She Past Away – Post Punk/Gothic Rock – Turquie
Narin Yalnizlik – 2015
Fabrika Records
9.5/10
La scène Post Punk est bien vivante et ce, à l’échelle internationale. Nous en avons la preuve avec certains grands pionniers du genre comme The Cure ou Killing Joke qui sont toujours actifs et en parfaite forme. L’influence indéniable des pionniers du genre Alternatif, du New Wave au Gothic Rock en passant par l’Industriel et le EBM, a façonné et fait évolué les sous genres créant ainsi de nombreuses formations importantes au fil des décennies.
Fondée en 2009, la formation Turque She Past Away a rapidement grimpé les échelons pour se hisser au rang de groupe culte et pilier de la scène Post Punk actuelle avec son premier album Belirdi Gece paru en 2012. Jouant avec les sonorités de jadis qui ont fait la renommée de groupes comme The Cure, The Sisters of Mercy ou encore Joy Division, She Past Away a su ajouter de la fraîcheur au style originel en créant son identité propre, les paroles en Turc aidant grandement à rendre le tout mystérieux et pratiquement mythique.
La formation revient en 2015 avec un deuxième album plus sombre intitulé Narin Yalnizlik qui est en quelque sorte la suite logique de Belirdi Gece. Avec ses guitares rappelant The Sisters of Mercy, la basse sursaturée de « chorus », la batterie électronique et les synthés omniprésents, She Past Away nous replonge à une époque légendaire où nous foulions les pistes de danse underground sur des musiques sombres et hypnotisantes.
Sur des tempos tantôt rapides et parfois très lents, Volkan Caner et sa voix gutturale nous transporte dans des contrées lointaines ravivant des souvenirs mémorables de notre jeunesse sombre et rebelle. Les pièces Uzakta et Hayaller ne sont pas sans rappeler The Cure de la période Faith, Gerçekten Özleyince a des airs de famille avec Nowhere Girl de B-Movie ayant également une légère teinte de Legendary Pink Dots pour son intro tandis que la pièce Uçtu Belirsizliğe deviendra sans l’ombre d’un doute la référence du groupe à la manière de Transmission de Joy Division ou Alice de Sisters of Mercy.
Narin Yalnizlik est un pur chef d’oeuvre et une merveille pour les oreilles. She Past Away est déjà promu au rang de groupe culte au même titre que les géants des années 80 et je ne serais pas surpris de voir cette flamme ravivée embraser la scène pour permettre à de jeunes groupes de perpétuer cette noirceur dans les années à venir.











Ma révélation de la 2e décennie du 21e siècle est sans contredit la formation Suédoise Ghost. Mélangeant plusieurs styles, de hard rock à new wave en passant par des saveurs plus pop et imbriquant le tout dans certaines sonorités métalliques, Ghost a su ramener le théâtral à l’avant plan avec ses costumes, son concept et ses brillantes compositions accrocheuses. En gardant ses membres anonymes, une touche de mysticisme s’ajoute au tout pour créer une entité propre. Les avis sont partagés face à la formation, on aime ou on aime pas. Pour ma part, Papa Emeritus et ses Nameless Ghouls entrent directement dans mes critères musicaux et Ghost s’est habilement infiltré dans mon top 10 èa vie des groupes que je préfère. La complexité des arrangements et l’intelligence des compositions me ramène à différentes époques et curieusement, les éléments inclus dans les trois albums de la formation sont puisés dans les diverses sources qui ont construit mon cheminent musical depuis le début des années 70. Je suis un fan fini de Ghost et je l’assume pleinement n’en déplaise à ses détracteurs. En faisant des recherches sur le passé des 3 Papa Emeritus, j’ai découvert un auteur/compositeur fort prolifique et d’un talent incroyable pour la composition musicale. Subvision en est un parfait exemple avec ses étranges sonorités rappelant certaines pièces de Ghost. Oups, j’en ai trop dit….
