Týr – Valkyrja – 2013

L’Évolution Métallique selon Sinistros #1410
Týr – Valkyrja – 2013
Danemark

Avec son septième album, la formation Danoise Týr était passée de Napalm records à Metal Blade avec un album digne de ce que le groupe nous avait habitués avec ses albums précédents. De très bons riffs puissants sur des compositions épiques qui relataient une fois de plus la vie des ancêtres, de leurs batailles et surtout de leur identité. Si on recherche du véritable Viking Metal, Týr est en lice pour être l’un des plus influents et des plus démonstratifs du genre et Valkyrja le prouvait amplement. Malgré certains passages un peu plus mous et plus doux, cet album reflétait tout de même le parcours du groupe depuis ses débuts. Si on est amateur de Folk metal mélangé à un Progressif mélodique, cet album est tout destiné à vous faire passer un soixante minutes agréables, si l’on compte les reprises de Iron Maiden et de Pantera dans le compte. Un très bon album à découvrir.

Ministry – From Beer to Eternity – 2013

L’Évolution Métallique selon Sinistros #1409
Ministry – From Beer to Eternity – 2013
États-Unis

Al Jourgensen entrait dans sa deuxième retraite avec Ministry en offrant un album des plus critiqués et selon plusieurs, du pire album de la discographie, jusque-là… From Beer to Eternity réitérait le sujet sensible de la dépendance aux drogues et à l’alcool à laquelle Jourgensen faisait face ce qui avait résulté d’un album passablement décousu selon plusieurs. Mais dans les faits, From Beer to Eternity était un album rétrospective qui couvrait la majeure partie de la carrière d’oncle Al avec des sonorités qui revisitaient des albums phares comme The Land of Rape and Honey et des éléments de Revolting Cocks au fil des pièces. Après la sortie de cet album, Jourgensen était retourné à la retraite mais pour une courte durée puisque Ministry reviendra sur les rails en 2014, une année seulement après l’annonce de cette retraite. From Beer to Eternity n’est effectivement pas le meilleur album de la discographie mais il ne méritait pas tant de haine de la part des trolls de l’internet. C’est un album qui passe bien et qui prouve que Jourgensen était, à l’époque de sa sortie, un génie des arrangements et de la provocation.

Satyricon – Satyricon – 2013

L’Évolution Métallique selon Sinistros #1408
Satyricon – Satyricon – 2013
Norvège

Depuis le temps que j’en parle, le changement avait osé frapper de nouveau en s’attaquant aux racines même du Black Metal originel. Avec son huitième album éponyme, la formation Norvégienne Satyricon s’était orientée vers un style plus Rock au détriment de l’éternelle noirceur crue à laquelle le groupe nous avait habitués. Cet album avait suscité autant de haine que d’amour de la part des fans et ce, à des opposés à 180 degrés. Mais diable, est-ce que cet album est mauvais ou non? Si on s’attendait à avoir un album typiquement Black Metal, oui, cet album peut paraitre mauvais. Mais si on a une oreille plus aiguisée et un esprit plus ouvert, on retrouve d’excellentes pièces bien structurées avec diverses textures atmosphériques et vaporeuses. Satyricon avait osé le changement et c’est plutôt réussi! À découvrir ou redécouvrir!

Gorguts – Colored Sands – 2013

L’Évolution Métallique selon Sinistros #1407
Gorguts – Colored Sands – 2013
Canada

Gorguts est l’un de nos fleurons Québécois qui a largement contribué au développement de la musique dite extrême et surtout ultra technique et ce, à l’échelle mondiale. Il aura fallu attendre une douzaine d’années avant d’avoir un nouvel album suite à une séparation et un retour avec un nouvel alignement. Colored sands nous montrait un Gorguts en pleine possession de ses moyens et avec une évolution musicale qui prouvait que Luc Lemay est définitivement un génie de la composition et des arrangements. En s’entourant de musiciens chevronnés comme Kevin Hufnagel (Sabbath Assembly, Dysrythmia), Colin Marston (Behold the Arctopus, Dysrythmia) et de John Longstreth (Origin), Lemay avait remis Gorguts sur les rails avec un album incroyablement bien construit avec des riffs complexes et des textures déroutantes un peu à la manière de Obscura. Si vous ne connaissez pas encore Gorguts, il serait grand temps de vous y mettre pour découvrir un vaste étendu musical dans lequel la complexité est de mise. Un chef d’œuvre du Death Metal ultra technique à écouter sans réserve!

