Necrophobic – Mark of the Necrogram – 2018

L’Évolution Métallique selon Sinistros #1665
Necrophobic – Mark of the Necrogram – 2018
Suède

Necrophobic est ce genre de formation ayant toujours livré la marchandise sans offrir quelque compromis que ce soit. Le groupe Suédois est l’un des pionniers de la musique dite extrême en Suède et en Scandinavie cumulant près de 35 ans d’excellence musicale et dix albums à son actif en date de cette chronique. Mark of the Necrogram, huitième en titre de la liste, n’apportait rien de nouveau de la part de Necrophobic me direz-vous et vous aurez raison. Les Suédois s’en sont toujours tenus à leur style habituel alliant rapidité, riffs mélodiques avec du mordant et une certaine noirceur riche en atmosphère ténébreuse qui se marie à la perfection avec les éléments proposés. Alors, pourquoi changer une recette qui fonctionne et qui est intéressante? Necrophobic a compris depuis longtemps que s’en tenir à ce qu’on fait le mieux est assurément une valeur sûre et Mark of the Necrogram le prouve à merveille. Necrophobic est toujours le groupe solide et très influent qu’il a toujours été, alors écoutons cet album pour ce qu’il est : La suite logique de ce que le groupe nous offrie depuis ses débuts.

Master’s Hammer – Fascinator – 2018

L’Évolution Métallique selon Sinistros #1664
Master’s Hammer – Fascinator – 2018
Tchéquie

Les amateurs de mélanges peu communs et de sonorités plus expérimentales qui ne connaissent pas encore la formation Tchèque Master’s Hammer devraient absolument s’y mettre dès maintenant. Malgré ses structures bizarres et ses sonorités étonnantes, le groupe est devenu un chef de file dans la musique métallique expérimentale et d’avant-garde en demeurant indépendant des labels et en faisant fi de ce disent ses détracteurs. Fascinator, dernier album de la discographie, nous en mettait plein les oreilles avec des riffs non conformes et des structures hors-norme. Les claviers étaient toujours en avant plan bien imbriques dans guitares lourdes et mordantes, le tout bien assis sur une rythmique des plus puissantes. Fascinator sera le tout dernier album du groupe avant sa séparation en 2020 et cette dernière offrande nous montrait un groupe au sommet de son art, c’est ce qu’on appelle partir la tête haute avec panache!

Saxon – Thunderbolt – 2018

L’Évolution Métallique selon Sinistros #1663
Saxon – Thunderbolt – 2018
Angleterre

Cumulant une prestigieuse et longue feuille de route s’étalant de 1978 à nos jours, la formation Anglaise Saxon n’a aucune leçon à tirer de qui que ce soit et malgré le fait que le groupe n’a pas connu le succès de ses pairs Judas Priest et Iron Maiden, il demeure un des plus importants du NWOBHM et du Heavy Metal tout court. Saxon, c’est un des pionniers du genre qui existe depuis 1970 sous diverses appellations et incarne ce que le véritable Heavy Metal se doit d’être. Rendue à son 23e album, la formation de Barnsley n’avait plus aucune présentation à faire et continuait sur sa lancée d’excellence musicale et à brandir la flamme originelle. Thunderbolt c’est ni plus ni moins du Saxon pur à 100% qui prouve que malgré l’âge vénérable de certains de ses membres originaux, il est toujours le groupe influent qu’il a toujours été et Biff Byford, du haut de ses 74 ans est toujours en forme et en pleine possession de sa voix. Que dire de plus mis a part d’écouter cet album (et les précédents) à haut débit sonore en se laissant imprégner par un cours d’histoire métallique riche en expérience.

Tribulation – Down Below – 2018

L’Évolution Métallique selon Sinistros #1662
Suède

Originalement fondé en tant que groupe de Death Metal en 2004, Tribulation avait commencé à orienter sa sonorité vers une musique plus sombre après son premier album, The Horror. Bein que Formulas of Death contenait toujours cette essence de Death Metal typiquement Suédois, on sentait que le groupe était en train de bifurquer vers un autre chemin qui sera révélé avec son troisième album, The Children of the Night. Ainsi, du Death Metal pur et dur, la formation ne garderait que l’intensité et proposera un Métal Gothique pas piqué des vers, tiré directement de la source des années 80 alors que les The Cure et autres Sisters of Mercy étaient la crème de la crème du mouvement Gothique originel. Avec Down Below, Tribulation avait complétement délaissé les éléments Death Metal pour mettre l’accent sur sa nouvelle sonorité et ainsi développer une identité propre qui allait contribuer à cette belle évolution métallique. La qualité musicale, la très grande technicité et la complexité des arrangements ont réussi à faire de Tribulation un groupe phare du mouvement Gothique moderne et Down un album clé tant dans la discographie du groupe que dans l’univers métallique tout entier.