Des influences j’en ai énormément, mes capsules quotidiennes en témoignent grandement. Être influencé par un musicien issu de deux groupes différents provenant de deux époques différentes relève d’une probabilité plutôt faible mais c’est arrivé. Après deux EP et un album grandioses sortis vers le milieu des années 80 et un changement de cap musical pour le deuxième album qui demeurait tout de même excellent malgré sa différence de style, Thomas Gabriel Fischer aussi connu sous le pseudonyme Tom G. Warrior a lancé Celtic Frost dans un mur en choisissant de réorienter son groupe vers le glam si populaire à la fin des années 80. Celtic Frost est une de mes principales influences jusqu’à l’épouvantable Cold Lake et les 4 premières sorties du groupe demeurent encore aujourd’hui d’actualité et ont admirablement vieilli. C’est en 2006, avec une interminable attente que Celtic Frost revient avec Monotheist, un album à la hauteur des dites attentes qui est en quelque sorte le prologue de se qui s’en venait par la suite.
Dans les années 80 le mouvement Gothique était un genre auquel je m’identifiait avec des groupes phares comme Bauhaus, The Cure, The Sisters of Mercy ou encore Joy Division. Ces groupes étaient enveloppés dans la noirceur et le côté théâtral renforçait le mythe qui tournait autour du mouvement proprement dit. Dans les années 2000 j’ai été estomaqué de constater que le mouvement « Gothique » était rendu très fashion et vraiment quétaine, mélangeant une partie des looks tirés du glam, du death rock, d’extra-terrestre et d’Edward Scissorhands. Je trouvais ( et je trouve toujours ) le Gothic Metal très loin des racines du genre et que cette nouvelle mouture était en fait une parodie « cheap » du mouvement tel qu’il est apparu à la fin des années 70. En 2010 j’ai fais la découverte d’un duo Allemand nommé The Vision Bleak et en écoutant l’album Set Sail to Mystery qui venait de paraître, j’ai eu un coup de foudre instantané. Le son, le look, l’ambiance, tout était réuni comme à l’époque des grands mais avec un son très pesant et des riffs puissants. Les groupes ayant réussi ce tour de force sont peu nombreux, The Vision Bleak fait partie de la continuité du mouvement Gothique tel qu’il était à ses débuts. Je me suis procuré la discographie complète du groupe et chaque album est une oeuvre en soi et chaque sortie est une réussite totale. Je suis vendu et je suis un fan fini, ce groupe fait partie de mon top 10 à vie tous styles confondus.
Lorsque j’étais co-animateur de Réanimation, j’en ai découvert des groupes par centaines et j’en ai fais découvrir à mon bon ami le Dr Pendragon. Voyant ma réticence farouche face au Death Metal Extreme, ce bon Docteur usant de sa sagesse légendaire m,avait dit: « Un moment donné, le déclic va se faire et tu vas tout comprendre à propos du Death ». Ce déclic s’est fait en 2010 avec Atheist et son album réunion Jupiter. Le mélange Progressif/Jazz/Death Metal m’avait scié les jambes tant la complexité des arrangements et des partitions étaient complexes et curieusement, tout était limpide et compréhensible dans ma tête, comme si une partie de mon cerveau avait ouvert une grande porte pour laisser filtrer ce flux de données autrefois cryptées. Un monde musical nouveau m’était offert sur un plateau d’argent et depuis ce jour, le Death Metal est devenu le genre Métallique que je préfère.
Le Métal originel a eu une évolution fulgurante depuis ses premiers balbutiements vers la fin des années 70. De Hard Rock à Heavy Metal, le genre s’est ensuite divisé pour créer le Speed Métal qui a scindé en deux genres distincts, d’un côté le Power Metal plus épique et chevaleresque et de l’autre le Thrash Metal, sauvage et guerrier. Oublions les chevaliers et les contes de fées et concentrons-nous sur les sauvageons barbares. Le Thrash s’est ensuite divisé en deux autres parties, l’une très noire et froide qui est devenue le Black Metal et l’autre très brutale et brulante devenant le Death Metal. Chacun de ces genres a migré dans des sous genres qui forment aujourd’hui le Métal que l’on connait avec ses branches interminables. Alors que certains genres sont revenus à la mode, comme par exemple le Thrash originel, avec ses groupes se complaisant dans le copier/coller de ce qui a déjà été fait look inclus, d’autres tirent profit des racines pour améliorer et évoluer créant de nouvelles sonorités.