Watain – The Wild Hunt – 2013

L’Évolution Métallique selon Sinistros #1406
Watain – The Wild Hunt – 2013
Suède

Le cinquième album de Watain avait déplu. Les fans n’étaient pas heureux de la tournure qu’avait pris le groupe et encore une fois le mot changement était à l’origine de tous les maux de la Terre. Dans ce cas-ci, Watain avait osé s’aventurer dans des contrées plus Progressives ce qui était inacceptable pour l’élite fanatique réfractaire à ce fameux changement. Autant The Wild Hunt avait été démoli, autant il avait été encensé. Certains trolls n’avaient pas hésité à traiter le groupe de poseurs qui faisaient de la musique à la Bon Jovi ce qui était loin d’être le cas, au contraire! Oui, The Wild Hunt est un album différent mais c’est tout de même un album incroyable à qui veut bien prendre le temps de l’écouter comme il se doit et à sa juste valeur. Depuis l’avènement des réseaux sociaux il est incroyable de constater le phénomène des détesteurs qui détestent uniquement pour détester, plus souvent en suivant les dires de certains « influenceurs » et ce, sur une multitude de sujets comme la musique, le cinéma et j’en passe. The Wild Hunt avait passé au tordeur de ces détesteurs absolument pour rien et surtout sans réels fondements. Prenons le temps de réécouter cet album avec nos propres oreilles et non celles de l’opinion de quelconque quidam en quête d’un maigre 10 minutes de gloire. Un excellent album malheureusement sous-estimé qui nous faire prendre conscience que le Black Metal n’est pas uniquement qu’une affaire de sonorités crues et de productions floues.

Revocation – Revocation – 2013

L’Évolution Métallique selon Sinistros #1404
Revocation – Revocation – 2013
États-Unis

Avec son quatrième album, Révocation était tombé dans le panneau de la facilité malgré les éléments techniques. Le groupe avait opté pour une sonorité plus accessible pour les oreilles de la masse métallique s’approchant dangereusement du Metalcore et du Deathcore par moments. Est-ce que cet album était foncement mauvais? Pas vraiment mais suffisamment prévisible et ennuyeux pour que la troupe de David Davidson perde un peu de crédibilité au sein de la communauté métallique mondiale. Des faux pas, ça peut arriver à n’importe quel groupe mais il faut savoir réparer ce que Révocation réussira à faire avec ses albums suivants. Cet album éponyme sera le dernier sous l’étiquette Relapse et demeure à ce jour le plus faible de la discographie tout en contenant certains bons éléments ici et là.

Havok – Unnatural Selection – 2013

L’Évolution Métallique selon Sinistros #1403
Havok – Unnatural Selection – 2013
États-Unis

La formation Américaine Havok est l’une des pierres angulaires du grand retour du Thrash Metal comme dans les années 80. Avec sa touche de modernité et son énergie électrisante, havok avait su faire revivre les temps glorieux des Exodus, Megadeth et Death Angel avec toute la fougue qui venait avec. Le troisième album, Unnatural Selection, est un album plus technique que la moyenne avec des riffs incendiaires et une rythmqiue qui frappe fort. Les compositions sont dignes des plus grands même si l’originalité n’est pas le créneau du groupe. Cet album deviendra en quelque sorte l’apogée de la discographie car le groupe aura de la difficulté à demeurer constant et surtout pertinent avec ses albums suivants. Qupiqu’il en soit, si vous recherchez un Thrash Metal incisif, rapide et comme dans le bon vieux temps, Unnatural Selection est un album à considérer. Bien entendu suffisamment influent pour avoir montré la voie à d’autres groupes de brandir la flamme Thrash des belles années!

Orphaned Land – All is One – 2013

L’Évolution Métallique selon Sinistros #1402
Orphaned Land – All is One – 2013
Israël

Orphaned Land est un des pionniers de la musique métallique abrasive au Moyen Orient, une terre qui, rappelons-le, est très hostile à ce genre musical dû à l’omniprésence de la religion et de ses farouches factions extrémistes. All is One est le cinquième album du groupe Israélien et bien que montrant des signes plus accessibles au grand public, le groupe n’est pas entré directement dans la facilité et les sonorités purement mielleuses, au contraire! Plus accessible ne signifiait pas pour autant moins musclé mais le côté musique traditionnelle et symphonique prenait de plus en plus de place dans la msuqiue de Orphaned Land apportant ainsi des compositions majestueuses et riches en sonorités et textures diverses. Les éléments Progressifs prenaient aussi plus de place donnant un côté plus technique aux pièces au détriment de l’agressivité pure et simple des premiers albums. Il faut un certain courage pour proposer une telle musique dans un pays rongé par la religion mais le groupe a toujours chanté les religions Abrahamiques, la paix et l’unité. Un parfait exemple de persévérance et de détermination.

Jex Thoth – Blood Moon Rise – 2013

L’Évolution Métallique selon Sinistros #1401
Jex Thoth – Blood Moon Rise – 2013
États-Unis

Bien que modérément connue, Jex Thoth est un figure emblématique du renouveau du Doom psychédélique et le Rock Occulte issu des années 70. La chanteuse avait fait ses débuts avec le premier album de Sabbath Assembly avant de fonder Totem qui deviendra finalement Jex Thoth en 2007. La formation pige dans les éléments des années 70 comme Black Sabbath et fait parité des groupes déclencheurs qui font revivre la belle époque originelle comme Blood Ceremony, Lucifer, Witchcraft, Avatarium, Uncle Acid & the Deadbeats et même Ghost. Musicalement parlant, ce deuxi;eme album apportait plus de finesse et de profondeur aux compositions, la lourdeur et les atmosphères vaporeuses étant en avant plan, le son général devient rapidement hypnotique et hallucinant au fil des pièces aves les riffs gras et lourds mélangés aux claviers aux sonorités chaleureuses comme le faisait Deep Purple à son apogée. Si vous ne connaissez pas encore Jex Thoth et que vous aimez le bon Doom originel, je vous conseille fortement de vous y mettre car vous allez manquer quelque chose de grandiose!