Portal – Ion – 2018

L’Évolution Métallique selon Sinistros #1661
Portal – Ion – 2018
Australie

La notion du mot extrême fait partie du vocabulaire métallique depuis ses tout débuts. Même si le mot n’était pas employé en tant que tel pour décrire la musique du diable, à chaque évolution le côté extrême du Heavy Metal, puis du Speed Metal et ainsi de suite, a toujours évolué et ce n’est qu’a partir des années 90 qu’on a officiellement créé le patronyme d’extrême pour placer une étiquette à une musique difficile d’accès aux non-initiés. Cet extrémisme musical a pris des proportions démesurées au fil des décennies notamment avec des groupes comme Portal qui avait défoncé des barrières et poussé le chaos musicla plus loin à partir de son premier album. Même parmi les plus endurcis des métalleux, la limite du soutenable avait été atteinte et avec Ion, cinquième album de la discographie, il était toujours malaisant de tenter de décortiquer ce qui se passait dans les compositions des Australiens. Ion, c’est intense et épeurant mais a force de se laisser tremper dans cette bouillie sonore, on fini par comprendre les structures et en apprécier le génie qui en ressort. Portal ce n’est pas fait pour tout le monde et c’est tant mieux!

Pestilence – Hadeon – 2018

L’Évolution Métallique selon Sinistros #1660
Pestilence – Hadeon – 2018
Pays-Bas

Pestilence fait partie du paysage métallique Européen depuis le milieu des années 80. Le groupe Néerlandais est un des pionniers du Death Metal mondial et bie nqu’il ait connu des hauts et des bas au fil de sa carrière, il a presque toujours sorti d’excellents albums très importants pour l’évolution métallique. Hadeon, quatrième album depuis le retour en force en 2009 et huitième au total, avait été vertement critiqué on ne sait trop pourquoi, certains fans trouvant cet album médiocre alors qu’il contient de petits bijoux de cvomposition et d’arrangements. Bien sûr, cet album est totalement différent du Pestilence des débuts mais c’est ce qu’on appelle évoluer et je constate une fois de plus que le fameux changement rebute une fois de plus et fait peur à plusieurs. Hadeon est un excellent album de pur Death Metal technique dont seul Pestilence est capable de nous pondre avec ses riffs complexes et sa rythmique qui cogne dur. À écouter le volume au fond!

Orphaned Land – Unsung Prophets & Dead Messiahs – 2018

L’Évolution Métallique selon Sinistros #1659
Orphaned Land – Unsung Prophets & Dead Messiahs – 2018
Israel

L’évolution métallique s’est faite partout sur le globe et la majorité des pays comporte au moins un groupe quelque part, caché en propageant la passion à qui veut bien la saisir. Il n’est pas évident pour une formation comme Orphaned ALnd de S,adonner à sa passsion, persévéerer et percer quand on est dans un pays ultra religieux et strict comme Israel. Bien sûr, Orphaned Land n’a jamais été irrévérencieux et n’a jamais tenu tête aux autorités religieuses de sons pays, ce qui explique en partie que le groupe ait pu persévérer en ne se faisant pas trop achaler. La discographie du quintette est relativement assez courte même si son existence remonte à aussi loin que le début des années 90. Il faut dire qu’en prenant son temps en tre deux albums, on peut peaufiner et éviter de s’empresser pour ne sortir que de la qualité musicale. Le sixième et dernier album en date reflète exactement ce fait. Avec Unsung Prophets & Dead Messiahs, Orphaned Land offrait son meilleur album en carrière avec des compositions plus abouties et incroyablement bien travaillées avec des arrangements et des sonorités à couper le souffle. Ce qui retient le plus l’attention est justement la richesse des sonorités et la super production qui rends justice aux pièces. Si vous aimez le Death Metal mélodique avec des accents de musique traditionnelle provenant du Moyen Orient, vous serez servis sur un méchant temps avec ce formidable album!

Arkona – Khram – 2018

L’Évolution Métallique selon Sinistros #1658
Arkona – Khram – 2018
Russie

Au fil des vingt dernières années, la formation Russe Arkona est passée de révélation à révolution dans le monde du Folk Metal en faisant évoluer sa musique d’album en album pour bifurquer vers des sonorités Black Metal et incorporer des éléments plus Progressifs au travers ses textures de musique traditionnelle Russe et de ses structures élaborées. Rendu à son huitième album, neuf si on compte le réenregistrement de son premier album Vozrozhdenie, la troupe de Masha n’avait plus réellement de présentations à faire au sein de la musique métallique plus sombre. Khram pourrait aisément être considéré comme étant le meilleur album de la discographie du groupe, du moins son point culminant. Plus léché en production et mieux construit que ses prédécesseurs, Khram était un tout nouveau tournant pour Arkona qui nous offrait de nouvelles idées de compositions tout en gardant l’essentiel de sa sonorité originelle. Les compositions étaient plus matures et plus complexes avec des arrangements incroyablement bien imbriqués dans cette production claire et limpide. Un album qui prouvait qu on pouvait aisément tenter de nouvelles approches musicales et de demeurer crédible et fidèle à soi-même. L’excellence musicale existe bel et bien, Arkona en fait partie et Khram est un classique intemporel qu’il faut prendre en considération si on aime la musique riche et bien faite.