Il y a 5 mois je commençais l’écriture quotidienne de mon parcours musical de ma naissance à aujourd’hui, ce parcours a été large en différents styles et a forgé le musicien et le maniaque de musique que je suis avec mes idéologies, ma culture et ma vision de la musique en général. Ceux d’entre vous qui me lisez avez pu constater mon penchant pour la musique bien faite, de qualité et surtout non standard. Les mélanges de sonorités sont ce que je préfère par dessus tout et l’ajout d’instruments sortant du basique guitare, basse, batterie renforce ma curiosité et ce penchant pour les bizarreries. Nous avons visité de nombreux pays et constaté les différentes cultures Métalliques à travers le monde mais en ces temps noirs où la guerre est omniprésente au Moyen Orient, j’étais bien loin de m’imaginer que le Métal puisse être représenté sur ce coin du globe.
Mon plongeon dans l’océan du Death Metal a pris énormément de temps avant d’être accompli, je demeurais craintif face à ce saut vertigineux et j’osais seulement tremper quelques orteils de temps à autres dans ce flot limpide avec un fort courant. Ayant à son bord Dino Cazares ( Fear Factory, Brujeria ) et Tony Campos ( Fear Factory, Static X, Ministry, Prong ), la formation Asesino m’a aidé à me tremper les deux pieds pour ainsi commencer à apprivoiser cette puissance destructrice. C’est avec des textes en Espagnol saturés d’un humour très noir sur des riffs gras et tranchants appuyés par une rythmique solide et musclée que le trio infernal nous livre son message et sa fureur tel un ouragan détruisant tout sur son passage. Katrina fait figure de douce brise en comparaison. Donc, Asesino a été la formation qui m’a fait digérer le Métal plus brutal, les portes ayant été franchies il ne me restait plus qu’à avancer à l’aveugle dans cette jungle hostile.
Le Death Metal pur et dur a été la branche Métallique qui m’a pris le plus de temps à apprivoiser et ici je ne parles pas du Death Metal mélodique. J’ai tranquillement commencé à apprécier certains groupes de Death Metal conventionnel mais j’avais une totale incompréhension du Technical et du Brutal Death. Avec Mikael Åkerfeldt de Opeth à la voix, la formation Bloodbath a été ma première véritable initiation à ce style de Métal gras et lourd. La rapidité et l’énergie dégagées par le groupe a rapidement eu raison de mon manque culturel et petit à petit je me suis mis à m’intéresser à ce genre de Métal qui est aujourd’hui celui que je préfère. Bloodbath a eu un impact sur ma musique, notamment au niveau de l’accordement des instruments qui est beaucoup plus bas que les autres styles de Métal. Mon aventure dans le Death Metal ne faisait que commencer et mes découvertes ultérieures ont été très enrichissantes malgré le fait que le véritable déclic envers cette brutalité musicale se soit fait il y a à peine 5 ou 6 ans.
Le Métal est un style de musique à part entière boudé par les médias et totalement inconnu du grand public et c’est tant mieux comme ça selon moi. Cependant, même dans ce merveilleux monde il demeure qu’une certaine standardisation persiste fermant un nombre faramineux d’esprits à un univers musical plus large. Une bonne proportion de Métalloïdes reste confortablement installée dans les créneaux plus faciles d’accès et plus faciles à assimiler sans oser explorer plus loin. En creusant plus loin que la surface de cette Terre gigantesque on s’aperçoit que plusieurs artistes ont osé et osent toujours innover en se tenant loin des standards pré-établis.