Power Trip – Manifest Decimation – 2013

L’Évolution Métallique selon Sinistros #1400
Power Trip – Manifest Decimation – 2013
États-Unis

Le renouveau et le retour du Thrash Metal/Crossover avait fait des petits durant les années 2010 avec en tête de file Power trip, qui avait pris le taureau par les cornes pour créer un style agressif et percutant inspiré des groupes des années 80 comme D.R.I., Cro-Mags ou encore S.O.D tout en capturant une essence plus moderne en suivant la voie des Municipal Waste et autres Iron Reagan qui avaient remis le Crossover sur la sellette. Manifest Decimation comporte de petits bijoux du genre avec des riffs très aiguisés et une rythmique rapides et percutante et se doit d’être mentionné dans la grande évolution métallique pour sa qualité musicale et son influence indéniable sur le Thrash Metal moderne. Grimpez le volume et savourez!

Black Sabbath – 13 – 2013

L’Évolution Métallique selon Sinistros #1399
Black Sabbath – 13 – 2013
Angleterre

Black Sabbath. Le Grand-Père du Heavy Metal sans l’ombre d’un doute et les origines même du Doom Metal. On ne se le cachera pas, Black Sabbath a été un instigateur plus qu’un pionnier et son héritage est incommensurable pour la grande évolution métallique. Après le départ de Ozzy rien n’était certain pour le groupe de Birmingham mais un certain Ronnie James Dio était venu remettre le groupe sur les rails mais le départ de ce dernier après deux albums a sonné la fin du Black Sabbath qui avait fait du Heavy Metal une réalité. 13 marquait la réunion de la formation originale sans Bill Ward. Est-ce que cet album était une révélation? Est-ce que Black Sabbath était redevenu le groupe influent qu’il avait été? Les réponses sont évidemment non. Black Sabbath a depuis très longtemps été dépassé par des groupes comme Trouble, Candlemass, Electric Wizard, Cathedral ou Sleep en frais de qualité musicale. 13 se voulait plus être une image nostalgique issue d’un passé plus que lointain et malgré de bonnes intentions et un bon travail de composition, le groupe nous a montré ses signes de fatigue dans lesquels les heures de gloire étaient rendues loin. Même une excellente production et de bonnes idées de riffs ne peuvent aboutir à ce que l’n se devait de s’attendre de la part d’une légende mais cet album est un infini chant du cygne qui bouclait une certaine boucle. Merci Black Sabbath d’avoir été présent pour faire aboutir un genre qui s’est décortiqué en plusieurs sous genres par la suite qui sont encore et toujours bien présents dans le vaste univers musical mondial.

Megadeth – Super Collider – 2013

L’Évolution Métallique selon Sinistros #1398
Megadeth – Super Collider – 2013
États-Unis

Dave Mustaine a toujours eu un contrôle total sur Megadeth. C’est son band, son bébé, ses idées. Idées qui n’ont pas toujours été bonnes au fil des albums, on a qu’à penser au mal aimé Risk. Super Collider, quatorzième album de la discographie, est rapidement devenu un Risk #2 aux oreilles des fans qui n’avaient pas du tout apprécié la direction musicale de cet album, ni l’affreuse pochette d’ailleurs. Il est vrai que la pièce titre est plutôt quétaine et très fromageuse mais était-ce suffisant pour démolir un album de la sorte? Je peux comprendre la frustration de certains, même moi je suis toujours perplexe face à Super Collider comme à Risk. Mais, en y réfléchissant bien, bien que Mustaine a toujours été le capitaine de son navire, il est à noter que l’effort artistique est souvent partagé avec les membres du groupe, dans ce cas-ci Chris Broderick et Shawn Drover qui ont vraisemblablement eu un rôle à jouer dans cette direction musicale plutôt désastreuse. Est-ce que Super Collider est 100% nul au point d’en faire cauchemars? Bien sûr que non. L’album renferme tout de même de très bons riffs ici et là et de très bonnes idées mal exploitées. Il est aussi intéressant de mentionner que ce sera le dernier album de Broderick et Drover, peut-on y voir un signe de grand mécontentement de la part de Mustaine? Toujours est-il qu’avec les échecs des deux albums ayant suivi Endgame, Megadeth se devait de se remettre en question et ce fut chose réussie car les deux albums suivants serton à la hauteur des attentes et du talent de compositeur de Dave Msutaine. Un album qui prouve qu’on peut faire des expérimentations tout en prenant conscience des erreurs de parcours afin de réajuster le tir.

