avait été forcé de sortir un album à tout prix sans que l’inspiration soit au rendez-vous. Sur Under Attack, le trio semble respirer un peu plus et nous offre un Thrash Metal honnête et sans prétentions.
Pas de réelle surprise sur cet album, inutile de préciser que Destruction ne sortira pas un autre Infernal Overkill mais est encore en mesure de concocter un bon album à la hauteur de la réputation du groupe. On ne réinvente absolument rien, c’est Destruction et c’est très bien comme ça. C’est motivant de voir que des vieux bonhommes font encore ce qu’ils aiment le plus en perpétuant la flamme Métallique.
The 5th Wave – 2016
Avec : Chloe Grace Moretz, Nick Robinson, Liev Schreiber
Directeur : J Blakeson
Columbia Pictures
5/10
Lorsque j’avais vu la bande annonce de The 5th Wave en allant voir le dernier Star Wars en Décembre dernier, je m’étais persuadé que ce film avait de possibles bons côtés et méritait d’être vu. Je suis assez trippeux de films de science fiction et j’ai un gros penchant pour les extra-terrestres. The 5th Wave est en fait une adaptation d’un roman de Rick Yancey en trois volets dont le dernier est prévu pour cette année.
Je ne sais pas pour les romans pour ne pas les avoir lu mais le film est un gâchis total. Une perte de temps monumentale et d’une platitude épouvantable. L’histoire aurait pu être bonne, quoique ultra cliché et peu originale, mais les acteurs sont si mal dirigés et le fil tellement décousu que c’en est déconcertant. En fait, The 5th Wave est un film de science fiction de type catastrophe pour ados au même titre que la série Twilight.
Petite histoire d’amour à l’eau de rose d’une adolescente qui doit choisir entre le joueur de football de son école et le bellâtre de fond de bois qui est un extra terrestre qui décide de se rebeller contre les siens par amour pour la jeune blondinette. Complètement pathétique et inutile. Les scènes d’action sont d’une mollesse dérangeante et le film traîne en longueurs plus souvent qu’autrement. Le film se termine au moment où ça devient un peu plus intéressant nous laissant évidement dans le doute qu’une suite est à venir.
The 5th Wave est au final un film médiocre qu’il vaut mieux d’oublier. Dépenser de grosses sommes pour une suite serait purement du gaspillage.
Axevyper – Heavy Metal – Italie
Into the Serpent’s Den – 2016
Iron Shield Records
7/10
Le monde du Métal subit des retours dans le passé à intervalles quasi régulières. Parfois, je me pos la question à savoir si certains retours ne sont pas uniquement pour une question de « fashion » et de mode. Musicalement parlant les retours dans le passé peuvent être excellents quand on s’approprie correctement les sonorités d’époques lointaines. On ne peut aucunement cacher ses origines et c’est très bien ainsi. Je remarque cependant une propension et une mode, car c’en est une au final, à revenir avec les looks des années 80 avec les « sneakers » blancs, les jeans délavés serre couilles, les affreuses lunettes d’aviateur, les moustaches à la Spinal Tap et les colifichets issus de la glorieuse époque de la naissance du Heavy Metal. On dira ce qu’on voudra, le monde du Métal n’échappe pas aux modes et tendences et devient superficiel au final. On peut jouer croche, du moment qu’on a le look, nous sommes cools.
Pourquoi je vous parle de ceci ce matin? Parce que je suis tombé sur une formation de Heavy Metal Italienne nommée Axevyper. C’est en voyant une photo du groupe que ma curiosité a été piquée. Tellement kitsch et quétaine que je me suis demandé si c’était une parodie ou c’était un groupe sérieux. C’est en faisant quelques recherches sur la nouvelle vague de groupes Heavy Metal que j’ai réalisé que c’était du sérieux. Axevyper n’est pas seul au monde à arborer fièrement l’accoutrement du Métalleux typique des années 80. On est en 2016 et ça fait peur.
Musicalement, Axevyper est un clone de Iron Maiden des débuts en un peu plus rapide. Les compositions sont quand même assez intéressantes et bien exécutées, il y a un talent évident chez les musiciens du groupe, la production est bonne et en général les pièces s’écoutent plutôt bien malgré le son très réchauffé. Là où ça casse, c’est au niveau de la voix. Une imitation de Bruce Dickinson pas toujours juste et à la limite du supportable.
Je ne sais pas si c’est parce que je suis rendu vieux, mais pour moi les années 80 c’était il y a 35 ans, c’était une belle époque remplie de souvenirs qu’il vaut mieux reléguer au passé. Je sens revenir sous peu les coupes Longueuil, les franges sur les manteaux de cuir, les mocassins et les cheveux crêpés.