Étant parfaitement ancré dans le grand fleuve Métallique depuis quelques années, mes découvertes dans ( presque ) toutes les branches de ce gigantesque arbre généalogique allaient bon train. Je prenais ce qui faisait mon affaire et je rejetais systématiquement ce qui ne plaisait pas à la première écoute. Curieusement, le Death Metal m’a pris énormément de temps à venir me chercher, j’étais plus attiré par les sonorités froides et sombres, j’étais donc attiré naturellement vers le Black Metal. Je suis tombé par hasard sur un article d’un duo Norvégien du nom de Darkthrone. En entrevue, le chanteur du groupe affirmait que Celtic Frost était une grosse influence pour lui et que le nom de son groupe provenait en partie de la chanson Jewel Throne de Celtic Frost. J’ai allumé assez rapidement, je voulais en savoir plus sur Nocturno Culto et Fenriz.
L’élément le plus important dans le son de Gothenburg qui a mené a la création du Death Métal mélodique est sans nul doute At the Gates. Son album Slaghter of the Soul a été déterminant et est rapidement devenu un incontournable du Métal en général. Avec ses mélodies, ses riffs plus Thrash et sa rapidité incendiaire, At the Gates a directement influencé bon nombre de groupes par la suite créant même des clones à n’en plus finir. Cette révolution a un un impact majeur aux États Unis en voyant un nouveau genre se profiler à la vitesse grand V vers les méandres du mainstream. En effet, des groupes comme Shadows Fall et All that Remains se sont directement inspirés de At the Gates pour fonder les racines du Metalcore, style qui s’est propagé comme une mauvaise herbe envahissant l’immense jardin Métallique. Je salue l’étonnant retour de At the Gates en 2014 avec son puissant album At War with Reality. Slaughter of the Soul a eu une certaine influence sur ma façon de jouer et le groupe restera gravé dans ma mémoire comme étant l’un que j’ai grandement apprécié.
Le Death mélodique a vu ses principaux instigateurs provenir de la ville de Gothenburg en Suède et l’un de ces principaux acteurs de cette nouvelle scène fut Dark Tranquillity. L’album Damage Done m’avait surpris de part sa musicalité certes mais surtout de part sa puissance et sa rapidité. J’ai reculé dans le temps pour découvrir que le groupe avait sorti de bien meilleurs albums avant Damage Done même si celui-ci demeure une plaque tournante dans mon cheminement musical à cette époque. Tout comme In Flames, Dark Tranquillity a par la suite sombré tranquillement dans la platitude et la banalité et est pour ma part rapidement tombé dans l’oubli.
Depuis que je suis sorti de ma léthargie métallique il y a 15 ans, j’en ai fais des découvertes et c’est la période où j’ai écouté le plus de Métal en terme de temps. La grande famille de la Métallurgie musicale a changé considérablement depuis la naissance du genre originel, le tout s’est scindé en plusieurs sous genres allant de doucereux à extrêmement brutal. Ceux qui me connaissent pourront vous dire que j’ai une profonde aversion envers le Power Metal et cette aversion s’est propagée au Death Metal Mélodique. Du moins, à quelques exceptions près… Les pionniers de ce genre avaient apporté un nouveau souffle en mélangeant les mélodies du Heavy Metal à la brutalité du Death Metal créant ainsi ce qui est devenu le Death Métal Mélodique. Une de ces formations, In Flames, avait retenu mon attention sur le tard et j’ai tout de même apprécié son album Whoracle que je pourrais aisément qualifier de chef d’oeuvre du genre.
Le Métal Symphonique étant devenu ma tasse de thé, nombreuses furent les suggestions à fuser d’un peu partout pour parfaire ma culture sur le sujet. Il y avait cette formation Norvégienne dont j’avais eu vent qui m’intrigait car cette formation comportant dans ses rangs ICS Vortex de Arcturus et Galder de Old Man’s Child, deux formations que j’affectionnais énormément. J’ai eu mon baptême de la part de Dimmu Borgir avec l’album Death Cult Armageddon dans lequel j’ai immédiatement embarqué. Cet album tombait totalement dans mes cordes de part sa musicalité et ses arrangements mais aussi pour ses ambiances noires et profondes. Curieusement, c’est à partir de cet album que la formation a commencé à recevoir de sévères critiques venant de la part de ses fans des premiers jours, possiblement parce que le groupe devenait un peu plus gros et important et que le statut de groupe culte était en voie de disparition. Toujours est-il que cet album a été important dans mon cheminement musical et mon retour dans le côté obscur de la musique dite marginale.