Witches of God – The Blood of Others – 2013

L’Évolution Métallique selon Sinistros #1397
Witches of God – The Blood of Others – 2013
États-Unis

Plusieurs groupes choisissent délibérément l’anonymat de leurs musiciens pour des raisons artistiques ou des raisons de ne pas vouloir interférer avec l’art en soi si le nom des musiciens en question est révélé. Witches of God, groupe originaire de Los Angeles avait quant à lui poussé cet anonymat à un autre niveau : Aucun nom ni sobriquets pour les membres et surtout aucune photo dévoilant qui fait quoi. Witches of God garde donc un certain mystère autour de son identité ce qui permet de mettre l’emphase sur la musique elle-même et nous faire découvrir un premier album digne des grands du Doom et du Stoner. The Blood of Others était sorti de manière indépendante mais avait causé une certaine onde de choc dans le monde de la musique lente remplie de sonorités « fuzzées » et sans vraiment le vouloir, l’originalité du groupe avait influencé à sa façon la manière de remettre au goût du jour les textures psychédéliques et abrasives des années 70 en mélangeant habilement un Doom Metal féroce et puissant avec des éléments hard Rock et parfois à la limite du Punk et du Thrash Metal. Higher Than the Heavens(à la mémoire de Piggy) est une courte pièce aux sonorités familières directement dédiée à Denis D’amour, notre légendaire Piggy national. Ce premier album est tout simplement une bombe sonore qu’il est impératif de connaître afin de s’imprégner de musique caustique pure et dure!

Blood Ceremony – The Eldritch Dark – 2013

L’Évolution Métallique selon Sinistros #1396
Blood Ceremony – The Eldritch Dark – 2013
Canada

Blood Ceremony fait partie de la vague de groupes qui ont brillamment ramené les sonorités des années 70 au milieu des années 2000. Le groupe de Toronto est même l’un des instigateurs de ce retour aux sources en pigeant dans le rock occulte issu de la fin des années 60 avec des riffs puissants inspirés des Balck Sabbath ou Jethro Tull. Le résultat a été époustouflant et a su insurger un nouveau souffle à la magie sonore originelle. Le troisième album du groupe montrait un Blood Ceremony plus mature et plus inspiré que jamais avec des compositions dignes des plus grands noms du genre et la voix chaude et profonde de Alia O’Brien fait partie intégrante du succès que Blood Ceremony obtient depuis ses débuts. Si vous aimez l’originalité et la nostalgie es balbutiements de la musique plus musclée, Blood Ceremony est sans l’ombre d’un doute à considérer pour la force de ses compositions, le raffinement de ses riffs et la puissance de sa sonorité. Un album incontournable très important pour le développement du Heavy Metal moderne et le retour aux sources nécessaire pour tenter de se réinventer.

U.D.O. – Steelhammer – 2013

L’Évolution Métallique selon Sinistros #1395
U.D.O. – Steelhammer – 2013
Allemagne

Udo Dirkschneider est une figure emblématique du Heavy Metal mondial ayant plus de 50 ans de carrière tant avec Accept que son groupe solo U.D.O. Udo a créé plus d’albums avec son projet solo qu’avec Accept et il est intéressant de mentionner qui nous faisons des comparaisons, U.D.O. fait du bien meilleur Accept que Wolf Hoffmann et son groupe hommage. Steelhammer, quatorzième album de la discographie prouvait une fois de plus que Dirkschneider livrait toujours la marchandise avec un Heavy Metal pur qui puisait sa sonorité à même la source qu’il avait lui-même contribué à instaurer vers la fin des années 70. U.D.O. n’a jamais flanché depuis sa création en 1987 en offrant toujours de la qualité musicale et des riffs dignes du grand Udo Dirkschneider. Un autre excellent album à la hauteur du personnage que l’on se doit d’écouter au plus vite si ce n’est déjà fait!

Entrails – Raging Death – 2013

L’Évolution Métallique selon Sinistros #1394
Entrails – Raging Death – 2013
Suède

Sans le Death Metal typiquement Suédois, la musique extrême ne serait pas ce qu’elle est aujourd’hui. On parle souvent des Grave, Entombed et Dismember comme étant les pionniers du genre granuleux et gras mais il ne faut pas oublier une formation plus obscure qui avait parti le bal dès les années 90. Oui, Entrails a commencé à sortir officiellement sa musique à partir de 2009 suite à sa résurrection mais le groupe est en fait l’un des instigateurs de cette fameuse sonorité obtenue notamment grâce à la légendaire Boss HM-2. Raging Death poursuivait ce que le groupe avait implanté en revenant d’entre les morts avec des riffs bien aiguisés et une sonorité typique qui a contribué au développement du Death Metal Scandinave. Vous recherchez le son original et la pureté musicale du genre? C’est exactement ce qu’Entrails propose en le rendant à merveille. Assez discuté, allez à votre système audio de prédilection et grimpez le volume, vous aurez droit à une forte injection de puissance métallique comme dans le temps!