Watain – Trident Wolf Eclipse – 2018

L’Évolution Métallique selon Sinistros #1657
Watain – Trident Wolf Eclipse – 2018
Suède

Chaos, Satanisme, culte de la mort et grande noirceur. C’es tce que la formation Suédoise Watain prône sur tous ses albums depuis ses débuts. Le tout sur un fond de Black Metal corrosif avec des riffs mordants et une rythmique percutante bien assise sur des pièces ultra rapides et minimalistes. Watain représente le côté très extrême du Black Metal et tout ce qui vient avec, des clichés épeurants aux costumes de guerriers assoifés de destruction humaine. Avec son sixième album, le groupe ne réinventait absolument rien mais il continuait à nous bombarder les tympans avec puissance, intelligence et surtout avec une justesse et une force de frappe dévastatrice. Trident Wolf Eclipse est exactement ce que le Black Metal originel se devait d’être : Loin de monsieur et madame tout le monde et retranché dans un monde élitiste et fermé à toute tentation dite normale. Un excellent album qui nous brasse la cage et qui est parfait pour faire peur à vos voisins énervants!

Shining – X : Varg utan flock – 2018

L’Évolution Métallique selon Sinistros #1656
Shining – X : Varg utan flock – 2018
Suède

Niklas Kvarforth est une figure très connue et très prolifique du monde Black Metal Scandinave. Depuis ses débuts avec son projet Shining au milieu des années 90, le compositeur s’est entouré de multiples musiciens pour parfaire ses compositions sombres et mélancoliques et rendu à son onzième album, Shining n’avait plus vraiment quoi que ce soit à prouver à quiconque. Kvarforth a toujours puisé son inspiration dans le désespoir le plus profond flirtant avec des idées négatives pouvant aller jusqu’au suicide, chose qui n’est pas encore arrivée à ce jour. Musicalement parlant, X : Varg utan flock est un album qui nous montre tout le génie de composition et d’arrangements de Kvarforth avec ses riffs complexes et ses structures méticuleusement bien imbriquées dans une production claire et fluide, loin de l’idée que l’on se fait de la sonorité Black Metal en général. Un onzième album riche en textures et instrumentations diverses qui a contribué à maintenir le Black Metal en vie mais surtout en le gardant intelligent et poignant au niveau des émotions qui s’en dégagent.

Morbid Angel – Kingdoms Disdained – 2017

L’Évolution Métallique selon Sinistros #1655
Morbid Angel – Kingdoms Disdained – 2017
États-Unis

Morbid Angel est une figure emblématique du Death Metal Américain qui a étendu ses tentacules sur le monde entier avec des albums spectaculaires comme Altars of Madness et Covenant. La troupe de Trey Azagthoth a connu des hauts et des bans au fil de sa carrière ainsi que de nombreux changements de musiciens durant les trois dernières décennies. 2011 fut marqué par le retour de David Vincent à la voix et à la basse avec un album mitigé qui aura valu au groupe de se faire carrément démolir au sujet de ses choix musicaux. Vincent sera remplacé par Steve Tucker qui, lui aussi, effectuait un retour dans la formation qui nous offrit un album plus près de ses racines en termes de style et de sonorités. Malheureusement, Morbid Angel n’avait pas tout à fait réussi à rebondir sur ses deux pieds et son dixième album, Kingdoms Disdained, fut accueilli plutôt froidement au ssein de la communauté métallique. Il faut dire que bien que l’album nous ramenât le Morbid Angel originel, il manquait cruellement d’inspiration et sonnait le réchauffé et l’essoufflement. Kingdoms Disdained renferme toutefois de très bonnes idées et d’excellent riffs dignes de Morbid Angel et aurait pu sortir en format mini album en laissant de côté les remplissages inutiles et superflus.

Taake – Kong Vinter – 2017

L’Évolution Métallique selon Sinistros #1654
Taake – Kong Vinter – 2017
Norvège

Historiquement parlant, le Black Metal a été principalement développé dans les pays Scandinaves, surtout en Norvège, par une multitude de groupes et de projets à partir du début des années 1990. Des groupes comme Darkthrone, Ensalved ou encore Emperor ont été des pionniers du genre qui sont toujours pertinents aujourd’hui. D’autres projets moins connus ont aussi largement contribué à cette évolution de la musique sombre et décapante et le projet solo de Hoest fait partie des sommités importantes ayant façonné ce Black Metal à grands coups de mélancolie et de riffs complexes. Taake a donc une longue feuille de route d’excellence musicale qui a influencé bon nombre de musiciens à faire évoluer ce genre de musique noire avec des albums brillamment composés et grâce à des arrangements intelligents. Kong Vinter, septième album de la discographie, poursuivait le périple de Hoest dans un voyage ténébreux dans lequel se mélangeaient des éléments très abrasifs au niveau des guitares et d’une douceur contrastante au niveau des atmosphères ce qui rendait son Black Metal original, bien structuré et surtout digne d’intérêt. Un autre très bon album de pur Black Metal froid et mélancolique qui a, à sa manière, façonné cette belle évolution métallique!