Lorsque j’ai découvert l’univers du Black Metal je m’étais imaginé un sous genre très malsain et extrêmement « evil », ce qui est en partie le cas, et j’avais du mal à saisir toute cette furie tournant autour de ce genre de Métal mystique et obscur. J’avais entendu parler par le passé de la formation Anglaise Cradle of Filth mais croyant que ce groupe dépassait largement les bornes en terme de pas gentil du tout, je m’étais abstenu de m’imprégner de la musique maudite et des insanités véhiculées par le groupe… Jusqu’à ce que je daigne écouter Damnation and a Day. En entendant cet album, j’ai été surpris de constater que le groupe était vraiment fort musicalement avec ses mélodies, sa rapidité, sa fougue et les éléments symphoniques se rattachant à l’ensemble des pièces.
Comme si le Folk n’était pas suffisant en terme d’hybride pour le Métal, il a fallu que je découvre que la musique Classique symphonique se mariait avec le Black Metal. Bien sûr par le passé il y avait eu ici et là certains éléments du Classique qui s’étaient imbriqués mais en faire un élément à part entière? Pourquoi pas finalement quand on sait que Métal et musique classique sont très similaires point de vue structures et compositions. On pourrait pratiquement affirmer que le Classique c’est en fait du Métal avant l’invention de l’électricité. Toujours est-il que ma rencontre avec ce style spectaculaire où le Symphonique est en avant plan s’est faite avec la formation Anglaise Bal-Sagoth. Même si les éléments symphoniques n’ont pas été réalisés avec un véritable orchestre, il demeure que la puissance et le grandiose sont là et que le mélange est explosif. Le mariage est parfait et démontre encore une fois que l’intelligence des compositions et arrangements font partie de ce qu’est véritablement le Métal en dépit de ce que ses détracteurs peuvent affirmer.
Le Folk Metal avait jusqu’alors été étroitement lié avec le Black Metal et la mythologie ancestrale. En Allemagne toutefois, une formation avait pris le Folk pour le fusionner avec un Death Metal axé sur les mélodies. A l’instar de ses congénères Scandinaves, Die Apokalyptischen Reiter avait plutôt misé sur des thèmes plus larges comme la vie, la mort, la liberté. La musique qui en résultait était puissante, grasse et percutante et l’intelligence des arrangements était fort imposante. On pouvait même détecter une forme d’aura épique propre au Power Metal sans les irritantes voix de castrats qui font figure emblématique de ce type de métallurgie musicale. Après six excellents albums parus entre 1997 et 2006 et la perte d’un des principaux compositeurs, le groupe a pris une tangente plus Hard Rock et a débuté sa descente dans le gouffre de l’oubli et cumulé les platitudes à un rythme alarmant. Qu’à ce là ne tienne, Die Apokalyptischen Reiter est un des groupes qui m’ont le plus influencé au cours des années 2000 et je garde toujours espoir de retrouver un jour ce qui a fait la renommée de ces chevaliers de l’apocalypse.
En explorant le bassin grandissant du Folk Metal j’ai pu constater que certains groupes avaient choisi la voie festive et enjouée pour passer leurs histoires et coutumes ancestrales. Les Finnois Korpiklaani se sont distingués par une approche très joyeuse et offrant un Folk Metal pour faire littéralement le party. La partie traditionnelle qui était imbriquée dans les pièces du groupe avaient beaucoup de similitudes avec la musique traditionnelle Québécoise, en l’occurrence celle jouée par Le Rêve du Diable ou La Bottine Souriante ce qui en bout de ligne m’interpellait à un certain niveau. Étant à une certaine époque un grand amateur de bière et étant enclin a faire le party assez facilement, la musique de Korpiklaani était un sérieux prétexte à trinquer et se laisser aller un tantinet. Je me souviens encore de soirées arrosées avec des amis rencontrés sur le légendaire forum Poilus Online à écouter les albums de Korpiklaani et chanter en choeur les paroles de Beer Beer.