The Monolith Deathcult – Tetragrammaton – 2013

L’Évolution Métallique selon Sinistros #1393
The Monolith Deathcult – Tetragrammaton – 2013
Pays-Bas

The Monolith Deathcult n,est pas une formation des plus connues dans le vaste monde métallique mondial mais avec son troisième album, le groupe Néerlandais avait réussi à obtenir un contrat avec Season of Mist pour la sortie du quatrième album, Tetragrammaton.
C’est avec cet album que le trio a pu conquérir les âmes perdues avec un savant mélange de pur Death Metal brutal et de sonorités Industrielles, le tout bien ancré dans des éléments tirés de la musique classique et symphonique. Le niveau de composition de Tetragrammaton était digne des plus grands comme Septicflesh, Nile ou encore Strapping Young Lad pour les parties mécaniques et la folie pure. The Monolith Deathcult restera avec Season of Mist le temps d’un album et retournera vers les tréfonds « underground » pour ses albums suivants qui auront de la difficulté à être distribués de notre côté de l’Atlantique. Tetragrammaton demeure un chef d’œuvre du genre qu’il faut prendre en considération si on est amateurs de musique mécanique de très grande puissance avec des arrangements symphoniques de haute qualité et une production et des arrangements incroyables.

Paganizer – World Lobotomy – 2013

L’Évolution Métallique selon Sinistros #1392
Paganizer – World Lobotomy – 2013
Suède

La formation Suédois Paganizer poursuivait sa route avec un neuvième album sans changer quoique ce soit dans sa sonorité et son style. Rogga Johansson avait compris depuis longtemps que de garder sa recette spéciale était plus bénéfique que de tenter de la changer. World Lobotomy reprenait donc les bases du Death Metal Suédois dans la plus pure des formes avec ses guitares grasses et incisives et sa rythmique à réveiller les morts pour un party d’outre-tombe. Bien évidement que Paganizer ne réinventait absolument pas le genre mais il le rendait à la perfection avec des compositions granuleuses et entraînantes comme le Death Metal à la sauce Suédoise se devait d’être livré. Un autre excellent album de la discographie de Paganizer qui mérite amplemnt sa place dans le vaste éventail de l’évolution métallique. On grimpe le volume et on se fait aller la touffe, du moins pour ceux qui en ont encore une!

Immolation – Kingdom of Conspiracy – 2013

L’Évolution Métallique selon Sinistros #1391
Immolation – Kingdom of Conspiracy – 2013
États-Unis

Il y a de ces groupes qui réussissent toujours à sortir de très bons albums, un à la suite des autres, sans vraiment fléchir ou de bifurquer de sa direction artistique. Immolation est un des pionniers du Death Metal Américain et on peut dire qu’avec son neuvième album, le groupe New Yorkais était l’un de ceux qui livrait la marchandise à chaque sortie d’album tout au long de sa discographie. Certes, Kingdom of Conspiracy ne réinventait pas le genre et ne changeait en rien ce que le groupe avait commencé en 1988. On se retrouvait en terrain connu avec un Death Metal plutôt technique et abrasif avec un maximum de riffs gras et une puissante production qui rendait justice aux compositions. Selon plusieurs, cet album serait le plus faible de la discographie du groupe! Alors, si cet album est le plus faible, les précédents albums doivent être plutôt incroaybles car Kingdom of Conspiracy est une excellent album de Death Metal pur et dur qui frappe fort et qui prouve qu’Immolation est encore le pionnier influent qu’il a toujours été. À écouter avec un débit sonore élevé.

Satan – Life Sentence – 2013

L’Évolution Métallique selon Sinistros #1390
Satan – Life Sentence – 2013
Angleterre

En 1983, la formation Anglaise Satan avait chamboulé le monde du NWOBHM avec une premier album explosif, rapide et surtout très technique. Court in the Act allait non seulement redéfinir les balises métalliques mais il allait également être gravé dans l’histoire. Une surprise de taille attendait les fans de la première heure car en 2013 la formation originale de Court in the Act s’était reformée pour sortir un nouvel album 30 ans après son premier opus. Life Sentence reprenait exactement la même sonorité et le même style de riffs comme si on retournait en 1984 avec un deuxième album dans la veine du classique premier album, ce qui nous faisait carrément oublier le ep Into the Future et l’album Suspended Sentence parus en 1986 et 1987 avec un autre chanteur que Brian Ross. Ce retour fut marqué par des compositions dignes de ce nom qui prouvaient que Satan avait été jadis un pilier du mouvement NWOBHM et qui faisaient entrer le légendaire groupe dans le 21e siècle comme s’il avait fait un saut de 30 ans dans le futur. Si vous cherchez un Heavy Metal pur et brut comme il se devait d’être joué à l’époque et toujours aujourd’hui, les riffs complexes de Russ Tippins et de Steve Ramsey vous feront oublier tous les clones et les photocopies de groupes des années 8u0 que l’on retrouve aujourd’hui. Mélangeons à cela une rythmique bien huilée qui frappe fort et la voix unique et puissante de Brian Ross, vous obtenez une musique des plus originales, intègre et totalement enlevante! Satan continuera par la suite à nous offrir des albums de haute qualité sur ne base régulière jusqu’à nos jours. Life Sentence est un incontournable du Heavy Metal franc et direct qu’il faut impérativement se mettre dans les oreilles si on est un tant soit peu un vrai métalleux dans l’âme. Un monumental chef d’œuvre!