Electric Wizard – Wizard Bloody Wizard – 2017

L’Évolution Métallique selon Sinistros #1653
Electric Wizard – Wizard Bloody Wizard – 2017
Angleterre

Bien que le Doom Metal puise ses racines directement de Black Sabbath, ce nMest qu’au milieu des années 80 que le genre a vraiment émergé pour devenir une sous-branche du Heavy Metal au même titre que le Speed Metal l’avait fait à cette époque. Petit à petit, Le Doom a évolué et est devenu un style de métal extrême connu par sa lenteur et ses riffs plus minimalistes dégageant un certain désespoir et une mélancolie malsaine. Electric Wizard a vu le jour en 1988 et a changé de nom à plusieurs reprises avant de s’arrêter sur son nom actuel en 1993. Le groupe fait partie de la deuxième vague du Doom Metal traditionnel et s’inspire directement des pionniers comme Balck Sabbath et de la sonorité des années 70 mais aussi de celle de ses pairs comme Sleep et Cathedral qui ont vu le jour à la même époque. Au fil des albums, Electric Wizard s’est imposé en portant le flambeau originel à bout de bras et quoi de mieux qu’un titre comme Wizard Bloody Wizard pour rendre hommage au grand-père du Heavy Metal et son légendaire Sabbath Bloody Sabbath? Le neuvième et dernier album en date de la discographie avait toutefois eu un accueil glacial de la part des fans qui trouvaient le produit plus mou et plus léger mais si on écoute cet album attentivemnt, on y découvre des éléments du Rock Psuchédélique des années 70 et une certaine ressemblance avec un certain Uncle Acid & the Dead Beats ce qui est loin d’être déplaisant en bout de ligne. Oui, cet album est beaucoup moins lourd et puissant que le reste de la discographie mais il est une excellente incursion dans l’univers de la formation et un très bon point de départ pour découvrir l’héritage laissé par ses membres depuis le premier album paru en 1994. Différent, plus Rock mais tout aussi intéressant à se mettre dans les oreilles, ce qui prouve une fois de plus qu’Electric Wizard est toujours l’un des maîtres du Doom Metal caustique et granuleux!

Witchery – I Am Legion – 2017

L’Évolution Métallique selon Sinistros #1652
Witchery – I Am Legion – 2017
Suède

Witchery est un nom qui circule d’un bout à l’autre de la planète depuis 1998 avec son premier album, Restless & Dead, avec son Thrash Metal incisif et noirci au charbon ardent. Initialeemnt un projet connexe de Sharlee D’Angelo, Witchery est rapidement devenu un groupe à part entière dans lequel plusieurs sommités du métal extrrême sont passés au fil des ans et des albums. La recette n’a jamais vraiment changé d’album en album et rendus au septième, les Suédois n’avaient plus vraiment besoin de présentations. Avec I Am Legion, Witchery continuait à nous pondre des riffs mordants avec une atmosphère suffisamment sombre pour faire peur aux non-initiés et à nous livrer des pièces de haut calibre qui s’attardaient à l’essentiel : Cru, franc et direct, sans artifices et sans être dans l’obligation de nous bombarder d’éléments ultra techniques. Les bons vieux riffs du Speed et du Thrash Metal des origines avec une attitude Black Metal pour faire sonner le tout un peu plus méchant, c’est tout ce que ça prend pour sortir un album qui frappe fort et rteste dans les mémoires. Un incontournable album de la vieille école pour nous rappeler les origines de la grande évolution métallique et nous l’enseigner dignement!

Cloak – To Venomous Depths – 2017

L’Évolution Métallique selon Sinistros #1651
Cloak – To Venomous Depths – 2017
États-Unis

Signer pour un « major » dès son premier album, il faut quand-même le faire. À la suite d’un mini album de deux pièces, la formation Américaine Cloak s’était retrouvée chez Season of Mist pour son premier album sur lequel on retrouvait un sombre mélange de Black Metal mélodique avec des éléments Gothiques qui donnaient une sonorité dans la veine de groupes comme Tribulation. To Venomous Depths est possiblement passé inaperçu pour plusieurs métalleux mais il a suffisamment accroché d’adeptes pour permettre au groupe de grimper les échelons assez rapidement dans la vaste scène musicale plus cachée grâce à ses riffs bien exécutés et surtout brillamment bien imbriqués dans des arrangements dignes des gros noms du genre qui donneront le ton aux sorties suivantes de la formation d’Atlanta. Un excellent premier effort à savourer note par note et qui ouvrira la voie à la suite des choses tant pour le groupe que pour le développement de sa sonorité par d’autres musiciens qui suivront l’exemple.