Cathedral – The Last Spire – 2013

L’Évolution Métallique selon Sinistros #1389
Cathedral – The Last Spire – 2013
Angleterre

En 2011, Lee Dorian avait annoncé la séparation permanente de Cathedral. Le groupe Anglais fera un dernier spectacle en 2012 et sortira un ultime album en 2013 pour clore la boucle entamée en 1989. The Last Spire fut donc la dernière offrande d’un des groupes de Doom les plus influents de l’histoire métallique. Cet album regroupait tout ce que le groupe avait fait de mieux durant sa carrière prolifique en offrant des riffs lourds et psychotiques bien assis sur une rythmique oppressante et un délire cosmique au travers de neuf longues piès qui revisitaient le chemin parcouru depuis les tout débuts de la formation. The Last Spire n’était pas un chant du cygne mais bien une dernière offrande pour partir la tête haute en terminant sur la meilleure note possible pour graver le nom de Cathedral dans le marbre de l’histoire de la musique lourde. Un adieu triomphant qui restera imprégné dans les mémoires et l’un des meilleurs albums de la discographie. Lee Dorian continuera par la suite à être un influenceur du monde du Doom et du Rock Occulte en signant des groupes tout aussi influents sur son label Rise Above Records. Merci Cathedral pour cette carrière riche en sonorités et en compositions incroyables qui ont façonné la musique extrême actuelle!

Ade- Spartacus – 2013

L’Évolution Métallique selon Sinistros #1388
Ade- Spartacus – 2013
Italie

Après un premier album passé presque inaperçu, la formation Italienne Ade avait pris le monde métallique par surprise avec Spartacus, un album riche en sonorités anciennes de la Rome Antique bien mélangé à un Death Metal ultra technique rappelant les Nile, Behemoth et Hour of Penance. Le concept du groupe consiste à relater les histoires des Romains en poussant la présentation artistique et graphique vers ce passé avec les costumes et les idées d’arrangements. Certains diront que ce concept a été copié de Ex Deo mais il n’en est rien car les deux groupes ont été formés sensiblement en même temps et que l’avantage de Ade réside dans le fait qu’ils sont réellement des Romains relatant l’histoire de leurs ancêtres. Spartacus sera le dernier album avec l’alignement original du groupe qui changera du tout au tout d’album en album en gravitant autour de Fabio Palazzola comme seul membre fondateur et principal compositeur. Un excellent album d’un groupe méconnu qui mérite d’être découvert pour sa qualité musicale et ses arrangements.

Uncle Acid & the Deadbeats – Mind Control – 2013

L’Évolution Métallique selon Sinistros #1387
Uncle Acid & the Deadbeats – Mind Control – 2013
Angleterre

Dès son premier album, Uncle Acid avait pris le monde de la musique abrasive par surprise en plein essor du retour du Rock occulte issu des années 70. Bloodlust, deuxième album du groupe Anglais avait suffisamment frappé fort pour que Lee Dorian offre un contrat sous son étiquette Rise Above Records. Mind Control fut la consécration de Uncle Acid comme étant l’un des chefs de file de ce mouvement occulte qui ramenait les sonorités à la Black Sabbath avec des éléments psychédéliques et un niveau de composition et d’arrangements plus qu’appréciables. Il faut dire qu’au fil des albums, la formation de Cambridge s,est forgé une identité propre en évitant soigneusement de se répéter et en tentant de se renouveler sans perdre de vue ses racines initiales. Mind Control deviendra la pierre angulaire de la carrière du groupe et fort possiblement le meilleur album de sa courte discographie. Si vous aimez les riffs « fuzzés » bien caustiques et les sonorités provenant d’un passé où tout était permis, Mind Control est un album parfait pour aiguiser vos sens et de bien comprendre les racines mêmes du Heavy Metal pur et dur.

Anciients – Heart of Oak – 2013

L’Évolution Métallique selon Sinistros #1386
Anciients – Heart of Oak – 2013
Canada

Après la sortie d’un premier EP de deux pièces en tout début de carrière, la formation Canadienne s’était vu offrir un contrat avec Season of Mist qui prouvait qu’elle pouvait aller plus loin dans les hautes sphères métalliques mondiales. Heart of Oak avait une approche musicale fort originale qui mélangeait des éléments Progressifs à des sonorités à la fois tirées du Death Metal, du Black Metal et du Sludge le tout avec une incroyable précision et une technicité exemplaire. Il est d’autant plus curieux que Anciients ne se soit jamais rendu plus haut qu’il était prédestiné à aller. Pourtant, le groupe ne navigue pas dans des eaux troublées et sa musique ne relève pas du chaos incompréhensible. Quoiqu’il en soit, ce premier album nous fera découvrir un monde de textures musicales et de structures de compositions de très haut calibre. À écouter attentivement sans rien faire d’autre qu’écouter. Un excellent premier album qui a eu un certain impact sur le monde de la musique extrême et ultra technique.