Cannibal Corpse – Red Before Black – 2017

L’Évolution Métallique selon Sinistros #1650
Cannibal Corpse – Red Before Black – 2017
États-Unis

Cannibal Corpse est considéré comme étant un très important nom de la grande scène Death Metal mondiale et l’un des groupes ayant eu le plus de succès au niveau commercial pour ce genre musical extrême. Cannibal Corpse, c’est un pionnier qui a façonné l’histoire métallique à grands coups de riffs gras et mordants et de rapidité excessive. Ne pas connaître le groupe ne serait-ce que de nom pour un métalleux est pratiquement inconcevable tant il a été important pour la grande évolution métallique. Est-ce que les floridiens ont déjà sorti un mauvais album? Jamais. Les membres ont toujours livré la marchandise et rendus à leur quatorzième album, ils livraient toujours ce dont les fans attendaient d’eux. Bien sûr, au fil des albums, Cannibal Corpse n’a jamais dévié de sa trajectoire ni même changé quoi que ce soit à sa recette initiale et Red Before Black prouvait qu’on pouvait continuer encore et encore avec la même formule sans perdre sa crédibilité et ainsi perpétuer la flamme du Death Metal originel. Que dire de plus? Red Before Black est un autre excellent album de pur Death Metal bien juteux à la sauce Cannibal Corpse!

Acid Witch – Evil Sound Screamers – 2017

L’Évolution Métallique selon Sinistros #1649
Acid Witch – Evil Sound Screamers – 2017
États-Unis

Qu’on le veuille ou non, le Doom Metal est une forme de métal tout aussi extrême que peut l’être le Death Metal brutal. Autant ce dernier est extrême dans sa rapidité et sa complexité, autant l’autre l’est dans sa lenteur et sa puissance déconcertante. Plusieurs groupes ont forgé le Doom Metal depuis les débuts de Black Sabbath en 1970, la relève de Trouble et le règne de Candlemass qui a redéfinit totalement le genre au milieu des années 80. Acid Witch est l’une de ces formations incontournables du genre avec ses riffs lourds et gras mais surtout avec l’ajout d’éléments psychédéliques et sa fixation pour les sorcières et autres histoires horrifiques qui viennent rendre encore plus toxiques les compositions du groupe. Evil Sound Screamers, troisième album de la discographie, nous proposait un voyage vaporeux dans un monde d’épouvante grâce à ses claviers issus de trames sonores de films d’horreur des années 70 bien imbriqués dans des riffs minimalistes mais incroyablement efficaces et une production floue et granuleuse qui apportait cette touche mystérieuse qui planait au-dessus des pièces composant la totalité de l’album. Le groupe ne signera pas avec un label majeur justement pour garder son intégrité et sons statut très « underground » en gardant ce mystère bien en place. Si vous ne connaissez pas encore Acid Witch, je vous conseille fortement de vous y mettre pour y découvrir des sonorités qui donnent des frissons et aussi pour y découvrir un groupe qui a fortement influencé tout un genre avec sa mujsique pesante et sulfureuse!

Ne Obliviscaris – Urn – 2017

L’Évolution Métallique selon Sinistros #1648
Ne Obliviscaris – Urn – 2017
Australie

Avec son troisième album, la formation Australienne Ne Obliviscaris était passée à un niveau supérieur se plaçant assez haut dans grande sphère métallique mondiale grâce à une originalité qui redéfinissait la musique dite extrême. Même si les vocaux clairs pouvaient nous faire sourciller un brin avec leur propension un peu mielleuse et émotive, on finissait par s’y habituer et finalement apprécier la dualité avec la dualité avec les vocaux gutturaux. Cette dualité se fasiat aussi sentir au niveau musical avec des compositions intelligentes qui changeaient de textures et d’atmosphère en un pincement de corde passant de brutal à très mélancolique. Urn nous présentait six longues pièces bien orchestrées et amplement techniques qui tanguaient entre le pur Progressif et une mixture de genres oscillant entre Death et Black Metal selon les humeurs et les pièces. L’ajout de violon apporte un contraste évident et surtout superbe entre les éléments intenses et plus mélodiques. Décidément à écouter si on aime l’originalité et diverses sources sonores provenant de plusieurs styles en même temps.

Midnight – Sweet Death and Ecstasy – 2017

L’Évolution Métallique selon Sinistros #1647
Midnight – Sweet Death and Ecstasy – 2017
États-Unis

Que serait le Heavy Metal et ses sous genres sans une bonne dose d’irrévérence, de chaos et de je m’en foutisme? Nous avons vu que la musique Punk s’est imiscée dans la grande sphère métallique au courant des années 80 apportant de nouvelles idées et de nouvelles sonorités plus agressives et cette évolution a été marquée par l’arrivée du Speed Metal et ensuite du Black Metal, alors pourquoi ne pas mélanger les deux? C’est ce que Athenar, seul membre de Midnight, a fait à partir de son premier album et qui a poursuivi son assaut sonore par la suite. Sweet Death and Ecstasy, troisième album de la discographie du bonhomme, nous montrait ce qu’être irrévérencieux voulait dire avec des riffs granuleux bien abcrés dans des compositions de la vieille école et une production un peu floue pour bien faire ressortir l’essence même des pionniers comme Venom ou Motôrhead avec la noirceur de Hellhammer et la puissance de Sabbat. Ce troisième album prouvait que le métal dit « old School » était toujours une référence et qu’on pouvait encore sortir des albums dignes de ce nom en respectant les racines même du genre.