Vhol – Vhöl – 2013

L’Évolution Métallique selon Sinistros #1385
Vhol – Vhöl – 2013
États-Unis

Vhol n’est pas très connu de la part de la majorité des métalleux en général mais ce groupe Américain comporte pourtant du personnel reconnu et tourne autour de membres de Hammers of Misfortune et Yob. Vhol a été fondé comme étant un projet connexe par John Cobett et Sigrid Sheie de Hammers of Misfortune, Mike Scheidt de Yob ainsi que Aesop Dekker de Agalloch dans le but de faire une musique abrasive et fort différente des groupes respectifs des membres. Bien qu’ayant de profindes racines de Progressif, Vhol proposait sur son premier album un mélange assez éclaté de heavy Metal, de Thrash Metal et de Crust letout joué et composé avec une technicité exemplaire et une sonorité crasseuse inspirée des groupes de Black metal Scandinaves de la première heure. On y recèle certains éléments des premiers Voïvod, de Darkthrone, de Satan et de Mercyful Fate sans toutefois tenter de sonner comme l’un ou l’autre de ces entités pionnières. Comme je l,ai expliqué à maintes reprises, peu connu ne veut pas dire pas influent. Vhol avait réussi à créer des textures et des structures incroyables qui mettaient en valeur des riffs et des compositions caustiques qui remettaient au goût du jour certains éléments du passé avec une grosse touche de modernité. Un excellent album vitriolé qui mérite amplement sa place dans la vaste histoire métallique! Grimpez le son et savourez!

Ghost – Infestissumam – 2013

L’Évolution Métallique selon Sinistros #1384
Ghost – Infestissumam – 2013
Suède

Face au succès retentissant de Opus Eponymous, Lee Dorian de Rsie Above Records savait très bien qu’il ne pourrait pas faire plus pour permettre à Ghost d’aller plus loin dans sa vision. Le premier album du projet anonyme avait tellement pris le monde métallique par surprise que Ghost avait obtenu un contrat avec un label majeur, en l’occurrence Loma Vista Recordings. Infestissumam fut le premier album sur lequel d’autres membres avaient pu contribuer à la composition et aux arrangements et à ce stade, ces membres étaient toujours de parfaits inconnus. Papa Emeritus I avait cédé sa place à Papa Emeritus II et les Nameless Ghouls avaient quelque peu changé de look poussant ainsi un peu plus loin le concept initié dès les débuts du projet. Au niveau musical, Ghost évoluait tout en gardant une certaine connexion avec la sonorité de Opus Eponymous en explorant d’autres influences issues des années 60 et 70 et en jouant avec les textures et structures rappelant parfois The Beatles sur Jigolo Har Megiddo et Idolatrine ou The B-52’s sur Zombie Queen. L’impression de la pochette et de l’art graphique avait retardé la sortie de l’album dû à son contenu soi-disant offensant, quelques compagnies d’impression refusant carrément le contrat. C’est également avec cet album que Ghost a dû prendre le sobriquet de Ghost B.C. pour éviter d’interférer avec un rappeur Américain quelconque utilisant le sobriquet Ghost. Le groupe gagnera son droit de garder le nom de Ghost l’année suivante. Curieusemeent, c’est à partir de Infestissumam que le phénomène de « haters » est apparu, certains qualifiant le groupe de « pas assez métal » et mené par des poseurs, sans savoir qui se cachait véritablement derrière ces costumes d’anti-pape et de membres de son clergé. Les soupçons sur l’identité de ce pape ont commencé à circuler grâce à des recherches sur les droits d’auteurs Suédois alors que toutes les pièces étaient attribuées à un Nameless Ghoul répondant au nom de Tobias Forge. Ce dernier avait été associé à Mary Goore, chanteur et guitariste du groupe de Death Metal Repugnant menant ainsi à une plus vaste investigation pour trouver l’identité des autres membres. Infestissumam marquera l’histoire métallique en menant Ghost à la tête de la nouvelle vague de groupes s’inspirant du Rock Occulte des années 70 et permettra au groupe de rapidement gravir les échelons. Un chef d’œuvre du genre qui, n,en déplaise à ses détracteurs, fait amplement partie de l’évolution métallique.