Spectral Voice – Eroded Corridors of Unbeing – 2017

L’Évolution Métallique selon Sinistros #1646
Spectral Voice – Eroded Corridors of Unbeing – 2017
États-Unis

Vous en voulez de la profondeur? De la musique lourde et angoissante au point de se sentir oppressé? Spectral Voice est tout à fait indiqué pour vous faire passer de beaux moments malaisants avec son Death Doom Metal caverneux! En prime, la majorité des membres du groupe Américain sont aussi membres de Blood Incantation qui a fait les manchettes métalliques en 2024 avec son excellent Absolute Elsewhere. Mais la ressemblance entre les deux entités s’arrête à ce seul fait et bien que Spectral Voice soit tout aussi extrême, la sonorité et le type de riffs sont complétement différents bien que les deux puisent leurs idées dans le Death MEtal bien lourd et bien lugubre. Guitares avec beaucoup de réverbération, production grasse et abyssale et compositions d’une longueur plus qu’appréciable, voici les ingrédients que l’ont retrouve dans cette recette malsaine! Si vous n’avez pas peur de vous plonger dans une musique froide et sinistre qui sors du standard et de la facilité auditive, Eroded Corridors of Unbeing est un excellent album à se mettre dans les oreilles pour mettre un poeu de frissons dans notre quotidien! Profond tu dis?

Sarke – Viige Urh – 2017

L’Évolution Métallique selon Sinistros #1645
Sarke – Viige Urh – 2017
Norvège

Si vous êtes un amateur de Balck Metal grinçant avec des éléments de Thrash Metal et des sonorités vaporeuses, la formation Norvégienne Sarke est tout à fait indiquée pour vous faire passer un très bon moment de noirceur musicale. Si vous ne connaissez pas encore cette entité, sachez qu’elle comporte en ses rangs nul autre que Nocturno Culto à la voix et des ex-membres de Satyricon, ICS Vortex et Enslaved. Viige Urh est le cinquième album de la discographie et propose des riffs bien aiguisés, des vocaux torturés, une atmosphère majestueuse et une rythmique réglée comme une horloge atomique, le tout bien ancré dans une production fluide et claire qui n’a rien à voir avec les productions crasseuses souvent associées au monde du Black Metal. Le groupe a connu une évolution musicale au fil de ses albums et Viige Urh accentue cette évolution avec des compositions qui peuvent paraître simplistes mais qui, au contraire, ont un niveau de technicité assez élevé et des arrangements de très haut niveau. À écouter bien assis tranquillement en se concentrant uniquement sur ce qui se passe dans nos oreilles.

Enslaved – E – 2017

L’Évolution Métallique selon Sinistros #1644
Enslaved – E – 2017
Norvège

Est-ce que la formation Norvégienne Enslaved a encore besoin de présentations? En fait, peut-être après tout! Je veux dire, pour ceux qui débutent dans la sphère métallique ou ceux qui velent approfondir leur culture musicale en creusant plus loin que les standards établis, Enslaved est un parfait exemple de groupe qui a eu une évolution fulgurante au fil de sa carrière et qui n’a eu de cesse d’explorer des sonorités nouvelles et des idées hors normes pour éviter de refaire le même album deux fois. Bien que le côté Black Metal des débuts soit toujours un peu présent dans la musique du groupe, cette facette a été diluée au fil des albums pour se fondre dans des éléments ultra progressifs et rendu à E, son quatorzième album, il était devenu clair et limpide que les membres du groupe étaient rendus ailleurs musicalement. E, c’est pour la première lettre de Enslaved mais écrit en runes avec le symbole ehwas similaire à notre lettre M ce qui intensifie la passion qu’a le groupe pour ses ancêtres et son désir de perpétuer le passé en racontant leur histoire sur des compositions complexes et intelligentes. Si vous aimez le Progressif dans la plus pure des formes avec une bonne touche abrasive, Enslaved est définitivement une formation à considérer et E constitue un très bon point de départ à quiconque veut s’imprégner dans leur délire sonore hypnotisant. Définitivement un chef d’œuvre monumental à découvrir si ce n’est déjà fait!

Spirit Adrift – Curse of Conception – 2017

L’Évolution Métallique selon Sinistros #1643
Spirit Adrift – Curse of Conception – 2017
États-Unis

Spirit Adrift n’est pas le plus connu des groupes de la scène métallique, je le concède mais comme je le répète depuis plus de quatre ans sur mon évolution métallique, les idées nouvelles et la fameuse évolution s’est faite notamment grâce à ces groupes inconnus qui brisaient les barrières et qui influençaient d’autres groupes devenus plus gros. Avec son Doom profond inssu des pionniers du genre, Spirit Adrift s’était taillé une place en tentant de réinventer le style à grands coups de riffs mélodiques et mélancoliques pour faire briller la flamme originelle à bout de bras. Le deuxième album de sa discographie était là pour prouver que le Doom était loin d’être loin d’être mort et que son évolution allait bon train. Sur Curse of Conception, la formation Américaine continuiait à nous en m,ettre plein les oreilels avec sa musique puissante et lente mais des soubresauts de Heavy Metal pur et dur commençaient à se faire entendre ici et là au fil des pièces, surtout au niveau des arrangements des riffs plus complexes et plus mordants. Cete sonorité ouvrira la voie aux albums suivants qui visiteront un peu plus le son originel du Heavy Metal un peu plus rapide tout en gardant le cap sur la lenteur et la lourdeur. Curse of Conception est un excellent album qui met en valeur et exploite les idées des pionniers comme Black Sabbath, Trouble ou encore Candlemass. On éteint les lumières, on allume des chandelles et on se laisse bercer pales sonorités sombres de ce magnifique album profond!

Arkaik – Nemethia – 2017

L’Évolution Métallique selon Sinistros #1642
Arkaik – Nemethia – 2017
États-Unis

Depuis le temps que j’en parle, il est grand temps de se rendre à l’évidence que la technicité exemplaire dans le merveilleux monde métallique est là pour rester et surtout évoluer de plus en plus. Cette technicité et cette complexité musicale ont permis à prendre les musiciens métalleux au sérieux et à reconnaître que finalement, la musique métal ce n’est pas juste du bruit joué par des démons chevelus qui font n’importe quoi. Arkaik est l’une de ces formations qui ont fait évoluer la musique ultra technique depuis ses débuts en 2004 notamment avec des riffs difficiles à reproduire et des arrangements incroyablement bien ficelés bien ancrées dans des compositions compliquées et sophistiquées. Le cinquième album de la discographie illustrait très bien ces énoncés avec des pièces complétement disjonctées renfermant des éléments atypiques très loin des standards et des clichés que la majorité de la planète a à propos des métalleux et de leur musique du diable. Si vous aimez pénétrer dans des univers sonores capotés et difficiles d’accès pour le commun des mortels, Arkaik est tout indiqué pour vous faire passer de très bons moments de pure folie musicale et Nemethia est un excellent point de départ pour s’initier à quelque chose de plus profond musicalement.

Air Raid – Across the Line – 2017

L’Évolution Métallique selon Sinistros #1641
Air Raid – Across the Line – 2017
Suède

Le Heavy Metal n’est jamais disparu depuis ses premiers soubresauts au début des années 70. Il a même évolué au cours des 50 dernières en se séparant en multiples branches tout en restant fidèle à ses racines. Le HGeavy Metal originel a subsisté au fil du temps grâce à des formations comme Air Raid qui ont tenu la flamme à bout de bras et en continuant de la faire briller pour qu’elle ne s’éteigne pas. Avec son troisième album, le groupe Suédois nous en mettait une fois de plus plein les oreilles avec des riffs issus du passé bien imbriqués dans une production moderne et percutante. Across the Line est ce type d’album qui nous fait sourciller, sourire et bouger de la tête car on y retrouve ces traces du passé qui ont fait les beaux jours des pionniers tels que Judas Priest, Riot ou encore Running Wild. Un très bon album de pur Heavy Metal comme le genre doit sonner et être joué. Allez, on grimpe le son et on fait un saut temporel jusqu’en 1985!

Satyricon – Deep Calleth Upon Deep – 2017

L’Évolution Métallique selon Sinistros #1640
Satyricon – Deep Calleth Upon Deep – 2017
Norvège

Après un album éponyme sévèrement critiqué sur lequel Satyricon avait embrassé un côté plus Rock en délaissant ses racines Black Metal, le duo Norvégien était de retour avec des sonorités plus près de ce qu’il avait entrepris avec Deep Calleth Upon Deep. Même si certains éléments Rock étaient toujours présents, ils étaient bien dilués dans un Black Metal froid et mordant ravivant ainsi la flamme noire que le groupe brandissait depuis ses débuts. Ce neuvième album apparaissait comme étant l’un des meilleurs de la discographie depuis Nemesis Divina paru en 1996, rien de moins! Il faut dire que Satyricon a toujours fait à sa tête en se foutant totalement des standards et surtout de l’opinion générale. Satyr et Frost doivent être considérés comme étant de véritables artistes qui expérimentent en prenant des risques et en allant de l’avant avec leurs idées sans réellement suivre quelque mode musicale que ce soit. Un autre excellent album signé Satyricon qui continuait à être tout aussi influent qu’à ses origines.