Hypocrisy – End of Disclosure – 2013

L’Évolution Métallique selon Sinistros #1383
Hypocrisy – End of Disclosure – 2013
Suède

Si vous êtes un Métalleux fan de Death Metal et que le nom de Peter Tägtgren et de ses principaux projets comme Pain ou Hypocrisy vous sont inconnus, dites vous qu’il est possiblement grand temps de pallier cette lacune. Qu’on aime ou pas, Hypocrisy est l’un des pionniers du Death Metal typiquemeent Suédois avec un carnet de route très chargé et une discographie assez enviable et riche en qualité musicale. End of Disclosure est le douzième album du projet principal de Tägtgren qui continuait à offrir des compositions enlevantes avec des riffs épiques et bien musclés et des rythmiques qui frappent fort. Le bonhomme prouvait une fois de plus qu’il était toujours l’acteur important qu’il avait toujours été dans le monde du Death Metal et dans la grande scène métallique mondiale. End of Disclosure est un autre petit chef d’œuvre du genre qu’il faut prendre en considération pour bien s’imprégner de la merveilleuse histoire du Heavy Metal et de ses diverses branches.

Finntroll – Blodsvept – 2013

L’Évolution Métallique selon Sinistros #1382
Finntroll – Blodsvept – 2013
Finlande

Si vous êtes un amateur de Folk metal et que vous recherchez quelque chose de plus hargneux et grinçant, Finntroll est tout à fait indiqué pour remplir vos oreilles d’une bonne dose de puissance sonore, d’histoires de Trolls, de mythes et de légendes savoureuses. Depuis son arrivée sur la grande scène métallique mondiale en 1997, Finntroll n,a jamais cessé de nous étonner d’album en album en évoluant graduellement et en changeant certains de ses éléments pour éviter de se répéter tout en gardant les textures qui ont fait la renomée du groupe ainsi que ses parties Folk liées directement à la Polka Finlandaise. En a résulté une musique à la fois abrasive, noire et très entraînante. Blodsvept, sixième album complet de la discographie nous emmenait dans un autre voyage fantastique dans le vaste mondes des légendes à grand coup de riffs musclés et d’arrangements sensationnels. Un autre album presque parfait qui prouvait une fois de plus que Finntroll était l’un des maîtres incontestés du Folk metal mondial et un influenceur hors pair qui avait déjà laissé une énorme marque sur l’évolution métallique mondiale.

Iron Reagan – Worse Than Dead – 2013

L’Évolution Métallique selon Sinistros #1381
Iron Reagan – Worse Than Dead – 2013
États-Unis

Initialement formé comme étant un projet connexe de membres de Municipal Waste et de Darkest Hour, Iron Reagan s’est rapidement imposé comme étant un chef de file de la nouvelle vague Thrash Metal issue de la première moitié des années 2010 en revisitant le Crossover pur et dur qui avait la renommée de pionniers comme D.R.I. et S.O.D. à la belle époque de la moitié des années 80. Pour ceux qui se demandent ce qu’est le Crossover, c’est un mélange de Thrash Metal avec du Hardcore qui a eu ses heures de gloire dans les années 80. Le Metalcore originel provient directement de ce mélange avec Suicidal Tendencies en tête de file. Comme les pionniers du genre, Iron Reagan optait pour la politique, les causes sociales et la violence pour égayer ses très courtes compositions aux riffs caustiques et à la rythmique rapide et sauvage. Ce premier album avait frappé tellement fort à sa sorti qu’il a valu au groupe de signer avec Relapse Records pour la suite des choses. Un album parfait pour partir la journée du bon pied et se donner une bonne dose de puissance musicale!

Jungle Rot – Terror Regime – 2013

L’Évolution Métallique selon Sinistros #1380
Jungle Rot – Terror Regime – 2013
États-Unis

Nous sommes en droit de se demander pourquoi Jungle Rot n’a jamais réussi à se rendre plus loin dans son cheminement au fil des albums depuis sa formation en 1992. Ayant connu des débuts très lents, ce n’est qu’avec son sixième album, What Horror Awaits, que le groupe Américain avait enfin pu se trouver un label digne de ce nom avec Napalm Records et ainsi pouvoir percer le marché tant Nord Amércain qu’Europééen. Mais après cet album, le groupe s’était retrouvé avec Victory Records et malgré tout le bon vouloir et letalent pour offrir des compositions enlevantes, le groupe na, jamais levé et est demeuré « underdog » jusqu’à nos jours. Terror Regime, huitième album de la discographie, poursuivait sur la lancée amorcée avec What Horror Awaits et Kill on Command avec des riffs incendiaires et un Death Metal minimaliste qui frappait très fort résultant d’un album intéressant et débordant d’énergie avec lequel les pièces prenaient leur sens en spectacle où le groupe excelle comme pas un. Terror Regime avait potentiellement ouvert une belle voie au groupe qui tentait tant bien que mal à se hiser dans les hautes sphères du Death Metal Américain. Est-ce que Jungle Rot est un groupe influent? Est-ce que sa musique a contribué au développement du Death Metal? Bien sûr que oui car il ne faut pas oublier que chaque groupe de la planète a, à sa façon, influencé le cours de choses à un moment ou à un autre. Un très bon Death Metal qui cogne dur pour les amateurs de pure défonce granuleuse!