Cradle of Filth – Cryptoriana (The Seductiveness of Decay) – 2017

L’Évolution Métallique selon Sinistros #1639
Cradle of Filth – Cryptoriana (The Seductiveness of Decay) – 2017
Angleterre

Cradle of Filth. Une formation autant détestée qu’adulée par les fans et les « anciens » fans, ces derniers ne digérant pas encore le changement de sonorité au fil des albums en quittant son côté Black Metal au profit d’un Métal Gothique plus extrême qui a valu au groupe de s’attirer les foudres des valeureux premiers fans depuis 2003. Pourtant, la troupe menée par Dani Filth n’a jamais vraiment sorti un mauvais album au point de ruiner totalement sa carrière et surtout pas de Turbo ou de Cold Lake dans sa discographie. Cryptoriana (The Seductiveness of Decay), treizième album de la discographie, n’est pas le meilleur album du groupe, je le concède et même si à l’époque de sa sortie je l’avais peut-être sévèrement jugé en citant une certaine redondance et un peu de réchauffé, je dois avouer qu’avec le recul et plisseurs écoutes, j’ai appris à apprécier cet excellent album à sa juste valeur avec ses très bnonnes compositions et une fois de plus ses arrangements majestueux bien assis sur des riffs caustiques et une rythmique des plus solides. Ce sera le dernier album avec la Montréalaise Lindsay Schoolcraft qui quittera la formation en 2019 pour poursuivre d’autres projets. Cryptoriana est un album à la hauteur de ce que le groupe se doit de nous offrir et à force d’écoutes répétées en demeurant attentifs à ce qui se passe, on découvre des subtilités incroyables qui font de Cradle of Filth l’un des maître du genre!

Fleshkiller – Awaken – 2017

L’Évolution Métallique selon Sinistros #1638
Fleshkiller – Awaken – 2017
Norvège

Le monde de la musique progressive baigne dans la grande famille métallique depuis les années 80 alors que des groupes comme Voïvod, Queensrÿche et un peu plus tard Extol avaient tour à tour incorporé des éléments issus des sonorités provenant des grands noms du pur Prog des années 70 pour changer la face métallique et améliorer sons staut technique. Parlant d’Extol, certains membres et ex-membres avaiuent eu l’idée de fonder Fleshkiller en 2016 et même si ce nom ne dit pas grand-chose au commun des mortels, son seul et unique album à ce jour avait frappé très fort en redéfinissant la place du progressif dans la musique plus extrême. Awaken proposait des rtiffs complexes et ultra techniques bien assis sur une rythmique des plus puissantes et une production claire et fluide pour ainsi obtenir des compostions éclatantes et très bien structurées proposant des éléments atmosphériques pas moments et une sauvagerie sonore digne des gros noms du Death Metal moderne. Y aura-t-il éventuellement un deuxième album du groupe? Rien n’est certain mais en attendant, Awaken est un excelelnt choix à se mettre dans les oreilles pour ceux qui recherchent de la qualité musicale qui sort des sentiers battus!

Septicflesh – Codex Omega – 2017

L’Évolution Métallique selon Sinistros #1637
Septicflesh – Codex Omega – 2017
Grèce

Depuis son retour en 2007, Septicflesh ne cesse de nous épater avec son Death Metal symphonique puissant et atmosphérique. Le trio tournant autour des frères Antoniou et de Sotiris Vayenas avait pris un tournant musical majeur avec Sumerian Daemons en 2003 et s’était séparé tout juste après la sortie de l’album pour revenir en force en 2007 et avec un nouvel album percutant en 2008, album qui allait changer la perception que nous avions de groupe Grec. Codex Omega, quatrième album depuis le fameux retour et dixième album de la discographie, allait contribuer à faire de Septicflesh un des grands de la musique extrême peaufinée et hors des standards établis. Codex Omega marquera la fin de l’alliance entre Season of Mist et le groupe qui signera avec Nuclear Blast pour l’album suivant. Si vous ne connaissez pas encore Septicflesh, il serait grand temps de vous y mettre pour découvrir une musique intelligente, très puissante avec des arrangements incroyables et des idées puisées dans divers styles tant métalliques que classiques.

Arch Enemy – Will to Power – 2017

L’Évolution Métallique selon Sinistros #1636
Arch Enemy – Will to Power – 2017
Suède

On pourra dire ce que l’on voudra à propos de la formation Arch Enemy mais une chose est indéniable à propos des Suédois : Ils ont influencé le cours de l’histoire métallique en démocratisant les sonorités abrasives et les guitares caustiques au fil de leurs albums. L’arrivée de la Montréalaise Alissa White-Gluz dans le groupe avait apporté un vent nouveau dans la sonorité globale et un troisième souffle dans la carrière du quintette. Avec Will to Power, on a vu Jeff Loomis se joindre à la formation et y apporter son jeu de guitare qui a sans aucun doute mené Arch Enemy vers un nouveau chemin musical, peut-être un peu plus commercial aux oreilles de certains mais le groupe a toujours misé sur sa sonorité plus accessible pour attirer de nouveaux fans et par le fait même en initier de nouveaux au métal plus extrême. Will to Power n’est certainement pas le meilleur album de la discographie mais il contient suffisamment de substance et de très bonnes idées pour en faire un album plus qu’acceptable!